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"Derrière le rideau – Tome II" révèle des protagonistes qui s’élèvent et s’affirment, gagnant en assurance et en éclat. La vérité, enfin dévoilée, dissipe les ombres du passé, leur ouvrant un chemin où se cacher n’a plus lieu d’être. Transfigurés, libérés des blessures d’autrefois, ils s’élancent, portés par une liberté nouvelle, vers des rêves aussi vastes et profonds que l’océan turquoise. Ce récit est celui d’une renaissance, d’une quête d’absolu, où chaque personnage explore en lui des horizons insoupçonnés et découvre la beauté de son propre élan.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marc Diaz, après trois décennies passées à Dunkerque, retrouve avec joie sa région natale du Limousin, tout en chérissant les souvenirs précieux de sa vie dans le nord de la France. Pour lui, l’acte d’écrire est une aventure exaltante, une expression véritable de liberté.
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Seitenzahl: 152
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Marc Diaz
Derrière le rideau
Tome II
Roman
© Lys Bleu Éditions – Marc Diaz
ISBN : 979-10-422-5273-1
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À mon ami Thierry, parti trop tôt
À la plage des Saumonards
À notre complicité…
Les étoiles sont belles, à cause d’une fleur que l’on ne voit pas…
(…)
Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c’est qu’il cache un puits quelque part…
Antoine de Saint-Exupéry,
Le Petit Prince
Ce roman est une fiction, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite.
Philippe reste figé derrière le rideau et semble effectuer un voyage intérieur, un long voyage qui le transporte dans une époque déjà fort lointaine, celle d’une jeunesse bercée d’insouciance.
Trop d’années se sont écoulées pour pouvoir repartir à zéro, la cristallisation de l’être aimé ne se conjugue pas avec le quotidien. Elle ne peut qu’apporter de la déception, l’être idéalisé n’est pas réel. Il appartient au fabuleux monde du rêve. Philippe préfère que Monique garde dans son cœur l’image du Philippe jeune ; c’est l’une des raisons pour lesquelles il n’ouvrira pas le rideau.
Il s’est contenté d’écouter Monique sans rien dire, il ne fournira aucune explication, il n’a jamais su s’épancher. Conséquences d’une éducation stricte où le silence était de rigueur, une éducation dépourvue de tendresse.
Philippe est rassuré : seul son visage apparaît de loin derrière l’écran. Il va repartir à Bordeaux en apportant son secret qui ne concerne que lui.
Monique est blessée en constatant que le rideau ne s’ouvre pas. Philippe, tout en n’étant qu’à quelques mètres d’elle, reste inaccessible. Elle est toujours sensible à son charme. Le pouvoir de séduction qu’il exerce sur elle est resté intact. Philippe est resté muet et n’a fourni aucune justification. Cependant, elle ne regrette pas d’avoir participé à l’émission. Elle a dissipé ses doutes, Philippe ne souhaite pas reprendre contact avec elle. Elle ne peut que respecter sa décision. C’est la plus belle preuve d’amour qu’elle puisse lui donner.
Elle va pouvoir aller de l’avant. C’est une femme forte, le temps est un grand guérisseur… Elle le sait, la vie est un combat permanent. C’est ce qui maintient en vie et les rêves qui accompagnent le parcours prouvent que l’on est vivant !
Monique a récemment repéré chez un antiquaire, se trouvant dans le quartier de la cité à Limoges, une toile. Ce tableau occupait une position centrale dans la vitrine, un véritable coup de cœur se produisit dès qu’elle le vit. Cette toile symbolise le futur auquel elle aspire maintenant. L’artiste, sur fond bleu, a représenté l’immensité de l’océan, un océan d’huile. Un goéland plane en se laissant bercer par le vent. Il va vers l’avant, ivre de liberté, il avance et poursuit son chemin sans se retourner vers le passé. Cette marine l’aidera à aller de l’avant en oubliant les désillusions pour mieux rebondir. C’est son objectif. Elle se rendra chez l’antiquaire le plus rapidement possible afin d’acheter ce tableau. Il sera son bâton de pèlerin. Monique trouvera celui avec lequel elle pourra s’épanouir, il n’est jamais trop tard. Elle en est persuadée. Le temps, également, l’aidera à panser ses plaies, elle le sait.
Philippe n’a pas souhaité la rencontrer, elle se dit que c’est un mal pour un bien. Elle est en pleine forme lorsqu’elle quitte le plateau télévisé. Elle en sort grandie, déçue certes, mais également libérée. Elle va pouvoir passer à autre chose, elle se sent prête pour s’ouvrir aux autres. Un air de printemps anime son cœur, une page vient de se tourner. Les rêves d’un passé révolu ne viendront plus la hanter. Une étoile s’éteint, d’autres viendront illuminer ses rêves.
Affalée sur un fauteuil, Kaska végète. Derrière les barreaux de sa chambre d’hôpital, un paysage verdoyant se déroule à l’infini avec des chevaux qui ont investi l’espace. Ils savourent la quiétude du lieu, un paradis vert où ils peuvent vaquer à leurs occupations en toute liberté. Des pies et des corbeaux voltigent dans le ciel et se disputent bruyamment lorsqu’ils se posent dans l’herbe. La cohabitation n’est pas simple, les animaux n’échappent pas à la règle. C’est souvent la loi du plus fort qui l’emporte.
Son regard est vide et ne laisse transparaître aucune émotion. Elle n’est pas réactive. Le temps s’est figé, Kaska demeure prostrée, hiératique comme un bloc de granit. Elle reste de marbre, elle est totalement déconnectée depuis son arrestation et son internement. Impossible de communiquer avec elle, aucune amélioration n’a été constatée depuis qu’elle est hospitalisée. Les traitements qui lui sont administrés n’ont pas l’effet escompté. Elle passe une grande partie de ses journées à enlacer sa poupée, poupée qui est son seul centre d’intérêt. Elle est de plus en plus somnolente et sombre régulièrement dans un sommeil lourd, sommeil profond, sommeil dans lequel elle s’enlise, s’enfonce et se perd.
Seul Dawid, son père vient la voir. Il n’a pu s’y rendre que deux fois. Il a respecté les consignes du psychiatre. En effet, il fallait augmenter les doses des tranquillisants à chacune de ses venues. Kaska se montrait fort agressive en le voyant. Tom n’est jamais venu la voir, il tient à se préserver et s’efforce d’oublier celle qui voulait anéantir sa famille, celle qui a assassiné froidement son père.
Kaska est enceinte, c’est ce que vient de lui annoncer le médecin de l’hôpital. Kaska est ailleurs, toute communication est impossible. Cet enfant va voir le jour dans un contexte difficile. Il faudra veiller sur lui afin de lui assurer le meilleur avenir possible. Certains enfants n’ont pas la même chance que d’autres de s’épanouir en fonction du milieu dans lequel ils vont s’ouvrir à la vie. L’égalité des chances est une utopie. C’est ce qu’a montré Étienne Chatillez dans son film : la vie est un long fleuve tranquille. En effet, ces deux familles nombreuses du nord de la France ont des origines opposées. Un enfant Groseille, milieu populaire ordinaire, n’a pas les mêmes chances de réussite qu’un enfant Le Quesnoy issu d’un milieu aisé, bourgeois souvent surfait. Cependant, l’équilibre sur lequel ses deux familles se sont construites reste fragile et peut facilement s’écrouler.
Les services sociaux de l’hôpital vont contacter Dawid, le grand-père. Ils vont l’informer que Kaska est enceinte de six mois. Cela s’est produit peu de temps avant qu’elle ne soit internée. Dawid connaît, peut-être, l’identité du papa et pourra sans doute les aider à protéger ce bébé afin qu’il soit choyé lorsqu’il va arriver.
Il s’agit d’une petite fille qui est en pleine forme comme en témoigne l’échographie. Le traitement médical de Kaska va être modifié afin de préserver le bébé. Un nouveau protocole va être mis en place, adapté le mieux possible à la pathologie de la mère et à l’arrivée du nourrisson.
Les services sociaux ont réussi à joindre Dawid en lui demandant de bien vouloir se rendre à l’hôpital. Un rendez-vous est fixé. La secrétaire, sans lui révéler les motifs de l'entretien, rassure comme elle le peut, Dawid.
Dawid se rendra au centre hospitalier Esquirol le lendemain. Il prendra le trolley, moyen de locomotion typique de la ville de Limoges. Celui-ci le déposera devant l’hôpital.
Dawid est intrigué et a hâte d’y être pour en savoir plus. La première fois qu’il est allé voir sa fille, il avait été fort choqué. Il faut montrer patte blanche pour accéder au service où se trouve kaska. Il faut s’annoncer, une infirmière vient ouvrir et referme la porte à clé. C’est un peu comme dans une prison, les patients sont enfermés afin de veiller à leur sécurité. Il ne faut pas qu’ils se sauvent, c’est ce que lui explique l’infirmière. Les malades errent dans les couloirs, entrent et sortent librement des chambres de leurs voisins. Certains crient, hurlent, pleurent, chantent… D’autres se chamaillent comme des gosses dans une cour de récréation. Beaucoup se taisent et marchent sans but, totalement désorientés, perdus. Certains ne peuvent pas quitter leur chambre et sont même attachés. Seul le personnel médical peut les voir.
Dawid après cette première visite a été traumatisé, Kaska a écumé de rage en l’apercevant. Il en a été de même lors de la seconde visite. Dawid a beaucoup culpabilisé et n’a cessé de cauchemarder. Kaska le déteste. Il le sait, la lecture de son journal intime le lui a confirmé. Kaska condamne les écarts de conduite de son père et le tient responsable de la dépression sévère dont souffre sa maman. Maintenant, il se contente de prendre des nouvelles en contactant le personnel.
Les deux tourtereaux vont s’envoler pour l’île Maurice, dépaysement assuré au cœur de l’océan Indien. L’avion devait décoller d’Orly, un changement de dernière minute fait qu’il faudra partir de De Gaulle. Le parking pour la voiture a été réservé à Orly. Stéphane est fort contrarié par ces modifications qui perturbent son organisation. Une navette, reliant les deux aéroports, est mise à la disposition des voyageurs. Tout finit par rentrer dans l’ordre.
Nicolas n’est jamais rassuré lorsqu’il prend l’avion. Il a des tranquillisants et ne manque pas de boire plusieurs punchs afin de dormir une bonne partie du trajet qui dure en moyenne douze heures avec une escale à l’île de La Réunion. Plusieurs décollages et plusieurs atterrissages, tout ce qu’il redoute sans compter les turbulences. Stéphane, contrarié suite au changement d’aéroport, aura des nausées. Nicolas somnolera une grande partie du vol. La piste d’atterrissage à La Réunion longe l’océan, beaucoup de passagers descendent.
L’arrivée à Maurice s’effectue sous une pluie fine. Une impression de légèreté flotte dans l’air. De belles cascades entourées de fleurs tropicales décorent l’aéroport. Une navette les attend afin de les conduire à leur hôtel. Stéphane a choisi la côte la moins touristique, la plus typique sans doute, celle qui est la plus exposée aux vents.
Les deux amoureux demandent au chauffeur s’il ne pourrait pas leur conseiller une personne qui pourrait les guider durant leur séjour. Ils préfèrent un chauffeur particulier plutôt que des excursions en autobus avec plein de monde et des horaires à respecter. Ils obtiennent le numéro de téléphone de l’oncle du chauffeur, ce dernier qui est retraité sera ravi d’être leur guide.
Un accueil chaleureux leur est réservé dès leur arrivée à l’hôtel. Ils sympathisent très vite avec David, un employé de l’hôtel. C’est lui qui les conduit dans leur chambre. Cette dernière est spacieuse, la salle de bains est bien conçue. Ils sont au rez-de-chaussée avec une terrasse extérieure entourée d’un jardin tropical et d’un accès direct à la plage privée recouverte de sable blanc. La barrière de corail protège les Mauriciens des requins, il est très agréable de nager dans cet océan limpide, paradis des poissons tropicaux aux mille couleurs. C’est un établissement à taille humaine, très intime. Il dispose d’une piscine, les enfants peuvent y jouer en toute sécurité. L’hiver austral offre des températures fort clémentes. Dame Pluie continue à s’imposer, ce qui est fort rare selon les Mauriciens. Il faudra attendre une journée pour qu’elle disparaisse et laisse la place au soleil.
La clientèle de l’hôtel est cosmopolite à l’image des Mauriciens où tout le monde vit en harmonie sans se soucier des origines des autres. Quel bonheur !
Les trois principales religions de Maurice se respectent et s’aident pour préparer les fêtes célébrées par chacune d’elles : catholiques, protestants et musulmans cohabitent sans heurts. De ce fait, les Mauriciens bénéficient d’un nombre important de jours fériés. Ils vivent simplement, certains sont fort pauvres et ne peuvent pas bénéficier de soins médicaux. Ils se satisfont de ce qu’ils ont. Un sourire suffit à les rendre heureux contrairement à certains Européens qui sont d’éternels insatisfaits.
Beaucoup de touristes viennent se marier à Maurice. Des mariages homosexuels y sont célébrés. L’hôtel va accueillir deux charmantes demoiselles d’Afrique du Sud ayant choisi de se marier à Maurice. Elles arrivent accompagnées de leurs amis et la piste de danse s’enflamme au rythme des villages People. Nicolas et Stéphane ne manqueront pas de les féliciter.
Cette ouverture d’esprit et ce respect des différences permettant de s’enrichir fascinent les garçons. D’ailleurs, Stéphane a réservé une surprise à Nicolas : ils vont se marier, un mariage symbolique sur la plage bordée de palmiers face au lagon. Ils sont en tenue décontractée : short et t-shirt, sandales… Mariage non-conventionnel, mariage effectué dans l’intimité, leur intimité. Une bouteille de champagne est offerte aux amoureux par la direction de l’hôtel ainsi qu’un dîner romantique face à l’immensité de l’océan. Ils vivent un rêve éveillé.
Nicolas est plus épicurien, plus excessif que Stéphane. Il fait honneur aux différentes saveurs des punchs mauriciens. Leur chauffeur, privé, leur fait découvrir en toute tranquillité les charmes multiples de Maurice : le Jardin botanique, le parc national des gorges de Rivière, la Terre des 7 couleurs, la cascade de Chamarel, Port-Louis… Le midi, les garçons invitent leur guide au restaurant, restaurant choisi par un Mauricien. Cela leur permet de découvrir la cuisine locale, une cuisine de qualité où l’on retrouve souvent les traces des différents pays européens qui les ont colonisés. Suite à la colonisation britannique, les Mauriciens conduisent à gauche.
Nicolas et Stéphane sont enchantés et aimeraient pouvoir prolonger leur séjour. Le temps passe toujours trop vite lorsque l’on est heureux. Ils savourent leur dernière soirée face à l’océan Indien où la nuit s’impose toujours très rapidement. Soirée mauricienne fort épicée… Stéphane fera le retour allongé dans l’avion, problème digestif.
Ils se promettent de revenir à Maurice dès que possible : un véritable paradis terrestre. Ils vont retrouver leur maison, leur nid douillet dans le Limousin. Ils ont acheté l’oiseau endémique de l’île Maurice : le dodo. Ce dernier leur fera penser à leur escapade et ne pourra que leur donner l’envie d’y retourner.
Priska fait de plus en plus la tête à chaque fois qu’elle voit Franck. Elle le fusille du regard dès qu’elle le croise à la supérette. L’ambiance de travail devient de plus en plus malsaine. Elle écume de jalousie depuis que Franck entretient une relation amicale avec Michel. Elle se sent exclue alors qu’elle s’exclut d’elle-même. Leur relation était faussée dès le départ sans que Franck en prenne conscience : leurs attentes divergeaient au lieu de converger. Quiproquos et malentendus n’ont cessé de croître, l’amour que Priska ressentait pour Franck s’est transformé en haine. Ils ont failli en venir aux mains lorsque Franck, exaspéré par ses bouderies, lui a dit : « Priska, arrête de faire ta gueule de raie ! ».
Afin d’éviter que la situation ne dégénère, Franck est à la recherche d’un nouvel emploi. Il apprend par Michel que le directeur d’une supérette située au Château d’Oléron cherche du personnel. Franck ne manque pas de contacter le responsable du magasin. La secrétaire lui propose un rendez-vous avec le chef. Franck veille à soigner sa tenue vestimentaire en optant pour un juste-milieu : tenue ni trop stricte, ni trop décontractée. Chemise blanche, jean noir et veste noire.
L’entretien d’embauche lui réserve une grande surprise. Son cœur s’emballe lorsqu’il reconnaît le bel inconnu qui de temps en temps choisissait sa caisse lorsqu’il faisait ses courses à la Cotinière. Franck est gêné en le voyant. En effet, sur les conseils de Priska, il avait noté son numéro de téléphone qu’il avait dissimulé avec le ticket de carte bleue lors du passage en caisse de ce dernier. Il avait attendu en vain un signe sans jamais savoir si ce charmant client avait eu connaissance de ce qui se cachait avec le reçu. Peut-être avait-il tout jeté sans lire le mot, peut-être n’avait-il pas osé donner une réponse…
Celui-ci ne manque pas de dire à Franck qu’il avait remarqué le professionnalisme dont il faisait preuve lorsqu’il travaillait à la Cotinière. Franck est flatté, ils se sont reconnus mutuellement. Il y voit un signe, son cœur bat la chamade.
L’entretien se passe dans de bonnes conditions, sa candidature est retenue même si Franck perd tous ses moyens lorsqu’il croise le regard d’Antoine, son nouveau patron. Franck est ravi, il va s’installer au château non loin de chez Michel. Il a trouvé un appartement dans une résidence. Appartement situé au rez-de-chaussée avec extérieur : un jardinet suffisant pour profiter du soleil qu’il ne manquera pas de fleurir. Il va également investir dans un salon de jardin. Franck revit, une nouvelle page de sa vie s’ouvre. Il n’aura plus à subir les caprices de Priska, le bel inconnu qui a peuplé ses rêves est son futur patron. Cela le ravit autant que ça l’effraie.
Michel va aider Franck à déménager. Ce dernier a loué une camionnette. Avide de liberté, il voyage léger. Son mobilier se limite au minimum syndical, Franck ne s’est pas encore construit un véritable nid. Il n’a pas hésité à se rendre à la déchetterie de La Brée-les-Bains afin de jeter des cartons pleins qu’il n’a jamais ouverts. Il en déduit que ce qui se trouve à l’intérieur des cartons est forcément inutile puisque ça fait des années que les cartons dorment et que rien ne lui a fait défaut.
Franck est sous le choc, il vient d’avoir son frère Tom au téléphone. Ce dernier lui apprend qu’il va être bientôt papa. Kaska est enceinte, il assumera son rôle de père, Tom est tout émoustillé. Franck se contente de l’écouter. Il est anéanti ! Comment expliquer à cet enfant que sa maman a assassiné le père de son papa, celui qui aurait dû être son grand-père ? Contexte malsain… Un jour, il faudra ouvrir le rideau et dévoiler la vérité à cet enfant innocent.