Yvette Kouadja Moretti, Présidente - Brigith Gbadi - E-Book

Yvette Kouadja Moretti, Présidente E-Book

Brigith Gbadi

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Beschreibung

Yvette Kouadja Moretti est une personnalité politique ivoirienne profondément engagée dans le développement de son pays. Inspirée par des révélations spirituelles, elle s’investit dans le leadership, guidée par son mentor. Son action se concentre sur l’autonomisation des femmes et des jeunes, ainsi que sur la mise en place de réformes économiques et sociales. Elle œuvre également pour le renforcement de la coopération internationale, notamment dans les domaines de l’agriculture et de la diplomatie. À travers ses initiatives, elle se distingue comme une figure incontournable de la politique ivoirienne. Son parcours incarne résilience et dévouement au service d’un avenir prospère pour la Côte d’Ivoire.

À PROPOS DE L'AUTRICE 

En tant que sociologue et experte en développement social et genre, Brigith Gbadi engage une réflexion profonde sur la gestion des pays africains et la place des femmes dans la gouvernance. Elle explore le rôle central que les femmes peuvent jouer dans le développement du continent et leur accession aux plus hautes fonctions étatiques. Elle est également l’auteure de "Yvette Kouadja ou le bouchon à retirer", publié en 2024 aux éditions Le Lys Bleu, et de "Yvette Kouadja l’Africaine".

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Seitenzahl: 123

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Couverture

Brigith Gbadi

Titre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Yvette Kouadja Moretti, Présidente

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Copyright

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Brigith Gbadi

ISBN : 979-10-422-6865-7

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Préface

 

 

 

 

 

Préface

 

 

 

Enfin, une femme présidente de la Côte d’Ivoire ; le rêve est devenu réalité. Et pendant que nous y sommes, continuons et rêvons d’une Afrique, notre Afrique, qui reprend sa place de leader dans la géopolitique moderne.

Oui, notre continent n’est plus celui qui reçoit perpétuellement de l’assistance humanitaire ; non ! Notre Mama Africa est devenue terre d’asile et pourvoyeuse d’aide humanitaire pour nos bourreaux d’hier.

Nous, l’auteure et moi, ne verrons peut-être jamais se réaliser ce rêve, mais cela arrivera un jour, si et seulement si les jeunes, les femmes en particulier, et toute la population africaine en général sont éduqués à la démocratie vraie, à la vie citoyenne.

Cela n’arrivera que si nos lois, systèmes juridiques et judiciaires ne servent que les intérêts de la justice sociale et du développement.

Enfin, cela n’arrivera que si nos valeurs africaines sont valorisées et respectées, et que la coopération Sud-Sud est encouragée et établie comme principe de coopération et d’indépendance géopolitique par nos dirigeants africains.

Lire ce dernier tome de la trilogie littéraire Yvette Kouadja, c’est pour les femmes engagées en politique, un moyen de s’informer et de s’éduquer sur les stratégies à mettre en place pour accéder aux plus hautes fonctions politiques du pays, car les femmes, qui représentent la moitié du ciel, sont plus enclines à respecter la vie humaine et à la préserver.

Ainsi, avec la mondialisation, les pays africains doivent se réinventer en s’enracinant profondément dans nos valeurs pour contrer les effets pervers du changement climatique, la cybercriminalité, la prédation et la destruction de nos richesses minières, fauniques et forestières, puisque Les forces qui nous unissent sont intrinsèques et plus grandes que les influences superposées qui nous séparent, Kwame Nkrumah, L’Afrique doit s’unir, 1963.

 

Véronique Ossohou-Koné

Juriste/Consultante

Experte en Violence Basée sur le Genre

 

 

 

 

 

Avant-propos

 

 

 

« Yvette Kouadja Moretti, Présidente » est un ensemble d’idées qui pourraient aider à mieux penser notre Afrique. Chaque image de ce livre est une représentation des scènes et imaginations que les Africains pourraient développer pour restaurer, valoriser et promouvoir notre terre si chère, berceau de l’humanité et de la connaissance. L’unité dans la diversité est ce qu’il faut à nos dirigeants pour restaurer notre continent. Les expériences de conflits qu’ont connues beaucoup de pays africains devraient servir de socle dans la pensée positive des Africains. Nous ne voulons plus de génocides comme celui du Rwanda, alors toute équipe de dirigeants devra faire une visite dans un mémorial de cet acabit pour voir son niveau de responsabilité dans le bien-être, mais aussi dans le devenir de sa population.

Imaginer une Afrique qui recueille des réfugiés de l’Occident doit être un jour la pensée des Africains, car la nature n’a pas uniquement en projet de réaliser les conditions de pauvreté du plus vieux continent. Pour répondre à ce niveau de responsabilité, les dirigeants africains doivent s’appuyer sur des paroles fortes tirées des livres saints ou des hymnes nationaux.

Chaque décideur qui lira ce livre pour se divertir aura l’occasion d’avoir de modestes pistes de gestion adaptables à son contexte. Il verra également l’importance de la coopération Sud-Sud. Le partenariat entre pays africains devra être promu. Et la collaboration sincère dans la réflexion et la réponse aux besoins des populations pourrait se bâtir sur des modèles inclusifs. Chaque pays africain a un avantage comparatif à partager.

Chaque jeune femme qui lira ce livre verra que son destin n’est pas seulement de satisfaire son conjoint, mais aussi de se valoriser pour contribuer au développement de sa patrie.

Chaque homme qui lira ce livre se découvrira une autre mission : celle de soutenir sa conjointe quand elle développe des compétences remarquables.

Chaque parent qui lira ce livre verra l’intérêt d’être équitable dans l’éducation de ses enfants et de ne pas faire de discrimination basée sur le sexe, car la petite fille, tout comme le petit garçon, peut révéler des talents cachés.

Chaque lecteur verra que le meilleur partenaire en tout est Dieu.

Les noms des personnages sont réels pour certains et imaginaires pour d’autres. Ils jouent des rôles qui leur sont attribués juste pour la cause du récit. Nous leur présentons toutes nos excuses au cas où cela leur causerait préjudice.

Allons avec notre Yvette Kouadja, nous découvrirons, en plus d’une femme exceptionnelle, un combat pour la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique. Yvette Kouadja est la figure d’une personne guidée par sa foi et qui a une grande connexion avec le Seigneur Jésus Christ de Nazareth, malgré son intelligence et sa beauté. Yvette Giovanna Maria Theresa Kouadja Moretti sait compter sur sa famille, mais elle sait avant tout compter sur Dieu.

Chers lecteurs, vous m’avez fait confiance, moi aussi, je vous fais confiance. Et j’ai confiance en Dieu.

 

 

 

 

 

 

I

Un choix inspiré par le Seigneur

 

 

 

Alors que Luciano demeurait très pensif, il sentit que son épouse le fixait. Il se retourna et vit qu’elle le regardait avec beaucoup d’admiration. Ils se regardèrent sans paroles et il la prit dans ses bras. Il lui demanda ce qui la motivait à franchir ce pas. Yvette Kouadja raconta à son époux les différents événements qu’elle avait vécus en Côte d’Ivoire avant de rentrer à Paris.

L’histoire a commencé avec Tata Adjoba, la nounou d’Yvette Kouadja. Il y a trois semaines, Adjoba avait demandé à rencontrer Jeanne, la mère d’Yvette Kouadja. Elle lui a dit qu’elle ne pouvait en parler au téléphone. Tata Adjoba était revenue d’Aboisso l’après-midi du dimanche 2 décembre 2035. Elle voulait parler à Jeanne et à sa mère. Une rencontre était planifiée dans la soirée après le dîner. Les trois femmes s’étaient enfermées dans l’un des studios de la famille Kouaho.

Tata Adjoba commença son récit par un chant d’action de grâce ghanéen en langue ashanti. La chanson disait ceci : « Si tu as la chance de te lever le matin et que ton sang circule encore, n’oublie pas de dire merci à Dieu, car il n’est pas donné à tout le monde d’avoir cette grâce d’être en vie. Si le Seigneur t’a permis d’ouvrir ta porte ce matin, rends-lui toute la gloire. Si le Seigneur a permis que tes ennemis ne t’atteignent pas, chante-lui un cantique de remerciement. Ce n’est plus tout le monde qui a cette grâce. Certaines personnes se sont couchées et ne se sont pas relevées. N’oublie pas de rendre gloire à Dieu pour le souffle de vie qu’il t’a donné. Chante pour lui des cantiques d’adoration et de louange pour lui exprimer ta reconnaissance. »

Toutes les trois femmes chantèrent ensemble ce beau cantique. Des larmes perlaient sur les joues de Tata Adjoba. Madame Élisabeth Kouaho la regarda et lui demanda ce qui se passait.

Tata Adjoba sécha ses larmes et prit la parole avec un grand calme. Elle dit : « Le moment est arrivé pour notre petite Yvette de diriger ce pays… Trois nuits successivement, j’ai fait le même songe. Ma petite Yvi1 était au milieu d’une foule et les gens l’acclamaient. Ils scandaient : “Yvette Présidente ! Yvette Présidente !” Les foules étaient si nombreuses qu’on aurait cru avoir affaire à la population d’un pays entier. Après ce type de songe, j’en ai fait trois autres dans lesquels des groupuscules de personnes critiquaient Yvi ; et moi, je les menaçais chaque fois que je les rencontrais. Il m’arrivait même de disperser leurs réunions. Alors, j’ai conclu : le moment est arrivé pour Yvi de diriger ce pays, mais il nous faut beaucoup prier. »

La grand-mère Élisabeth savait que les songes de Tata Adjoba étaient toujours authentiques.

La mère et la grand-mère d’Yvette n’avaient pas encore partagé les dires de Tata Adjoba avec Yvette, car elle était en tournée à l’intérieur du pays pour visiter ses activités lucratives et caritatives. Le samedi suivant la rencontre des trois femmes, ses parents avaient reçu le groupe de prière de Jeanne. Les frères et sœurs du Renouveau Charismatique avaient commencé à louer le Seigneur avant le repas. Une onction particulière saisit l’un des frères et il se mit à prophétiser : « Nous sommes dans la maison de la Présidente de la République, car j’entends : Présidente de la Côte d’Ivoire ! Présidente de la Côte d’Ivoire ! Présidente de la Côte d’Ivoire ! »

La visite de courtoisie se transforma en un temps de prière. Les âmes étaient inondées de joie. Jeanne et sa mère décidèrent de faire une demande de messe grégorienne.

Dans la même période, lors de ses tournées, l’un des préfets des régions qu’elle visitait avait appelé Yvette Madame la Présidente. Elle était restée calme et se posait des questions lors de son chemin de retour. Arrivée à Abidjan, Yvette écouta religieusement les différents récits et partagea avec ses parents ce qu’elle avait vécu. Les familles Kouadja et Kouaho se réunirent pour discuter des différents événements.

Dans la même foulée, Monsieur Taki Toussaint, le Président de la République et mentor d’Yvette, demanda au téléphone à Jean-Philippe Kouadja de passer le voir, car il avait une proposition à faire à Yvette. Les deux hommes s’entretinrent pendant cinq minutes et convinrent d’organiser la rencontre à Yamoussoukro. C’était une occasion pour Jeanne et Jean-Philippe, les parents d’Yvette, de se retrouver pour un week-end hors d’Abidjan. Le sujet était très sérieux. Après une concertation dans le petit séjour de la chambre de Monsieur Kouadja, les deux familles décidèrent qu’Yvette irait à la rencontre avec ses deux parents.

Le voyage fut sobre, mais agréable. Les parents d’Yvette jouaient de la musique rétro et racontaient les événements marquants de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Yvette ne parlait pas beaucoup ; elle imaginait ce que le Président de la République lui proposerait. En moins de trois heures, ils arrivèrent à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire.

Jean-Philippe appela son ami Toussaint Taki, qui leur proposa de loger dans la cour de la maison du premier président du pays. Il avait déjà donné des instructions à cet effet. Les familles Kouadja et Kouaho étaient bien connues dans cette résidence. Une villa leur était réservée. Yvette traversa la cour en repensant à ses visites lorsqu’elle était encore une gamine. Elle évitait le lac aux crocodiles et marchait loin des barrières.

Le Palais Présidentiel de Yamoussoukro est une œuvre de l’architecte Olivier-Clément Cacoub. Il fut construit à la demande du premier président, Monsieur Félix Houphouët-Boigny. Le site est entouré d’une clôture de vingt-deux kilomètres et est bordé de la mare aux caïmans sacrés. Son entrée est flanquée de part et d’autre par deux béliers grandeur nature. Le bâtiment, construit sur six étages, est d’architecture contemporaine.

Le Président Toussaint Taki, petit-fils de feu Félix Houphouët-Boigny, savait que l’arrière-grand-père d’Yvette était proche de son grand-père. Il voulait prendre une décision importante, et le meilleur cadre pour en discuter était cette maison qui avait souvent réuni ces compagnons de lutte.

Dès leur arrivée, Yvette se dirigea vers la chapelle, située au centre du palais et qui surplombe le caveau où est enterré le premier président. Elle voulait prier avant d’entendre la proposition du président. Elle avait informé son époux de leur séjour à Yamoussoukro et lui avait promis de tout raconter après les échanges.

Yvette sortit son chapelet de son sac en bandoulière marron, un présent de sa fille Kate, afin qu’elles portent le même sac lors de leurs balades. Cette dernière aime imiter sa mère lorsqu’elle marche avec élégance.

Yvette s’est donné deux heures de prière pour faire le rosaire. À la fin du premier chapelet, elle s’est assoupie quelques minutes. Elle avait ressenti comme une petite fatigue et s’est levée de la chaise pour s’étendre sur le tapis du tabernacle. Elle eut une vision qu’elle trouva étrange dans les premières minutes. Elle médita durant un temps d’adoration pour pouvoir comprendre.

Elle avait vu quatre personnages marcher dans sa direction alors qu’elle était assise sur l’une des chaises. Elle voyait feu Monsieur Koffi Johnson, son arrière-grand-père, et feu le Président Houphouët-Boigny s’approcher du côté droit, tandis que ses saints patrons se tenaient sur le côté gauche. Les deux hommes situés à sa droite lui tendirent la carte de la Côte d’Ivoire, et les deux saints, un rouleau, comme une feuille de route.

Yvette hésitait à prendre les objets, quand une femme derrière les deux saints lui dit : « N’aie pas peur, nous sommes avec toi. » Derrière eux, elle apercevait un arc-en-ciel. Alors, elle prit les objets, et, tandis qu’elle déroulait le rouleau, elle se réveilla.

Elle sentit que l’atmosphère spirituelle de la chapelle avait changé. Dehors, il y avait des « cui-cui, rou-rou et ti-ti-ti-ti », les chants des oiseaux, qui ressemblaient à une cacophonie, mais formaient pourtant une harmonie naturelle. Yvette sortit quelques minutes pour les observer. Il y avait aussi des papillons de différentes couleurs, puis elle se mit à louer Dieu avec eux. Elle comprit que toute la création était favorable à cette mission qu’elle n’avait pas imaginée.

Elle entonna ainsi l’hymne de la création :

 

 

Par les cieux devant toi, splendeur et majesté

Par l’infiniment grand, l’infiniment petit

Et par le firmament, ton manteau étoilé,

Et par frère soleil, je veux crier :

 

Refrain

Mon Dieu, tu es grand, tu es beau,

Dieu vivant, Dieu très haut, tu es le Dieu d’amour ;

Mon Dieu, tu es grand, tu es beau,

Dieu vivant, Dieu très haut,

Dieu présent, en toute création.

Par tous les océans et par toutes les mers

Par tous les continents et par l’eau des rivières

Par le feu qui te dit comme un buisson ardent,

Et par l’aile du vent, je veux crier :

 

Refrain

Mon Dieu, tu es grand, tu es beau,

Dieu vivant, Dieu très haut, tu es le Dieu d’amour ;

Mon Dieu, tu es grand, tu es beau,

Dieu vivant, Dieu très haut,

Dieu présent, en toute création

 

 

Par toutes les montagnes et toutes les vallées

Par l’ombre des forêts et par les fleurs des champs

Par les bourgeons des arbres et l’herbe des prairies,