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Isadora, une femme en proie à des métamorphoses insaisissables, se retrouve plongée au cœur d’une quête aussi énigmatique que périlleuse. Aux côtés d’un homme tourmenté et de Douglass, un étranger en fuite, elle part à la recherche d’un sérum confidentiel, lié à une plante miraculeuse, apte à briser les chaînes de la providence. La vie de ces trois personnages se croise, à travers des rencontres inattendues et des symboles nébuleux, chacun confrontant ses peurs et ses secrets. L’amour, la guérison et la rédemption semblent se cacher dans l’invisible, et seule la capacité à se réinventer paraît offrir une issue. Cependant à l’heure du rendez-vous final, sous un prunier, lorsque la paix s’installe entre eux, une dernière question reste en suspens : que deviendront-ils quand l’ultime énigme de leur destinée se dévoilera ?
À PROPOS DE L'AUTRICE
Virginie Barez crée des échos puissants pour capturer les élans de la vie. À travers son écriture, elle peint des portraits intenses de fragilité et de résistance, où chaque geste et chaque émotion semblent suspendus entre tension et libération.
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Seitenzahl: 27
Veröffentlichungsjahr: 2025
Virginie Barez
Trouble de l’humour
Roman
© Lys Bleu Éditions – Virginie Barez
ISBN : 979-10-422-5659-3
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Quand je parle à mon enfance, j’ai le cœur qui tend vers moi, vers nous.
Et j’ai vu longtemps l’enfant en chacun jusqu’à ce que cela me mène à une forme de confusion.
J’ai donc pris le parti d’écouter ce que chacun raconte pour exprimer quelque chose de ce temps.
Certains ont le vertige, ou ressentent de la nostalgie, d’autres prennent de la hauteur.
Je me souviens, moi, de cette ronde, où l’on attend d’être choisi pour jouer son tour.
Je me souviens aussi de ces longues heures à décrypter les visages, les mains puis les postures.
La construction de soi tient peut-être à la distance parcourue sciemment, mais pas seulement.
Possible de négocier parfois avec son passé ou de redistribuer les cartes si le moral nous en dit, si la route mène à demain, si ce qui fait mémoire aide à supporter, traverser et avancer.
Mais choisir un jour, une rencontre même éphémère où et quand nous avons su être nous-mêmes, peut paraître aisé ou compliqué, selon chacun, mais ressourçant.
Plusieurs anecdotes, divers moments familiers !
Et le processus qui me tient aujourd’hui, est-ce que je le connais ?
Pourtant j’y ai œuvré chaque jour faisant.
J’ai oublié parfois de regarder en avant cependant, besogneuse, lascive aussi un peu, et intéressée pour capter le présent.
Scénario oublié ? Pas d’inventaire ? Ou bien force centripète.
Pourtant, ma capacité était la patience : chère patiente de mes pensées parfois vides et pleines, mélangées.
Une autre était l’envie, axée, même sans objectif, l’envie d’être, sûrement, et simplement.
Le risque cependant de trébucher si l’on ne regarde pas devant est peut-être plus grand.
Mais sans nostalgie, je puis dire qu’il convient de ressentir que l’enfance avait un goût de jeu, de caresse du vent, et de sentiments foisonnants.
Il n’en demeure pas moins que j’y ai acquis ma liberté.
Pourtant mille fois, je me suis réasservie.
J’ai appris cependant à me sortir des tentacules de ces doutes inhérents à la captivité et ce, en liesse avec le désir de dépasser l’adversité.
Si de-ci de-là, apparaît l’image d’une victoire sur nos peurs, peut-être que l’humeur en sera meilleure.