Be less French - Alan Kane - E-Book

Be less French E-Book

Alan Kane

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Beschreibung

Cet ouvrage est destiné aux Français adultes apprenant la langue anglaise dans le cadre de leurs études ou de leur travail. En effet, l’auteur a constaté qu’au lieu de pratiquer et réaliser des tâches de communication stimulantes, les apprenants français de l’anglais, quels que soient leurs niveaux, perdent leur temps de cours à réaliser des exercices de grammaire abrutissants, démotivants et mécaniques, tout en assimilant des listes sans fin de vocabulaire hors contexte. Ce livre a donc été écrit afin qu’ils puissent corriger cette erreur par eux-mêmes.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Après 20 années d’expérience dans l’enseignement de l’anglais de la communication au sein d’universités et autres prestigieuses institutions de plusieurs pays, dont la France, Alan Kane met ses connaissances au service de tous ceux qui ressentent la frustration de ne pas pouvoir communiquer efficacement dans cette langue. Cet ancien fonctionnaire du British Council et Examinations officer pour Cambridge Assessment a également été consultant pour des organismes de formation en management. Avec son épouse, il gère à présent sa propre entreprise de support linguistique – 1-2-1 Business Solutions – basée en Drôme.


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Alan Kane

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Be less French

Speak better English

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Alan Kane

ISBN : 979-10-377-7332-6

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

This book would never have been written without the inspiration of David Cotton, Polly Platt and of course Sandrine, my rock.

 

It has been written for Iona and all the new teachers entering l’Éducation Nationale as English teachers.

 

“Everything is within your power and your power is within you.“

 

Janice Trachtmann

 

 

In memory of my grandmother… the original Alice.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alan, l’auteur, et Sandrine, la traductrice, aimeraient remercier tous leurs apprenants en anglais qui ont été la principale source d’inspiration du personnage « Alice » et la raison d’être de ce livre. Espérons que son contenu aide d’autres apprenants à vaincre leur appréhension de l’anglais.

 

 

 

 

 

Préface

 

 

 

Je connais Alan Kane depuis plus de 30 ans et pendant cette période, sa passion pour expliquer comment la culture d’un individu peut façonner son expérience d’apprentissage des langues ne s’est jamais estompée. En tant que professeurs d’anglais des affaires à Paris à la fin des années 1980 et au début des années 1990, nous avions souvent des discussions chez lui sur le dernier livre analysant la communication interculturelle. La conversation tournait autour de la perplexité que certains élèves éprouvaient lorsqu’ils étaient confrontés à des tournures de phrases en anglais ou à des structures de phrases qui n’existaient tout simplement pas en français. Combien de fois les entendions-nous nous dire qu’ils ne parleraient jamais ainsi la langue de Molière ! Le grand talent d’Alan était de définir le contexte culturel afin d’aider les étudiants à surmonter ces obstacles alors qu’ils cherchaient à devenir plus à l’aise en anglais.

 

Ce livre reflète ce qu’il a appris par l’observation et la recherche rigoureuse pendant plusieurs années. Il montrera, par exemple, comment la façon dont l’anglais est enseigné dans les écoles françaises a contribué à perpétuer le mythe selon lequel l’apprentissage des langues ne fait pas partie de l’ADN français. Il expliquera comment « doing business in English can be tough » lorsque les coutumes et pratiques commerciales anglo-saxonnes peuvent différer sensiblement de celles apprises en France. Plus important encore, Alan propose des solutions pratiques pour aider à surmonter ces barrières culturelles et ainsi progresser vers une plus grande maîtrise de l’anglais.

 

« Be less French. Speak better English » a tous les ingrédients pour devenir un ouvrage classique de référence pour tous les apprenants d’anglais en France. C’est aussi une lecture fantastique pour quiconque cherche à comprendre comment la culture peut à la fois nous aider et nous entraver dans l’acquisition d’une nouvelle langue. Bonne lecture !

 

Mark Cotton

Head of Internal Communications

at Jupiter Asset Management Limited

 

 

 

 

 

Introduction

 

 

 

Language is about interacting with other people, it’s not something we do alone.

 

Ingrid Piller, Professor of Applied Linguistics

 

One learns grammar from language NOT language from grammar.

 

Kato Lomb, Polyglot

 

 

Is this clear enough for you ?

Good ! So let’s get started…

 

« Est-ce que cela vous paraît suffisamment clair ?

Bien, donc commençons sans plus tarder… »

 

 

PS : All illustrations by the author

Part 1

Difficulties when communicating in English ?

Relax, it’s not all your fault.

Here’s why…

 

 

 

 

 

Chapitre 1

Pourquoi faut-il être (un peu) moins français

pour mieux parler anglais

 

 

 

Si le but de l’apprentissage d’une langue est d’utiliser vos nouvelles compétences pour interagir avec d’autres personnes, quelqu’un devrait le signifier à l’Éducation nationale française !

Il y a plus de vingt ans, le Conseil de l’Europe a défini dans un document le CECRL (Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues), 6 niveaux de compétence linguistique avec une série de descripteurs pour chaque niveau : A1 – C2.

L’objectif de ces 6 niveaux était de servir de référence pour l’apprentissage et l’enseignement des langues à travers l’Europe.

Afin que l’apprenant ait une bonne communication dans la langue cible, le Cadre a défini 3 compétences communicatives langagières fondamentales :

1. La compétence linguistique ;

2. La compétence pragmatique ;

3. La compétence sociolinguistique.

Vous pouvez donc imaginer la réaction de l’auteur lorsqu’il a lu cette déclaration sur Eduscol, le site internet du gouvernement français :

« Les composantes sociolinguistiques et pragmatiques font rarement partie des apprentissages en milieu scolaire. On fait comme si elles préexistaient de façon innée mais sont par contre évaluées, donc sans véritable entraînement, lors d’entretiens ou de passation d’épreuves d’examen ou de concours (la composante pragmatique notamment). »1

 

Donc en France on ne vous apprend pas la « compétence communicative » qui représente les compétences à communiquer, et qui vous permet de communiquer avec une autre personne dans la langue cible !

Au lieu de cela, vous, les apprenants français de l’anglais, passez des heures et des heures de votre temps de cours, à tous les niveaux de l’Éducation nationale, y compris jusqu’en post Bac, à perdre votre temps à faire des exercices de grammaire abrutissants, démotivants et mécaniques, tout en apprenant des listes sans fin de vocabulaire hors contexte.

Pourquoi ?

Parce que le système éducatif ne privilégie pas le développement de la compétence de communication auprès de ses apprenants par rapport au classement de « ses » élèves. Et pour évaluer la compétence communicative, les enseignants ont besoin de plus de ressources en termes de classes plus petites et plus de temps pour l’évaluation individuelle et le soutien.

Par contre l’objectif des parents insistants est que leurs enfants aient une bonne note en anglais et celui des enseignants stressés est d’avoir recours au classement des élèves, ces deux objectifs pouvant être atteints dans des classes centrées sur l’enseignant, où l’apprentissage des langues est réduit à l’enseignement, à l’apprentissage par cœur et à l’évaluation de la grammaire et du vocabulaire, c’est-à-dire des cours basés uniquement sur « la compétence linguistique ».

Qui plus est, si vous, l’apprenant, souhaitez améliorer votre compétence de communication en anglais, vous n’êtes pas aidé par le matériel existant, actuellement disponible sur le marché des livres français…

Le fait que l’Éducation nationale se concentre uniquement sur l’enseignement et l’apprentissage de la compétence linguistique a un impact énorme sur les livres commandés par les éditeurs.

Ainsi, lorsque vous parcourez les rayons d’apprentissage des langues des grosses librairies, l’offre actuelle des livres est réduite à un format qui offre soit des exercices de grammaire répétitifs hors contexte, soit des pages et des pages de vocabulaire thématique, la plupart n’ayant aucun rapport avec vos besoins.

 

 

« Eh ! pourquoi c’est toujours 200 ? 200 exercices de grammaire…

200 mots "clés"… 200 modaux… »

 

Commentaire d’Alice, une apprenante comme vous, concernant les livres actuellement disponibles sur le marché pour l’aider à mieux communiquer en anglais

Donc, fondamentalement, cela signifie qu’en France, VOUS, le lecteur de ce livre, n’apprenez pas les compétences dont vous avez besoin pour interagir avec d’autres personnes dans une langue étrangère et vous n’avez pas non plus accès aux ressources qui vous permettraient de combler ce fossé… par vous-même.

Mais si vous lisez ce livre, vous le savez déjà et en êtes bien conscient…

Ce livre ne prétend pas être la 7e cavalerie et venir au secours de tous ceux qui ont besoin d’être secourus des griffes de l’Éducation nationale déconnectée !

Cependant, je suis convaincu que son contenu aidera les apprenants à atteindre la compétence communicative, en améliorant leurs connaissances sociolinguistiques et pragmatiques et notamment leur compétence culturelle, étant donné que le contenu est basé sur la réalisation de tâches pratiques en anglais (activités mises en avant par le site Eduscol), similaires à celles qu’ils doivent réaliser au quotidien dans une situation professionnelle normale (voir la 3e partie du livre).

En utilisant ce livre, vous améliorerez votre capacité à utiliser l’anglais dans une variété de situations réelles de travail, votre confiance se développera et vous constaterez, par vous-même, que le vieux mythe disant qu’il manque aux étudiants français un gène d’apprentissage des langues qui les rend nuls en anglais n’est rien d’autre qu’un mythe sans fondement !

La vérité est que vous êtes simplement victimes d’un système éducatif qui, en termes d’apprentissage des langues, ne répond pas à vos besoins, en tant qu’apprenant.

 

 

 

 

 

Chapitre 2

Analyser mes besoins et fixer mes objectifs

 

 

 

Tous les médecins vous le diront : afin de traiter une maladie, il faut faire une analyse pour découvrir d’où vient le problème, afin de trouver la source du problème. C’est la même chose pour l’apprentissage des langues : il faut identifier là où vous avez des difficultés, afin que vous puissiez vous référer aux chapitres de ce livre qui vous permettent de surmonter vos « difficultés » dans l’apprentissage de l’anglais.

 

 

« Une analyse des besoins c’est un peu comme un bilan de santé chez le médecin. Comme Alice, vous devez être prêt à être aussi honnête et dévoiler autant de choses que possible vous concernant… »

 

Comme mentionné au chapitre précédent, le diagnostic des besoins linguistiques d’un apprenant français doit commencer par la reconnaissance du fait que vous êtes victime d’un environnement d’apprentissage de la langue dans lequel l’acquisition de la compétence de communication n’a JAMAIS été un objectif pédagogique, contrairement aux cours d’apprentissage des langues dans d’autres pays européens, où l’acquisition de la compétence communicative est alignée sur l’acquisition de la maîtrise des 4 compétences linguistiques (lire, écrire, écouter et parler).

C’est peut-être la raison pour laquelle les Français sont toujours parmi les derniers du classement lors de l’évaluation des compétences linguistiques à travers les pays ?2

 

Malheureusement, NI vous, le lecteur, NI moi, l’auteur, ne pouvons changer le monde… et changer l’Éducation nationale serait encore plus compliqué !

 

Alors, une étape à la fois… Commençons par l’analyse de vos besoins.

Afin de vous proposer, cher lecteur, à travers ce livre, le meilleur traitement personnalisé, vous devez analyser où vous vous situez en anglais aujourd’hui et où vous souhaitez arriver demain… mais avant de répondre au questionnaire ci-dessous, faisons une petite digression…

 

Dans l’évaluation d’où vous voulez arriver demain, les apprenants français n’ont pas la tâche facile avec les livres et les publicités en ligne proposés pour vous aider à être « bilingue demain » ou au plus tard après-demain…

 

En réalité, pour prétendre approcher un vrai bilinguisme dans une langue cible, un apprenant moyen doit réaliser entre 1000 et 1200 heures d’étude, plus une période passée dans le pays utilisant la langue cible.3

1000 heures ! voire plus ? Cela signifie un minimum de 10 années d’étude de la langue cible…

 

J’espère que ces informations sont suffisamment éloquentes pour vous !

Bilingue demain ? Comme dirait un de mes étudiants : « c’est du pipeau ! »

Soyez plutôt réaliste et apprenez du monde des affaires : pour améliorer votre anglais, fixez des objectifs qui soient S-M-A-R-T (voir le schéma ci-dessous).

 

Donc, si vous devez être honnête avec les objectifs que vous vous fixez pour demain en anglais, vous devez aussi être honnête et réaliste dans l’évaluation de votre véritable niveau de compétence communicative en anglais aujourd’hui : rappelez-vous qu’une analyse des besoins est comme une visite chez le médecin : si vous n’êtes pas honnête avec vous-même, vous serez rapidement découvert et la même règle s’applique aux autres jugeant le réel niveau de votre capacité à communiquer avec autrui sur une tâche en anglais.

 

Si vous regardez le questionnaire ci-dessous, vous constaterez qu’il vous est demandé d’évaluer comment vous vous sentez si, DEMAIN (yes « TOMORROW ! »), on vous demandait, au travail, de réaliser une tâche dans l’un de ces domaines.4

Donc, soyez honnête avec vous-même !

 

Analyse de mes besoins

 

Votre autodiagnostic nécessite un jugement très très scientifique… voyez plutôt :

Imaginez que vous essayez des chaises dans votre magasin de meubles suédois favori.

 

 

 

Inconfortable ?

Peu confortable ?

Confortable… !

 

Maintenant, faites la même chose pour évaluer votre anglais en répondant à cette simple question :

« Comment vous évaluez-vous à l’idée d’utiliser votre anglais dans chacune de ces situations ? »

 

Si chacune de vos réponses est « confortable », et bien bonne chance pour vous faire rembourser l’achat de ce livre chez votre libraire parce que ce livre n’est pas pour vous !

 

 

Ma propre analyse de mes compétences réelles d’aujourd’hui en anglais…

 

Lisez les énoncés suivants puis cochez la colonne appropriée avec unou une X

Inconfortable

Peu

confortable

Confortable

Écrire en anglais : emails, rapports, procédures, etc.

 

 

 

Écouter les gens parler anglais : locuteurs natifs et non natifs

 

 

 

Dire quelque chose d’intéressant dans un contexte professionnel ou social (appelé small talk) sans avoir vraiment recours à l’aide d’une boisson alcoolisée

 

 

 

Dire quelque chose d’intéressant lors d’une réunion : plus qu’un hochement de tête

 

 

 

Utiliser Teams, Zoom, Skype ou un autre outil professionnel moderne (au lieu de vous observer faire de drôles d’expressions, par le biais de la caméra)

 

 

 

Être vraiment convaincant quand vous parlez de votre entreprise et vos produits (et pas seulement devant votre patron)

 

 

 

Éclairer un groupe de personnes en présentant votre capacité à expliquer et résoudre un problème avec PowerPoint or un autre support visuel (c’est-à-dire pas seulement avec vos mains)

 

 

 

Lors d’entretiens d’embauche, convaincre les personnes récalcitrantes à l’autre bout de la table que VOUS êtes la personne qu’ils devraient embaucher (sans avoir la grosse tête « moi je »)

 

 

 

 

 

Et maintenant… ?

 

Comptez le nombre de : ce sont des domaines sur lesquels vous avez décidé que vous n’avez pas besoin de travailler. Mais comme vous avez acheté ce livre, veuillez lire les chapitres liés à ce sujet : vous n’apprendrez peut-être rien mais, au moins, l’auteur ne se sentira pas coupable parce que vous avez gaspillé votre argent sur des chapitres que vous n’avez pas lus.

 

Comptez vos X : c’est là que le travail acharné commence !

Maintenant, voyons comment ce livre peut vous aider à améliorer votre anglais d’une manière réaliste, en termes du temps que vous pouvez consacrer à l’amélioration de votre anglais dans le laps de temps que vous vous êtes fixé : par exemple, 1 heure par semaine pendant 10 semaines… et réaliste fait partie de l’acronyme SMART pour vous fixer des buts et des objectifs clairs… tant à court terme qu’à long terme.

 

SMART Objectives

 

S

M

A

R

T

Specific

Measurable

Achievable

Realistic

Time-bound

Spécifique

Mesurable

Atteignable

Réaliste 

Limité dans le temps

« d’ici 3 mois »

 

 

Si vous manquez de temps, consultez directement le(s) chapitre(s) qui vous propose(nt) de l’aide en lien avec votre besoin (rédaction, réunions, présentations, etc.).

 

 

 

NÉANMOINS, il serait intéressant de lire le reste des chapitres de la première partie du livre… cela vous aidera à mieux comprendre l’aide qui vous est proposées… je vous le promets !