Don Juan Tenorio de José Zorrilla (Les Fiches de Lecture d'Universalis) - Encyclopaedia Universalis - E-Book

Don Juan Tenorio de José Zorrilla (Les Fiches de Lecture d'Universalis) E-Book

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Beschreibung

Représenté pour la première fois à Madrid, en 1844, Don Juan Tenorio de José Zorrilla (1817-1893) est vite devenu, dans le monde hispanique, une œuvre extrêmement célèbre. Ce drame « religieux et fantastique » fut longtemps joué chaque année, à l'occasion de la fête des morts.

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Seitenzahl: 39

Veröffentlichungsjahr: 2016

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ISBN : 9782341011402

© Encyclopædia Universalis France, 2019. Tous droits réservés.

Photo de couverture : © Nito/Shutterstock

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Bienvenue dans ce dossier, consacré à la fiche de lecture d'Universalis : Don Juan Tenorio, de José Zorrilla, publié par Encyclopædia Universalis.

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DON JUAN TENORIO, José Zorrilla (Fiche de lecture)

Représenté pour la première fois à Madrid, en 1844, Don Juan Tenorio de José Zorrilla (1817-1893) est vite devenu, dans le monde hispanique, une œuvre extrêmement célèbre. Ce drame « religieux et fantastique » fut longtemps joué chaque année, à l’occasion de la fête des morts. Plus que de Tirso de Molina (L’Abuseur de Séville, 1625) ou de Zamora (Il n’est délai qui n’ait son terme ni dette qui ne se paie, 1714) les sources d’inspiration de cette figure de Don Juan proviennent de Mérimée (Les Âmes du Purgatoire, 1834) et d’Alexandre Dumas (Don Juan de Marana, ou la Chute d’un ange, 1836).

• La rédemption de Don Juan

La pièce se compose de deux parties. L’action se situe à Séville au XVIe siècle, à la fin du règne de Charles-Quint. La première partie, en quatre actes, a l’allure d’une comédie de cape et d’épée. Don Juan Tenorio et Don Luis Mejía comparent leurs exploits : conquêtes féminines ou meurtres. Dans la même nuit, Don Juan, après avoir insulté son père, Don Diego Tenorio, parvient à abuser de Doña Ana de Pantoja, la fiancée de Don Luis, et à enlever du couvent, où elle est enfermée, Doña Inès. Dans la maison de campagne, où il a réussi à l’emmener, Don Juan ressent soudain un violent amour pour la jeune fille. Voici que font irruption, pour se venger, Don Luis et le père de Doña Inès, Don Gonzalo de Ulloa, le Commandeur, qui au vu des méfaits de Don Juan, a rompu les fiançailles de celui-ci avec sa fille. Comme ils refusent de se laisser apitoyer par le repentir sincère de Don Juan, celui-ci, furieux, les tue l’un et l’autre, et prend la fuite. Le rythme plus mesuré de la deuxième partie, en trois actes, contraste avec l’entrain endiablé de la première. Cinq ans ont passé. Don Juan de retour à Séville, après un long exil, visite le cimetière où se dressent les statues de ses victimes. La statue d’Inès, morte de chagrin, s’anime pour déclarer à Don Juan que son sort éternel est lié au sien. Don Juan est bouleversé, mais reprend ses grands airs pour inviter à dîner la statue du Commandeur. Celui-ci se rend à l’invitation, annonce à Don Juan sa mort prochaine et le convie à son tour. Une apparition d’Inès avise le séducteur qu’un instant de repentir suffit à sauver son âme. Don Juan se rend au cimetière pour rencontrer le Commandeur ; là, il voit passer son propre enterrement. En fait, il a été tué en duel par son ami, le capitaine Centellas. Le Commandeur va l’entraîner en enfer, quand le fantôme d’Inès intervient ; Don Juan se repent et invoque Dieu. Son âme et celle d’Inès s’élèvent dans l’espace aux accents d’un chœur angélique

• Un Don Juan romantique

Héros romantique, révolté contre la société, joueur cynique et cruel, Don Juan Tenorio apparaît, tout d’abord, dans un éclairage diabolique qui révèle son goût pervers du mal pour le mal : « Dans tous les lieux où j’ai été,/ J’ai bousculé toute raison,/ J’ai outragé toute vertu,/ J’ai déjoué toute justice,/ Déshonoré toutes les femmes./ Dans tous les endroits j’ai laissé/ Un souvenir amer de moi./ Rien à mes yeux ne fut sacré. » Mais l’inattendu se produit : l’amour qui a pris feu pour lui dans le cœur d’Inès, comme un incendie, se propage dans le sien : « Non, Inès, ce n’est point Satan/ Qui infuse en moi cet amour ;/ C’est Dieu lui-même qui par toi/ Veut m’attirer à Lui, peut-être./ Oh, non, l’amour qui s’accumule/ Aujourd’hui en mon cœur mortel,/ Ce n’est plus un amour terrestre/ Comme celui que j’ai connu./ Immense, sans merci, vorace/ C’est un incendie qui dévore/ Ce qu’il trouve sur son passage... »