6,99 €
Bienvenue dans la collection Les Fiches de lecture d’Universalis
Après
Mont de piété (1919),
Clair de terre est le deuxième recueil poétique d’André Breton (1896-1966).
Une fiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur Clair de terre d'André Breton
Chaque fiche de lecture présente une œuvre clé de la littérature ou de la pensée. Cette présentation est couplée avec un article de synthèse sur l’auteur de l’œuvre.
A propos de l’Encyclopaedia Universalis :
Reconnue mondialement pour la qualité et la fiabilité incomparable de ses publications, Encyclopaedia Universalis met la connaissance à la portée de tous. Écrite par plus de 7 400 auteurs spécialistes et riche de près de 30 000 médias (vidéos, photos, cartes, dessins…), l’Encyclopaedia Universalis est la plus fiable collection de référence disponible en français. Elle aborde tous les domaines du savoir.
Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:
Seitenzahl: 30
Veröffentlichungsjahr: 2015
Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.
ISBN : 9782852295940
© Encyclopædia Universalis France, 2019. Tous droits réservés.
Photo de couverture : © Monticello/Shutterstock
Retrouvez notre catalogue sur www.boutique.universalis.fr
Pour tout problème relatif aux ebooks Universalis, merci de nous contacter directement sur notre site internet :http://www.universalis.fr/assistance/espace-contact/contact
Ce volume présente des notices sur des œuvres clés de la littérature ou de la pensée autour d’un thème, ici Clair de terre, André Breton (Les Fiches de lecture d'Universalis).
Afin de consulter dans les meilleures conditions cet ouvrage, nous vous conseillons d'utiliser, parmi les polices de caractères que propose votre tablette ou votre liseuse, une fonte adaptée aux ouvrages de référence. À défaut, vous risquez de voir certains caractères spéciaux remplacés par des carrés vides (□).
Après Mont de piété (1919), Clair de terre est le deuxième recueil poétique d’André Breton (1896-1966). Paru en 1923 dans la collection Littérature associée à la revue homonyme dirigée par Breton, il contient des textes écrits pour la plupart cette même année, qui voit aussi la publication d’un recueil d’essais, Les Pas perdus. En 1966, l’année de la mort de l’auteur, une anthologie intitulée à son tour Clair de terre rassemblera un choix des poèmes du recueil de 1923, accompagnés de ceux de Mont de piété, Le Revolver à cheveux blancs (1932), L’Air de l’eau (1934), et Au bateau-lavoir (1936). Autrement dit l’essentiel de la production proprement poétique de l’auteur entre 1919 et 1936, à l’exception des Champs magnétiques, écrit en collaboration avec Philippe Soupault (1920), et de Poisson soluble, qui concluait le premier Manifeste du surréalisme (1924).
Dédié au « grand poète Saint-Pol-Roux et « à ceux qui, comme lui, s’offrent le magnifique plaisir de se faire oublier » (la plupart des textes sont « offerts » aux amis de la première heure – Aragon, Eluard, Max Ernst... – ou à certaines figures tutélaires – Picasso, Reverdy, Roussel...), Clair de terre se compose de récits de rêves (« Cinq Rêves »), de jeux de collages dadaïstes (« Pièce fausse », « PSTT »), de textes en prose relevant de l’écriture automatique (« Les Reptiles cambrioleurs », « Amour parcheminé », « Cartes sur les dunes », « Épervier incassable », « Rendez-Vous », « Privé » – ces deux derniers étant absents de l’anthologie de 1966), et de poèmes en vers libres. On trouve également deux pages « illustratives » portant, dans un graphisme particulier, l’une l’inscription « mémoires d’un extrait des actions de chemins », l’autre le mot « île ». L’ensemble est encadré par un extrait de la Nouvelle Astronomie pour tous, cité en épigraphe, et d’un dernier texte, « À Rrose Sélavy » (en l’occurrence Marcel Duchamp, autre « grand transparent »), qui reprend une phrase de l’auteur publiée dans le Journal du peuple d’avril 1923 – « André Breton n’écrira plus » –, suivie de deux vers aussi célèbres que mystérieux : « j’ai quitté mes effets,/ mes beaux effets de neige ! »
La succession de ces différentes procédures créatrices, inverse de celle qui caractérisait Mont de piété