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Sous la plume sensuelle et subtile d’Eva Rossi, chaque récit devient un murmure à fleur de peau, un souffle suspendu entre désir et vertige. Cette collection de nouvelles érotiques contemporaines nous entraîne au cœur de l’intime, là où les pulsions se heurtent à la pudeur, et où les corps cherchent, tâtonnent, se révèlent. Les histoires, majoritairement ancrées en France, explorent avec élégance les multiples visages de la sensualité moderne. Le récit qui donne son nom au recueil, Un regard intense, est une confession troublante, à la fois naïve et ardente, d’une première fois inattendue, sur fond d’illusions numériques et d’émotions exacerbées. Dans l’ombre d’un sous-sol feutré, loin des regards et des rires de la fête, elle découvre que le jeu auquel on l’initie n’a rien d’un échiquier : « Je croyais qu’il allait m’apprendre à jouer aux échecs. Il a seulement souri… Et tout mon corps a compris qu’il s’agissait d’une tout autre stratégie. » Entre initiation maladroite et frisson du premier abandon, Un regard intense touche au désarroi, au plaisir, à la peur aussi — à cette ligne fragile où l’innocence vacille et se consume. Une lecture troublante, douce-amère, comme une caresse qui hésite entre tendresse et feu.
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Seitenzahl: 82
Veröffentlichungsjahr: 2025
Un regard intense
Nouvelles Erotiques pour Adultes – Histoires de Sexe Explicites et Taboues (Interdites & Hard)
______________________
Eva Rossi
Sommaire
Imprint
Introduction
Avant de commencer...
UN WEEK-END INFERNAL
UN REGARD INTENSE
UN JOUR DE PLUIE
UN FOOTBALLEUR AU SANG CHAUD
UN COUPLE DIFFÉRENT DES AUTRES
UN BEL APRÈS-MIDI
TEMPORALITÉ LÉTALE
Taquine-moi
DANS LA LETTRE
Avant de partir...
© 2025 Eva Rossi
Photo de couverture : Canva
Impression et distribution pour le compte de l'auteur :
tredition GmbH, Heinz-Beusen-Stieg 5, 22926 Ahrensburg, Allemagne
L'ouvrage, y compris ses parties, est protégé par le droit d'auteur. L'auteur est responsable de son contenu. Toute utilisation est interdite sans son accord. La publication et la diffusion sont effectuées sur ordre de l'auteur, à contacter à l'adresse suivante : Eva Rossi, Friedrichstraße 155, 10117 Berlin, Allemagne.
Adresse de contact selon le règlement européen sur la sécurité des produits : [email protected]
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Un bisou et une bonne lecture, Eva!
Je m'appelle Darling... Je suis mariée depuis près de 10 ans. C'est vrai, j'ai parfois trompé mon mari... Il y a exactement deux ans, j'ai eu une relation fantastique avec un homme qui m'a fait découvrir mon côté libertin. Nous faisions l'amour dans des endroits insolites, des bureaux, des balcons... Après un an de cette passion, j'en ai eu assez et j'ai décidé de redevenir une épouse fidèle. Malheureusement, il y a quelques mois, je suis tombée amoureuse de Maurem, un agent de l'entreprise où je travaille. Maurem était plus jeune que moi (de deux ans), mais il m'attirait profondément. Je lui ai révélé mes sentiments il y a un mois et nous avons décidé de nous mettre ensemble.
Il me couvrait de regards langoureux et amoureux toute la journée, et moi, sachant que j'avais le pouvoir, je le traitais très mal... Je lui envoyais un message pour lui dire que je ne portais pas de culotte, un autre pour lui dire que ma chatte était en chaleur... Il arrivait en courant et je le repoussais sans pitié : je l'aimais bien, il me lançait des regards suppliants pleins de désir et je lui disais non avec méchanceté. Je cachais bien mon jeu, car sous mon attitude froide et hautaine, le volume visible dans son pantalon me faisait imaginer une bite impressionnante. Cela me perturbait profondément. Plus le temps passait, moins je résistais... Une nuit, à la veille d'un voyage, je n'ai plus résisté.
J'ai volé Maurem à sa petite amie (il était marié) et nous nous sommes retrouvés dans un hôtel à la périphérie de la ville. Le voyage s'est fait dans un minibus improvisé, serrés l'un contre l'autre dans un coin, Maurem profitait de la pénombre pour caresser mes cuisses, ses mains douces dessinaient des cercles, petits au début, puis de plus en plus grands. Je me sentais envahie par une douce chaleur. Maurem savait comment me séduire : sa main remontait centimètre par centimètre le long de l'espace qui la séparait de mon intimité, mais s'arrêtait juste à l'entrée, me laissant avec une sensation de faim insatiable ! Il le savait et recommençait. En fait, il se vengeait tendrement des nombreuses frustrations que je lui avais causées... Je commençais à devenir vraiment impatiente, dès que nous sommes arrivés à l'hôtel et avons fermé la porte, je me suis jetée sur lui comme un animal sur sa proie...
Mes mains se sont perdues dans son pantalon, d'où j'ai sorti une bite aux dimensions impressionnantes... Il a étouffé un gémissement et a soulevé ma jupe, m'a assise sur la table de la chambre, m'a simplement retiré ma culotte string et, d'un mouvement sec, m'a pénétrée, me provoquant un orgasme violent. Les jambes sur ses épaules, je me sentais comblée, bien remplie par cette bite qui me baisait sans pitié. Maurem poussait de petits gémissements, je pensais qu'il était sur le point de jouir quand il s'est retiré et m'a retournée sur la table, a rapproché mes jambes et a ouvert les siennes autour des miennes, je le sentais dans toute sa longueur me pénétrer doucement et sortir. Je sentais ses mouvements au plus profond de ma chair, il prenait son temps et je sentais le plaisir naître au bout de mes orteils et parcourir mon corps comme une bande de fourmis envahissantes, je le sentais arriver inexorablement et monter sans savoir vraiment comment j'allais exploser. J'ai commencé à être prise de tremblements incontrôlables, mes jambes me soutenaient à peine, mes oreilles se sont mises à bourdonner et je me sentais prête à exploser quand j'ai senti ses mouvements s'accélérer. Il me tenait par les hanches, gémissant de plus en plus fort, ce qui contribuait à me rendre de plus en plus folle. Au moment où je l'ai senti exploser en moi, mille feux d'artifice ont éclaté en moi. Je venais d'atteindre des sommets d'extase inexplorés. Maurem s'est effondré sur moi et nous avons dû nous traîner jusqu'au lit... pour reprendre notre souffle. J'essayais de me souvenir de ce qui s'était passé, mais pendant de longues minutes, mon esprit est resté confus par le plaisir. Quelques instants plus tard, je m'endormis...
Je fus réveillée par une douleur lancinante dans le bassin. Mon vagin me tourmentait et m'empêchait de bouger. Malgré tous mes efforts, je ne pouvais pas faire le moindre mouvement. Pendant de longues minutes, je restai là, incapable de bouger, sous le regard terrifié de Maurem.
L'heure du départ de mon bus approchait et j'étais toujours là.
Je ne pouvais pas rentrer chez moi, j'aurais dû prendre le bus depuis des heures. Maurem ne pouvait pas rester avec moi : sa femme l'attendait. Avec un effort surhumain, nous avons réussi à atteindre l'arrêt, où je suis montée péniblement dans le bus.
J'avais beau essayer de comprendre ce qui avait pu se passer, je ne trouvais aucune explication plausible. Après un trajet presque infernal, je suis arrivée à l'hôtel. Je me suis immédiatement mise au lit, en priant pour que la douleur du matin ne soit qu'un mauvais souvenir ! Malheureusement, j'ai passé une nuit blanche, la douleur envahissait tout mon ventre, m'empêchant de bouger le moins du monde. Je suis restée au lit toute la journée, espérant que je me sentirais mieux après avoir pris quelques comprimés. Cela n'a servi à rien, alors en début de soirée, j'ai décidé d'aller chez un gynécologue. Dans ce quartier inconnu, je devais trouver un gynécologue à tout prix. Le directeur de l'hôtel m'a donné quelques adresses. J'en ai choisi une, en espérant qu'il pourrait me recevoir. Après avoir réglé les formalités, j'ai dû attendre quelques minutes. J'étais très angoissée, non seulement à cause de cette douleur inexplicable, mais aussi par la peur de tomber sur un gynécologue horrible. J'étais perdue dans mes pensées lorsque la porte s'est ouverte et qu'un homme en blouse blanche est entré, la quarantaine, les cheveux grisonnants : grand, environ 1,85 m, avec un torse large, j'ai involontairement regardé ses mains, belles, grandes et effilées.
Je me suis immédiatement sentie rassurée et, lorsqu'il m'a adressé un large sourire de bienvenue, j'ai presque remercié le ciel de ne pas avoir affaire à un homme chauve et bedonnant. « Alors, madame, je suis tout à vous... », m'a-t-il dit d'une voix joyeuse et très agréable. J'avais vraiment de la chance.
Je me sentais à l'aise.
J'ai essayé de me lever, mais la douleur était terrible, il m'a soutenue par la taille et m'a accompagnée jusqu'à son cabinet.
« Vous n'avez pas l'air bien... Asseyez-vous et dites-moi comment vous vous sentez. »
Je lui ai expliqué mes douleurs.
« Qu'avez-vous fait avant ? »
Un peu confuse, je lui ai avoué sans entrer dans les détails que j'avais fait l'amour.
« Ce n'est pas grave, nous allons voir cela de plus près, entrez dans la cabine à côté et déshabillez-vous. »
Ce qui, en raison de la douleur que je ressentais, était presque impossible, il a dû m'aider à me déshabiller et m'aider à m'installer sur la table gynécologique.
- Alors, vous avez fait l'amour peu avant ?
- Oui, docteur.
- Avez-vous ressenti une émotion avant ou après ?
Je me suis souvenue qu'on m'avait annoncé auparavant la rechute de mon père diabétique ; je le lui ai dit.
« Je comprends, mais je dois vérifier.
Alors commençons par les examens de routine, nous allons d'abord palper vos seins (ce qu'il a fait avec beaucoup de délicatesse), rien d'anormal.
Il est passé à l'abdomen, le palpant délicatement, mais cela m'a fait hurler de douleur.
J'avais mal. Il secouait la tête, je voyais bien, exactement comme je l'avais imaginé...