Beaucoup de Bruit pour Rien - William Shakespeare - E-Book
SONDERANGEBOT

Beaucoup de Bruit pour Rien E-Book

William Shakespeare

0,0
0,49 €
Niedrigster Preis in 30 Tagen: 0,38 €

oder
-100%
Sammeln Sie Punkte in unserem Gutscheinprogramm und kaufen Sie E-Books und Hörbücher mit bis zu 100% Rabatt.
Mehr erfahren.
Beschreibung

Beaucoup de Bruit pour Rien (Much Ado About Nothing) est une comédie de William Shakespeare publiée en 1600, dont la première a probablement été représentée à l’hiver 1598-15991. Elle reste à ce jour l’une des comédies de Shakespeare les plus populaires. Stylistiquement, elle a beaucoup de points communs avec les comédies romantiques qui jouent sur deux couples d’amoureux : le couple romantique, Claudio et Hero, et leur contre-partie comique, Bénédict et Béatrice.

Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:

EPUB
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



William

UUID: 29c39d26-3297-11e8-b3ab-17532927e555
Este libro se ha creado con StreetLib Write (http://write.streetlib.com).

tabla de contenidos

BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN

COMÉDIE

PERSONNAGES

DON PÈDRE, prince d’Aragon. LÉONATO, gouverneur de Messine. DON JUAN, frère naturel de don Pèdre. CLAUDIO, jeune seigneur de Florence, favori de don Pèdre. BÉNÉDICK, jeune seigneur de Padoue, autre favori de don Pèdre. BALTHAZAR, domestique de don Pèdre. ANTONIO, frère de Léonato. BORACHIO, CONRAD, attachés à don Juan. DOGBERRY, VERGES, deux constables. UN SACRISTAIN. UN MOINE. UN VALET. HÉRO, fille de Léonato. BÉATRICE, nièce de Léonato. MARGUERITE, URSULE, dames attachées à HÉRO. MESSAGERS, GARDES ET VALETS.

La scène est à Messine.

ACTE PREMIER

SCÈNE I
Terrasse devant le palais de Léonato. Entrent Léonato, Héro, Béatrice et autres, avec un messager. LÉONATO. – J’apprends par cette lettre que don Pèdre d’Aragon arrive ce soir à Messine. LE MESSAGER. – À l’heure qu’il est, il doit en être fort près. Nous n’étions pas à trois lieues lorsque je l’ai quitté. LÉONATO. – Combien avez-vous perdu de soldats dans cette affaire ? LE MESSAGER. – Très-peu d’aucun genre et aucun de connu.

LÉONATO. – C’est une double victoire, quand le vainqueur ramène au camp ses bataillons entiers. Je lis ici que don Pèdre a comblé d’honneurs un jeune Florentin nommé Claudio.

LÉONATO. – Il a ici dans Messine un oncle qui en sera bien content. LÉONATO. – Il a fondu en larmes ? LE MESSAGER. – Complètement. BÉATRICE. – Je vous supplierai de m’apprendre si le signor Montanto revient de la guerre ici ou non. LÉONATO. – De qui vous informez-vous, ma nièce ? HÉRO. – Ma cousine veut parler du seigneur Bénédick de Padoue. LE MESSAGER. – Oh ! il est revenu ; et tout aussi plaisant que jamais. LE MESSAGER. – Il a bien servi, madame, dans cette campagne. LE MESSAGER. – Il est aussi bon soldat, madame. BÉATRICE. – Bon soldat près d’une dame ; mais en face d’un homme, qu’est-il ? LE MESSAGER. – Est-il possible ? BÉATRICE. – Très-possible. Il garde ses amitiés comme la forme de son chapeau, qui change à chaque nouveau moule. LE MESSAGER. – Madame, je le vois bien, ce gentilhomme n’est pas sur vos tablettes. LE MESSAGER. – Il vit surtout dans la compagnie du noble Claudio. LE MESSAGER. – Je veux, madame, être de vos amis. BÉATRICE. – Je vous y engage, mon bon ami ! LÉONATO. – Vous ne deviendrez jamais folle, ma nièce. BÉATRICE. – Non, jusqu’à ce que le mois de janvier soit chaud. LE MESSAGER. – Voici don Pèdre qui s’approche. DON PÈDRE. – Vous acceptez votre fardeau de trop bonne grâce. Je crois que c’est là votre fille. LÉONATO. – Sa mère me l’a dit bien des fois. BÉNÉDICK. – En doutiez-vous, seigneur, pour lui faire si souvent cette demande ? LÉONATO. – Nullement, seigneur Bénédick ; car alors vous étiez un enfant. BÉATRICE. – Je m’étonne que le seigneur Bénédick ne se rebute point de parler. Personne ne prend garde à lui. BÉNÉDICK. – Ah ! ma chère madame Dédaigneuse ! vous vivez encore ? BÉATRICE. – Si c’étaient des visages comme le vôtre, une égratignure ne pourrait les rendre pires. BÉNÉDICK. – Eh bien ! vous êtes une excellente institutrice de perroquets. BÉATRICE. – Un oiseau de mon babil vaut mieux qu’un animal du vôtre. BÉATRICE. – Vous finissez toujours par quelque algarade de rosse ; je vous connais de loin. DON JUAN. – Je vous remercie : je ne suis point un homme à longs discours ; je vous remercie. LÉONATO. – Plaît-il à Votre Altesse d’ouvrir la marche ? DON PÈDRE. – Léonato, donnez-moi la main ; nous irons ensemble. CLAUDIO. – Bénédick, avez-vous remarqué la fille du seigneur Léonato ? BÉNÉDICK. – Je ne l’ai pas remarquée, mais je l’ai regardée. CLAUDIO. – N’est-ce pas une jeune personne modeste ? CLAUDIO. – Non : je vous prie, parlez sérieusement. CLAUDIO. – Vous croyez que je veux rire. Je vous en prie, dites-moi sincèrement comment vous la trouvez. BÉNÉDICK. – Voulez-vous en faire emplette, que vous preniez des informations sur elle ? CLAUDIO. – Le monde entier suffirait-il à payer un pareil bijou ? CLAUDIO. – Elle est à mes yeux la plus aimable personne que j’aie jamais vue. CLAUDIO. – Quand j’aurais juré le contraire, je me méfierais de moi-même, si Héro voulait être ma femme. DON PÈDRE. – Quel mystère vous arrêtait donc ici, que vous ne nous ayez pas suivis chez Léonato ? BÉNÉDICK. – Je voudrais que Votre Altesse m’obligeât à le lui dire. DON PÈDRE. – Je vous l’ordonne, sur votre fidélité. CLAUDIO. Si la chose était, il vous l’aurait bientôt dit. CLAUDIO. – Si ma passion ne change pas bientôt, à Dieu ne plaise qu’il en soit autrement ! DON PÈDRE. – Ainsi soit-il ! si vous l’aimez ; car la jeune personne en est bien digne. CLAUDIO. – Vous parlez ainsi pour me sonder, seigneur. DON PÈDRE. – Sur mon honneur, j’exprime ma pensée. CLAUDIO. – Et sur ma parole, j’ai exprimé la mienne. BÉNÉDICK. – Et moi, sur mon honneur et sur ma parole, j’ai dit ce que je pensais. CLAUDIO. – Je sens que je l’aime. DON PÈDRE. – Je sais qu’elle en est digne. DON PÈDRE. – Tu fus toujours un hérétique obstiné à l’endroit de la beauté. CLAUDIO. – Et jamais il n’a pu soutenir son rôle que par la force de sa volonté. DON PÈDRE. – Avant que je meure, je veux te voir pâle d’amour. DON PÈDRE. – Bien ! si jamais tu trahis ce vœu, tu nous fourniras un fameux argument. DON PÈDRE. – Allons, le temps en décidera : . CLAUDIO. – Si jamais cela t’arrive, tu seras fou à lier. DON PÈDRE. – Bon ! si Cupidon n’a pas épuisé son carquois dans Venise, il te fera bientôt trembler. BÉNÉDICK. – Je m’attends aussitôt à un tremblement de terre. BÉNÉDICK. – J’ai presque tout ce qu’il me faut pour faire un tel message ; ainsi je vous recommande… CLAUDIO. – À la garde de Dieu, daté de ma maison, si j’en avais une. DON PÈDRE. – Le six de juillet, votre féal ami, Bénédick. CLAUDIO. – Mon prince, Votre Altesse peut maintenant me faire du bien. CLAUDIO. – Léonato a-t-il des fils, mon seigneur ? LÉONATO. – Eh bien ! mon frère, où est mon neveu votre fils ? A-t-il pourvu à la musique ? LÉONATO. – Sont-elles bonnes ? LÉONATO. – L’homme qui vous a dit ceci a-t-il un peu d’intelligence ? ANTONIO. – C’est un garçon adroit et fin. Je vais l’envoyer chercher. Vous l’interrogerez vous-même. CONRAD. – Quel mal avez-vous, seigneur ? D’où vous vient cette tristesse extrême ? DON JUAN. – Comme la cause de mon chagrin n’a point de bornes, ma tristesse est aussi sans mesure. CONRAD. – Vous devriez entendre raison. DON JUAN. – Et quand je l’aurais écoutée, quel fruit m’en reviendrait-il ? CONRAD. – Sinon un remède actuel, du moins la patience. CONRAD. – Ne pouvez-vous tirer aucun parti de votre mécontentement ? BORACHIO. – Eh bien ! c’est le bras droit de votre frère. DON JUAN. – Qui ? le merveilleux Claudio ? BORACHIO. – Lui-même. DON JUAN. – Un beau chevalier ! Et à qui, à qui ? Sur qui jette-t-il les yeux ? BORACHIO. – Diantre ! – Sur Héro, la fille et l’héritière de Léonato. DON JUAN. – Poulette précoce de mars ! Comment l’as-tu appris ? CONRAD. – Jusqu’à la mort, seigneur. BORACHIO. – Nous accompagnerons Votre Seigneurie. FIN DU PREMIER ACTE.

Lesen Sie weiter in der vollst?ndigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollst?ndigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollst?ndigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollst?ndigen Ausgabe!