C'est un beau jour pour guérir - Jean-Pierre Le Rallic - E-Book

C'est un beau jour pour guérir E-Book

Jean-Pierre Le Rallic

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Beschreibung

Comprendre notre psychisme et découvrir les thérapies naturelles...

A la convergence de la santé, de la spiritualité et de l’art, ce livre est un témoignage sur sur le parcours de thérapeute et de musicien de l’auteur. Il décrit les rencontres, les enseignements et les épreuves auxquels nous sommes confrontés dans notre désir de comprendre, de changer, de guérir, d’aider et de transmettre.
Le titre du Livre : « C’est un beau jour pour guérir » est une phrase détournée du célèbre film « Little Big Man », dans lequel Chief Dan George répète inlassablement et régulièrement : « C’est un beau jour pour mourir … ». Clin d’œil amusant mais également chargé de sens.
C’est aussi un guide pratique sur les thérapies naturelles : alimentation, plantes, réflexologies et psychologies… Il débouche sur une réflexion et un questionnement sur la nature de l’homme, la santé et la vie.
Après avoir étudié, exploré et expérimenté différentes traditions thérapeutiques et spirituelles, l’auteur propose une compréhension nouvelle sur les intrications logées dans notre psychisme et les possibilités thérapeutiques qui en découlent.
Au fil du récit se dessine une voie de compréhension et d’accès à la transformation intérieure et libératrice, nommée dans différents courants de pensée : spiritualité ou éveil.

Un livre témoignage sur le parcours d’un naturopathe entre santé, spiritualité et art. À ne pas manquer !

EXTRAIT

Si je devais définir la Naturopathie, je dirais que c’est à la fois une hygiène de vie et une série de techniques visant à aider de manière préventive et curative l’organisme et la force vitale, afin de rétablir l’équilibre de chacun tant sur les plans physique, émotionnel et psychologique.
Ainsi la Naturopathie agit avant tout sur la prévention de la maladie grâce à l’alimentation, l’hygiène de vie du corps et de l’esprit. Quand le déséquilibre s’est installé, dû souvent à un encrassement cellulaire, il peut être nécessaire de drainer les tissus et les organes. En ce sens, le naturopathe est un « nettoyeur » et utilise entre autres les plantes pour stimuler, apaiser ou drainer. Ainsi que d’autres outils, comme les réflexologies (plantaires, iridologies et auriculaires), qui permettent de donner des indications et apporter une aide.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Jean-Pierre Le Rallic, naturopathe et musicien, s’est intéressé très tôt aux différentes dimensions de la santé. Attiré par les médecines traditionnelles amérindiennes et européennes, son travail l’a conduit à une approche thérapeutique originale dans la compréhension de la relation du corps et de l’esprit, et de la place de l'homme dans la nature. Il s'efforce de transmettre cette pensée en donnant à chacun les clefs lui permettant de se connaître et d’accéder ainsi à la maîtrise de sa santé et de son autonomie.

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Jean-Pierre Le Rallic

C’est un beau jour pour guérir

Préface

« À supposer que nous ayons une vocation quand nous naissons, personne ne nous la révèle quand nous apprenons à lire et à écrire, pour nous aider à nous orienter, et personne ne nous la révèlera jamais. Nous devons la chercher en nous-mêmes et au contact du très haut. Ce contact est exercé par ce que l’on appelle la conscience. La recherche de notre vocation, c’est le sens même de notre vie, c’est la recherche du sens de la vie. »

– Vaclav Havel, Dramaturge, puis président de la République Tchèque, Citation extraite du portrait de Vaclav Havel « Un homme Libre »diffusé sur Arte en novembre 2014.

Introduction

27 avril 1996, 12h00, vol 943 United Airlines à destination des États Unis. Je m’assois et un sentiment particulier m’envahit. L’impression d’être à ma place, de vivre ce que je souhaitais depuis longtemps. Dans quelques minutes nous décollerons pour Phoenix – Arizona !

Depuis mon enfance, j’ai toujours été attiré par le territoire américain, la nature et les peuples qui y habitent. Leurs rites et pratiques m’ont intrigué, passionné et inspiré. Même si j’ai pu côtoyer au début des années 80 Archie Fire Lame Deer (Homme-Médecine Sioux Lakota) et suivre ses enseignements en Bretagne, je vais vivre mon premier contact avec le sol américain. Non pas dans les territoires historiques des Indiens des plaines, mais celui du désert de l’Arizona où vivent les Navajos et les Hopis. Ce sera pour moi une expérience fondamentale et fondatrice dans mon métier de thérapeute et de musicien ; elle orientera de manière certaine mon travail en direction du rapport entre la santé et la beauté… mais nous y reviendrons.

C’est sans doute une santé fragile qui dès l’enfance m’a porté à tenter de comprendre la maladie, la vie et le sens. Grand asthmatique, j’ai décidé, soutenu par mes parents, de suivre une formation en Naturopathie auprès du collège d’hygiène et de médecines naturelles de Genève et ceci dès mes 20 ans. Toute mon adolescence fut baignée dans cet état de santé défaillante, essentiellement au niveau ORL. Les seules réponses médicales de l’époque ne m’aidaient pas. Au contraire, les médicaments chimiques me provoquaient de la fatigue et des réactions diverses. Très tôt, je compris que non seulement je possédais une petite santé, mais de plus j’étais hyper sensible et donc hyper réactif. Mon intérêt pour les pratiques naturelles fut initié par les recherches et expérimentations de ma mère qui n’hésitait pas à tester les plantes, les recettes alimentaires et autres techniques naturelles pour se soigner.

Après des études dans l’électronique et l’informatique, j’ai donc décidé de passer un diplôme de Naturopathie et de m’installer à 24 ans comme Naturopathe à Pontivy. Mon enthousiasme fut mis à rude épreuve, car l’intérêt pour les médecines alternatives était balbutiant. Après quelques années de pratique, j’ai choisi d’arrêter mon cabinet pour travailler dans la bureautique et l’informatique. Au bout d’une quinzaine d’années à travailler comme technicien, commercial et enfin cadre, l’ennui me gagna et je décidai de reprendre mon activité de Naturopathe. En fait, pendant toutes ces années, je n’ai jamais cessé de m’intéresser aux techniques de soins et aux pratiques naturelles. Pour moi-même bien sûr, pour ma famille et mes proches évidemment. Et au-delà de la recherche de la santé, mon envie de comprendre la vie est restée très présente pendant toute cette période. J’ai continué à étudier la psychologie, ainsi que différents courants de pensées et de philosophie, à rencontrer des Hommes-Médecine Amérindiens et des guérisseurs en Bretagne.

Ma présentation serait bien incomplète si j’omettais de parler de mon vif intérêt, de ma passion pour la musique (toutes les musiques) et plus particulièrement la musique traditionnelle bretonne. Nous verrons plus tard que naîtra de toutes ces influences une convergence artistique et thérapeutique que je qualifierais de « naturelle » !

I. Les enseignements reçus

Dans ce chapitre, nous allons aborder les différents enseignements reçus, et en premier lieu la Naturopathie qui est le pilier de base sur lequel s’appuie la bonne santé. La Naturopathie s’adresse en priorité au corps, par l’alimentation et l’utilisation des plantes pour le drainage.

La Naturopathie

Qu’est-ce que la Naturopathie ? Si je devais définir la Naturopathie, je dirais que c’est à la fois une hygiène de vie et une série de techniques visant à aider de manière préventive et curative l’organisme et la force vitale, afin de rétablir l’équilibre de chacun tant sur les plans physique, émotionnel et psychologique.

Ainsi la Naturopathie agit avant tout sur la prévention de la maladie grâce à l’alimentation, l’hygiène de vie du corps et de l’esprit. Quand le déséquilibre s’est installé, dû souvent à un encrassement cellulaire, il peut être nécessaire de drainer les tissus et les organes. En ce sens, le naturopathe est un « nettoyeur » et utilise entre autres les plantes pour stimuler, apaiser ou drainer. Ainsi que d’autres outils, comme les réflexologies (plantaires, iridologies et auriculaires), qui permettent de donner des indications et apporter une aide.

D’où vient cet encrassement cellulaire ?

Deux sources :

Internes :

•Par nos attitudes et/ou activités sur les plans physique, émotionnel et psychique ;

•Par une mauvaise élimination des déchets et toxines.

Externes :

•Alimentation dénaturée, excessive, raffinée, chimique ;

•Pollutions de toute sorte, de l’air, de l’eau, de la terre ;

•Des médicaments chimiques, pilules et autres hormones ;

•Des drogues ou excitants (tabac, alcool, café, sucres…) ;

•Du stress de la vie : dans le travail, la société, les médias, et l’environnement familial…

Lorsque les déchets et les toxines s’accumulent en excès, le corps, s’il possède beaucoup de force vitale, choisit d’éliminer cette toxémie par des crises d’élimination, des crises de « désintoxication ». C’est ce que l’on appelle la crise (ou maladie) aigüe (rhume, asthme, eczéma, dermatoses…).

Si cette force vitale est défaillante, les émonctoires (foie, reins, intestins, peau et poumons) saturent et « la maladie » s’installe, elle devient chronique.

Le rôle de la Naturopathie est de placer la personne dans les meilleures conditions afin que l’organisme puisse s’auto-guérir (grâce à la force vitale). Par :

•L’hygiène de vie (alimentation, respiration, exercices physiques, soutien du mental, régulation des émotions, développement d’un esprit lucide et positif…) ;

•En aidant l’organisme à se nettoyer, à se revitaliser par les plantes, les oligo-éléments et les compléments alimentaires ;

•En utilisant des techniques réflexes (pieds, oreilles…) qui permettent de stimuler et d’harmoniser le corps et le système énergétique.

Il est important de se souvenir que le pouvoir d’auto-guérison est inhérent à la matière vivante. C’est l’organisme lui-même qui s’auto-guérit grâce à sa force vitale. Que le médicament soit chimique ou naturel, la véritable guérison vient de l’intérieur, jamais de l’extérieur. C’est le fondement de la Naturopathie : créer le meilleur environnement pour que s’expriment les forces vitales d’auto-guérison tant au niveau du corps que du mental.

La Naturopathie n’est pas en opposition avec la médecine classique enseignée en faculté. Elle aborde la santé de manière globale et préventive. De mon point de vue, la Naturopathie est complémentaire à la médecine actuelle dont tout le monde peut constater les progrès et l’efficacité, mais aussi les dérives et les abus. Des abus et des dérives existent aussi dans les pratiques alternatives, ils sont généralement liés à l’argent, et à la volonté de pouvoir. Tout comme l’argent est aussi à l’origine de la dépendance et de la soumission à la chimie et aux laboratoires pharmaceutiques. Le bien-être de l’individu est passé au second plan, derrière les profits de toute la chaîne thérapeutique.

L’objectif des pages qui suivent est de présenter un résumé des différentes techniques naturelles en Naturopathie.

Alimentation et hygiène de vie

« Il n’y a pas de remède miracle, ni de méthode ou d’aliment miracle qui exclut tout effort de compréhension de notre part. La santé est le résultat d’un ensemble de pratiques naturelles persévérantes dont la base est l’alimentation saine. »

- André Roux, fondateur et professeur du Collège Européen d’Hygiène de Médecines Naturelles

L’alimentation

L’alimentation est le pilier de notre santé, elle entre pour au moins 50 % dans les conditions de bonne santé. Elle doit être suffisante en quantité et en qualité, fonction de l’activité journalière, réduite les jours de repos, variée, basée de préférence sur des productions locales, saines et si possible de qualité biologique.

Nous devons privilégier les produits frais et crus (c’est dans le cru que se trouve la vie). Réduire ou éviter les aliments fortement générateurs de toxines (alcool, sucres, graisses saturées, excitants…).

Quelques conseils de base :

•Penser à bien mastiquer et savourer les aliments ;

•Manger modérément, lentement, dans le calme ;

•S’abstenir de nourriture si l’on est en colère, soucieux ;

•Faire un bon repas le matin si l’on a faim, et un repas allégé le soir (ce qui évite la fatigue du foie et préserve le sommeil).

Après ces conseils généraux, voyons plus en détail les différents types d’aliments.

Les protéines

Deux catégories de protéines :

•Les protéines d’origines animales (viandes, poissons, œufs, fromages et les laitages…) ;

•Et celles d’origines végétales (oléagineux, légumineuses, céréales (gluten), champignons, soja, levure alimentaire, algues…).

Les protéines végétales sont dites « neuves » et sont à privilégier. Il peut être toutefois recommandé ou nécessaire de compléter par un apport de protéines animales. Tout dépend de l’hérédité et des habitudes alimentaires de chacun.

Cependant, le choix de manger de la viande n’est pas seulement lié à l’analyse protéique des aliments. Il est de notre responsabilité de s’interroger sur la souffrance animale générée par la chaîne qui va de l’élevage à l’abattage, et de la qualité qui en résulte. Comment rester insensible aux images ou aux reportages décrivant le piteux état dans lequel arrive l’animal au moment de le tuer, quand ce n’est pas la manière même de le tuer. Il convient aussi de s’interroger sur la nécessité et la quantité de viande nécessaire pour nourrir notre corps. Je ne conteste pas la qualité nutritive de la viande. Je m’interroge sur les intérêts financiers qui se cachent derrière la volonté de nous faire consommer toujours plus de viande. Les lobbies et les idées reçues sont légion en la matière.

Bien des peuples mangent peu ou pas de viande et ne s’en portent pas plus mal, bien au contraire. À chacun d’examiner la question !

L’excès de viandes (surtout rouges) est à éviter. Préférer les poissons et viandes blanches. D’une manière générale, il faut consommer avec mesure tout ce qui est charcuterie, car c’est une nourriture très grasse et très concentrée.

Les poissons (notamment gras) sont de très bons aliments pour le cerveau. Ils sont à recommander pour les personnes ayant une activité intellectuelle soutenue.

Les légumes

Les légumes sont des aliments très riches en vitamines et oligo-éléments. Ce sont des aliments pleins « de vie ». Ils nécessitent une bonne mastication. Ils doivent être consommés de préférence en crudités ou cuits à la vapeur. Assaisonnés raisonnablement avec de l’huile pure, du citron, du vinaigre, des aromates et du sel marin non raffiné.

Quel est l’aliment qui au bout de 4 jours de préparation et de croissance voit sa teneur en vitamines E augmenter de 300 %, celle de la vitamine C de 600 % et celle de la vitamine B de 20 à 60 % ?… Le blé germé !

Les graines à germer (blé, soja, luzerne…) peuvent être « plantées » à n’importe quel moment de l’année. Ce sont de véritables concentrés de vie. Elles s’utilisent seules ou incorporées en salades par exemple.

Les fruits

Les fruits, comme les légumes doivent être consommés frais et si possible crus. Légumes et fruits crus de saison doivent composer une part importante de l’alimentation. Si possible 40 % pour les fruits et les légumes, 30 % pour les céréales et 30 % pour les protéines.

Les fruits et les légumes sont des aliments vitalisants, de plus ils facilitent l’élimination rénale et intestinale.

Important : les fruits se prennent de préférence seuls et en dehors des repas. Ou à la rigueur, en début de repas.

Les céréales

Les céréales sont une base solide dans l’alimentation. Elles apportent de l’énergie sous forme d’amidon et de sucres lents.

Choisir des céréales de préférence complètes ou ½ complètes pour les personnes fragiles au niveau digestif, elles sont en effet plus digestes.

Les céréales sont riches en substances nutritives et en fibres (important dans le transit intestinal). C’est en effet sous l’enveloppe et dans le germe que se trouvent les protéines, les vitamines, les oligo-éléments et les sels minéraux.

Les céréales blanches et raffinées en sont pratiquement dépourvues. Elles sont dévitalisées et carencées. Dans un usage régulier, elles sont dévitalisantes et sources de carences et d’intolérances, parce que maintes fois hybridées pour des raisons financières et commerciales !

La gamme des céréales permet une multitude d’utilisations sous forme de pain, de galettes, de flocons…

Voici les principales : le blé, l’avoine, l’orge, le riz, le maïs, le millet, le sarrasin. Les anciennes céréales, comme par exemple les différents épeautres (petit et grand), sont mieux tolérées par les personnes sensibles car elles n’ont pas été hybridées.

Le pain symbole de nourriture des générations qui nous ont précédés, doit rester un aliment de premier choix et pas seulement un « support »… Il doit être complet ou demi-complet et impérativement levé au levain. Ceci est très important pour la transformation et l’assimilation des acides aminés. Éviter le pain au son qui, pris sous cette forme, accélère le transit et est agressif pour la paroi intestinale.

Enfin, les personnes ayant une digestion délicate, peuvent essayer le pain grillé ou les biscottes, moins riches, mais plus digestes.

Les boissons

La meilleure boisson est évidemment l’eau de source pure, douce et peu minéralisée (Volvic, Mt Roucous, Montcalm…).

Une bonne eau se reconnaît non pas à ce qu’elle apporte, mais à ce qu’elle emporte !

Contrairement à ce que l’on dit, il faut éviter de boire beaucoup à table, préférer boire en dehors des repas (½ heure à 1 heure avant – 2 à 3 heures après). Éviter aussi de boire glacé.

Attention à l’excès de café. Le remplacer par des cafés atténués, ou avec du malt ou de la chicorée. Penser aux différents thés (avec ou sans théine, comme le Rooïbos), aux diverses infusions aromatiques (menthe, verveine, thym, romarin, anis, tilleul…).

Les thés proposés aujourd’hui sont multiples. Cela va du thé vert aux différents thés plus ou moins noirs. Goûtez, testez… et n’hésitez pas à changer si un thé ne vous convient pas. Méfiez-vous des thés parfumés, notamment ceux de la grande distribution, ils séduisent et faussent le palais, en devenant très vite écœurants ! Au départ, nous commençons tous par des thés parfumés. Je vous encourage à découvrir les vraies saveurs des thés de base, qu’ils soient verts, fermentés, semi-fermentés… Et d’en varier les provenances : Chine, Inde, Ceylan, Japon ou Afrique du Sud…

Les jus de fruits, de céréales et de légumes sont plutôt considérés comme des aliments, ils se prennent de préférence en dehors des repas et sans sucre ajouté.

Les matières grasses

Rechercher les huiles végétales, vierges, de première pression à froid (olive, sésame, tournesol, soja…). N’hésitez pas à tester les mélanges.

Éviter les graisses saturées, c’est-à-dire les graisses animales et les huiles trop cuites. Elles sont indigestes et néfastes pour l’appareil circulatoire.

Même s’il est d’origine animale, le beurre n’est pas une mauvaise graisse, à partir du moment où il est de qualité, pas trop salé et consommé cru et en quantité raisonnable.

Les aromates et les condiments

En quantité adaptée, les aromates stimulent et aident la digestion.

Pour saler, il est préférable d’utiliser du sel marin. Le sel peut aussi s’utiliser sous forme de gomasio, c’est-à-dire du sel marin avec du sésame. Excellent avec les crudités.

Quel est l’aliment/condiment riche en protéines (qui contient tous les acides aminés), en glucides, en vitamines du groupe B, en sels minéraux et oligo-éléments ? Qui de plus, est directement assimilable ? La levure alimentaire, appelée aussi levure de bière ! On l’ajoute aux aliments, aux crudités. Étant prédigérée, elle est compatible avec tous les aliments et toutes les sensibilités digestives.

Le sucre

Le sucre (raffiné) n’est pas un aliment, mais doit être considéré comme un condiment ! Et dans ce sens, il doit être utilisé avec parcimonie. Le sucre blanc est dévitalisant et déminéralisant, il est à proscrire.

Privilégier les sucres naturels issus des fruits frais et des fruits secs (raisin, figues, abricots, amandes, noisettes…). Les sucres roux et complets sont des sucres concentrés, mais qui ont conservé des éléments nutritifs.

Les associations alimentaires

Voir le graphique (d’après les études de Shelton) ci-dessous pour les bonnes et les mauvaises associations.

Attention, il ne s’agit pas ici de manger dissocié, mais simplement d’éviter les mauvaises associations qui sont à l’origine des ballonnements et des mauvaises digestions.

Toute personne soucieuse d’hygiène alimentaire doit comprendre la nécessité de prendre des repas simples, en évitant les combinaisons grossières qui demandent un gros effort digestif.

En fait, les mauvaises digestions trouvent leur origine, pour l’essentiel dans la mauvaise mastication et dans l’excès de nourriture.

La cuisson

Tout d’abord, voyons les avantages et les inconvénients de la cuisson.

Avantages :

•Prédigestion, notamment des amidons ;

•Attendrissement des cellules « dures » ;

•Destruction de certains éléments pathogènes ;

•Recherche de la chaleur dans les aliments.

Inconvénients :

•Destruction des diastases et des vitamines dès 45° ;

•Précipitation des minéraux à partir de 100° ;

•Destruction de toutes les vitamines à 110° ;

•Transformation des graisses en substances « toxiques » à 120°.

Éviter :

•La cuisson à l’eau qui précipite les minéraux ;

•Les fritures qui rendent les graisses indigestes ;

•La cuisson à l’autoclave, trop de chaleur, trop de pression.

Préférer :

•La cuisson à l’étouffée à basse température (la meilleure), ni eau, ni graisse, à l’abri de l’air et sans surpression ;

•La cuisson à la vapeur, qui permet une bonne conservation des vitamines et des nutriments ;

•La cuisson au four, elle permet souvent d’éviter l’excès de matière grasse ;

•Le diable en terre cuite.

Les diètes

N’hésitez pas à certains moments (fatigue, surmenage alimentaire…) ou à certaines périodes (automne, printemps) de réduire votre nourriture ou de pratiquer des monodiètes.

Apprenons à écouter et faire confiance à notre corps, nous savons le faire quand il a faim, faisons de même quand il réclame le repos alimentaire !

Les jeûnes et les monodiètes permettent au corps de se reposer, de se régénérer. Les jeûnes doivent être courts, s’ils ne sont pas sous la surveillance d’un thérapeute. Un à trois jours, tout en buvant à volonté des boissons chaudes.

Les monodiètes : d’une approche plus facile, elles n’en sont pas moins efficaces. Il s’agit de la prise d’un aliment unique sur 2, 3 ou 5 jours… Par exemple, des fruits, des légumes, des pommes cuites, des céréales… Ces monodiètes permettent notamment de nettoyer les intestins, le foie et les reins.

Si même de simples monodiètes vous semblent difficiles, essayez régulièrement, par exemple chaque semaine, de supprimer un repas (le soir par exemple). Ces moments sans nourriture nous permettent de redécouvrir la véritable faim et le parfum subtil des aliments !

Une suggestion de monodiète sur 3 jours :

•1er jour : uniquement des céréales cuites (avoine, épeautre ou riz…) ;

•2e jour : des légumes cuits (légumes verts, fenouil…) ;

•3e jour : des fruits cuits ou crus, suivant la saison et les goûts de chacun.

Autres facteurs importants de santé : Les quatre éléments !

L’Air

Aliment primordial, l’air est souvent négligé. Il faut penser à renouveler l’air de nos habitats et de nos véhicules. Penser aussi à inspirer profondément, non pas de manière mécanique, mais en conscience et par le nez. Et ceci plusieurs fois dans la journée… Privilégier les balades en forêt (de pins) et près des cascades (présence d’ions négatifs qui neutralisent les ions positifs chargés de polluants et de toxines), le footing ou la marche à pied, les mouvements respiratoires…

Le Soleil

La lumière du soleil nous est indispensable que ce soit de manière directe ou de manière indirecte. Sans le soleil, la vie serait impossible. Le soleil transmet à tous son énergie vitale. L’air, l’eau, la terre, les végétaux et les animaux en sont pénétrés. Nous connaissons tous la sensation de bien-être que nous apportent le soleil et son rayonnement. Notez qu’il y a une différence entre chaleur et rayonnement solaire. La chaleur réchauffe l’air et enveloppe les « choses » et les êtres, alors que le rayonnement pénètre et dynamise en profondeur !

Cependant l’ensoleillement doit être progressif et adapté sur la période estivale. Car autant le manque de soleil peut générer des carences (comme la vitamine D par exemple), autant il peut brûler et même créer des lésions en superficie et en profondeur. Et le plus souvent à retardement ! Les meilleures périodes pour profiter du soleil vont de l’automne au printemps.

L’Eau

Autre agent important de la vie et de la santé, l’eau, qui en dehors d’être une boisson, est utile de différentes manières. Sous forme de bains (froids ou chauds). Froids, les bains sont stimulants, tonifiants et facilitent l’élimination des déchets en les précipitant vers les voies d’éliminations. L’eau froide s’utilise aussi en friction, en douche et en bain de siège (plutôt le matin, et d’une durée courte entre 1 et 5 min). Ce bain a une action bénéfique sur les mécanismes d’auto-défense de notre organisme.

Les bains chauds (en partiel ou total) quant à eux provoquent une décongestion en profondeur et ont une action calmante et sédative. Néanmoins, ils peuvent être fatigants pour les personnes ayant une fragilité ou une sensibilité cardiaque. Le grand intérêt des bains chauds est l’utilisation conjointe des plantes qui viennent renforcer l’action hydro-thérapeutique. Ne pas hésiter à utiliser des plantes aromatiques issues du jardin (thym, romarin, sauge, menthe…).

L’autre grande force de l’eau chaude est son utilisation sous forme de hammam (humide) ou de sauna (plus sec). Le premier ouvre et libère la peau par le contact avec la vapeur, il est d’une ambiance plus douce. Le second quelquefois plus difficile à supporter, amène la chaleur au plus profond du corps, il a une action plus intense au niveau des organes (il pourrait se comparer et se rapprocher de l’action de « la fièvre »).

La Terre

La terre est employée sous forme de cataplasme ou d’enveloppements. La terre la plus connue et la plus utilisée dans nos régions en Europe est l’argile. Depuis la plus haute Antiquité, l’argile est le produit naturel le plus utilisé à des fins thérapeutiques, pour les douleurs, les articulations, les infections, le nettoyage des plaies et comme calmant dans les traumatismes.

Pour imager l’action de l’argile, on peut dire qu’elle se comporte comme un aimant à toxines, un aspirateur, et comme un « harmonisant magnétique ».

Savez-vous comment utiliser l’argile en externe et en interne ?

En externe, c’est très simple. Mélanger de l’argile concassée avec de l’eau de source jusqu’à obtenir une pâte ni trop liquide, ni trop dure. L’épaisseur est fonction de la profondeur du problème à traiter. Appliquer l’argile sur la zone à traiter jusqu’à ce que l’argile devienne chaude. Voilà, c’est aussi simple ! Une fois utilisée, l’argile ne peut plus être réutilisée.

En interne, il faut être plus vigilant, en évitant de trop doser l’argile, qui dans ce cas peut devenir encombrante pour l’intestin. Personnellement, je recommande de mettre de l’argile surfine (une ½ cuillérée) dans un grand verre d’eau, remuer et laisser reposer toute la nuit. Boire l’eau le matin à jeun, en laissant au fond du verre l’argile qui s’est déposée. On profite ainsi des bienfaits de l’argile, sans en subir les inconvénients. Cette eau argileuse participe à la purification de l’intestin, du sang et de la lymphe. Une cure durera environ 15 jours/3 semaines.

D’autres utilisations de la terre sont possibles, comme les boues, « les algues »…

Une opportunité nous est offerte avec la terre pour se décharger « ioniquement » et énergétiquement : c’est marcher pieds nus sur la terre, de préférence humide !

***

De tout temps les hommes ont utilisé les pierres pour se soigner. Dans le chapitre consacré aux sept centres énergétiques, il est proposé une ou plusieurs pierres pour harmoniser chaque centre énergétique. Pour comprendre l’effet des pierres, pensez que tout dans la nature a une fréquence. Ainsi, une pierre portée sur soi agit un peu comme un médicament homéopathique qui porte une information. Cette pierre rayonne de manière vibratoire, comme en écho sur notre système énergétique. Cependant pour ne pas perdre l’efficacité du message, une pierre ne doit pas être portée de manière continue, un mois semble être une bonne durée. Une fois portée, la pierre doit être « nettoyée ». C’est-à-dire passée sous l’eau, rechargée dans la terre et au soleil.

Le cinquième élément : La parole !

La parole consciente est libératrice, à condition d’avoir en face de soi une écoute bienveillante et aussi neutre que possible. C’est à cela que servent les psys !

Exprimer qui on est, exprimer ses souffrances, sont des étapes individuelles et sociales nécessaires pour se comprendre et se confronter à l’autre, et ainsi réajuster son comportement et ses actions.

Hygiène et rythme de vie

Le sport, le mouvement, les étirements, la relaxation sont nécessaires dans nos vies devenues trop stressantes et sédentaires. Même quelques minutes valent mieux que rien !

Le surmenage et le stress sont des grandes causes de maladies et de dépression. L’idéal est de tendre vers un rythme associant travail, sommeil, passions et détente !

Le sommeil est fondamental dans la recherche de la santé. Le rythme annuel des saisons est aussi une source d’inspiration pour notre activité physique.

Je ne peux pas passer sous silence l’orientation générale de l’esprit. Ainsi la manière d’aborder la vie de tous les jours peut être une source d’enthousiasme ou de perte de tonus. La rumination mentale, la peur perpétuelle, l’opposition systématique, l’égoïsme, l’intolérance, l’obsession, la colère… sont autant d’agressions contre les autres et contre nous-mêmes. Inversement, la maîtrise de soi, le calme, la tolérance, le dialogue ont un effet thérapeutique certain sur la personne dans sa globalité. D’ailleurs, pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la santé est état complet de bien-être physique, mental et social qui ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité.

« La santé n’est pas seulement l’absence de maladie, elle est un épanouissement physique, mental et spirituel. »

Prendre soin de son corps est une évidence. Une multitude de possibilités existe aujourd’hui pour compléter une bonne hygiène de vie et une bonne alimentation : le sport, les massages, les techniques ostéopathiques… Sans oublier les techniques « énergétiques » comme le yoga, le tai chi, le Qi Gong, l’acupuncture…

Les plantes

Nous allons maintenant aborder l’utilisation des plantes non pas d’un point de vue alimentaire, mais d’un point de vue médicinal. Il ne s’agit pas dans ce livre, comme pour la Naturopathie, de rentrer dans le détail, mais de dresser un panorama des différentes approches dans l’utilisation des plantes en fonction de l’effet recherché sur le corps, les émotions ou l’esprit. De nombreux ouvrages existent pour ceux qui souhaitent approfondir la phytothérapie.

De quelles manières peut-on utiliser les plantes ?

•En interne ou en externe ;

•Sous forme solide, liquide ou en poudre ;