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Vices et délices - Mille et un parfums de femmes décrit l’évolution d’une sexualité hors-norme et d’un amour inconditionnel pour la gent féminine. Une libido débridée et assumée, un chemin qui, au-delà de l’aspect charnel et sexuel, amène le narrateur à connaître et à comprendre les femmes dans les situations les plus excitantes tant sur le plan émotionnel que mental.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Mika Elles est passionné d’art en tout genre, il aime explorer aussi bien le monde et ses merveilles que la profondeur de ses inspirations artistiques.
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Seitenzahl: 273
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Mika Elles
Vices et délices
Mille et un parfums de femmes
Roman
© Lys Bleu Éditions – Mika Elles
ISBN : 979-10-377-8303-5
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Mika Elles est LE PRINCE DES DÉMONS…
Cet ouvrage, ma première réelle thérapie,
Bien qu’il faille le dire, j’ai déjà vu quelques psys…
Il me semble que j’y avais déjà songé,
Aujourd’hui, j’ai mis le pied à l’étrier, je me suis lancé.
Peut-être que tout le reste part de là,
Après tout, la méthode ne dépend que de moi ;
Il se peut même qu’en passant par-là
Je comprenne mieux tant de mes choix.
La douceur d’un câlin, la ferveur de mes mains.
Le pouvoir du plaisir, la force du désir…
Prince des Démons
Joli paradoxe : la femme est le chef-d’œuvre de Dieu,
Surtout quand elle a le Diable au corps.
Alphonse Allais
Est-ce une fatalité ? Un défaut trop bien ancré ? Saurais-je changer, évoluer différemment ? En ai-je envie ? Pourrais-je avoir une chance d’être réellement fidèle auprès d’une femme loyale ? Ou continuerais-je, fidèle à moi-même, d’être cet être habité par le vice ?
Qui suis-je réellement et que m’apportent mes excès ? Pourquoi, malgré mon histoire et ma force, je n’arrive pas à avoir réellement confiance en moi ? Je cherche des réponses et j’avance dans ce sens-là.
Dans ce premier écrit, je vais retracer mon évolution, comment tirer profit de mon expérience si ce n’est en la partageant !
Il va me falloir tout reprendre depuis le début, mes premiers souvenirs, les premiers sourires. Ces premiers regards avec l’innocence d’un enfant et tant d’envie déjà pourtant. Peut-être qu’en vous contant les faits je trouverais des réponses, il n’est pas impossible qu’en essayant de vous dépeindre mon évolution, et le monde qui m’entourait pendant ces années, je trouve moi-même certaines clés.
Je vais donc, à travers mon histoire, essayer de vous dévoiler comment depuis l’école maternelle les rencontres, et les choix que j’ai faits, m’ont amené à être celui que je suis : un Amoureux, un passionné, de la vie, de la liberté, des plaisirs, de l’art, de la nature et de surcroît de la Femme et de ses plaisirs les plus secrets et charnels. J’aime à dire ironiquement mon étude, ma thèse sur la femme, mon doctorat en parlant du chemin parcouru de rencontre en rencontre, de flirt en flirt, d’aventure sexuelle en aventure sexuelle.
En réalité, c’est simplement ma vie.
Par souci de respect et de vie privée, je ne citerai aucun prénom, surnom ou autre pseudonyme dans cet écrit.
Mes premiers souvenirs remontent à la maternelle, une famille classique, mes parents sont mariés, ils travaillent beaucoup en semaine, j’ai un petit frère de deux ans et demi plus jeune que moi. J’étais, d’après moi, un petit garçon assez calme, un peu dans son monde, tout mignon, un petit blond aux yeux bleus et au teint mat, qui ne faisait pas de vagues, dans son coin. J’observais ce monde dans lequel je grandissais sans trop le comprendre.
En même temps que ces premiers souvenirs, c’était aussi le démarrage de ma vie en société, n’ayant pas été en garderie ou autre plus jeune, j’allais faire mes premières rencontres et mes premières expériences avec d’autres enfants de mon âge. Tout jeune et déjà un petit groupe de copines, après m’être adapté à ce nouvel environnement et avoir pris mes marques, une de ces copines se démarque, une petite blonde aussi mimi que douce, et surtout, elle a ce même petit truc que moi dans le fond du regard.
Alors, du haut de nos 5 ans et après avoir développé et créé une grande complicité entre nous, on décide de faire notre premier cabinet de découverte gynécologique, dans un coin de la cour, à l’abri du regard des maîtresses, nos petits camarades défilaient vers nous pour nous montrer leurs zizis et zézettes et nous on rigolait, cela nous rapprochait encore davantage.
Très vite aussi c’est entre nous que des envies de tests arrivèrent, et là, un jour où on devait faire de la peinture à l’école, une grande et longue table se trouve au milieu de la pièce. Recouverte d’une grande nappe cirée retombant quasiment au sol. Nos regards se croisent et j’imagine que la même idée commune nous vient à l’esprit puisqu’on se retrouve tous les 2, cachés sous cette table pour se faire des bisous et regarder nos zizis et zézettes à nous aussi.
Je me souviens encore de son parfum, du parfum de ce premier bisou. Elle était si belle, nous étions pleins d’innocence, et moi j’avais déjà plein d’étoiles dans les yeux en la regardant, sa peau toute douce, ses cheveux brillants et son regard pétillant…
Tout ça, c’était sans penser que la maîtresse nous trouverait comme ça en train de nous faire des bisous et qu’elle jugerait nécessaire de prévenir nos parents de nos agissements ! J’ai passé un sale quart d’heure, d’autant plus que la maman de ma copine était persuadée que j’entraînais sa fille dans mes bêtises. Cela nous passa au-dessus, on serait juste plus prudents à l’avenir, ce que nous disaient les grands n’était vraiment pas intéressant.
Notre amourette dura quelque temps encore, mais sa maman ne voyait toujours pas cela d’un bon œil et la fin de la maternelle allait nous éloigner. C’était bientôt les vacances et je quitterai vite la maternelle pour l’école élémentaire et pour commencer par le CP.
Bientôt 6 ans, pour cette rentrée imminente, je me sens comme un grand, même si je ne suis encore qu’un enfant. Peut-être le fait que je sois le grand frère de la famille, et donc, le premier à entrer en cours élémentaire. Nous sommes très proches avec mon frère, même si nos caractères sont différents et qu’on se tape dessus quasiment tous les jours, on fait les quatre cents coups, lui et moi.
En famille, tout se passe bien, on partage beaucoup de temps et d’activités avec nos parents le week-end et pendant leurs vacances, de repas avec les grands-parents, oncles et tantes, cousins et cousines.
On passera aussi beaucoup de temps et de bons moments faits de choses simples avec nos grands-parents maternels, une enfance on ne peut plus « normale » et enrichissante.
Rien n’a trop changé après cet été. J’ai retrouvé une partie de mes copains et copines de maternelle puis quelques têtes nouvelles. La cour, par contre, elle est plus grande, les filles aussi, j’ai remarqué directement quelques filles plus grandes, certainement des CM2, quelques-unes ont même un semblant de poitrine. M’imaginant déjà les aborder, je m’aperçois vite que quelques années de différence à l’école primaire, ça ne marchera pas.
Après tout, n’est-il pas mieux de toute façon de vivre cette scolarité avec les amis que j’ai déjà ? Et puis les filles de mon âge m’aiment bien, et c’est pour elles l’âge où elles commencent à me le faire savoir. C’est aussi l’époque des premières « bandes » avec mon meilleur ami, nous sommes « les chefs » de la nôtre. Quoi qu’on fasse dans la cour : bagarre, foot, partie de billes, détournement de bonbons et j’en passe… Elles n’étaient jamais loin. Dès qu’on les regarde, elles rougissent, se chuchotent des trucs et pouffent de rire… Mais qu’elles sont belles quand elles nous regardent comme ça, comme leur regard était beau quand il pétillait comme ça, qu’elle rayonnait ! C’était la période où elles commençaient à vouloir nous plaire, et cela n’était pas pour me déplaire.
Telle une petite compétition qui s’était instaurée entre elles, à celle qui serait la plus gentille, celle qui aurait la plus douce attention, celle qui arriverait à passer le plus de temps avec moi…
Pour moi, elles étaient toutes aussi belles et gentilles les unes que les autres, chacune avec un petit truc qui la rendait spéciale, comment choisir alors qu’à leur manière elles me rendaient, toutes, amoureux.
Grâce à l’innocence de notre enfance, je n’eus pas besoin de choisir, cela ne les dérangeait pas de me partager, car j’avais la même douceur et le même regard sur chacune d’elle. C’est comme ça que j’ai commencé à les embrasser une par une à la fin de chaque récré !
Me voilà fin prêt pour aborder les trois années qu’il me reste à passer à l’école primaire sereinement. Ma bande de potes, mon 1er « Harem », et même des maîtresses sympas et qui m’apprécient. Une scolarité des plus banales, des appréciations gratifiantes et de très bons résultats scolaires malgré 5 amoureuses qui occupent mon esprit une grande partie de la journée…
L’été entre mon CP et mon CE1 fut marqué par l’arrivée dans notre vie, à mon frère et moi, d’une « nounou »… C’était la première ! Une jeune fille de 17/18 ans, une grande brune à l’allure élancée, j’ai le souvenir d’un visage angélique, d’une peau au teint mat et satiné par le bronzage, d’un sourire délicieusement sincère et par moment un peu gêné, le manque d’assurance d’une jeune fille réservée. Elle sera avec nous quatre jours par semaine pendant un mois.
Je me souviens de ses petits hauts bâillants laissant par moment apercevoir un peu de sa poitrine qui avait l’air de taille normale, ni grosse ni trop petite, et qui paraissait si jolie.
C’est arrivé plusieurs fois qu’elle nous emmène à la piscine, mon frère et moi on mettait trois secondes à se changer simplement pour la rejoindre dans le vestiaire des filles et la chercher en regardant sous les portes des cabines. Pourtant très autonomes dans la vie de tous les jours, à ces moments-là on n’avait pas envie de rester seuls !
C’est assez marrant, car même si je n’avais oublié aucun de ces moments de vie, le fait de les écrire me fait faire un bond en arrière et m’en fait ressentir la moindre vibration, sensation, et me souvenir de détails auxquels je ne songeais plus particulièrement.
J’ai pu croiser quelques ami(e)s pendant ces vacances et nous sommes un peu partis en famille le mois suivant.
En général, on passait 10/15 jours chaque été avec nos grands-parents dans un chalet d’alpage appartenant à notre grand-père.
À 2300 m d’altitude, loin de tout, juste nous, la montagne, une ferme à cent mètres du chalet où nous allions chercher toute sorte de produits laitiers et de charcuterie préparés sur place. Mon frère et moi adorions ces semaines, on apprenait avec notre grand-père à reconnaître les champignons, les arbres, les animaux, à fabriquer toute sorte d’arcs, flèches et sifflets en bois, à faire du feu et, avec notre grand-mère, à cueillir des myrtilles, des orties, à cuisiner les produits de la ferme et de la nature que l’on avait sur place, à nettoyer notre linge. Nous partions aussi toujours, comme il le pouvait, avec nos parents. De magnifiques moments entre nous quatre, en vacances sous le soleil de la méditerranée le plus souvent, entre plage, camping, restaurant, fête foraine. Je n’étais vraiment pas à plaindre côté familial.
Un nouvel été qui va se terminer, plein de nouveaux et très bons souvenirs gravés !
C’est l’heure de la rentrée, les années de CE1 et CE2 se passent comme celle du CP. La suite de l’évolution c’est le CM1 qui me l’évoque, les premières « boum », les premières après-midi en « amoureux » qui amenaient, je pense, le réel début de la découverte du sexe opposé.
Je les trouve spéciales depuis petit et je sais que moi aussi j’ai quelque chose de spécial avec elle, j’étais déjà attentionné et avec un certain côté protecteur, je les aimais déjà. C’est cette année-là que j’ai vraiment pu commencer à les voir autrement qu’à l’école. Le mois de novembre arrive à grands pas et du coup mon anniversaire, il fallait que j’organise ma première « boum ». Parents travaillés au corps, ça, c’est fait ; invitations, ça, c’est fait…
Mes « chéries » sont ravies, mes potes, tous opérationnels, deux copines en plus, et on est au top.
Il ne reste plus qu’à organiser tout ça !
— Bon, maman, comment dire… Tu ne pourrais pas nous laisser seuls pour l’après-midi ?
— Ah non, hors de question !
— D’accord, mais s’il te plaît, faudra pas que tu rentres dans le salon, ce serait trop la honte pour ma première « boum »…
Pas de réponses, je laisse tomber pour le moment.
Avec mon meilleur ami, on a prévu quelques jeux : jeux de la bouteille, se reconnaître juste en se touchant, les yeux bandés, pareils, mais avec des bisous… Une imagination déjà débordante quand il s’agissait des filles !
Un peu de musique prévue, une playlist enregistrée à l’arrache sur une cassette dans l’espoir de pouvoir danser nos premiers slows, dans une ambiance très tamisée de surcroît.
Le jour J arrive et tout se déroulera comme prévu, les invités ont tous répondu présents, les filles plus coquettes les unes que les autres se sont faites très belles. La partie peut commencer, c’est le premier après-midi de ma courte vie où j’ai embrassé autant de filles autant de fois. Deux si je me souviens bien ont voulu faire plus que les autres et ont rajouté la langue à nos bisous. Tous nos jeux se déroulent pour le mieux, la musique a l’effet escompté.
Les filles étaient délicieuses, j’adorais les écouter parler, les regarder sourire, et cet après-midi-là, par-dessus tout, goûter leur bouche de ces bisous.
Le fait d’être dans une ambiance tamisée et par moment avec les yeux bandés, les sensations de la privation d’un sens et la forme d’excitation que cela peut faire naître, c’étaient les prémices de bien des jeux que je découvrirai plus tard sans le savoir à l’époque.
Je ressentais déjà la sensualité d’une caresse en passant doucement mes mains sur leurs visages et en glissant mes doigts sur leurs joues, leurs lèvres, leurs cous. La douceur de leurs lèvres, humidifiées par les premiers échanges entre nos langues, et de leurs souffles sur ma peau.
Nous étions toute une petite bande sur la même longueur d’onde et partagions les mêmes envies de découvertes.
De là sont venues les premières invitations, seul, chez l’une ou l’autre, qui continuaient malgré tout à garder entre elles ce petit esprit compétitif du début en jalousant celle qui aurait pu passer un après-midi seul avec moi ou avec qui j’aurais partagé un truc que je n’avais pas encore fait avec les autres.
Donc, nous voilà dans des mercredi après-midi en « couple » où notre jeu favori était le docteur ou touche-pipi, comme d’autres diront. Je prenais souvent ce rôle, mais j’appréciais déjà aussi la position inverse et me laisser ausculter était autant un plaisir que de le faire. Des après-midi où avec l’une d’entre elles on explorait le monde des grands. Au travers de bisous, de caresses, d’auscultations et de découvertes du corps opposé.
Puis un après-midi chez – il faut quand même le dire – ma petite préférée, nous nous retrouvons seuls dans sa maison.
Je ne sais comment, l’idée de l’après-midi fut de faire une sieste comme les grands, nous avions bien la même idée en tête. Peu de temps après… En réalité, juste le temps de monter à l’étage au pas de course et qu’elle m’entraîne dans la chambre. Pas la sienne, celle de sa sœur, car elle avait un lit double, et nous voilà, elle en culotte, moi en caleçon, à se coucher l’un à côté de l’autre. On se mit très timidement à se câliner, s’embrasser, savourer l’excellence de ce moment, s’observer, regarder nos réactions à nos caresses, qui bien que très puériles, étaient déjà pleines d’intensité et d’envie de procurer peut-être pas du plaisir à cet âge-là, mais en tout cas énormément de bien-être.
Le petit côté pimenté, cette petite pointe d’adrénaline que l’on découvre, du fait de ne pas devoir se faire attraper dans ce genre de position, est assez excitant ! Mais on pourra profiter pleinement de ce temps hors du temps, juste elle, moi et la découverte.
Les jeudis suivants ces si jolies journées, je les adorerais… Pourquoi ? Juste le plaisir de les voir se raconter ça entre elles, les regards de celles qui écoutent ou se mélangent une petite pointe de jalousie de n’avoir pas été là et le désir de pouvoir passer ce genre de moment elle aussi. Le plus marrant restait le côté super fier de celle qui venait de passer le mercredi avec moi. C’était juste extra tout ça.
Bien sûr, je ne pouvais pas passer tout mon temps scolaire ou libre avec elle, il y avait ma famille, mais aussi et toujours ma bande de potes. Avec eux aussi on avait commencé à passer des après-midi les uns chez les autres, puis arrivèrent les premières soirées à dormir chez des potes. Je les appréciais et les considérais quasiment tous de la même manière. Malgré ça, il y en a chez qui j’avais plus hâte de retourner.
Je m’excuse pour les autres, ce n’était pas du tout contre eux, et je m’excuse aussi d’ailleurs pour ceux chez qui j’avais le plus hâte de retourner, car ce n’était pas spécialement pour eux non plus que j’étais le plus pressé d’y revenir… Les grandes sœurs ! Quelles magnifiques créations, les grandes sœurs, enfin chez les potes ! En tout cas, je trouvais cela fort agréable.
Je découvrais ainsi du haut de mes 9 ans les petites nuisettes d’une lycéenne au petit déjeuner ou le corps d’une collégienne de 14 ans sous la douche. Soit dit en passant, je soupçonne qu’elle ait laissé la porte entrouverte un peu exprès pour moi au vu de son rire quand elle m’a choppé en train de la mater.
Faut dire que j’ai dû me liquéfier à ce moment-là, m’excusant tout gêné, mais restant planté la malgré tout.
Plus tard, je la croise dans le couloir, je suis toujours aussi gêné, j’essaie d’éviter son regard, mais en passant à côté de moi, elle attrape mon visage et me glisse un smack en me disant :
— Ne t’en fais pas, tu en verras d’autres.
Elle repart avec le même rire que sous la douche.
Ce côté provocateur n’existait pas chez mes copines de primaire. Vite, il fallait que je grandisse ! Je voulais vous apprendre, je voulais vous comprendre.
Le primaire continue, l’été entre le CM1 et le CM2 fut ensoleillé par une nouvelle « nounou », un style tout à fait différent de la première, beaucoup plus provocateur dans sa façon d’être et de se présenter. Mais tout aussi charmante, attirante et très plaisante à aller espionner dans l’intimité d’une cabine de piscine.
Vous m’habitez, les premiers vrais fantasmes naissent dans ma tête d’enfant, je rêve de vos corps, j’imagine vos sourires et mon esprit s’évade simplement au doux son de vos voix. Mesdemoiselles, Mesdames, je crois que du plus profond de moi je vous aimais déjà !
Vivement la rentrée quand même ! Les grandes ne me voient que comme un gamin, poli, gentil, un peu dans son monde, charmant peut-être, mais seulement un gamin.
Le CM2, l’année où leur corps a commencé à changer. Pour les quelques plus précoces, la poitrine a commencé à se dévoiler pendant l’été. Les hanches ont commencé à se former, des courbes que j’allais apprendre à découvrir, un changement que j’allais observer de très près. Toujours plus coquettes, elles commençaient à découvrir un côté de leur personnalité encore jamais exploré, elles allaient devenir de petites coquines.
Comme si c’était fait exprès, la plus précoce était assise juste devant moi en cours, c’était une de mes amoureuses, voilà comment j’ai passé des heures à m’entraîner à décrocher un soutien-gorge à travers un pull, d’abord avec deux mains et puis avec une. Au bout de quelque temps, je faisais cela en un simple mouvement, j’avais alors 10 ans.
Je passais mes journées à vous observer, mes nuits à vous rêver. Vos corps grandissants et changeants devenaient dans mes yeux d’enfant de plus en plus intéressants. Toujours plus belles que la veille, en moi toujours plus d’envie qui s’éveille.
Cette année-là, je me souviens particulièrement d’un de ces fameux mercredis. Nous étions trois pour une fois, je ne me souviens pas qui avait eu cette idée, mais nous étions là, juste tous les trois.
Chez l’une d’entre elles, seulement elles et moi.
Il faisait grand beau, dehors le soleil brillait, on entendait le chant des oiseaux et la rivière coulait, mais ce qui était déjà plus agréable et enivrant dans tout ça c’était d’être là avec deux de mes « chéries » et de pouvoir, en fermant les yeux, sentir leurs parfums s’entremêler pour ne former plus qu’un.
Après un bon moment passé à nous tenir la main tous les trois sur le canapé, sûrement un peu dépassés ou déroutés par cette situation nouvelle, nous ressentions quand même tous les trois les mêmes sensations. Cette chaleur qui parcourt le corps de bas en haut, ces petits papillonnements, voire fourmillements dans le bas ventre, qui se propagent comme de légers coups de jus.
Et puis nos regards, on se perdait dans les yeux les uns des autres, tous les trois, ces petites étoiles au fond du regard, ce pétillement de fraîcheur, cette sincérité dans nos émotions. Elle nous propose de la suivre jusqu’à sa chambre…
L’instant d’après, nous y étions, elle me demande de m’asseoir sur le bord du lit, puis chuchote à l’oreille de la deuxième, elles pouffent, ricanent, ont l’air bloqué. Elles se regardent, inspirent profondément puis s’échangent un bisou avant que chacune se mette en sous-vêtements en me suggérant de faire de même.
J’ai encore en tête la beauté et la pureté de ce moment. Ces deux amoureuses en train de se déshabiller devant moi, aussi maladroitement que possible quand j’y repense, mais si amoureusement et innocemment que ça en était simplement exquis.
M’étant moi-même mis à l’aise, je me lève et m’approche maintenant des deux filles debout devant moi. Les prenant dans mes bras c’est assez naturellement que nos trois bouches se rapprochent, nous nous embrassons longuement comme cela sans trop bouger, je me souviens avoir été malgré moi très intimidé par la nouveauté et la spontanéité du moment.
Je repris néanmoins possession de mes moyens et me décidai à dégrafer leur haut, du même mouvement que j’avais répété encore et encore des jours durant, dévoilant ainsi leurs poitrines naissantes, mais déjà présentes…
Je me sentais si grand alors que je n’étais qu’un gamin, je me dis ça aujourd’hui quand je regarde mes fils et que je repense à tout ce que j’avais déjà fait à leurs âges. Mais revenons à ce bel après-midi.
Nous nous allongeons sur le lit, je les contemple, mes mains parcourent le haut de leur corps, sentant quelques légers frissons selon les zones où je passais, selon ma manière de les caresser à ce moment-là. Le corps féminin réagissait donc sous mes mains, quelle agréable découverte !
Les filles aussi pendant qu’elles appréciaient mes caresses allaient faire d’agréables découvertes, elles se mirent à se toucher entre elles à tâtons pour commencer en se caressant le ventre, puis se prenant la main elles se regardent, rigolent de nouveau puis se remettent à leur caresse : sur les bras, dans le cou, puis sur leur poitrine ; quel spectacle de toute beauté !
Vient vite le moment où c’est de moi dont elles veulent profiter et ce sont quatre mains que je sens sur mon torse, je m’installe confortablement, je ferme les yeux, je ne veux jamais oublier ce moment. La première fois que 4 mains, à la température de l’intensité du moment, se posent sur moi pour parcourir mon torse, mon visage, mes bras, mes jambes. Bientôt leurs bouches viennent se mêler à leurs caresses pour encore plus de douceur et elles me couvrent toutes les deux de leurs plus chauds bisous.
Je crois que j’ai découvert le paradis sur terre, une belle définition du bien-être, de la douceur et du partage. Ça ressemble à l’amour ! Car si l’amour c’est ça, alors plus que jamais je veux vous aimer.
L’après-midi se poursuit dans la même sensualité et le même désir qu’il avait commencé. Mais on a dix ans, ça tourne quand même en boucle et arrive vite l’heure de se rhabiller et de faire bonne figure devant les parents.
— Oui oui, bien sûr on a bien avancé sur nos devoirs !
Je ne sais pas pour elles, mais c’est des étoiles plein les yeux et une ouverture vers plein de nouvelles possibilités auxquelles je n’avais jamais songé que le soir même je me suis endormi et j’imagine que ma nuit fut remplie de jolis rêves et de tous ces souvenirs inoubliables.
C’était sûrement le moment le plus marquant de mes dix ans, et pendant que tous les garçons de mon âge, ou presque, n’avaient en tête que la partie de billes de la récré ou le match de foot du samedi, moi j’étais déjà habité par le désir de vous découvrir de plus en plus passionnément.
En plus, ça y est, cette fois on va vraiment bientôt aller chez les grands avec les vacances d’été qui approchent à grands pas, après ça, c’est l’entrée au collège. C’est là aussi, si mes souvenirs sont bons, que j’ai commencé à regarder et réellement fantasmer sur beaucoup de femmes que je trouvais belles, aussi bien dans mon entourage que dans la rue, même et peut être un peu plus bizarrement sur quelques copines de ma maman. Déjà dans mes yeux, plus vous grandissiez et plus vous étiez belles, sûres de vous, si femmes que je ne pouvais que succomber devant tant de beauté.
J’ai trois préférences ;
Le parfum parce qu’il renferme le secret des femmes,
Les femmes parce qu’elles renferment le secret de l’amour,
L’amour parce qu’il est la seule prière de l’univers.
Mahomet
La période du collège va commencer, à l’époque pour moi, une période de grands changements, de grandes découvertes. Quatre années qui vont me faire évoluer toujours un peu plus loin dans l’amour de la femme, je vais découvrir les érections spontanées (et surtout incontrôlables), les magazines et livres érotiques et un peu plus pornographiques, les films X, les branlettes à répétition, la sexualité à deux, le plaisir féminin… Je ne le savais pourtant pas encore, mais ces années-là allaient être pleines d’émotions nouvelles.
Avant d’en arriver là, il faut remonter au début de la 6e, grand changement comme je l’ai dit et comme ça a dû l’être pour la plupart d’entre nous d’ailleurs. L’école est beaucoup plus grande, il y a quatre fois plus d’élèves, tout notre petit groupe de la primaire est dispatché dans des sixièmes différentes, quelques-uns ont la chance de se retrouver ensemble.
Moi non, me voilà dans une classe pleine de nouvelles têtes, quelques personnes de mon ancienne école, mais que je ne côtoyais pas spécialement, je repère quelques très jolies filles qui avaient su profiter de l’été pour gentiment continuer de se former physiquement…
Et ça, ce n’était pas que dans ma classe. J’avais onze ans, mais dans le collège il y avait des filles jusqu’à 14/15 ans, sans parler des surveillantes ou, comme on les appelait plus communément, les « pionnes » ; il y en a une d’ailleurs qui refera une apparition dans mon histoire environ quinze ans plus tard, une très belle femme qui me faisait déjà tourner la tête à l’époque. Les coïncidences de la vie sont parfois troublantes, mais alors qu’elle allait me prendre en grippe toute la période du collège, c’est beaucoup plus douce et souriante que je la recroiserais en quête de bons moments. Une période de ma vie où je tenais un restaurant, elle était devenue une de mes clientes, j’étais alors devenu beaucoup plus intéressant que le petit branleur du collège qui se foutait de tout !
Et les profs ce n’est plus comme à l’école primaire, il y a des hommes, des femmes ; certaines âgées, d’autres un peu encroûtées, se laissant aller. Et puis il y a de belles femmes, grandes, petites, élancées, pimpantes, souriantes, élégantes, celles pour qui j’aurais levé la main pour répondre sans même qu’il n’y ait de question.
Voilà donc le tableau, j’essaie néanmoins pour le moment de me concentrer sur les cours et de réussir ma 6e et mon entrée au collège.
Du côté de mon petit « harem », ça devient un peu plus compliqué.
Les filles ont grandi, elles ne voient plus nos petits jeux, notre petit manège entre elles et moi sous le même œil, elles ne sont plus vraiment prêtes à me partager. Et de plus, il n’y en a aucune dans ma classe.
Je leur propose d’organiser un planning ne sachant pas trop quoi dire d’autre, mais ça n’a pas l’air de répondre à leurs attentes non plus… il est peut-être finalement temps de rester amis et que chacun continue ses découvertes de son côté. Et après tout, comme on dit, dix de perdues, eh ben ça fait dix de perdues !
Me voilà donc fin prêt à me concentrer sur les études. Enfin, pas trop longtemps quand même. Enfin, pas sur la même étude. Moi je veux découvrir les femmes, je veux vous étudier, avec de plus en plus d’envie, de plus en plus d’intérêt pour votre bien-être et ce qui en émane.
Comment vous faire sourire, faire que vous vous intéressiez à moi sans avoir à vous aborder directement ?
Car oui, c’est vrai que je ne vous en ai pas encore parlé, et cela va peut-être vous surprendre au vu de mon histoire, mais j’étais un petit garçon très timide. Assez réservé, très calme, souvent un peu dans ma bulle, le genre de petit garçon présent, mais à l’écart quand même.
Je voulais aussi savoir comment vous écouter, vous réconforter, vous conseiller. Je rêvais en cachette d’avoir déjà toutes ces recettes, il est temps de reprendre mon « apprentissage » !
La 6e se passe pourtant très calmement, quelques flirts de-ci de-là, mais j’arrive quand même plus ou moins à rester concentré sur mon année. Je prends surtout le temps d’observer, de regarder le nouveau monde qui m’entoure et les merveilles dont il a l’air de regorger. L’année scolaire se déroule donc comme cela, j’observe, je mémorise les nouveaux locaux, les nouveaux codes, les nouveaux visages. Je rencontre quelques personnes, garçons et filles, avec qui on se trouve rapidement des affinités.
Dans le même temps, notre petit groupe de la primaire n’existe vraiment plus, on se croise, on se dit bonjour, on se parle, on se sourit… Mais ça se limite maintenant à ça. Nouvelle étape, nouvelle vie, nouveaux amis. L’année scolaire touche à sa fin, l’été est proche, et je ne l’imaginais pas encore si enrichissant. J’allais, trois mois plus tard, avoir douze ans.
À la veille des vacances, je dégote mon premier « job d’été », pour et avec une personne que connaissait ma famille, je faisais faire des balades de poney autour d’un lac.
Cela occuperait mes après-midi du mois de juillet, le premier job idéal, sans réel besoin de compétences si ce n’est la motivation et l’envie. Un travail en extérieur, au bord d’un lac, et de ce fait, une clientèle majoritairement de maman d’enfants de 3/6 ans, qui arborait des tenues évidemment de rigueur avec le cadre ; maillots de bain en tout genre, paréos et autant de délicieuses petites robes d’été.
Je les écoutais me parler pendant que je tenais le poney qui menait leurs enfants, sans oublier de les observer et de les complimenter. Je les sentais tout près de moi pendant les tours d’une petite calèche que je conduisais, je respirais leur parfum et j’arrivais même par moment à sentir la douceur de leur peau contre mon bras. Bien sûr, elles n’éveillaient pas tout un intérêt en moi, mais celles qui le faisaient, je les trouvais si belles. Certes toutes différentes de par leurs tailles, leurs poids, la couleur de leurs yeux, leur style, leurs origines, mais toutes aussi belles. Comme si chacune avait un petit truc différent qui la rendait à mes yeux, aussi belle que la précédente.