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Il n'existait pas en Bourgogne d'ouvrage regroupant les phénomènes inexpliqués connus sous le terme d'ovni ou de PAN. Mon but est de vous faire découvrir ces témoignages ayant jalonné notre histoire bourguignonne depuis... 1461. Cette nouvelle édition est enrichie d'une quarantaine de nouveaux cas. Certains ont été résolus par des explications logiques, d'autres resterons des énigmes que l'avenir résoudra ou non. Il en manque certainement, notamment ceux de témoins n'ayant pas voulu s'exprimer par peur d'être mal jugé par l'opinion. J'en connais personnellement plusieurs. N'ayant pas vocation d'en juger le bien-fondé, je laisse volontiers à chacun d'entre vous d'exprimer votre libre-arbitre pour forger votre opinion personnelle tout en gardant une ouverture d'esprit. L'esprit critique constructif évite de croire à n'importe quoi, sans discernement. Des histoires à découvrir et à déguster sans modération.
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HISTOIRE D’UN PHENOMENE…
LES OVNI, MYTHE OU REALITE?
CE QU’EN ONT DIT DES PERSONNAGES CELEBRES
LE RAPPORT DU GOUVERNEMENT DES ÉTATS-UNIS (2021)
ÉNIGMES HISTORIQUES…
Les vimanas du Mahabarata et du Ramayana
Alexandre le Grand, protégé des dieux, 322 av. J.-C.
Fresques de Visoki Dečani (Kosovo), 1350
Fresques de San Francesco d’Arezzo, 1447…
La bataille aérienne de Nuremberg, 1561
Vaisseaux cosmiques au-dessus de Nice, 1608
Autres repères historiques…
En Chine, découverte des tribus Dropa et Ham
Peintures préhistoriques du Sahara, 1933
Les figures du plateau de Nazca au Pérou
À PARTIR DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE…
Durant le conflit
Kenneth Arnold, 24 juin 1947
Crash de Roswell, 2 juillet 1947
Contacts, enlèvements (abduction)?
L’homme, extra-terrestre sur la Lune
Petit clin d’oeil de Châteauneuf-du-Pape
SI VOUS AVEZ VU UN PHENOMENE INHABITUEL
La démarche à suivre
Connaître le Geipan
DES OVNI DANS LE CIEL DE BOURGOGNE
L’HISTOIRE DES OVNI EN BOURGOGNE
DANS LE CIEL DE LA COTE D’OR (21)
Boule de feu, Corcelles-les-Monts, 27 décembre 1923
Boules lumineuses, Dijon, 12 janvier 1945
Observations du 1
er
mai 1950
Objets lumineux du 17 juillet 1952
Cigare, Venarey-Lès-Laumes, 18 juillet 1952
Objets lumineux du 4 août 1952
Disque, Crécey-sur-Tille, 2 septembre 1952
Observations du 17 août 1953
Météore du 9 janvier 1954
Météore du 26 janvier 1954
Soucoupe volante, Montbard, 4 février 1954
Rectangle, Flavigny-sur-Ozerain, avril 1954
Soucoupe volante, Dijon, 7 et 8 juillet 1954
Disque lumineux, Asnières-lès-Dijon, 31 août 1954
Sphère et boules, Lux, 23 septembre 1954
Boule, Plombières-les-Dijon, 23 septembre 1954
Météore du 29 septembre 1954
Observations, Poncey-sur-l’Ignon, 2 et 4 octobre 1954
Sphère lumineuse, Lacanche, 11 octobre 1954
Objet lumineux, Meursanges, 14 octobre 1954
Observations du 16 octobre 1954
Météore, Dijon, 5 novembre 1954
Soucoupe, La Roche-en-Brénil, 5 novembre 1954
Cigare, Perrigny-lès-Dijon, 10 décembre 1954
Boule lumineuse, Liernais, décembre 1954
Empreintes mystérieuses, Marliens, 6 mai 1967
Cigare, Brazey-Bas (Brazey-en-Morvan), 21 juin 1968
Cylindres blancs, Brazey-en-Morvan, août 1968
La « chose », Villiers-en-Morvan, 21 août 1968
Lumière rouge, Ménessaire, 30 octobre 1968
Disque lumineux, Longvic-Fénay, 21 juillet 1969
Lumière intense, Arcelot, 18 mai 1970
Boîte, Thoisy-la-Berchère, 6 février 1974
Cigare, Dijon, 26 février 1974
Sphère, Quetigny, 26 février 1974
Triples visions, Chambolle-Musigny, 1974 à 1977
Objet ovale, Cérilly, 25 juillet 1974
Objet gris métallisé, Montbard, 28 février 1975
Demi-Lune, Laignes, 12 mai 1975
Scaphandre, Beaune, 26 janvier 1976
Observations lumineuses, 11 novembre 1976
Rencontre en plein ciel en Côte d’Or, 7 mars 1977
Boule lumineuse, Vitteaux, 30 mai 1977
Objet grisâtre, Chenôve, 10 novembre 1977
Soucoupe, Bierre-lès-Semur, 18 juillet 1978
Triangle, Talant, 27 juillet 1978
Observations, Dijon, 3 et 4 août 1978
Boule, Longvic, 13 et 14 août 1978
Objet brillant, Dijon, 8 septembre 1978
Engin, Mont Afrique, 10 septembre 1978
Trait lumineux et boule, Dijon, 17 septembre 1978
Boule lumineuse orangée, Argilly, 3 juin 1979
Soucoupes, Arc-sur-Tille, 8 décembre 1979
Point lumineux, Prusly-sur-Ource, 24 janvier 1985
Boule, Saint-Seine l’Abbaye, 2 mars 1985
Boule de feu, Vannaire, 3 janvier 1986
Sphère et ULM, Norges-la-Ville, 16 mai 1993
Lumière blanche, Levernois, 22 février 1995
Boule lumineuse, Moloy/Echalot, 25 juin 1995
Ovni, Meursanges, 13 août 1998
Objet jaune, Crimolois, 7 septembre 2002
Cinq lumières, Marsannay-la-Côte, 5 avril 2003
Boules lumineuses, Blaisy-Bas, 2 et 3 mai 2004
Objet, Grenant-lès-Sombernon, 1
er
décembre 2004
Boule blanche, Meursault, 1
er
novembre 2005
Boule bleue, Marcellois, 1
er
mars 2008
Observations, Dijon, mars-avril 2009
Boules de feu, Longchamp, 12 juillet 2009
Station ISS, Messigny-et-Vantoux, 19 juillet 2009
Objet lumineux, Meursanges, 10 septembre 2012
Point lumineux, Fontaine-les-Dijon, 26 mars 2013
Boule lumineuse, Tart-le-Bas, 8 décembre 2013
Boule de feu, Beaune, 3 octobre 2014
Objets sphériques, Neuilly-les-Dijon, 14 juin 2015
Point lumineux, Villeferry, 12 août 2015
Quatre lueurs orangées, Orgeux, 29 novembre 2015
Lumière, Chevigny-Saint-Sauveur, 11 février 2016
Phénomène lumineux, Bressey-sur-Tille, 16 avril 2017
Ovni, Is-sur-Tille, 15 juillet 2017
Bolide dans plusieurs lieux, 21 février 2018
DANS LE CIEL DE LA NIEVRE (58)
Objet brillant, Decize, 6 septembre 1946
Observations en Nièvre, août 1952
Globe ardent, Saint-Hilaire-en-Morvan, 26 août 1954
Sphère, Saint-Pierre-le-Moûtier, 29 septembre 1954
Disque orange, Corbigny, 1
er
octobre 1954
Tâche ovale, Château-Chinon, 3 octobre 1954
Trois extraterrestres, Clamecy, 11 octobre 1954
Globe lumineux en Nièvre, 20 octobre 1954
Détecteur de M.O.C., Brienne, 25 juin 1966
Disque lumineux, lac de Pannecières, 20 octobre 1968
Cigare volant de Decize, 9 février 1974
Objet, Neuville-les-Decize, 13 et 15 février 1974
Points lumineux, Cosne–Cours-sur-Loire, 15 sept. 1975
Globe vert, Châteauneuf-Val-de-Bargis, 19 juillet 1976
Lueurs rouges, Lormes, 30 octobre 1978
Boule orangée, Decize, 5 décembre 1979
Lumière, Billy-sur-Oisy, 12 février au 11 mars 1981
Phénomène lumineux, Nevers, 21 octobre 1989
Objet fluorescent, Marzy, 20 septembre 1991
Observations en Nièvre, 3 octobre 1991
Objet sphérique, Chaulgnes, 25 juin 2010
Arc-en-ciel, Cosne-sur-Loire, 9 novembre 2011
Point lumineux, Chaulgnes, 19 avril 2012
Lueurs intenses, Guérigny, 20 juillet 2013
Lumières, Cosne–Cours-sur-Loire, 5 juillet 2014
Points brillants, Saint-Léger-des-Vignes, 30 juin 2015
Objet brillant, Narcy, 23 août 2016
Point lumineux, Gien-sur-Cure, 24 mai 2017
Boules lumineuses, Pouilly-sur-Loire, 29 juillet 2017
DANS LE CIEL DE LA SAONE-ET-LOIRE (71)
Disques, Chissey-en-Morvan, 19 avril 1950
Objet métallique, Le Creusot, 17 août 1953
Objet ovoïde, Cronat, 23 août 1953
Météore du 9 janvier 1954
Parebrises explosés, Chagny, 18 juin 1954
Obus marron à Blanzy, 30 septembre 1954
Champignon brillant, Branges, 30 septembre 1954
Objet insolite, Chalon-sur-Saône, 2 octobre 1954
Soucoupe de Louhans, 2 octobre 1954
Boule lumineuse, Epinac, 3 octobre 1954
Objet lumineux, Sanvignes-les-Mines, 4 octobre 1954
Objet argenté, Lessard-le-National, 4 octobre 1954
Engin lumineux, Louhans, 5 octobre 1954
Météores (huit cas) du 14 octobre 1954
Farce souriante, Saint-Martin-Belle-Roche, oct. 1954
Point rouge, Iguerande, octobre 1967
Deux évènements, Baudrières, février 1972
Ovni, Couches, mars 1972
Dôme lumineux, Baudrières, 17 mars 1972
Objet mystérieux, Taizé, 12 août 1972
Objet mystérieux, Cluny, 13 août 1972
Disparition d’objet, Taizé, 7 septembre 1972
Herbe brûlée, Charnay-Lès-Mâcon, décembre 1973
Cigare sur la RCEA (RN 79-Saint-Yan), juin 1974
Gerbe lumineuse, La Chapelle-Naude, 28 juin 1974
Torche lumineuse, Louhans, 20 février 1975
Deux observations, Fretterans, 14 juin 1975
Objet ovale, Sagy, 22 novembre 1975
Objet elliptique, Saint-Rémy, 10 décembre 1975
Triangle blanc, Pierre-de-Bresse, 18 juin 1976
Dôme rose, La Guiche, 25 juin 1976
Lumières et bruits, La Guiche-Joncy, 25 juin 1976
Boule lumineuse, Verosvres, 27 janvier 1977
Traces suspectes, Lays-sur-le-Doubs, 24 avril 1978
Observations, Charolles, 7 et 8 septembre 1978
Étoile double, Louhans, août 1979
Aéronef, Louhans, 9 octobre 1979
Observation nocturne, Saint-Usuge, 7 avril 1980
Toupie, Saint-Germain-les-Buxy, 8 mai 1980
Boule, Cuisery, 26 juin 1980
Perséides, Tournus, 29 juillet-2 août 1984
Masse blanche, Toulon-sur-Arroux, 29 juillet 1987
Sphère lumineuse, Givry, 6 février 1988
Extraterrestres?? Sornay, février 1991
Vague de météores du 3 octobre 1991
Cône à facettes, Lessard-le-National, 16 janvier 1994
Croissant lumineux, Tintry, 16 mars 1994
Triangle, Montpont-en-Bresse, 20 mars 1994
Objet triangulaire, Sermesse, 3 avril 1994
Observations en Louhannais, 6 avril 1994
Observations, Verdun-sur-le-Doubs, Sornay, 5 juillet 1994
Objet à queue, Tournus, 26 août 1994
Objet blanc, Montpont-en-Bresse, 25 octobre 1994
Boules colorées, Dompierre-les-Ormes, 25 sept. 1995
Êtres fantomatiques, Givry, 2 novembre 1995
Foetus, Louhans, 14 janvier 1997
Ovni, Saint-Symphorien-de-Marmagne, 10 août 1998
Ovni dans le ciel chalonnais, août 1998
Trois points lumineux, Mâcon, 2 janvier 2001
Boule blanche, Chalon-sur-Saône, 19 juillet 2001
Sources lumineuses, Chagny, 26 juillet 2001
Forte lumière, Chalon-sur-Saône, 27 juillet 2001
Spot lumineux, Sagy, 5 août 2001
Sphère jaune, Digoin, 6 août 2001
Sphère orange, Louhans, 26 janvier 2002
Objet lumineux, Saint-Léger-sur-Dheune, 21 févr. 2002
Lumières, Saint-Sernin-du-Bois, 2007
Lumières, Saint Léger-les-Paray, 2007
Agroglyphe, Verdun-sur-le-Doubs, 18 juin 2008
Boules lumineuses, Mâcon, 18 mars 2009
Boule de feu en Saône-et-Loire, 30 novembre 2010
Étoile orangée, Vincelles, 2 août 2013
Photographies, Paray-le-Monial, 30 août 2013
Point lumineux, Clessé, 20 mars 2014
Objet stationnaire, Fontaines, 10 avril 2014
Disque de couleur, Autun, 22 août 2014
Flashes rapides, La Petite-Verrière, 7 septembre 2015
Ovni sur la Saône, Mâcon, février 2016
Éclat blanc, Brion, 9 juillet 2016
Boules de couleur, Génelard, 6-7 janvier 2017
Lumière intense, Clux-Villeneuve, 18 mai 2019
DANS LE CIEL DE L’YONNE (89)
Ovoïde à Beines, 19 septembre 1952
Trois E. T.? Tonnerre, 4 septembre 1953
Humanoïdes? Lainsecq, août 1954
Soucoupe volante, Diges, Varennes, 23 août 1954
Météore du 30 août 1954, à Sens, Theil-sur-Vanne…
Météore? 28 septembre 1954, Sens, Pont-sur-Yonne…
Créatures? Auxerre-Jonches, 2 octobre 1954
Ovni, Sauvigny-le-Bois, 8 octobre 1954
Sphère, Cussy-les-Forges, 10 octobre 1954
Météore du 16 octobre 1954
Objet insolite, Ligny-le-Châtel, octobre 1954
Humanoïdes, Sauvigny-le-Bois, 5 février 1967
Sphère, Rosoy, 3 mai 1967
Cigare, Flogny-la-Chapelle, Villy, 20 février 1970
Boules lumineuses, ciel icaunais, juillet-août 1970
Demi-sphère, Puits-d’Edme, 17 août 1970
Soucoupe avec dôme, 21 novembre 1973
Bol lumineux, Cheny, 25 août 1974
Ovni, Avallon, 18 avril 1975
Sphère, Saint-Sauveur-en-Puisaye, 12 septembre 1975
Oblongue, Auxerre, 14 octobre 1975
Boule, Vergigny, 20 décembre 1975
Météore, Provency, 6 juin 1976
Boule verte, Avallon, 7 juillet 1976
Lueurs, L’Isle-sur-Serein, 13 septembre 1977
Observations, Sens, 26 septembre 1977
Ovni, plaine de Champlost, Briennon, 30 sept. 1977
Boules de feu, Sougères-en-Puisaye, 30 avril 1978
Atterrissage sphère, Sergines, 24 octobre 1978
Entrée atmosphérique, vers Bleneau, 26 février 1981
Cigare, Paron (Sens), 28 juillet 1981
Boules lumineuses, 10 mars 1983
Météorite, 5 septembre 1988
Ovni, Nitry, 5 septembre 1988
Étranges variations, L’Isle-sur-Serein, 3 octobre 1991
Météorite, Coulanges-sur-Yonne, 15 octobre 1995
Observation, Rogny-les-Sept-Ecluses, 2 août 2007
Triangle noir, Pont-sur-Yonne, 4 novembre 2008
Météorite, Joigny, 30 mars 2009
Objet orange, Moneteau, 13 mai, septembre 2009
Objet en hélice orange, Brion, 3 juillet 2010
Satellite, Saint-Julien-du-Sault, 8 juillet 2012
ISS, Fontenay-prés-Vézelay, 26 juillet 2012
Autogire, Champigny-sur-Yonne, 2 septembre 2013
Lumières Thaïes, Moneteau, 26 août 2016
Point lumineux en forme de V, Auxerre, 17 sept. 2019
PRINCIPALES BIBLIOGRAPHIES ET REFERENCES
INDEX DES COMMUNES VISITEES
MES OUVRAGES DISPONIBLES
CONFERENCES [THEMES ABORDES]
Qu’est-ce qui m’a poussé à écrire ce livre? Est-ce le plaisir intellectuel de partager une érudition sur un sujet où de nombreux ouvrages abondent? Est-ce pour apporter une réflexion personnelle permettant de faire avancer l’étude de ces phénomènes inexpliqués? Est-ce le désir de dénoncer les farceurs, les vendeurs de rêves, d’illusions à bon marché, les manipulateurs? Est-ce pour me persuader que d’autres mondes existent? Est-ce pour faire le tri entre ceux qui y croient dur comme fer et ceux qui sont très sceptiques? Est-ce tout simplement pour répondre à des questions de certains de mes lecteurs?
En fait, c’est tout cela à la fois. Je suis un curieux, un cherchant à l’esprit ouvert non prêt à accepter pour vérité tout ce qui est proposé. L’important n’est pas de savoir si je crois ou non à ces mystères, car par essence, la vérité est une chose très difficile à approcher. Quand on croit la toucher, elle s’enfuit à la vitesse de la lumière, à l’image de ces ovni dont nous allons parler dans cet ouvrage.
Dès qu’on aborde ce sujet, nous entrons dans le monde de l’irrationnel où règne l’intuition, pour certains, l’extraperception (certaines personnes ressentent des choses non explicables scientifiquement ou logiquement). On touche à l’intime, à la personnalité de chacun. Par ailleurs, nous subissons le poids de traditions, croyances, valeurs inculquées, du caractère intrinsèque de chacun. Notre culture judéo-chrétienne est fondamentalement différente de celle de nos amis asiatiques pour ne prendre que cet exemple.
Nous percevons donc les choses différemment.
Une autre raison m’ayant poussé à rédiger cet ouvrage est le fait que certains de mes amis proches, très sérieux, solides et stables, la tête bien posée sur les épaules, m’ont raconté avoir assisté à un phénomène inexpliqué sur lequel ils continuent à se questionner. Comme d’autres personnes certainement, ils n’en ont jamais parlé de peur du regard des autres. Aussi, ce livre en gestation depuis plusieurs années est également en leur direction.
N’étant pas ufologue, n’ayant pas la vocation de l’être, mon rôle n’est pas de porter une appréciation sur la réalité ou non des phénomènes décrits. Ces histoires répertoriées ont-elles une existence avérée? On peut en douter parfois devant le manque d’information ou la manière dont elles ont été racontées.
En toute objectivité, je vous les présente pour vous permettre de les évaluer en gardant votre libre arbitre.
Certains témoins décrivent véritablement ce qu’ils ont vu, d’autres, ce qu’ils auraient aimé voir. Sans oublier les farfelus qui affabulent pour faire parler d’eux, pour faire du buzz comme on dit de nos jours. C’est une manière d’exister. Leurs interventions intempestives ont pour effet de décrédibiliser l’éventuelle réalité des faits.
Le travail et le sérieux des enquêteurs du Geipan1 (Groupe d’Études et d’Informations sur les Phénomènes aérospatiaux non identifiés) permettent une approche plus crédible de nos jours.
De formation scientifique, j’ai plutôt une approche pragmatique basée sur le réalisme des faits. Cela ne veut nullement dire que je sois enfermé et ancré dans mes certitudes. Je demeure tout simplement d’une grande prudence permettant la prise de recul. Lorsque j’interviens au cours de conférence, je prends souvent ces exemples.
Jusqu’au premier quart du 19e siècle, les manifestations de l’énergie électrique étaient perçues comme un phénomène mystérieux. Ce n’est qu’au début du 20e siècle qu’apparaît dans les maisons la lampe populaire. De nos jours, on ne se pose même plus la question, on l’utilise, car son existence est reconnue par tous.
Il en est de même avec les smartphones, véritables ordinateurs utilisés par tous sans nous poser la moindre question, les réseaux sociaux qui permettent de communiquer à la vitesse de la lumière. Demain, l’intelligence artificielle nous permettra de nous déplacer dans notre voiture sans la conduire. Cela semblait inconcevable il y a une dizaine d’années.
Il existe ainsi des phénomènes inexpliqués qui, demain, nous apparaîtront complètement naturels. D’autres resteront des énigmes. Il faut donc garder une ouverture d’esprit sans être influencé é par les fake news des réseaux sociaux. L’esprit critique constructif évite de croire à n’importe quoi sans discernement, sachant qu’aucune vérité n’est définitive.
En ce qui concerne les extra-terrestres, j’aime souvent citer le grand Einstein, savant parmi les savants : « Les occupants des soucoupes sont des terriens partis il y a des milliers d’années et qui reviennent en pèlerinage… C’est le retour aux sources »
Bel humour!
Je mets à votre réflexion cette citation de John E. Mack, psychoanalyste).
« Le fait qu’un phénomène dépasse les explications rationnelles et outrepasse nos conceptions de la réalité ne devrait pas nous permettre d’ignorer son existence ou nous empêcher d’explorer ses dimensions et sa signification. »
J’espère et souhaite que vous trouviez au fil des pages un grand plaisir à lire cet ouvrage que j’ai voulu didactique. Certains faits y sont largement explorés, d’autres beaucoup moins par manque d’informations.
Le monde de l’ufologie continue à se chercher. La liste est certainement incomplète, il manque sûrement des histoires dont je n’ai pas eu connaissance, ou trop utopiques, et surtout parce que certains témoins préfèrent rester discrets par peur de l’opinion des autres.
Alors, n’hésitez pas à m’en faire part pour une éventuelle édition enrichie (a. [email protected]).
Merci à Patrick Gross de m’avoir autorisé à utiliser certaines de ces informations, et au Geipan pour la qualité de leurs enquêtes.
Bonne lecture, amusez-vous, rêvez, c’est tout ce que je vous souhaite.
Très cordialement,
Alain Lequien – août 2022
1Ce service, créé en 1977, eut trois dénominations successives. Gepan (Groupe d’étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés) – Sepra (Service d’expertise des phénomènes rares aérospatiaux) - Geipan. Dépends du CNES (Centre National d’Études Spatiales).
Les Objets volants non identifiés constituent l’un des grands mystères de l’humanité, nous obligeant à nous poser des questions fondamentales sur ce que nous sommes, sur notre place sur la planète Terre, et surtout si nous sommes et demeurons les seuls êtres pensants dans l’immensité de l’Univers qui nous entoure.
Mais, qu’est-ce qu’un ovni? Nombreux sont ceux qui en parlent, mais personne n’en a vu officiellement. De nombreux chercheurs désignés ufologues ont émis des théories sur ce qu’il pourrait être. À ce jour, officiellement du moins, personne n’a pu en examiner un dans un laboratoire. À moins que… toutes ces théories ne puissent être des constructions intellectuelles.
Toutefois, nous pouvons tenter une définition forcément incomplète : il s’agit d’une observation rapportée d’un objet ou d’un phénomène aperçu dans le ciel ou au sol, dont l’aspect, la trajectoire, les actions, les mouvements, les lumières et les couleurs n’ont pas d’explication logique, conventionnelle ou naturelle. Après analyse objective des preuves, elle ne peut être expliquée ni par le témoin, ni par les scientifiques, ni par les experts techniques dans le cadre des connaissances actuelles. Ce qui veut dire que tout phénomène inexpliqué n’est pas un ovni.
La présence avérée d’un ovni – un phénomène inexpliqué – ne signifie pas qu’il soit piloté par une entité intelligente désignée comme extraterrestre appartenant à un monde inconnu vivant dans notre sous-sol ou d’une autre planète. Certains pensent qu’ils possèdent une forme terrestre leur permettant de se fondre dans la foule (théorie des Nordiques), d’autres une forme approchée difforme (théorie des Gris) ou ressemblante à un robot, à une forme particulière.
Les sagesses et religions ont apporté leurs réponses en les désignant sous différents termes. Dans notre civilisation plus pragmatique qu’autrefois, elles sont insatisfaisantes.
Que l’on croie ou non aux ovni, personne ne peut nier l’existence de phénomènes inexplicables et inexpliqués.
Dans de nombreux cas, il suffirait aux autorités compétentes2 d’apporter des réponses plausibles à certains phénomènes constatés, plutôt que de laisser le flou ou d’émettre un jugement hâtif sur la santé mentale de celui qui en a été témoin.
En effet, dans certains cas, des réponses peuvent être apportées : essai d’un nouveau prototype militaire? Faits atmosphériques ou naturels mal compris? Anomalies de la vision? … À l’inverse, un autre questionnement est latent : pourquoi serions-nous les seuls à exister dans cet univers possédant des millions de planètes? Comme on peut le voir, rien n’est facile, tout est sujet à interrogation.
Parfois, les réponses apportées sont insatisfaisantes, donnant lieu à toutes sortes d’hypothèses plus ou moins réalistes, fantaisistes ou farfelues. Où est la vérité? Véhicules extra-terrestres? Univers parallèles? Autres dimensions? Présence d’extra-terrestres parmi nous? …
Cette non-réponse, le dédain affiché des sachants, crée un sentiment de doute ou l’impression de la volonté des autorités de taire la vérité. On est bien dans l’air du temps des soupçons.
Cette impression entraîne qu’une partie de la population pense que la vérité nous est cachée, qu’il existe un complot international allant dans ce sens. Perception entretenue par des films tels Men in black ou de séries télévisées comme Stargate, la Porte des Étoiles.
Plus malléables ou sujets à croire à n’importe quelle histoire, certains se réfugient auprès d’un gourou dispensant sa vérité en annihilant leur personnalité, profitant de leur sincérité.
D’autres cependant se questionnent : pourquoi ces phénomènes n’ont-ils pas été étudiés sérieusement? Par peur de l’inconnu ou que les réponses remettent en cause nos certitudes, nos croyances? Par peur que notre humanité prenne conscience que nous représentons peu de choses face à l’immensité qui nous entoure?
Notre science n’en est qu’à ses balbutiements.
Je pourrais conclure – provisoirement – qu’il existe, depuis la perte de certaines valeurs et des croyances traditionnelles, le besoin de retrouver du merveilleux dans une société déshumanisée.
L’homme qui se considéra pendant longtemps au centre de l’Univers se sent aujourd’hui de plus en plus isolé et petit.
Cette nouvelle croyance lui permet de penser qu’une intelligence venue d’ailleurs (intraterrestre, extra-terrestre) peut aider l’humanité à résoudre ses problèmes, ses contradictions, la sauvegarde de notre planète en nous apportant des solutions à notre existence.
Se poserait alors la question des raisons les poussant à intervenir dans nos affaires humaines?
D’ailleurs, ne sommes-nous pas nous-mêmes pour ces entités, si elles existent, des extra-terrestres en découvrant la plaque déposée par Armstrong et Aldrin sur la Lune?
Je terminerai ce chapitre en citant le philosophe Louis Claude de Saint-Martin :
« Les hommes font de leurs yeux la borne de leur esprit, tandis qu’ils n’en doivent être que le guide et l’indice. »
2Le Geipan remplit bien son rôle scientifique en France.
« Je dois dire que si les auditeurs (émission radio) pouvaient voir par eux-mêmes la masse de rapports arrivant de la Gendarmerie de l’air, la Gendarmerie mobile, et la Gendarmerie chargée de mener les enquêtes, que nous faisons tous suivre au Centre National des Études spatiales, ils verraient alors que tout cela est assez troublant. »
« Je crois que l’attitude d’esprit que l’on doit adopter vis-à-vis de ces phénomènes doit demeurer ouverte, c’est-à-dire qu’elle ne consiste pas à nier a priori. Nos ancêtres des siècles précédents ont nié des quantités de choses qui nous paraissent aujourd’hui parfaitement élémentaires, qu’il s’agisse de la piézo-électricité, de l’électricité statique, sans parler d’un certain nombre de phénomènes liés à la biologie. En fait, tout le développement de la science consiste à ce qu’à un instant déterminé on s’aperçoive que cinquante ans auparavant on ne savait rien et qu’on ne comprenait rien à la réalité des phénomènes. »
« Je ne peux pas m’empêcher, et ceci est un point de nos discussions avec le Secrétaire général Gorbatchev (URSS), quand on pense que nous sommes tous des créatures de Dieu, quel que soit l’endroit au monde d’où nous venons, je ne peux pas m’empêcher de lui dire à quel point notre compréhension mutuelle lors de ces discussions serait plus facile s’il y avait soudainement une menace sur notre monde de quelques autres espèces d’une autre planète dans l’univers. Nous oublierions toutes les petites différences locales que nous avons entre nos pays et nous découvririons une fois pour toutes que nous sommes vraiment tous les mêmes êtres humains sur cette Terre. »
« Au cours de notre rencontre à Genève, le président des États-Unis m’a dit que si la Terre était confrontée à une invasion par les extraterrestres, les États-Unis et l’Union Soviétique réuniraient leurs forces pour repousser une telle invasion. Je ne discuterai pas cette hypothèse, bien que je pense qu’il est encore trop tôt pour s’inquiéter d’une telle invasion. »
Lors de sa campagne électorale de 1976 pour la magistrature suprême6, il raconta avoir aperçu une sphère rouge et verte traversant le ciel de la Géorgie dont il était alors le gouverneur en 1969.
« C’est la chose la plus incroyable que j’ai jamais vue. C’était grand, très brillant, les couleurs changeaient et cela avait à peu près la taille de la Lune. Nous l’avons observé pendant dix minutes, mais aucun de nous ne pouvait se figurer ce que c’était. Une chose est sûre, je ne me moquerai jamais de ceux qui disent avoir vu des objets non identifiés dans le ciel. Si je deviens président, je ferai tout pour que ce pays soit au sujet des observations d’ovni soit mis à disposition du public et des scientifiques. »
Barack Obama, Président des États-Unis (2009-2017)7
« Interrogé par CBS en mai 2021, il a avoué avoir demandé, lors de son arrivée à la Maison-Blanche, s’il existait quelque part un laboratoire secret avec des spécimens extra-terrestres ou ce genre de choses. La réponse a été négative. » Il ajouta : « Ce qui est vrai, et je suis sérieux, c’est qu’il existe des enregistrements d’objets dans le ciel, dont on ne sait pas ce que c’est. Nous sommes incapables d’expliquer la manière dont ils se déplacent, leur trajectoire. »
3 Selon les sources du site www.ufologie.patrickgross.org/
4 Selon les sources du site www.ufologie.patrickgross.org/
5 Selon les sources du site www.ufologie.patrickgross.org/
6Ancien Président des États-Unis, nominé cinq fois pour le prix Nobel de la paix et l’ayant reçu en 2002. En octobre 1969, Jimmy Carter voit un ovni. Il prit le risque de ruiner sa carrière politique débutante en passant pour un illuminé quand il déclara l’avoir vu.
7 Source : Le Bien Public, Jean-Michel Lahire, 23 mai 2021.
Le 25 juin 2021, ce rapport passe en revue plus de cent quarante cas d’apparitions de mystérieux aéronefs des années 2004 à 2021. Un seul cas a pu être expliqué, s’agissant d’un gros ballon se dégonflant. Dix-huit d’entre eux montraient des mouvements ou caractéristiques de vols inhabituels, surprenant ceux qui les ont observés.
On y parle d’une « toupie se déplaçant contre le vent », faisant des arrêts soudains, puis des virages instantanés. Fin 2014, un pilote faillit en percuter un. On y décrit aussi l’incident du Nimitz de 2004, un objet ovale blanchâtre décrit « comme un Tictac géant, gros comme un avion commercial », repéré à vingt-quatre mille mètres d’altitude. Les pilotes le décrivent comme un objet entièrement lisse, sans verrière ni de hublots, n’émettant pas de fumée. « Je n’avais jamais vu une accélération pareille », témoigne l’un des pilotes.
Une vidéo montre un objet de forme triangulaire en avril 2021.
Une annexe secret-défense est incluse dans le rapport.
Bien que l’on se pose encore de nombreuses questions, le rapport spécifie « qu’il n’existe pas de preuves d’existence d’extra-terrestres ».
En mai 2022, Scott W. Bray, directeur adjoint du renseignement naval américain, s’exprima au cours d’une audition devant le Congrès des États-Unis. Une audition historique puisque c’est la première fois sur ce sujet depuis 1966, soit cinquante-six ans.
« Les services de renseignement américain ont recensé à ce jour plus de quatre cents phénomènes aériens non identifiés (PAN), plus communément appelés ovni, objets volants non identifiés. »
Ce nombre est largement supérieur à celui fourni par le Pentagone.
Les services de renseignement américain craignent que la Chine ou la Russie testent des technologies hypersoniques, se déplaçant à dix, voire vingt fois la vitesse du son, avec des engins très manoeuvrables, selon des responsables cités par les médias.
8 Source : Le Bien Public, Jean-Michel Lahire, 23 mai 2021.
Officiellement, l’histoire des ovni débute en 1947 avec la déclaration de Kenneth Arnold signalant avoir aperçu des soucoupes volantes. Avant lui, l’histoire du monde et la tradition populaire regorgent de nombreux récits depuis que l’homme a levé les yeux vers le ciel, vers l’inconnu de ses étoiles.
C’est la vision d’Ézéchiel dans le livre éponyme de l’Ancien Testament, écrit selon les exégèses alors qu’il se trouvait parmi les exilés à Babylone, entre 595-571 av. J.-C., on peut y lire :
« Je regardai, et voici ; il vint du Septentrion un vent impétueux, une grosse nuée, et une gerbe de feu, qui répandait de tous côtés une lumière éclatante au centre de laquelle brillait comme de l’airain poli. » (Chap.1, verset 4.) Je vous laisse découvrir votre interprétation.
Dans la Genèse (V, 24), Elie et Énoch furent « enlevés par des chars volants et instruits par leurs occupants. »
L’Ancien Testament n’est pas unique. D’autres traditions portent la trace de ces questionnements. Plus proches de nous, voici quelques histoires parmi beaucoup d’autres.
En 50 av. J.-C., Cicéron prononça un discours célèbre :
« Combien de fois notre sénat n’a-t-il pas demandé aux décemvirs de consulter les oracles lorsqu’on a vu deux soleils et quand trois Lunes sont apparues et que des flammes de feu furent remarquées dans le ciel ; ou, en cette autre occasion, quand le soleil se leva la nuit, lorsque des bruits furent entendus dans le ciel et que la nuée elle-même sembla éclater, et que l’on remarqua d’étranges globes. »
Revenons en arrière. Dans la tradition hindoue datant de plusieurs siècles av. J.-C., on trouve trace de chars volants, de nefs célestes, de vimanas (plats volants). Les épopées les plus connues, traduites du sanskrit, sont la Mahabarata et le Ramayana.
Elles décrivent des guerres dont la férocité avait détruit l’Ancien Monde préhistorique. Elles font mention de puissants engins aériens, le plus connu étant le Vimana. Les textes le décrivent comme un appareil aérien en forme de dôme circulaire ou de cigare.
Les détails de leur construction sont fournis dans la strophe 230 du Vaimanika Sastra, datant de 400 ans av. J.-C., traduits en 1875.
L’empereur indien Ashoka fut si convaincu de la réalité de ces déclarations qu’il créa une Société secrète de neuf hommes inconnus composée de neuf scientifiques chargés de répertorier toutes les sciences et d’en superviser le retrait de la vie publique.
En effet, il craignait que les sciences décrites dans ces sources puissent causer la destruction de son empire comme cela s’était déroulé durant l’ancien empire Rama. En voici l’histoire.
L’empire Rama y est décrit comme une civilisation ayant une technologie permettant à sa caste noble de voyager partout sur Terre, sur la Lune et même vers les étoiles.
À son apogée, il y a douze mille années, il s’étendait vers au nord de l’Inde et du Pakistan. Il possédait de nombreuses machines volantes montrant l’éclat jaune de leurs moteurs aux spectateurs nocturnes.
Toutefois, il fut menacé par un autre ennemi, les Asvins (venus de l’Atlantide?) possédant une technologie plus avancée qu’eux. Ils utilisaient des machines volantes appelées Vailixi ayant la forme d’un cigare. Plus rond qu’un Vimana, cet appareil pouvait voyager dans l’eau et l’air. Une capacité inconnue des véhicules de l’empire Rama.
Celui-ci se défendit avec des armes terribles, possédant une puissance destructive incroyable. Le Mahabharata décrit le conflit comme suit : « Un éclair de fer, un messager gigantesque de la mort, qui réduisait en cendres une race entière de Vrishmis et les Andhakas… Les corps étaient si brûlés qu’ils étaient méconnaissables, les cheveux et les ongles tombaient. Les poteries se cassaient sans cause apparente, et les oiseaux devenaient blancs. Après quelques heures, toute la nourriture fut infectée… Pour échapper à ce feu, les soldats se jetaient dans les ruisseaux, afin de se laver eux et leurs équipements… ».
En 322 av. J.-C., Alexandre assiégeait Tyr, une ville de Phénicie (le Liban actuel). Les soldats des deux camps observèrent avec stupéfaction un large bouclier volant se déplaçant en formation triangulaire accompagné de quatre boucliers plus petits, le tout décrivant des cercles autour de la cité en guerre.
Soudain, le plus gros des ovni lança un rayon de lumière contre le mur de la cité et le troua. D’autres rayons détruisirent les défenses de la citadelle. Les troupes d’Alexandre tirèrent avantage de la situation et pénétrèrent dans la ville. Les ovni demeurèrent dans le ciel jusqu’à la conquête complète de la cité. C’est alors qu’ils disparurent.
Par cette histoire, Alexandre devint le protégé des dieux.
Sur des fresques du monastère de Visoki Dečani9 (Kosovo) datées de 1350, redécouvertes en 1964, on aperçoit deux sortes de navires volant de l’Occident vers l’Orient. S’agit-il d’anges aux commandes de navires spatiaux ressemblant aux satellites modernes?
Dans le premier navire, le personnage tient une sorte de levier de commande tout en regardant vers l’arrière. Il semble s’intéresser au vol de celui qui le suit. Est-il poursuivi? S’agit-il là d’une représentation symbolique du soleil et de la Lune comme on en trouve dans l’art byzantin de cette époque? Une question demeure toutefois.
Est-il possible que les iconographes anciens aient pu peindre ces engins spatiaux représentant des Spoutnik?
La Légende de la Vraie Croix (en italien Leggenda della Vera Croce) est un cycle de fresques situé dans le choeur de la chapelle Bacci de la basilique San Francesco d’Arezzo. L’oeuvre commencée en 1447 par Bicci di Lorenzo fut continuée en 1452 par Piero Della Francesca (1406-1492). Elle fut restaurée en l’an 2000.
Sur ce panneau appelé l’exaltation de la Croix figure au pied de l’arbre un groupe de personnages agenouillés, les mains jointes, les yeux tournés vers le ciel, dans une attitude de curiosité. D’après le descriptif officiel, il s’agit de l’empereur d’Orient Héraclius ayant récupéré la Sainte-Croix. Plein de retenue, la puissance divine lui commandant de ne pas faire une entrée triomphale à Jérusalem, il entra dans la ville en portant la croix suivant l’exemple de Jésus-Christ. Les nobles orientaux portent de splendides chapeaux grecs.
Certains ufologues pensèrent à une version plus cachée. Au premier rang, le plus âgé vêtu de pourpre tenait un parchemin dans sa main droite alors que derrière, d’autres se pressaient. On aperçoit un dignitaire, un évêque peut-être, les yeux levés vers le ciel qui, de sa main droite, soulève sa mitre en signe de respect alors que dans le lointain arrive un homme âgé à la barbe blanche. Regardent-ils dans le ciel ou fixent-ils la Croix, objet de cette fresque? Je penche plutôt pour la seconde version.
Il est vrai qu’en regardant de près la fresque, au-dessus des créneaux de la tour, on peut apercevoir deux silhouettes blanches pouvant faire penser à des soucoupes volantes modernes.
Simples traits de peinture? Volonté pour l’artiste de représenter un dessin issu de témoignages d’ovni cachant leur existence à la censure féroce de l’époque? À moins que ce peintre eût-il tout inventé?
Lumières dans la nuit n° 102 revient sur cette interprétation avec courage en indiquant : « Errare humanum est… et nous pensons que l’on ne s’abaisse pas de le reconnaître quand l’occasion en est donnée, afin s’il en était besoin, de faire preuve de bonne foi. Nous étions convaincus (de la présence d’ovnis), nous le sommes beaucoup moins, cette mise au point nous a paru nécessaire pour ne pas induire en erreur ceux qui suivent nos efforts dans la recherche de la vérité. »
À vous de vous faire une opinion.
Pour la petite histoire, cet épisode est conté dans La Légende dorée10, se terminant ainsi :
« Aussitôt que la croix fut restituée en son lieu, les anciens miracles se renouvelèrent. Des morts ressuscitèrent, quatre paralytiques furent guéris, dix lépreux furent purifiés, quinze aveugles recouvrèrent la vue, des démons s’enfuirent des corps dont ils s’étaient emparés… »
Entre 1561 et 1566, les habitants de Nuremberg et de Bâle furent témoins de véritables ballets aériens de sphères, disques, tubes engagés dans des ballets voire des batailles sont décrites11.
Le 4 avril 1561 à l’aube, dans le ciel de Nuremberg, de nombreux hommes et femmes voient se produire un très effrayant spectacle où interviennent divers objets.
Parmi ceux-ci, « des boules d’environ trois dans la longueur, de temps en temps, quatre dans un carré, beaucoup restaient isolées, et entre ces boules, on vit nombre de croix couleur de sang. Puis on vit deux grands tuyaux, dans lesquels petits et grands tuyaux, se trouvaient trois boules, également quatre ou plus. Tous ces éléments commencèrent à lutter les uns contre les autres. »
L’événement dura une heure et connaît un tel retentissement qu’Hans Glaser, en exécuta cette gravure. On peut y voir d’immenses cylindres noirs lançant de nombreuses sphères bleues, noires et rouge sang, des croix rouge sang et des disques. Ils semblent se livrer bataille dans le ciel. À en juger par cette gravure, certaines de ces sphères s’écrasèrent au sol, à l’extérieur de la ville.
Dans les archives de la ville, on trouve trace de cette étrange histoire qui se serait déroulée dans le port de Nice. En voici le contenu.
« Au crépuscule du 5 août 1608, les Niçois voient apparaître dans le ciel, trois masses lumineuses se déplaçant à grande vitesse. Les engins s’arrêtent au-dessus de la forteresse. Ils descendent à un mètre de la surface de la mer, à faible vitesse. Les habitants peuvent examiner en détail les trois engins. Se maintenant proches de l’eau, les trois masses provoquent une sorte de bouillonnement de l’eau avec dégagement d’une vapeur ocre orangé, dans un bruit infernal. De l’un des engins surgit un être, puis deux… […].
« Ces deux personnages plongent dans l’eau jusqu’aux hanches. Leurs bras maintiennent à la verticale deux tubes raccordés à la ceinture. Pendant deux heures les engins restent pratiquement en cette position. Puis les êtres embarquent vers 22 h, les engins partent vers l’est, dans un bruit infernal, et disparaissent en quelques secondes. Les Niçois attribuant ce phénomène à un avertissement de Dieu, ils s’ébranlent en de longues processions religieuses, portant le christ en tête, jusqu’à l’aube du 6 août 1608.
« Au matin du 22 août, les trois engins se présentent à Gênes. Informés des événements survenus à Nice 17 jours auparavant, ils déclenchent un violent tir d’artillerie sur les trois vaisseaux. 800 boulets sont ainsi tirés, sans que les engins subissent de dommage.
« Après une heure d’évolution au-dessus des flots, un engin se détache du groupe et fonce sur la ville à une vitesse vertigineuse. Une folle panique s’empare alors de la population, et l’on relève plusieurs morts et blessés après le passage de l’engin à la suite de piétinement, émotions ou radiations émises par le vaisseau. Les trois vaisseaux se regroupent ensuite et disparaissent vers l’est à une vitesse vertigineuse… »
Voici, en langage de l’époque, la chronique intitulée « Discours des terribles et espouvantables signes apparus sur la mer de Gennes. »
« Au comencement du moys d’aoust de l’an mix (mil) six cens huit (1608), sur la mer de Gennes s’est veu les plus horribles signes que de mémoire d’homme ait esté parlé, ny escrit, les uns estoient en figures humaines ayant des bras qui semblaient estre couverts d’écailles et tennaient en chacune de leur main deux horribles serpens volans, qui leur entortilloient les bras, et ne paraissoyent que depuis le nombril, en haut hors de la mer, et jettaient des cris si horribles que c’estoient chose du tout épouvantable, et parfois se plongeoyent dans la mer, puis ressortoyent en d’autres endroits loin de là, heurloyent des cris si épouvantables que plusieurs en ont este malades de la peur qu’ils en ont eu, ils en voyaient qui semblaient estre en figure de femmes, d’autres avoient le corps comme corps humains, tout couvert d’écailles, mais la teste estoit en forme d’un dragon… »
Dans les écrits du Chilam Balam12, des manuscrits mayas rédigés en yucatèque, on peut lire sur l’un d’eux que des « êtres venus du ciel sur des nefs volantes, des dieux blancs qui volaient, que des choses rondes et atteignaient les étoiles… »
En 789, Charlemagne promulgua une loi interdisant tout contact avec les peuples des nuages.
Le 4 novembre 1697, au-dessus de Hambourg, une illustration montre l’observation de deux objets décrits comme deux roues lumineuses.
Le 18 août 1783, au-dessus du palais de Windsor à Londres, fut observé un objet lumineux dans le ciel. L’observation fut enregistrée l’année suivante dans les Transactions philosophiques de la Société Royale qui rapporte des témoignages :
« Un nuage oblong se déplaçant plus ou moins parallèlement à l’horizon. Sous ce nuage, on pouvait voir un objet lumineux qui est rapidement devenu sphérique, s’est brillamment éclairé, puis a fait une halte. Cette sphère étrange a semblé d’abord être de couleur bleu clair, mais alors sa luminosité a augmenté, et bientôt elle est partie plus loin vers l’est. L’objet a alors changé de direction et s’est déplacé parallèlement à l’horizon avant de disparaître au sud-est ; la lumière qu’il fournissait était prodigieuse ; elle éclairait toute la terre. »
Qui dit ovni dit souvent êtres venus d’un autre monde pour nous visiter quelle que soit la forme qu’ils prennent. Dans les années 1965, la revue allemande Das Vegetarische Universum publia une information à propos de la découverte d’un archéologue chinois.
« On trouve, à la frontière de la Chine et du Tibet, une région montagneuse riche en cavernes que l’on nomme Baïan-Kara-Oula. Depuis un quart de siècle déjà, les archéologues découvrent, dans cette région, d’étranges disques de pierre recouverts de signes incompréhensibles, dessins et hiéroglyphes.
« Il y a plusieurs millénaires, à l’aide d’instruments de travail inconnus, les habitants des cavernes avaient réussi à façonner la roche pour en faire ces disques dont on a découvert jusqu’à présent 716 exemplaires. »
Après avoir déchiffré ces inscriptions, Tsoum-Oum-Nui et ses collègues ont découvert des allusions aux tribus Dropa et Ham.
« Les Dropa sont descendus des nuages dans leurs glisseurs aériens. Et dix fois, jusqu’au lever du Soleil, hommes, femmes et enfants se cachèrent dans les cavernes. Mais à la fin ils comprirent les signes et virent que cette fois-là les Dropas étaient venus dans des intentions pacifiques… »
Des questions se posent tout naturellement. Dans ces grottes, on trouva les restes de tombes et de squelettes datant de 12 000 ans. Ces squelettes proviendraient de créatures pourvues de crânes énormes et de membres atrophiés. Les premiers archéologues chinois parlèrent alors d’une espèce disparue de singes. Mais nul n’a encore trouvé de tombes ou de disques recouverts de signes graphiques qui soient l’oeuvre de singes préhistoriques.
Les membres de ces tribus sont de forte petite taille et de corpulence grêle, oscillant autour de 1,30 m. Les ethnologues n’ont pas réussi à les rattacher à un groupe ethnique précis. Les informations concernant ces tribus sont d’ailleurs peu nombreuses.
Cela confirma certaines vieilles légendes chinoises parlant « de tout petits hommes, maigres, aux visages jaunes, qui seraient descendus du ciel. Ces êtres étaient monstrueux : leurs têtes, d’une grosseur anormale, étaient supportées par des corps incroyablement grêles et malingres. Leur apparence éveillait chez les humains un vif sentiment de dégoût, aussi, chacun les fuyait, tandis que de mystérieux personnages montés sur des chevaux rapides s’attachaient à les exterminer. »
Henri Lhote, directeur de recherche au CNRS, étudiant les peintures préhistoriques découvertes par hasard en 1933 dans le Sahara, en fit un fort bel ouvrage13.
Il décrit ces fresques en indiquant « qu’à côté de figures animales et de scènes de chasse se trouvent d’étranges personnages revêtus d’habits de type scaphandre (qu’il désignera sous le nom de Martiens), et portant sur la tête des casques sphériques. »
On distingue nettement sur les fresques les points d’attache réunissant casques et scaphandres. Or, ceux-ci ne présentent aucune analogie ni avec des costumes rituels ou costumes de chasse.
Le savant français, décrivant les étranges compositions qui couvrent les parois des grottes de Tassili, attire particulièrement l’attention sur l’un des dessins. Celui-ci représente « un homme, sortant d’un objet de forme ovoïde, et recouvert de cercles concentriques évoquant un oeuf, soit, moins vraisemblablement, un escargot. »
Quelques années avant la rencontre de Kenneth Arnold, eut lieu au Pérou la découverte d’étonnantes figures tracées sur le sol du plateau de Nazca. Situées dans la plaine côtière et aride à quatre cents kilomètres au sud de Lima, elles couvrent une superficie d’environ quatre cent cinquante kilomètres2.
Découvertes au sol en 1926, on ne prit conscience de l’importance de leurs tracés qu’en 1939 lorsque Paul Kosak survola la région dans un petit avion. Ce vol se déroulant au solstice d’été, il remarqua que la direction d’un des tracés d’oiseaux était alignée avec les rayons du soleil couchant. Il baptisa la plaine comme étant le plus grand livre d’astronomie du monde.
Les figures composées de lignes droites et d’espaces de grande surface en forme de trapèze firent penser aux plans d’un aérodrome moderne. Certaines lignes droites font plus de dix kilomètres de longueur. Quelques figures de grande dimension font penser à des êtres. Étonnant?
Cette existence pose de nombreuses questions. Les premières nous venant à l’esprit sont sans doute celles-ci : puisqu’il est impossible de les observer comme figure à même le sol, pour qui, pour quel usage furent-elles tracées? Comment furent-elles réalisées? Comment les Nazcas ont-ils fait pour tracer des dessins aussi parfaits sans pouvoir les visualiser?...
Maria Reiche, mathématicienne et astronome allemande, émit l’idée que ces lignes droites constituaient un calendrier astronomique permettant de connaître et de calculer les dates et les saisons, en repérant les alignements du Soleil, de la Lune et de certaines étoiles.
Cependant, en 1968, l’astronome américain Gérald Hawkins se servant des nouvelles technologies démontra que la totalité des lignes ne le permettait pas.
La question reste donc en suspens. Quoi qu’il en soit, si ces lignes sont humaines, elles représentent des années et des années de travail.
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