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Monsieur Rodriguez, docteur en administration des affaires, entrepreneur et homme politique dominicain, nourrit une haine profonde envers les Haïtiens vivant en République dominicaine. Cette hostilité atteint son apogée lorsqu’il appelle à rétablir les pratiques de Trujillo, le dictateur qui avait exécuté des milliers de Haïtiens dans les années 40. Cependant, ce ressentiment cache un lourd secret qu’il devra bientôt révéler à sa famille, grâce à l’intervention d’un médecin interne haïtien après un accident de voiture. Quel est ce secret ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Noël Alex S. a été récompensé du deuxième prix du concours de poésie départemental – Nippes. Il a écrit "Yeux bleus, cheveux blonds, peau blanche en République dominicaine" en puisant dans ses expériences vécues pendant ses études de médecine générale. Cet ouvrage est le fruit de sa réflexion sur son parcours académique, marqué par les défis posés par l’hostilité et les préjugés de la majorité de la population dominicaine envers les Haïtiens.
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Seitenzahl: 49
Veröffentlichungsjahr: 2024
Noël Alex S.
Yeux bleus, cheveux blonds, peau blanche
en République dominicaine
Nouvelles
© Lys Bleu Éditions – Noël Alex S.
ISBN : 979-10-422-1818-8
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Je dédie cette œuvre littéraire à tous les humains, à ceux qui détestent les gens de couleur ou de culture différente, comme aux victimes de discriminations de toutes sortes. Puissent ces mots d’amour, de pardon et d’acceptation aider l’immigré à toujours se valoriser face aux discriminations, mépris et rejets, inculquer au nationaliste la raison afin de comprendre que le monde s’entraide et que les immigrants et les nationalistes font partie de la classe des humains !
« Yeux bleus, cheveux blonds, peau blanche en République dominicaine », c’est une voix en plus contre la ségrégation raciale. Mais une voix qui a su marier, avec toute la gamme des controverses, la protestation à la morale, pour enfin la couronner avec la conciliation.
Il y est peint le portrait de l’Haïtien courtois en territoire voisin, d’une courtoisie poussée jusqu’à un certain complexe (d’infériorité) parfois même inconscient. Mais ferme et inébranlable quand il s’agit de défendre ses droits. Le tableau est parsemé de teints sombres avec les mille et un détails illustrant l’accueil hostile réservé à l’hôte indésirable, en particulier l’Haïtien. Là, c’est malheureusement la partie de cette peinture qui captive le plus. Tout le décor est présenté sur fond noir et blanc. Le noir, pour la discrimination dont est victime l’Haïtien sur le sol dominicain, pour les luttes sanguinaires qui en résultent. Le blanc, pour la présomption, la présumée supériorité de ces gens qui à l’autre bout de l’île tiennent beaucoup à la couleur de leur peau et de ce fait en font le principe de l’ordre social.
Il y apparaît aussi ce teint vert en dégradé pour incarner la communauté estudiantine haïtienne en République dominicaine et les relations diplomatiques entre les deux États. Cette partie du tableau est aussi intéressante que celle où les teints sombres tiennent le devant de la scène. Mais elle est si fragile qu’elle peut à tout moment se basculer sur le fond en noir et blanc. En effet, la discrimination à l’autre côté de l’île ne dispense aucune couche de la société haïtienne de ses dards.
Le vert pour l’espoir, bien qu’en faible lueur, en effet les étudiants sont l’avenir de la nation. Pour le présage de la paix, bien que de courte durée, quand les relations entre les deux États sont prometteuses.
Au reste c’est la perspective d’un monde plus fraternel qui se dessine sous la plume de l’auteur, en passant par l’île d’Haïti. C’est la quête d’un monde où l’humanité prime le patriotisme. On entrevoit : « Est-ce utopique ? »
La réponse est bien claire sous nos yeux, « Yeux bleus, cheveux blonds, peau blanche en République dominicaine ».
St Jean Jean Mary Junior,
Études d’architecture et ingénierie
Assis deux pattes en avant, Beethova tendit sa langue vers sa mâchoire inférieure pour laisser couler ses salives et aboya même l’ombre des feuilles des arbres secouées par le vent. Il se releva, courut par-ci par-là pour aboyer sans qu’il n’y eût personne qui marchait dans la rue de Ensueño, un quartier de la ville de Santiago de los Caballeros dont les jolies maisons, le silence qu’il procure, les basses clôtures des maisons et le vert paysage de la rue se ressemblent comme deux gouttes d’eau à Salman Street, un quartier de Blancs de West RoxBurry1