Aurelie - Audrey Barrière - E-Book

Aurelie E-Book

Audrey Barrière

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Beschreibung

Librement inspiré d’un fait réel et enrichi d’histoires inventées, ce récit explore avec sensibilité les méandres des émotions et des quiproquos. L’auteure y dévoile son attachement profond à "Aurelie", sa monitrice d’atelier, qu’elle admire au point de la suivre partout. Cette fascination la conduit dans des lieux improbables, où naissent des malentendus troublants et des situations aussi inattendues qu’émouvantes. Entre passion, maladresse et quête de soi, cette œuvre dresse un portrait sincère et touchant d’un amour idéaliste et décalé.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Dans un élan cathartique, Audrey Barrière s’empare de sa plume pour libérer l’intensité des sentiments qu’elle nourrit à l’égard de son ancienne collaboratrice, désormais installée bien loin d’elle.

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Seitenzahl: 119

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Couverture

Titre

Audrey Barrière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aurelie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Copyright

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Audrey Barrière

ISBN :9979-10-422-6033-0

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

Chapitre 1

 

 

 

Dans un atelier animé où le bruit des machines rivalisait avec les voix des travailleurs, où je travaillais depuis 5 ans, il y avait une présence depuis longtemps qui captivait mon attention : Aurelie, ma monitrice d’atelier, souriante et aimable. Je gardais mes sentiments soigneusement enfouis au fond de moi. Je ne pouvais ignorer les yeux remplis d’amour qui se posait sur elle. Pourtant, elle ne pouvait pas deviner la profondeur des sentiments cachés derrière mes regards fuyants.

Quand je rentrais chez moi à 16 h, je prenais rapidement mon goûter, je ressortais le soir près de mon travail, à vélo, pour l’attendre, la voir, la regarder monter dans sa voiture. Je prenais du plaisir, ou des fois, comme je n’habitais pas très loin de mon travail, pour ne pas qu’elle se doute de quelque chose, je venais promener mon chien, Médor, un berger malinois, pour passer inaperçu.

 

***

 

Un jour, après le travail, j’entends Aurelie parler discrètement d’une soirée « ultra dynamique ». Intriguée, j’imagine qu’elle va probablement participer à une compétition liée au travail ou une rencontre professionnelle passionnante.

Poussée par la curiosité, je décide de la suivre. Mais au lieu d’un atelier à l’artisanat ou au bricolage, je me retrouve devant une salle de danse. « Elle prend des cours de salsa ? » Je suis surprise.

Je décide alors de m’infiltrer dans la soirée en prétendant être une élève aussi. Rapidement, je me retrouve embarquée dans un cours de salsa avancé, sans la moindre idée de comment bouger. Les quiproquos s’enchaînent quand Aurelie me repère, surprise de me voir là. Pensant que je suis inscrite par hasard, elle m’entraîne sur la piste de danse. Mais voilà, je me retrouve à lui marcher sur les pieds à chaque pas. Malgré la maladresse, Aurelie ne peut s’empêcher de rire en voyant mes tentatives désespérées d’imiter les mouvements, avant de me proposer un café pour me sauver de cette soirée dansante catastrophique !

 

***

 

Après le travail particulièrement intense, j’entends Aurelie dire qu’elle va « préparer quelque chose de spécial ». Curieuse de découvrir quel genre de projets elle peut bien avoir en dehors du travail, je décide de la suivre.

Aurelie se dirige vers un grand bâtiment avec une cuisine professionnelle.

Pensant qu’elle participe à un concours culinaire ou à un événement en lien avec le travail, je m’inscris à la dernière minute pour y entrer. Mais en entrant, je me rends compte qu’il s’agit en fait d’un cours de cuisine végétarienne… et pas n’importe lequel : un atelier « cuisine crue ». N’ayant jamais entendu parler de ça, je tente de la suivre en silence. Le quiproquo s’aggrave lorsque l’animateur pense que je suis une experte en cuisine bio et me demande de faire une démonstration devant tout le groupe. Aurelie, en voyant mon air désemparé face aux graines germées et spiruline, éclate de rire, me sauvant in extremis en prenant la relève pour m’apprendre les bases. Elle me charrie gentiment, tout le reste du groupe me surnomme « la maîtresse des graines ».

 

***

 

Un autre jour, après le travail où elle était particulièrement concentrée, j’entends Aurelie dire à une collègue qu’elle va « travailler sur ses mots ». Immédiatement, j’imagine qu’elle participe à une sorte de concours créatif ou de workshop. Je décide donc de la suivre une nouvelle fois. Elle entre dans une librairie qui organise une « rencontre littéraire ». Je m’installe discrètement dans le public. Mais très vite, je me rends compte que la rencontre est en fait un atelier de poésie… héraldique. Prise de panique, je cherche à sortir discrètement, mais l’animateur me repère et m’invite à lire à voix haute un poème écrit par un autre participant. Embarrassé, je me retrouve à réciter des vers très… suggestifs, sous le regard surpris, mais amusé d’Aurelie assisse quelques rangs plus loin. Après la lecture, elle m’accueille avec un grand sourire et un éclat de rire : « Je ne savais pas que tu avais une telle passion pour la poésie ! Tu es pleine de surprises ! »

 

***

 

Un jour, j’entends Aurelie mentionner qu’elle va « plonger dans des secteurs rares ». Intriguée, je pense qu’elle va probablement découvrir des matériaux spéciaux. Je la suis donc jusqu’au bâtiment au design chic et minimaliste. À l’intérieur, je découvre qu’il s’agit en réalité d’un atelier de fabrication de parfums. Sans réfléchir, je m’inscris rapidement pour participer en pensant que ça ne doit pas être bien compliqué. Le quiproquo arrive quand je réalise que la fabrication de parfum implique une série complexe de choses et de mélanges subtils entre différentes essences. Pendant que je suis en train de mélanger, j’ajoute accidentellement une quantité excessive de « muse » et me retrouve à créer une fragrance… disons très musclée, qui embaume toute la pièce. Aurelie, en me voyant lutter pour corriger mon mélange, éclate de rire et m’aide à équilibrer les senteurs. À la fin, on repart toutes les deux avec des parfums personnalisés, mais elle ne manquera pas de me rappeler cette petite catastrophe olfactive au travail.

 

***

 

Après le travail, j’entends Aurelie parler d’une session de « détente et d’envol ». J’imagine immédiatement quelque chose d’artistique ou de créatif, peut-être un projet de sculpture en lien avec le bien-être et la méditation. Curieuse, je décide de la suivre à nouveau, je me retrouve dans un studio lumineux, plein de hamacs suspendus au plafond, « yoga volant », lit-on sur un panneau à l’entrée. Pensant que c’est une extension, je m’inscris sans hésitation. Le quiproquo survient dès que je monte dans le hamac : je me retrouve totalement coincée, incapable de sortir de cet étrange cocon de tissu. Pendant que je lutte pour ne pas tomber, Aurelie me voit en pleine bataille avec le hamac et, hilare, vient à mon secours. Après m’avoir aidé à me libérer, elle ne cesse de me taquiner en me surnommant « l’acrobate » tout en ajoutant que je devrais peut-être m’en tenir aux activités manuelles pour le moment.

 

***

 

Un jour, à la fin de la journée, j’entends Aurelie parler à voix basse à la psychologue : « Je vais à mon rendez-vous. Je l’attends depuis une semaine, c’est mon moment de détente absolue ». Elle a ensuite parlé de « se relaxer dans un bain chaud », ce qui m’a immédiatement fait penser à une sorte de retraite exclusive. Ma curiosité prit le dessus. Comme toujours, je décide de la suivre.

Je l’ai suivi à travers la ville, jusqu’à un établissement avec une façade discrète. Le bâtiment portait l’inscription : « l’Évasion aquatique », qui me laissait imaginer un endroit de détente mystérieux et réservé aux initiés. Sans réfléchir, je suis rentrée.

À l’intérieur, une atmosphère de sérénité régnait : l’air était parfumé d’eucalyptus, les lumières tamisées et des musiques relaxantes flottaient doucement. Je n’avais jamais vu Aurelie dans un tel endroit, mais je me disais que cela devait être son secret bien gardé. Alors, pour ne pas attirer l’attention, je me suis précipité vers la réception et j’ai murmuré : « Je suis avec… euh Aurelie, je pense qu’elle est déjà là. »

La réceptionniste sourit, me tendit une serviette et m’indiqua la direction d’une pièce : « Elle vous attend dans la salle de relaxation. Profitez bien ! »

Sans avoir vraiment compris ce qui se passait, je me retrouvais désormais dans une salle calme, avec des fauteuils inclinés, des jets de vapeur et des bruits apaisants de vague.

En me glissant dans un fauteuil, je me demandais où pouvait bien être Aurelie, mais je n’avais aucune idée de ce qui allait arriver.

C’est à ce moment-là que tout dérapa.

Un employé du spa entra dans la pièce avec un air concentré et, sans dire un mot, commença à me placer des rondelles de concombres sur les yeux et à m’appliquer un masque au miel sur le visage. Figée, j’essayais de ne pas bouger, pensant que c’était une sorte de procédure « secrète » de relation à laquelle Aurelie participait.

Mais alors que j’essayais de rester calme, la porte s’ouvrit soudainement. Et là, debout avec un regard absolument incrédule, Aurelie me fixait. Elle portait un peignoir et tenait un verre de jus de détox. Ses yeux passaient de mon visage couvert de miel aux rondelles de concombre, sans comprendre pourquoi je me trouvais là. Un moment de silence gênant s’installa, puis Aurelie éclata de rire :

« Mais qu’est-ce que tu fais ici ? » demanda-t-elle entre deux éclats de rire. « Je t’ai suivie… enfin, je pensais que c’était… dans un endroit spécial où… enfin, c’est compliqué ! » bredouillais-je, gênée, le visage toujours couvert de miel.

Aurelie, pliée de rire, s’assit à côté de moi et enleva les rondelles de concombre de mes yeux.

« Tu m’as suivie jusqu’au spa ? Je viens juste ici pour me détendre après le travail ! Rien de secret et juste un bon vieux spa ! Mais toi, on dirait que tu es prête pour un soin complet ! » Elle riait si fort que les employées du spa commencèrent à jeter des coups d’œil curieux.

Pour enfoncer encore un peu plus le clou, l’employé revient avec une nouvelle proposition : « Voulez-vous que je vous installe pour un massage en duo ? Il semble que vous soyez venus ensemble ». Aurelie, incapable de s’arrêter de rire, répondit : « Oh pourquoi pas ? Après tout, elle est déjà là ! »

Et me voilà embarqué pour un massage relaxant en duo avec ma monitrice, un moment que je n’aurais jamais imaginé, mais qui devient l’une des expériences les plus hilarantes de ma vie. Entre deux rires, Aurelie me lança : « La prochaine fois, demande-moi directement si tu veux savoir où je vais… Je te montrerai l’endroit moi-même sans que tu joues les espionnes ».

 

***

 

J’entends Aurelie parler de se refaire une beauté après le travail et, intriguée, je décide de la suivre. J’imagine qu’elle va à un événement artistique ou à une présentation de tendances, mais je me retrouve finalement dans un salon de manucure chic.

Persuadé que je ne me ferais pas remarquer, j’entre en disant que je veux « un soin complet ». Malheureusement, les choses ne se passent pas comme prévu.

Après avoir essayé de suivre le processus de relaxation, on me demande quel type de manucure je veux. Ne connaissant rien, je tente d’improviser en demandant « ce qu’il y a de plus discret », mais je retrouve avec des ongles colorés en rose brillant, ce qui attire tous les regards.

Aurelie, dans la cabine voisine, m’aperçoit et peut s’empêcher de rire devant la situation.

Pour couronner le tout, la manucure me demanda si je veux aussi tester un soin des pieds, ce qui me met encore plus mal à l’aise.

En sortant, je tente de cacher mes mains, mais Aurelie insiste pour voir « l’œuvre d’art ». Elle me taquine tout le chemin du retour, me promettant de garder le secret, tout en riant à chaque fois qu’elle regarde mes ongles.

 

***

 

J’entends qu’Aurelie va « explorer une galerie ce soir » je suppose immédiatement qu’elle va à une exposition d’art et décide de la suivre, pensant que ce serait une bonne occasion d’en apprendre plus sur ses goûts artistiques. Cependant, le musée en question est célèbre pour ses œuvres d’art contemporain très avant-gardistes, je me retrouve vite dans des situations inattendues.

En essayant de ne pas me faire repérer, je m’approche de ce que je crois être une sculpture bizarre et m’assois dessus pour observer Aurelie de loin. Malheureusement, il s’avère que ce « siège » fait partie d’une œuvre d’art et une alarme se déclenche immédiatement attirant l’attention de tous les visiteurs.

Alors que le personnel me sermonne et me demande de ne pas toucher aux œuvres, Aurelie me remarque et commence à rire en me voyant essayer de me justifier : « je ne savais pas que c’était une œuvre d’art ! » Plus tard, alors que je continue à explorer la galerie, je me retrouve devant une vidéo expérimentale incompréhensible. Aurelie me rejoint et tout en regardant l’écran ou des formes abstraites bougent de manière aléatoire, elle me demande avec un sourire taquin : « alors qu’est-ce que tu comprends de tout ça ? » Sans réponse, on éclate de rire ensemble.

 

***

 

Un jour, je croise Aurelie au supermarché, par pure coïncidence, je prends le même chemin à travers les rayons. D’abord, je me dis que c’est amusant, mais à un moment donné elle me lance un regard étrange, comme si elle avait remarqué que je la suivais de prés. Elle accélère légèrement, je fais de même sans y penser. Chaque fois qu’elle prend un produit, j’en prends un aussi, par hasard.

Elle attrape des pâtes, j’attrape des pâtes, elle prend des pommes, moi aussi, des pommes ! Sauf qu’elle finit par me demander :

— Euh… tu cherches à me copier ? Là, je me mets à bafouiller, pris au piège :

— Oh non, pas du tout, c’est juste que… je fais des pâtes à la pomme ce soir.

Aurelie me fixe, surprise :

— Des pâtes à la pomme ?

Je réalise alors la bêtise de ma réponse.

— Euh… c’est une nouvelle recette… fusion tu vois !

Elle éclate de rire.

— Tu es incorrigible.

 

***

 

Un autre jour, j’apprends qu’Aurelie s’est inscrite à un cours de yoga pour se détendre. Par pure curiosité, je décide de m’inscrire au même cours.