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Un ensemble de nouvelles sombres, à commencer par A Night, A Murder, enquête policière, puis An Other World, Moonshine et enfin Party. Un soir, les parents de Mike ont été assassinés. La police affirme que ce meurtre est l'oeuvre d'un grand meurtrier recherché, mais Mike décide d'enquêter lui-même. Entre ses voisins boulangers, un délinquant du quartier et l'étrange voisin casanier, Qui est le vrai coupable ? Attention: ce livre aborde des sujets tels que la drogue, harcèlement, maladies mentales, violence, détails gores.
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Seitenzahl: 103
Veröffentlichungsjahr: 2023
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A Night, A Murder : ELVAN SABATIER
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre Final : Le crime, partie 1
Chapitre final : Le crime, partie 2
An Other World : ELVAN SABATIER
An Other World : CHAPITRE UNIQUE
Moonshine : ELVAN SABATIER
Moonshine : CHAPITRE UNIQUE
PARTY : ELVAN SABATIER
CHAPITRE 1 : DANS UN UNIVERS PARALLÈLE
CHAPITRE 2 : LA FÊTE
CHAPITRE 3 : DEUXIÈME MANCHE
CHAPITRE 4 : DERNIÈRE MANCHE
Il y a une semaine, mes parents ont été assassinés. C’est horrible. Ce jour-là, je n’étais même pas là, du moins, ce soir-là. J’étais parti à une fête organisée par mon meilleur ami, Max. Je ne suis rentré qu’au petit matin, et j’ai découvert ma maison entourée de rubans jaunes et de voitures de police. Cette image reste gravée dans mon esprit, j’en resterai traumatisé toute ma vie. Apparemment les voisins sont allés sonner chez moi peu avant mon retour nous apporter des croissants, étant donné qu’ils sont boulangers. Ils ont trouvé des traces de sang sur les fenêtres et ont immédiatement appelé la police.
Un détective, monsieur James, a été chargé de l’affaire. Il en a conclu que c’est l’œuvre d’un grand meurtrier recherché, Sarang. Moi, je n’y crois pas. Donc j’ai décidé d’enquêter moi-même.
Je soupçonne nos voisins, monsieur et madame Williams. J’ai toujours eu l’impression qu’ils enviaient mes parents, car ils étaient toujours heureux, de bonne humeur, et adoraient leur travail. Nous avions une vie incroyable en famille, nous faisions tout le temps des sorties, bien que j’aie dix-huit ans j’appréciais passer beaucoup de temps avec mes parents.
Mon deuxième suspect, c’est le pire ennemi de mes parents, Dylan. Il habite à quelques rues de chez moi, et n’a qu’une vingtaine d’années. Il a été viré plusieurs fois de son travail, et traîne tout le temps dans le quartier pour embêter des adolescents de douze à seize ans.
Il a plusieurs fois volé dans des magasins, enfin pour faire court, mes parents le détestaient aussi parce qu’il s’est amusé plusieurs fois à taguer nos murs.
Et mon troisième suspect, c’est le voisin flippant d’en face, monsieur Clark. Il ne sort jamais de chez lui, et je l’ai surpris plusieurs fois à sa fenêtre en train d’observer ma maison. Personne ne lui rend jamais visite, il vit seul.
Depuis le meurtre de mes parents, je vis chez Max, temporairement. Je compte louer un appartement au cœur de la ville afin de pouvoir y poursuivre mes études. Nous sommes en fin d’année scolaire de terminale, ce qui veut dire que j’ai le bac, bientôt.
Aujourd’hui, c’est un lundi de mai, un début de semaine long car j’ai cours de huit heures à dix-sept heures trente. J’attends Max devant la porte de la maison afin que nous puissions aller en cours ensemble. Je le regarde dévaler les escaliers et me rejoindre devant la porte.
– On y va ? me demande-t-il.
– Go, je réponds.
J’ouvre la porte et nous sortons dehors, direction le lycée, à pieds.
– D’ailleurs, tu ne m’as pas raconté ton accident de vélo, ça fait deux semaines que tu devais me le raconter, me rappelle Max.
– Ah oui...c’était mardi, je rentrais des cours et je n’avais pas vu un piéton arriver, ce qui m’a amené vers le trottoir et j’ai percuté une voiture garée, j’explique.
– Et c’est ainsi que tu t’es retrouvé avec de gros bleus pendant des jours, termine mon meilleur ami.
Je hoche la tête, puis change de sujet.
– Tu sais quand est-ce que Victor rentre de vacances ?
– Dans une semaine, il me semble, me répond Max.
Victor est un de mes amis. Il était parti en vacances le lendemain de la soirée, rendre visite à sa famille. Il était quand même venu à la fête, mais était le seul qui n’était pas ivre, et sans doute le seul à se rappeler tout ce qu’il s’était passé ce soirlà. J’espère peut-être en tirer un indice sur le coupable du meurtre de mes parents, Victor a peut-être entendu quelque chose étant donné que Max habite dans une rue voisine à celle de ma maison.
Je relève la tête et aperçois alors mon voisin, monsieur Williams. Il me remarque et me lance un regard presque noir. Il tient fermement une baguette de pain. Max et moi le croisons sans qu’il ne nous échange un seul mot. Avant, mon voisin était plus poli que ça.
– Qu’est-ce qu’il lui arrive, à ton voisin ? me demande Max.
– Je ne sais pas...je réponds.
– Bon, après tout, il a peut-être passé une mauvaise soirée.
Je hoche distraitement la tête.
– Tu ne parles pas beaucoup, ces derniers temps, me fait remarquer mon meilleur ami.
– Ah, tu devrais savoir pourquoi...je ne suis pas d’humeur à parler.
Max me lance un regard inquiet, mais n’insiste pas plus. Nous venons d’arriver devant notre lycée. Nous décidons d’attendre un peu à l’extérieur avant de se diriger en cours, car, comme le confirme mon téléphone, il est sept heures quarante. Nous ne sommes pas seuls, il y a quelques groupes d’amis devant l’établissement. Avec Max, nous ne parlons pas pendant de longues minutes.
– On y va ? me demande-t-il au bout d’un moment.
Je hoche la tête en signe d’approbation, puis nous nous avançons vers le portail d’un pas lent.
– Alors, comment avance ton enquête sur le meurtrier de tes parents ?
– Lentement. En fait, je n’ai pas beaucoup d’indices. C’est assez étrange, à croire que le meurtrier s’est volatilisé.
– N’hésite pas, si tu as besoin de mon aide. Si tu veux, on pourra retourner chez toi ce soir, ça nous permettra peut-être de trouver de quoi avancer.
– Oui, c’est une bonne idée.
– Je ne pense pas que ce soit Dylan. Même s’il fait tout le temps des conneries, il n’en viendrait pas à tuer. J’avoue que c’est assez pénible, de ne pas se rappeler de la soirée, car je suis sûr qu’un détail nous a échappé. Et puis on aura qu’à demander à Victor.
– Tu as peut-être raison…
– Après, ça pourrait être tes voisins, ils sont assez étranges. Je viens d’y penser, mais des fois c’est un complot !
– Peut-être...j’espère juste retrouver le coupable pour lui faire payer ce qu’il a fait.
Nous venons d’arriver devant la salle de notre premier cours, histoire géographie. Je ne suis pas particulièrement fan de l’histoire géo, mais ne déteste pas non plus. Le professeur étant déjà dans la salle, nous y entrons et nous installons à nos places, côte à côte. Le cours passe lentement. Ensuite, nous avons philosophie, puis deux heures de mathématiques, qui est une matière importante cette année étant donné que je suis en filière scientifique.
Après vient le temps de pause du midi. Malheureusement, Max et moi devons manger à la cantine car nous n’avons qu’une heure de pause. C’est-à-dire faire la queue pendant près d’un quart d’heure pour aller manger. Max et moi nous dirigeons vers la cantine, puis attendons impatiemment pour manger, les ventres gargouillant. Comme prévu nous attendons bien quinze minutes environ avant d’entrer dans la cantine.
Je suis affamé. Je prends un plateau et me sers d’une salade de riz, une mousse au chocolat, du fromage, du pain et un plat chaud composé d’un cordon bleu et de pâtes, puis une bouteille d’eau. Max et moi nous installons à une table pour huit. Nous commençons à manger lentement tandis que nos amis s’installent un à un à la table. Arthur est le premier à arriver. C’est un bon ami, avec qui je rigole tout le temps. Il était à cette soirée, mais comme tout le monde, il ne s’en rappelle pas.
– Salut !
– Salut.
Je ne suis pas d’humeur bavarde, alors je n’ajoute rien. Je m’ennuie presque. Arthur semble s’apercevoir de ma lassitude car il n’ajoute rien non plus. La deuxième à s’installer à table est Anna. Elle est une amie proche, en qui j’ai mon entière confiance, car elle me comprend toujours. Aujourd’hui, elle a l’air de mauvaise humeur.
– Salut, me dit-elle avec un petit sourire.
– Salut, je réponds avec un regard inquiet.
Elle me fait signe qu’elle me racontera plus tard, alors je n’insiste pas plus. La dernière à s’installer est Julia, bien après tout le monde, toujours en retard. Je ne suis pas particulièrement proche d’elle, à vrai dire c’est plutôt l’amie d’Anna et je ne l’apprécie pas vraiment, mais je lui parle quand même de temps à autre.
Arthur, Julia et Max discutent ensemble pendant tout le repas, tandis qu’Anna et moi restons silencieux et écoutons distraitement la discussion. Anna sait que quelque chose ne va pas, mais elle ne me pose pas de question car elle sait que cela est par rapport à mes parents.
Étant donné que nous ne parlons pas, Anna et moi finissons de manger avant tout le monde, bien que j’aie pris une grande portion. Je décide pour une fois de ne pas attendre mes amis, car j’ai besoin de m’aérer l’esprit. À vrai dire, je me sens nauséeux, et j’ai la tête qui tourne. Je me lève de ma chaise en saisissant mon plateau. Personne ne me pose de question, ils me laissent tranquille au vu des événements.
Seule Anna décide de m’accompagner. Nous restons tout d’abord silencieux jusqu’à ce que nous soyons dehors, assis sur un banc.
– Alors, qu’est-ce que tu as, aujourd’hui ? je lui demande.
– Ah, tu sais, j’ai des tas de contrôles aujourd’hui, et Julia ne me parle plus, je ne sais pas pourquoi, me répond-elle.
– Bon courage, pour les contrôles. Et Julia...c’est étrange...tu as pas essayé de mettre les choses au clair ?
– Si ! Mais elle m’évite ! Ça m’énerve, je vois pas ce que j’ai fait ! J’ai l’impression d’être au collège, quand du jour au lendemain elle ne me parlait plus et qu’après elle revenait me parler, comme si de rien n’était !
– Je ne sais pas quoi te répondre...je n’ai jamais trop aimé Julia, enfin elle peut se montrer gentille, mais avec toi...j’ai plutôt l’impression qu’elle se sert de toi.
– Je ne sais pas...enfin bon, je réglerai ça. Et toi, tu vas bien ?
Je lâche un soupir.
– Non, comme tu t’en doutes. Je regrette d’être venu à cette soirée. J’aurais pu…
– Mike, ne regrette rien. Ce qui est arrivé devait arriver, ça paraît méchant, dit comme ça, mais si tu n’étais pas venu à cette soirée tu serais peut-être mort. N’essaie pas de changer les choses. Je comprends tout à fait que c’est très difficile, mais tu dois t’accrocher. Et d’ailleurs, tu ne m’as pas donné des nouvelles pour ton enquête ?
Je n’ai pas le temps de répondre car j’aperçois Dylan à travers le grillage du lycée, s’approcher d’un groupe d’élèves de secondes qui patientent devant le portail.
Anna remarque Dylan mais ne se laisse pas perturber. Son attention revient sur moi.
– Mike, ne fais pas attention à Dylan. Tu sais comment il est.
– Oui, tu as sans doute raison. Ce soir, avec Max, nous allons retourner chez moi chercher des indices.
Je reporte mon attention sur mon amie.
– J’espère que ça t’aidera, alors.
Je lui souris.
– Parlons plus positivement. Tu as fait quoi ce week-end ?
– Samedi, je suis partie en randonnée, en montagne. C’était horrible, la pente était super raide ! En plus, comme toujours, je me suis faite mal. Mais cette fois, je me suis prise la main dans les ronces. Après, le soir, j’ai continué la fabrication de ma maquette de maison. Et après, dimanche, je suis restée chez moi, donc j’ai pas fait grand-chose. Et toi ?
– J’ai passé le week-end chez Max. Et je ne suis pas sorti. Donc, je n’ai rien fait de spécial.
– Un week-end intéressant, au final.
Elle me sourit. La sonnerie retentit alors.
– Oh non, je dois y aller. Bon, on se voit demain. Salut.
– Salut.