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Fabien, un jeune routier réservé, croise la route de Céline, une chargée de communication pleine d’énergie et de vitalité, dont la joie de vivre semble illuminer son entourage. Leur rencontre marque le début d’une histoire d’amour intense, qui transforme profondément leurs vies respectives. Ensemble, et avec le soutien de leurs amis les plus proches, ils décident de relever un défi ambitieux en rachetant la ferme familiale de Fabien pour y bâtir une existence en autarcie. Ce choix audacieux, porté par un idéal de simplicité et de retour à l’essentiel, les embarque dans une aventure exigeante et exaltante. Les obstacles quotidiens de la vie rurale, les imprévus liés à cette transition radicale et les moments de partage deviennent autant d’occasions pour Fabien et Céline de consolider leur relation. Chaque difficulté leur permet d’évoluer, de se réinventer et de bâtir un lien toujours plus solide et profond.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Les œuvres de Laurent Gounelle
sont pour
Cédric Martin une source d’inspiration majeure, nourrissant son élan créatif. À travers ses écrits, il vous invite à une réflexion profonde sur des thèmes universels tels que le bonheur, l’épanouissement personnel et la quête de sens.
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Seitenzahl: 141
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Cédric Martin
Une vie vraiment pas
comme les autres
Roman
© Lys Bleu Éditions – Cédric Martin
ISBN : 979-10-422-5767-5
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À 22 ans, Fabien est un jeune homme tranquille et discret, avec une vie apparemment ordinaire, mais marquée par un passé déjà bien rempli. Depuis la perte de son grand-père, une figure paternelle qu’il admirait profondément, il se sent déraciné, comme si un pilier essentiel de sa vie avait été brusquement arraché. Malgré ce vide, il s’efforce de continuer à avancer, à sourire, et à vivre comme n’importe quel jeune de son âge. Pourtant, une ombre plane toujours sur son cœur, une tristesse qu’il tente d’ignorer, mais qui le rattrape souvent dans le silence de la nuit.
Un samedi soir, dans une tentative de se libérer de ce poids, il décide de rejoindre une bande d’amis pour une soirée. Les éclats de rire et l’effervescence de la fête offrent à Fabien une échappatoire bienvenue. C’est au cours de cette soirée que Laure, une amie proche, le présente à Céline, une jeune femme de 21 ans. Avec ses grands yeux noisette et son sourire à la fois doux et espiègle, Céline dégage une chaleur qui contraste avec son allure simple et élégante. Originaire de la région toulousaine, elle occupe un poste de chargée de communication dans une grande entreprise, une fonction qui lui permet de naviguer avec aisance entre rigueur professionnelle et créativité. Mais au-delà de son apparence ordinaire, quelque chose en elle capte immédiatement l’attention de Fabien, comme une force mystérieuse qui le pousse à vouloir en savoir plus.
Dès les premières minutes de leur rencontre, Fabien, d’habitude réservé et peu enclin aux longues discussions, se sent inexplicablement à l’aise avec Céline. Les mots viennent naturellement, sans effort.
« Alors, tu travailles dans la communication ? » demande Fabien, cherchant à prolonger la conversation.
CÉLINE acquiesce (un sourire en coin) : Oui, c’est ça. Je travaille dans une entreprise qui fabrique des équipements pour l’aéronautique. J’adore ce que je fais, même si parfois c’est un vrai casse-tête ! Et toi, que fais-tu ?
« Chauffeur routier, répond Fabien, un peu gêné. Il sait que son métier n’a rien de glamour comparé à celui de Céline, mais il en est tout de même fier. Je passe mes semaines sur les routes, à livrer des marchandises un peu partout en France. Ce n’est pas aussi excitant que ce que tu fais, mais ça me plaît. »
CÉLINE le regarde avec intérêt : Ça doit être fascinant de voir du pays, non ? Je suppose que tu as de belles histoires à raconter avec toutes ces heures passées sur la route.
FABIEN sourit (rassuré par l’enthousiasme de Céline) : Oui, il y en a quelques-unes… mais c’est aussi un travail assez solitaire. Heureusement, il y a des moments où on rencontre des gens intéressants. Comme ce soir, par exemple.
CÉLINE rit doucement : Je suis contente de faire partie de tes belles rencontres, alors.
Ils continuent à discuter, échangent des anecdotes sur leurs vies respectives, découvrent des goûts communs, et se surprennent à rire aux mêmes blagues. Le temps semble s’étirer, les rapprochant encore plus. Ensemble, ils échangent des anecdotes, des rêves et partagent des rires sincères, tandis que la foule autour d’eux semble s’évanouir.
Lorsque la fête se déplace chez Laure pour se prolonger, Fabien et Céline, préférant la tranquillité d’une nuit étoilée, choisissent de rester dehors. Là, dans cette bulle de calme, loin des éclats de voix, leur complicité s’approfondit.
« Tu sais, je n’ai pas l’habitude de parler autant, surtout avec quelqu’un que je viens de rencontrer », avoue Fabien en regardant Céline dans les yeux.
CÉLINE(le visage illuminé par les réverbères) lui répond doucement : Je crois que c’est ça, le signe d’une bonne connexion. On se sent à l’aise, on oublie le reste.
Un silence confortable s’installe entre eux, empli de cette compréhension silencieuse. Fabien se rapproche légèrement, sentant son cœur battre plus fort. Puis, comme une évidence, leurs visages se rapprochent, et un premier baiser, doux et naturel, scelle leur connexion naissante.
Le dimanche suivant, ils passent la journée ensemble, enchaînant les promenades dans les rues pavées de la ville, les déjeuners en terrasse, et les fous rires partagés. Chaque moment semble suspendu dans le temps, comme si ce jour-là appartenait uniquement à eux.
Lors d’une pause au bord d’un petit canal, Céline regarde Fabien avec un sourire amusé : « Je dois t’avouer quelque chose, Fabien. Je ne pensais pas que cette soirée me mènerait à passer tout un week-end avec un parfait inconnu… et encore moins à apprécier autant chaque minute. »
FABIEN(le regard plongé dans celui de Céline) répond doucement : Je ressens la même chose. C’est comme si tout s’était aligné pour que nos chemins se croisent.
Mais lorsque le soir tombe, la réalité les rattrape, et ils doivent se séparer pour reprendre le cours de leurs vies respectives.
Le lundi matin, tandis que Céline reprend le chemin de son bureau, Fabien, lui, se retrouve déjà sur les routes de France. Chauffeur routier de profession, il passe ses semaines à sillonner les routes, à transporter des marchandises d’un bout à l’autre du pays. Assis au volant de son imposant camion de 40 tonnes, long de 16 mètres et large de 2,5 mètres, il ne peut se permettre aucune distraction. Pourtant, cette semaine-là, une nouvelle énergie semble l’habiter. Le souvenir de Céline et de leur week-end passé ensemble flotte dans son esprit, le poussant à accomplir son travail avec une efficacité redoublée. Même son patron, Max, un homme d’une quarantaine d’années qui a monté sa société de transport à force de travail acharné, ne peut s’empêcher de le féliciter lorsqu’il le croise le vendredi.
« Salut, Fabien, comment ça va ? Félicitations pour ta semaine, tu as fait un boulot incroyable ! » dit Max, avec un sourire satisfait.
« Ça va, merci, et toi ? répond Fabien en rendant son sourire. Merci, ça fait plaisir à entendre. J’ai juste fait de mon mieux, comme chaque semaine. »
MAX acquiesce (un brin taquin) : Si tous mes chauffeurs faisaient comme toi, ce serait le paradis, mais bon, on fait avec ce qu’on a.
FABIEN sourit (reconnaissant la plaisanterie) : C’est pareil pour nous sur la route, certaines semaines sont plus faciles que d’autres.
MAX hoche la tête (pensif) : Je sais bien. D’ailleurs, je n’aurais jamais cru que tu finirais aussi tôt. Quand tu m’as appelé jeudi matin pour me dire que tu avais terminé, j’étais surpris ; je t’attendais plutôt en fin de journée.
FABIEN(avec une satisfaction visible) répond : Si j’ai pu te surprendre et être en avance sur le planning, ma semaine est encore plus réussie.
Alors qu’il se dirige vers son camion pour le laver et le préparer pour la semaine suivante, Fabien croise Sébastien, un ami et collègue de longue date.
« Alors, fainéant, c’est maintenant qu’on arrive ? » plaisante Fabien, un sourire en coin.
SÉBASTIEN réplique (en riant) : On fait comme on peut, pas comme on veut. Ce soir, on fait comme d’habitude ? Au bar avec l’équipe ?
FABIEN hésite un instant avant de répondre : Je ne sais pas encore, je dois voir ça avec Céline. Je te tiens au courant.
Le vendredi soir est un rituel sacré pour Fabien et ses collègues. Après une longue semaine de travail, ils se réunissent sur la terrasse d’un bar, accompagnés parfois de leur patron, pour décompresser et échanger sur tout et rien. Ce soir-là, Fabien propose à Céline de les rejoindre, une invitation qu’elle accepte avec enthousiasme. Après le travail, lorsque la plupart des employés ont quitté le dépôt, la petite bande se dirige vers le lieu de rendez-vous. En arrivant, Fabien aperçoit Céline, qui s’approche avec un sourire qui fait battre son cœur un peu plus vite.
MAX(qui observe la scène de loin) ne peut s’empêcher de lancer une pique amicale à Fabien : Ah, je comprends mieux ta motivation cette semaine, Fab, dit-il, amusé.
FABIEN(sans se laisser démonter) rétorque avec un clin d’œil : Je ne vois pas de quoi tu parles. Je bosse toujours aussi bien, sinon je ne serais pas le meilleur chauffeur de ta société.
MAX éclate de rire : Je ne sais pas si tu es le meilleur, mais tu fais du bon travail, et je sais que j’ai de la chance d’avoir une équipe de jeunes chauffeurs aussi motivés que vous.
La soirée se déroule dans une ambiance détendue, rythmée par des éclats de rire, des discussions animées, et des plaisanteries bon enfant. Céline s’intègre naturellement au groupe, sa présence apportant une nouvelle dynamique. Le couple passe un week-end tranquille ensemble, savourant chaque moment d’intimité qu’ils peuvent partager, tout en commençant à envisager ce que l’avenir pourrait leur réserver.
Fabien, perfectionniste dans son travail, n’hésite pas à revenir au dépôt le samedi matin s’il n’a pas tout fini le vendredi. Mais cette exigence envers lui-même lui avait coûté cher il y a quelques semaines, avant sa rencontre avec Céline. Un vendredi soir, après avoir terminé tard et épuisé, il avait demandé à Max de revenir le lendemain pour préparer son camion. Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil, Fabien s’était rendu au dépôt pour terminer le travail. Une fois le camion prêt, il avait pris la route pour rentrer chez lui, discutant avec Sébastien au téléphone. C’est alors qu’un automobiliste en sens inverse lui avait foncé dessus dans un virage, là où il savait que les gendarmes effectuaient souvent des contrôles. Grâce à un réflexe rapide, Fabien avait évité de justesse un choc frontal qui aurait pu lui coûter la vie.
Secoué, il était sorti de sa voiture, méconnaissable après l’accident. Les gendarmes, témoins de la scène, étaient intervenus rapidement. Par chance, aucun des deux conducteurs n’avait été blessé. Sébastien, qui avait entendu l’accident au téléphone, avait immédiatement appelé Christian, le père de Fabien, et s’était précipité sur les lieux. Les gendarmes avaient découvert que l’autre conducteur roulait sans permis, ce qui avait compliqué la situation. Fabien, bien que secoué, avait été emmené à l’hôpital pour des examens. Heureusement, le médecin l’avait rassuré : aucune blessure grave. Plus tard, accompagné de son père et de Sébastien, Fabien s’était rendu à la casse pour récupérer ses affaires dans sa voiture détruite. En voyant l’état de son véhicule, il s’était effondré en larmes. Cette voiture, achetée par son père lorsqu’il avait 13 ans et qu’il avait rachetée à ses 18 ans, représentait beaucoup pour lui. La voir réduite à un tas de ferraille avait été un coup dur.
Malgré ce choc, Fabien n’était pas du genre à se laisser abattre. Après un dimanche de repos, il avait repris le dessus, déterminé à avancer. Rien ne pouvait l’arrêter, et dès le lundi matin, à 5 heures, il était de retour au dépôt, prêt pour une nouvelle semaine de travail. Le week-end suivant, il s’était lancé à la recherche d’une nouvelle voiture. En passant devant un concessionnaire Mazda, il avait repéré une Mazda 3 d’un bleu pailleté, scintillant sous le soleil. Le coup de foudre avait été instantané. Attiré, il était entré pour en savoir plus. Il avait appris qu’il s’agissait d’un modèle de démonstration, une voiture neuve vendue au prix d’une occasion. Bien qu’il ait pris le temps de voir d’autres modèles, son cœur s’était déjà fixé sur la Mazda.
Dans les jours qui avaient suivi, il avait entamé les démarches pour obtenir un prêt bancaire, aidé par sa mère pour les formalités administratives. Trois semaines plus tard, tout était réglé : prêt accordé, voiture préparée, et Fabien, à 22 ans, prenait fièrement le volant de sa nouvelle acquisition. Pourtant, malgré cette réussite matérielle, un vide persiste au fond de lui, une sensation que quelque chose manque encore pour qu’il se sente réellement comblé. Peut-être est-ce lié à son passé, à la perte de son grand-père, ou peut-être à cette quête incessante de perfection qui semble guider chacun de ses pas. Quoi qu’il en soit, une nouvelle étape de sa vie commence, une étape qui, il l’espère, le mènera vers ce qu’il recherche véritablement.
La famille de Fabien était une famille simple, ancrée dans les valeurs traditionnelles, sans prétention ni excès. Son père, Christian, était également chauffeur routier, ayant laissé derrière lui les routes d’Europe en tant que conducteur de bus de tourisme pour se tourner vers les camions, espérant ainsi être un peu plus présent à la maison. Sa mère, Jacky, était aide-soignante en maison de retraite. Elle avait assuré la vie de la famille en s’occupant des trois enfants tout en jonglant avec des horaires parfois difficiles.
Son frère aîné, Sébastien, était un homme grand et costaud, travaillant dans le bâtiment. Entre le travail, sa vie de famille et le sport, il ne manquait jamais d’occupations. Il était également joueur de rugby le week-end. Quant à Frédéric, l’autre frère de Fabien, il était également chauffeur routier, passionné par son travail et aimant partager de bons moments de fête avec ses amis le week-end.
Du côté de Céline, la situation était différente. Ses parents étaient divorcés. Son père, Jean, était un commercial dans le domaine automobile. Il menait une vie aisée, mais discrète, profitant simplement de la vie à son rythme. Sa mère, Marie, était femme au foyer et avait refait sa vie avec un autre homme, avec qui elle avait eu une fille, Léa. Deux familles tout à fait ordinaires, issues de la classe moyenne française, mais avec leurs propres histoires et dynamiques.
Le jeune couple, Fabien et Céline, ne tarda pas à présenter leurs familles respectives. Pour Fabien, la rencontre la plus importante était celle avec sa grand-mère Yvette, la mère de son père. Depuis le décès de son grand-père Marcel, Yvette était devenue une figure centrale pour Fabien. Marcel était décédé alors que Fabien n’avait que neuf ans, et il avait toujours été très attaché à lui. Les vacances passées à la ferme de ses grands-parents restaient parmi ses souvenirs les plus chers. Yvette, après la perte de son mari, se retrouvait seule avec Fabien comme soutien, malgré sa propre douleur.
Le grand jour arriva. Fabien et Céline se rendirent chez Yvette, en espérant que la rencontre se passerait bien.
— Bonjour, Grand-mère ! s’exclama Fabien en entrant dans la maison, une chaleur réconfortante émanant de l’accueil d’Yvette.
— Oh, Fabien, quel plaisir de te voir ! Et qui est cette ravissante jeune femme à tes côtés ? demanda Yvette avec un sourire bienveillant.
— C’est Céline, ma petite amie, répondit Fabien en posant une main affectueuse sur l’épaule de Céline.
— Enchantée, madame, dit Céline avec un sourire timide. Fabien m’a beaucoup parlé de vous.
— Moi aussi, je suis ravie de te rencontrer, Céline. Je suis certaine que tu es aussi charmante que Fabien le décrit, dit Yvette en tendant la main pour saluer Céline.
La visite se déroula dans une ambiance chaleureuse et détendue. Yvette, bien qu’un peu nostalgique, semblait ravie de voir Fabien avec une personne qui lui tenait à cœur. Céline fit bonne impression, et Yvette, à l’issue de l’après-midi, parut satisfaite de cette rencontre.
Après la visite, Fabien et Céline prirent la route pour rejoindre Sébastien. Ils étaient attendus pour un après-midi entre amis à Castelnaudary, un rendez-vous hebdomadaire pour décompresser. L’ambiance promettait d’être conviviale, comme toujours.
À leur arrivée, ils furent accueillis par une bande de fêtards, prêts à profiter de l’apéritif. Michael, un ami d’enfance de Fabien, Steven, un ami du couple, et Laure, la jeune femme qui avait présenté Céline à Fabien, étaient tous là. L’apéritif fut agrémenté de grillades, de rires, et de poker.
— Alors, comment s’est passée la rencontre avec ta grand-mère ? demanda Sébastien, avec une curiosité sincère.
— Très bien, répondit Fabien en souriant. Elle a été ravie de nous voir, et Céline lui a beaucoup plu.
— Vraiment ? demanda Steven, curieux. Elle t’a dit quelque chose en particulier ?
— Oui, elle a dit qu’elle était contente qu’on soit venus, mais elle n’a pas vraiment donné son avis sur Céline, répondit Fabien avec un petit sourire malicieux.
— Quoi ? s’exclama Céline, surprise et légèrement anxieuse. Elle t’a dit quelque chose de négatif ?
— Non, non, pas du tout ! éclata Fabien de rire. Elle était vraiment contente, ne t’inquiète pas.