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Au printemps de 2013, trois grandes institutions parisiennes ont fait le choix de réactualiser les recherches d’un certain nombre d’artistes que l’histoire de l’art a qualifiés de « cinétistes ». Ainsi, au Palais de Tokyo, une monographie était consacrée à Julio Le Parc et...
À PROPOS DE L’ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS
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Seitenzahl: 27
Veröffentlichungsjahr: 2016
Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.
ISBN : 9782341009973
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Les grandes expositions sont l’occasion de faire le point sur l’œuvre d’un artiste, sur une démarche esthétique ou sur un moment-clé de l’histoire des cultures. Elles attirent un large public et marquent de leur empreinte l’histoire de la réception des œuvres d’art.
Sur le modèle des fiches de lecture, les fiches exposition d’Encyclopaedia Universalis associent un compte rendu de l’événement avec un article de fond sur le thème central de chaque exposition retenue : - pour connaître et comprendre les œuvres et leur contexte, les apprécier plus finement et pouvoir en parler en connaissance de cause ; - pour se faire son propre jugement sous la conduite de guides à la compétence incontestée.
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Au printemps de 2013, trois grandes institutions parisiennes ont fait le choix de réactualiser les recherches d’un certain nombre d’artistes que l’histoire de l’art a qualifiés de « cinétistes ». Ainsi, au Palais de Tokyo, une monographie était consacrée à Julio Le Parc et le Centre Georges-Pompidou présentait un ensemble d’œuvres de Jesus Rafael Soto (27 février-20 mai 2013). Quant à la direction des Musées de France, elle offrait sous le titre Dynamo les cimaises du Grand-Palais (10 avril-22 juillet 2013) aux pionniers en la matière et aux artistes contemporains qui interviennent, comme leurs aînés, sur la perception visuelle. En 1967, Frank Popper les définissait ainsi: « Les démarches des cinétistes des années 1950 ont contribué à la dématérialisation de l’objet d’art dans l’architecture et l’environnement et à l’activation participative du spectateur. »
Le Palais de Tokyo inaugurait la série des manifestations, en consacrant une large rétrospective à l’Argentin Julio Le Parc (27 février-13 mai 2013) qui dès son arrivée à Paris, à la fin des années 1950, devint une des grandes figure du cinétisme. Très tôt, les jeux de couleurs, de lumière et de transparence lui permirent d’introduire la troisième dimension dans son travail. À l’entrée de l’exposition, des lames souples à effets de miroir formaient un labyrinthe, et dans la dernière salle, le spectateur était invité à manipuler chaque objet mis à sa disposition. Ainsi, le plaisir visuel se conjuguait avec le savoir-faire et le désir revendiqué par l’artiste de surprendre et de séduire.