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Écolibris est un petit oiseau intrépide qui vit heureux au fin fond de l'Amazonie. Son existence bascule le jour où des hommes et leurs machines viennent abattre sa forêt. Avec ses parents, Yoro et Leyenda, et ses deux frères, Sirius et Célestin, Écolibris entame alors un long voyage dans l'espoir de sauver ce qui peut encore l'être. Au gré de rencontres aussi insolites que surprenantes, il va vivre d'extraordinaires aventures. Mais parviendra-t-il à retrouver son paradis perdu?
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Seitenzahl: 22
Veröffentlichungsjahr: 2022
« Ce beau voyage dans le monde de l’écriture nous aura fait vivre de délicieuses aventures ! »
Les élèves de CM1/CM2 de l’école du Grand Jardin
Prologue
La belle vie
Strike en forêt
Un nouveau départ
Une rencontre à sang froid
Tango le paresseux
Herbie le barracuda
La grande traversée
Amor flamenco
La quête du Grand Jardin
Un nouveau nectar
Épilogue
Les auteurs
Remerciements
Partition de la chanson « Écolibris »
« Non, ne lui fais pas de mal ! » m’écriai-je.
Surpris, Martin, le nouvel élève de la classe, desserra son étreinte.
« Ce magnifique petit oiseau, qui ne pèse qu’une dizaine de grammes, protège notre école. Il s’appelle Écolibris. Je vais te raconter son histoire. »
Écolibris est né en Amérique du Sud, dans une zone reculée de la forêt amazonienne. Comme tu peux le voir, son plumage très dense et coloré présente des nuances de jaune, de bleu, de violet et de rouge. Il le tient de son papa, Yoro, à qui il ressemble beaucoup.
Petit, il adorait voler au-dessus des arbres et capturer des insectes en plein vol. Mais ce qu’il aimait le plus au monde, c’était se délecter du nectar des fleurs en compagnie de ses deux grands frères, Sirius et Célestin.
Les trois frères étaient très différents mais s’entendaient à merveille. Sirius, l’aîné, était timide et très peureux alors que Célestin, le cadet, était sûr de lui et avait l’esprit pratique.
Tous les deux avaient néanmoins un point commun : ils aimaient passer du temps avec leur petit frère. Chaque soir, ils lui chantaient une jolie chanson :
« Écolibris, Écolibris, petit oiseau si joli.
Écolibris, Écolibris, toi qui viens d’Amazonie.
Tu ressembles à ton papa Yoro
qui voudrait voler toujours plus haut.
Leyenda, ta maman, t’a montré.
Quel bonheur que le nectar des fleurs ! ….»
Écolibris aimait sa forêt, il aimait sa famille et n’avait besoin de rien d’autre.
Mais, bientôt, tout allait changer et ce petit paradis ne serait plus qu’un lointain souvenir.
Alors qu’Écolibris admirait le coucher du soleil sur la canopée depuis le sommet de son couroupita1 préféré, il fut surpris par le fracas de plusieurs arbres qui tombaient derrière lui.
Terrifié, il prit son courage à deux ailes et s’approcha prudemment. À l’aide de machines titanesques, des humains avaient déjà abattu des dizaines d’arbres. Affolé, Écolibris partit à tire-d’aile en piaillant pour alerter sa famille.
Leyenda, sa maman, n’arrivait pas à y croire. Les machines n’étaient déjà plus très loin.