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Candide, ou l’Optimisme a été publié en 1759 puis, dans une édition augmentée, en 1761. Ce conte, qui est devenu le titre le plus célèbre de Voltaire (1694-1778) et un des chefs-d’œuvre de la littérature française, a sans doute été d’abord le passe-temps d’un écrivain soucieux de léguer à la postérité des œuvres plus respectueuses du canon classique, tragédies et épopées.
Une fiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur Candide, ou l'Optimisme de Voltaire
Chaque fiche de lecture présente une œuvre clé de la littérature ou de la pensée. Cette présentation est couplée avec un article de synthèse sur l’auteur de l’œuvre.
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Seitenzahl: 32
Veröffentlichungsjahr: 2017
Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.
ISBN : 9782341011952
© Encyclopædia Universalis France, 2017. Tous droits réservés.
Photo de couverture : © Monticello/Shutterstock
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Ce volume présente des notices sur des œuvres clés de la littérature ou de la pensée autour d’un thème, ici Candide, ou l'Optimisme de Voltaire (Les Fiches de lecture d'Universalis).
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Candide, ou l’Optimisme a été publié en 1759 puis, dans une édition augmentée, en 1761. Ce conte, qui est devenu le titre le plus célèbre de Voltaire (1694-1778) et un des chefs-d’œuvre de la littérature française, a sans doute été d’abord le passe-temps d’un écrivain soucieux de léguer à la postérité des œuvres plus respectueuses du canon classique, tragédies et épopées. Cependant, la liberté de ton qui y règne ne doit pas laisser croire à une improvisation. La recherche par Voltaire d’un havre (il s’installe aux Délices, près de Genève, en 1755 et achète Ferney en 1758), l’expérience du tremblement de terre de Lisbonne (en 1755) et de la guerre de Sept Ans, qui débute en 1756, donnent une nouvelle actualité à sa réflexion sur l’ordre du monde et à sa critique de l’optimisme de Leibniz. Candide est sans doute rédigé en 1758 et paraît comme « traduit de l’allemand de M. le docteur Ralph ». Mais le public, qui lui fait un succès, n’est pas dupe de cette traduction prétendue. Deux ans plus tard, la réédition ajoute, selon la page de titre, « les additions qu’on a trouvées dans la poche du docteur lorsqu’il mourut à Minden [ville de Westphalie et défaite de l’armée française en 1759], l’an de grâce 1759 ».
Trente chapitres permettent de suivre les aventures d’un jeune bâtard allemand, nommé Candide pour sa naïveté. Fils naturel d’une demoiselle noble et entichée de ses titres, il est élevé dans le château de son oncle en Westphalie, apprend de son maître de philosophie, Pangloss, que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes et fait brutalement l’expérience du contraire : chassé du château pour avoir embrassé Cunégonde, sa cousine, il est enrôlé par surprise dans l’armée des Bulgares en lutte contre les Abares : « Candide, tout stupéfait, ne démêlait pas encore trop combien il était un héros. Il s’avisa un beau jour de printemps de s’aller promener, marchant tout droit devant lui, croyant que c’était un privilège de l’espèce humaine, comme de l’espèce animale, de se servir de ses jambes à son plaisir. Il n’eut pas fait deux lieues que voilà quatre autres héros de six pieds qui l’atteignent, qui le lient, qui le mènent dans un cachot. » Témoin de la boucherie militaire, il s’enfuit en Hollande où il retrouve Pangloss qui lui rapporte la destruction du beau château de Westphalie. Avec Jacques, un commerçant anabaptiste et vertueux, ils partent pour le Portugal et assistent au tremblement de terre de Lisbonne, qui entraîne une flambée d’intolérance. Candide est sauvé de l’Inquisition par Cunégonde, devenue la maîtresse d’un juif richissime et du Grand Inquisiteur. Candide les tue l’un et l’autre et s’enfuit avec sa maîtresse en Amérique. Il perd celle-ci à Buenos Aires, et visite avec son valet Cacambo les colonies jésuites du Paraguay, les tribus anthropophages des Oreillons et le royaume utopique d’Eldorado.