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À travers les pages de ce récit,
Gaston Gautier vous livre l’essence même de son parcours extraordinaire, un modèle de réussite où la passion et la volonté forgent un destin hors du commun. À ses petits-enfants, il transmet un héritage précieux, une véritable leçon de vie : l’autodidaxie, loin d’être un obstacle, est un chemin vers l’accomplissement personnel et professionnel. Porté par une expérience hors pair, il incite chacun à croire en son potentiel et à oser changer de cap. Un guide pour ceux qui aspirent à se réinventer, à tracer leur propre voie et à réussir là où d’autres n’ont jamais osé. Ce témoignage invite à la réflexion, mais aussi à l’action, offrant ainsi une source d’inspiration pour toute personne en quête de sens et d’accomplissement.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Tout au long de sa vie,
Gaston Gautier a consacré son énergie à sa carrière, laissant la gestion du quotidien à son épouse, en qui il avait une confiance totale. Son objectif : orienter sa famille vers un avenir prometteur. Fier de ses enfants, il a mené une vie simple, saine et équilibrée, avec beaucoup de dialogue, sans mélanger le privé et le professionnel.
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Seitenzahl: 55
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Gaston Gautier
Un destin au fil du temps
Témoignage
© Lys Bleu Éditions – Gaston Gautier
ISBN : 979-10-422-6999-9
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Quelques doutes, beaucoup de détermination, un peu de chance et la réussite au fil du temps.
Trouver l’Amour, choisir sa voie, réussir sa vie de couple et sa vie professionnelle, l’art d’une vie bien remplie, sans excès.
Des rencontres déterminantes, la volonté de « sauter » sur l’occasion, le train passe s’il s’arrête en gare ou tu montes dans le wagon qui t’emmènera chercher peut-être la chance ou tu restes à quai, mais tu risques de vivre de remords.
Ta vie, ton destin, crois en toi et fais-toi confiance, mais surtout travaille beaucoup pour espérer réussir et provoquer la chance, il y a toujours une étoile qui brille, mais trouve la bonne dans la pénombre.
Telles étaient mes idées…
Une enfance quelconque, dans une famille rurale où le cheval est omniprésent, une famille un peu aisée, sans fioriture, loin de la Bourgeoisie qui nous exploite, nous sommes ma sœur et moi livrés à nous-mêmes, assez peu d’Amour, entourés de « bonnes et de commis » comme autrefois dans les fermes agricoles.
Élevés à la porte de la Bretagne, le monde du cheval procure beaucoup de rencontres et de sorties, très rarement pour les loisirs, toujours par intérêt professionnel.
Notre père a effectué la guerre de 39/45 où il a été prisonnier, puis a réussi à s’évader avant d’atteindre le Struthof, il passe une partie de cette période « terré » en Lorraine, aux alentours de Saint Ménéhould (endroit qu’il aurait voulu revoir avant de mourir…), hélas…
Il ne reviendra pas indemne, beaucoup de traumatismes, nous l’entendions crier la nuit, ses pieds sont devenus infirmes à la longue d’être enfermés dans des chaussures beaucoup trop petites, il avait son copain d’évasion Pierre Suhard, ils ont brûlé tous leurs papiers, ne conservant que leur médaille militaire sur eux, a priori ils ne se quittaient pas, ils partageaient leur souffrance et leur peur, vivant des choses horribles avec une seule envie, survivre, mais le silence était de rigueur à la maison, mon père refusait d’évoquer cette période noire…
Pendant l’occupation par les Schleus « selon ses mots ». Ils travaillaient clandestinement dans les fermes pour manger un peu, souvent des patates destinées aux cochons, comme il le disait… sans jamais s’attarder ni se poser, toujours peur d’être repris par la Gestapo dont ils avaient une peur indescriptible.
La guerre terminée, il rentre à la ferme familiale et rencontre une jeune fille élevée à Marcillé Robert, à l’issue de leur mariage, elle deviendra notre mère, ils auront attendu 11 ans pour me mettre au monde.
Je suis né un 1er janvier et ma sœur le 25 décembre de la même année 1957, curieux destin qui finalement fait bien les choses !
Ma sœur et moi, nous ne sommes pas jumeaux, mais c’est tout comme, tellement nous sommes en osmose et unis avec beaucoup de complicités… Qui a commencé dès l’école maternelle !
Nos parents étaient catholiques. Notre mère était plutôt bigote, notre père allait à la messe, mais pouvait s’en passer et ne nous obligeait pas.
Notre mère était tellement exigeante avec la religion que me concernant, elle m’a dégoûté, et elle a probablement été déterminante pour provoquer le côté Rebel qui me caractérise depuis toujours.
Ma mère avait un cousin curé, celui-ci m’a conforté dans ma réflexion, il roulait en voiture de sport, avait des maîtresses, dont une qui possédait un château dans le vignoble du Sauterne, menait grande vie ayant lui-même acheté un petit château, mais pendant ce temps-là, il avait une sœur qui n’avait rien à se mettre sur le dos, d’une rare pauvreté, à l’Âge mûr, il l’a placé en asile… Quel bel exemple ! C’est peut-être ça là où les religions ? Ça m’a ouvert les yeux…
Toutes ces légendes écrites par les hommes, des belles paroles, des sermons, mais en observant, la réalité est tout autre…
Autre preuve, la charia l’emporte sur les règles républicaines… Ouvrons vraiment les yeux…
À ma communion, ce curé m’a offert une belle montre plaquée Or, avec mes initiales, mais je n’ai quasiment jamais voulu la porter… Est-ce un signe ?
Le temps passe et pour moi 60 ans plus tard, l’omerta du clergé ne m’a pas fait changer d’avis, mieux ceci valide ma façon de penser et mon analyse, observée très tôt !
Ayons une pensée pour l’abbé Pierre, observons, quel exemple de saloperie… Lui parmi tant d’autres à découvrir ? Regardez le Vatican pendant la guerre avec la Mafia, d’où vient leur argent ?
À la maternelle, bien sûr, chez les bonnes sœurs, je suis en classe avec ma sœur, je fais tout pour la protéger, si elle était punie, je voulais être puni aussi.
L’école primaire arrive et c’est notre première séparation, elle chez les filles et moi à l’autre bout du village chez les garçons.
Je vis mal cette séparation et déjà je fais le mur à chaque fois que j’en ai l’occasion, souvent les instituteurs me courent après, pour me récupérer dans le bourg, heureusement il y avait moins de circulation qu’aujourd’hui !
J’étais un bon élève toujours en tête de classe, mais déjà avec un caractère bien trempé, à cette époque, nous nous appliquions pour avoir la médaille du bon travail « la croix » pour rentrer avec le week-end à la maison ou lors des vacances.
En plus de l’école, nous avions catéchisme, ce n’était vraiment pas fait pour me plaire, je détestais toutes ces histoires et ces légendes (que j’ai comprises beaucoup plus tard), j’étais souvent puni, comme si cela ne suffisait pas, il fallait se confesser pour obtenir un pardon… De Dieu (que je n’ai jamais vu !)
Anecdote, lors de la préparation de la première communion, nous apprenions à communier (recevoir le corps du christ…) mais le Recteur (ainsi était appelé notre curé qui préparait la retraite de communion) tremblait comme une feuille et lors de mon passage pour communier, l’Ostie tomba, moi bien élevé, je m’empresse de la ramasser pour lui redonner…