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Bienvenue dans la collection Les Fiches de lecture d’Universalis

Les Confessions, ouvrage de saint Augustin (354-430) le plus célèbre avec La Cité de Dieu, furent rédigées de 397 à 401.

Une fiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur Confessions de saint Augustin

Chaque fiche de lecture présente une œuvre clé de la littérature ou de la pensée. Cette présentation est couplée avec un article de synthèse sur l’auteur de l’œuvre.

A propos de l’Encyclopaedia Universalis :

Reconnue mondialement pour la qualité et la fiabilité incomparable de ses publications, Encyclopaedia Universalis met la connaissance à la portée de tous. Écrite par plus de 7 400 auteurs spécialistes et riche de près de 30 000 médias (vidéos, photos, cartes, dessins…), l’Encyclopaedia Universalis est la plus fiable collection de référence disponible en français. Elle aborde tous les domaines du savoir.

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Seitenzahl: 48

Veröffentlichungsjahr: 2015

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Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.

ISBN : 9782341000062

© Encyclopædia Universalis France, 2019. Tous droits réservés.

Photo de couverture : © Tarapong Siri/Shutterstock

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Bienvenue dans la collection Les Fiches de lecture d’Encyclopædia Universalis.

Ce volume présente des notices sur des œuvres clés de la littérature ou de la pensée autour d’un thème, ici Confessions, saint Augustin (Les Fiches de lecture d'Universalis).

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CONFESSIONS, saint Augustin (Fiche de lecture)

Les Confessions, ouvrage de saint Augustin (354-430) le plus célèbre avec La Cité de Dieu, furent rédigées de 397 à 401. L’auteur s’adresse directement, dans un dialogue intime, à ce Dieu qu’il avait tant cherché « en labeur et fièvre » ailleurs que là où le Dieu d’amour l’attendait, comme il le lui déclare : « Mais toi, tu étais/ Plus intérieur que l’intime de moi-même/ Et plus haut que le plus haut de moi-même » (III, VI, 11). L’influence de ce chef-d’œuvre de la littérature universelle s’est exercée, au cours des siècles, sur les plus grands mystiques, du dominicain Maître Eckhart (1260-1328) à Jean de la Croix ou Pascal, de même que sur les esprits les plus divers, de l’érudit latin Cassiodore (490-580) aux écrivains du XXe siècle Péguy ou Camus.

Saint Augustin, Botticelli. Botticelli, «Saint Augustin», 1480. Fresque. 152 cm ×112 cm. Ognissanti, Florence. (Rabatti - Domingie/ AKG)

• Un ouvrage apologétique

Les Confessions sont composées de treize livres. Dans les livres I à IX, Augustin raconte les principaux événements de son existence, depuis sa naissance à Thagaste, le 13 novembre 354, jusqu’à la fameuse « extase d’Ostie », à l’automne 387, suivie peu après de la mort de sa mère, Monique. La scène capitale de la conversion, qui eut lieu au mois d’août 386, dans un jardin à Milan, est évoquée au livre VIII (XII, 29) : à l’incitation des paroles d’une chanson d’enfant, prises pour une injonction divine, Augustin lit au hasard un passage de l’Épître aux Romains de saint Paul : « ... ce fut comme une lumière de sécurité infuse en mon cœur, dissipant toutes les ténèbres du doute. » Peu après, à la Pâque de l’an 387, Augustin recevait le baptême administré par saint Ambroise.

Le livre X marque une pause. Il contient une méditation sur le récit qui vient d’être fait. Le triple sens du titre (Confessiones) est alors expliqué. Il s’agit tout d’abord d’une confession faite directement à Dieu, qui connaît déjà tout : « Tu m’as percé à jour, Seigneur, quel que je sois ;/ Le fruit de ma confession ? Je te l’ai dit,/ Nullement par les mots, par les cris de la chair,/ Mais par les mots de l’âme, clameur de la pensée » (X, III, 3). C’est ensuite aux hommes que s’adresse cet aveu des fautes passées, afin qu’eux aussi entendent la parole qui a décidé de la conversion du pécheur : « D’en lire ou d’en entendre les confessions éveille le cœur, l’empêchant de s’endormir dans la désespérance en criant à l’impossible, le tenant éveillé dans l’amour de ta miséricorde et dans la douceur de ta grâce [...] Et, pour les justes, c’est une joie d’entendre le récit des fautes passées de ceux qui en sont désormais délivrés ; et ils trouvent de la joie, non parce que ce furent des fautes, mais parce qu’elles ont existé et qu’elles ne sont plus » (X, III, 4). Enfin, le troisième sens du titre est qu’il s’agit de confesser la grandeur de Dieu.

La louange de Dieu, doublée d’un chant d’action de grâces, tel est l’objet majeur de ce livre. Dans une perspective néo-platonicienne, il est remarquable que pour Augustin ce soit la mémoire qui s’avère le lieu et la formule de cette rencontre avec le Seigneur : « ... je ne t’ai pas trouvé en dehors d’elle. Je n’ai rien trouvé de toi qui ne fût dans mon souvenir, du jour où je te connus [...] Là où j’ai trouvé la vérité, là j’ai trouvé mon Dieu qui est la vérité, que je n’ai plus oubliée, du jour où je la connus » (X, XXIV, 35).

• À la recherche de la vérité

Du livre XI jusqu’à la fin des Confessions, Augustin projette son autobiographie dans le cadre biblique de la création du monde. Une méditation fondée sur les Écritures sert de fil directeur, comme le suggère une Prière liminaire : « Que tes Écritures soient pour moi chastes délices,/ Sans me tromper sur elles et sans tromper par elles ! » ( XI, II, 3).

Dans un élan mystique, l’ancien professeur de rhétorique, naguère rebuté par la Bible, entreprend une longue méditation, nourrie des Saintes Écritures, au sujet de la création du monde et du Verbe de Dieu « par qui tout est dit de toute éternité ». L’auteur traite ensuite longuement du problème du temps. La matière, la mémoire et la connaissance, la forme et l’informe, le ciel et la terre, le mystère de la Trinité, la foi et l’espérance, le sens de la création de l’homme : tous ces sujets de réflexion alternent avec d’ardentes invocations à Dieu, des citations de la Bible et des raisonnements passionnés. Contre les objections, c’est Dieu lui-même que l’évêque d’Hippone Augustin, appelle à trancher entre ses déclarations et les contradictions qui lui seraient opposées (XII, XVI, 23).

Dans le dernier livre, la méditation d’Augustin s’élève vers les plus hauts sommets quand il considère la Création comme signe de la Trinité et figure de l’Église. L’ensemble s’achève sur un chant exalté d’espérance et de confiance en Dieu « toujours en action et toujours au repos [...] unique et bon, qui n’a jamais cessé de faire le bien » (XIII, XXXVIII, 53).