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"Une autre vision" retrace l’itinéraire bouleversant de
Sabrina Gratias, marquée dès l’enfance par des épreuves qui ont longtemps entravé son rapport à l’existence. Enfermée dans le rejet d’elle-même, elle voit son destin basculer le 24 août 2009, lorsqu’elle croise la route de Nico. Cette rencontre amoureuse, loin d’être anodine, agit comme un catalyseur, révélant en elle une faculté jusque-là insoupçonnée : la clairvoyance. Portée par l’amour et l’intuition, elle entame alors un chemin de transformation, apaisant ses blessures pour en faire une force afin de vivre avec sérénité son bonheur à deux. Elle consacre désormais son existence professionnelle à guider d’autres femmes vers la résilience. À travers cet ouvrage, elle partage son parcours avec sincérité et confiance, offrant à celles et ceux qui traversent des épreuves une source d’inspiration et un élan de résilience.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Sabrina Gratias voit en l’écriture une voie essentielle à son épanouissement. Elle est l’auteure du recueil "Il était une fois…" et aussi parce que la vie n’est pas qu’un simple conte de fée, dans lequel elle explore ses tourments, notamment le deuil de son grand-père, ainsi que de Jusqu’à moi… l’amour tout simplement, où elle célèbre avec délicatesse la vie et l’amour de soi.
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Seitenzahl: 97
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Sabrina Gratias
Une autre vision
© Lys Bleu Éditions – Sabrina Gratias
ISBN : 979-10-422-6329-4
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Pour se connaître soi-même, comme le mot « connaître » l’indique lui-même, il est fondamental de comprendre l’étymologie profonde du mot « connaître ». Celui-ci se compose de « co » qui veut dire « avec » et « naître » qui correspond à la naissance, cela indique donc « naître avec soi-même » pour ce qui est de la connaissance de soi.
J’ai toujours eu une autre vision de la vie en général et donc également de la connaissance de soi. À quoi bon essayer de connaître une personne, si on ne se connaît déjà pas soi-même ?
Je suis donc repartie de moi et de ma propre source. Deux approches se sont rapidement offertes à moi par rapport à mon commencement, c’est-à-dire par rapport à ma naissance. Je pouvais y voir l’accouplement de deux êtres, ma mère et mon père, qui m’ont donné vie et ma mère qui m’a porté pendant neuf mois. C’est même la vision la plus classique de la naissance, du moins de ce que j’ai pu en constater. Mais, peu à peu, j’y ai vu une tout autre vision de ma naissance. Je l’ai vu, comme le moment où j’ai choisi par un effort qui devait être, certainement, surhumain pour la petite bébé fille que j’étais, de choisir de respirer pour la première fois toute seule. L’heure de naissance est indiquée à partir du moment où l’enfant crie pour la première fois. Cette première respiration, je la vois désormais comme l’indicateur du début de ma vie que j’ai communément appelé mon souffle de vie. Ce souffle de vie, j’ai réalisé par mon autre vision que c’est moi-même qui me le suis donné et donc que cette vie est uniquement la mienne. Elle n’appartient à personne d’autre qu’à moi. Ainsi, moi seule suis libre d’en disposer comme je le souhaite. Ça a été mon premier pas vers mon libre arbitre, ma véritable liberté d’être moi. Et j’ai pu observer qu’à chaque autre vision, je m’ouvrais un peu plus de liberté.
Nous disposons de magnifiques capacités, nous, les êtres humains. Mais, le monde dans lequel nous vivons nous incite à regarder l’autre et a donné de l’importance au regard des autres, bien plus qu’à notre propre regard sur nous-mêmes. C’est ce que j’ai peu à peu remarqué. C’est ainsi que nous passons tout notre temps à essayer de comprendre des êtres différents de nous, avant même de comprendre notre propre différence et la merveilleuse capacité d’être heureux que celle-ci nous offre. J’ai choisi de me détacher progressivement du regard des autres pour me rapprocher de mon propre regard sur moi-même.
Plus nous évoluons et plus nous prenons conscience que certains schémas de notre existence se répètent depuis toujours. Les mêmes murs que nous avons pris par le passé se représentent de nouveau sur notre chemin. Les mêmes personnes qui nous ont blessés ou des personnes du même profil, se présentent sur notre chemin, et il n’y a qu’en acceptant de nous remettre en question que nous pouvons nous rendre compte qu’il y a un seul dénominateur à toutes ces situations : soi-même. La connaissance de soi, selon ma vision, c’est apprendre à voir que tout émane de soi. Le monde extérieur nous offre exactement ce que nous nous proposons à nous-mêmes intérieurement. La manière dont nous choisissons de nous regarder est la même que celle que les autres portent sur nous et c’est également la même que nous portons sur les autres. Tout commence à l’intérieur en fonction de notre propre vision de nous-mêmes.
Nous vivons tous sur une merveilleuse planète qui s’appelle la Terre. La seule chose que Gaïa, la Terre, nous propose de lui offrir, c’est davantage d’amour, sauf que cet amour ne peut émaner que de notre propre amour de nous-mêmes. Il n’est pas possible de tricher sur la terre et c’est bien le plus beau cadeau que l’on puisse se faire. Mais tant que nous ne nous connaissons pas, nous y voyons un affront, un obstacle, des difficultés quotidiennes et une fatalité de toujours revivre les mêmes situations. Alors qu’en fait, la Terre est une planète d’attraction, comme l’affirment unanimement les scientifiques, dixit l’attraction terrestre. Cela signifie, que nous n’attirons à nous que ce que nous sommes et donc ce que nous portons énergiquement en nous. Gaïa, la Terre, nous propose l’exact prolongement de ce que nous sommes, démultipliés à travers les énergies de tout l’univers. « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde », disait Gandhi. Je le vois aussi ainsi, la seule personne que l’on peut changer, c’est soi-même, non pas l’être que nous sommes, mais bien le regard que l’on porte sur soi et qui sera ensuite conducteur du regard que l’on portera sur l’univers qui nous entoure.
La première découverte que j’ai faite de moi-même en apprenant à me connaître profondément a été ce que j’appelle aujourd’hui mes QUATRE FANTASTIQUES.
Il s’agit, selon moi, des quatre parts qui font, de l’être humain, un être entier, autant sur le fond que sur la forme. Ces quatre fantastiques, comme je me plais à les appeler, sont : le cœur, le mental, les émotions et le corps. Notre complétude est donc notre bonheur profond réside dans l’alignement de nos quatre fantastiques. Comme disait sagement Gandhi : « le secret du bonheur c’est l’alignement entre ce que vous pensez, ce que vous dites et ce que vous faites ».
Ma première découverte de mes 4 fantastiques a commencé par ma rencontre avec mon cœur. Notre cœur renferme la profondeur de nos sentiments. Personnellement, je vois mon cœur comme le moteur de mon être, sans lequel il m’est impossible d’avancer. Lui seul détient depuis toujours ma vérité profonde, le véritable commencement de ma vie.
Mon cœur bat depuis toujours en moi. Pourtant, la première fois que j’ai eu réellement conscience de sa profonde existence, c’est quand je l’ai entendu le 24 août 2009. Cependant, j’ai mis de très nombreuses années à pleinement l’écouter. Pourquoi ? Tout simplement, parce que, ce qu’il me disait, à l’époque, je ne pouvais ni le comprendre ni le croire, c’était totalement contraire à mon mental, à mes émotions et même à une partie de mon corps. L’autre partie de mon corps, elle, par alchimie physique avait suivi ses murmures, mais de manière très superficielle. Mon cœur avait pourtant raison, mais je ne m’aimais pas encore assez pour lui donner, à cette époque, une once de crédibilité. Plus j’ai appris à me connaître et à m’aimer et plus ses murmures sont devenus mon mantra de chaque instant. J’avais effectivement ce 24 août 2009 rencontré Nico, l’homme de ma vie. J’avais bien entendu mon cœur me murmurer : « c’est Lui ». Mais cette rencontre amoureuse qui a bouleversé ma vie, je n’en avais absolument pas pris la mesure ce jour-là.
Car j’étais en ce temps, totalement, enfermée dans mon mental, avec pour seule perspective, les limites de ce que j’avais déjà vécu. Pourtant j’avais bel et bien face à moi, l’amour de ma vie. J’ai fait tout un chemin pour découvrir qu’au-delà des limites de mon mental, existait la possibilité que m’offrait mon libre arbitre, celle d’accéder à mon chemin de cœur, et donc à Nico. J’étais jusque-là bloquée dans les limites de mon destin et donc dans des relations de destinée, bien loin de la perspective, de l’amour de toute une vie. Mais depuis cet instant où mon cœur m’a murmuré « c’est lui », une lumière en moi s’est réveillée et plus j’ai appris à m’aimer et plus l’intensité, la profondeur, l’infinie douceur, la paix de cette lumière s’est propagée dans tout mon être. On dit que l’amour est plus fort que tout, j’en suis la preuve vivante. Bien entendu j’ai douté, bien sûr que j’ai voulu renoncer de nombreuses fois, mais ce murmure que j’avais entendu au plus profond de mon cœur, bien qu’en sourdine de nombreuses années, jamais je n’ai pu l’oublier. J’ai rencontré l’homme de ma vie, alors que je cherchais mon toit sur Paris et j’ai trouvé ce jour-là mon TOI. L’autre être entier et profond qui correspond à mon MOI profond et entier. Sauf qu’à l’époque, j’étais une moitié en quête d’une autre moitié. J’ai mis des années à le réaliser et surtout à l’accepter. J’ai découvert que l’amour ce n’est pas aimer un être ou être aimé de cet être, mais c’est s’aimer suffisamment soi-même pour pouvoir laisser l’autre nous aimer et pouvoir réellement l’aimer, inconditionnellement. Les sentiments sont souvent confondus avec les émotions. Alors que l’on peut profondément aimer quelqu’un et ne pas du tout être prête émotionnellement à aimer cette personne ou à être aimé de cette même personne.
Au fur et à mesure, de ma connaissance de moi-même, j’ai réalisé que c’est mon cœur qui m’avait murmuré ma vérité profonde. Et que donc si c’était mon cœur, c’était le symbole même de ma vie. C’est à cet instant, bien des années plus tard, après avoir appris à m’aimer inconditionnellement que j’ai réalisé, que j’avais rencontré mon unique et véritable amour. Malgré tout ce temps à le comprendre, je n’étais pas en retard, lui non plus, car la puissance de l’amour que l’on a l’un pour l’autre, je n’y croyais pas à l’époque. Il avait son chemin à faire de son côté, à son rythme dans ses propres choix et moi le mien. J’ai eu beaucoup de difficultés, au début, à le lâcher physiquement pour décider de me recentrer sur moi-même. Cela a ralenti mon processus de guérison, mais encore une fois, c’était juste. Chaque chose en son temps. J’ai fait comme je pouvais avec ce que j’avais. Plus j’ai appris à m’aimer moi-même inconditionnellement et plus c’est devenu une profonde et naturelle évidence, cet amour. Le cœur s’exprime par des murmures et si nous ne sommes pas en paix avec nous-mêmes, nous ne les entendons pas ou plus exactement nous les entendons sans pour autant les écouter.