Eletheria - William Debrock - E-Book

Eletheria E-Book

William Debrock

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Beschreibung

Port-Roy, XVIIe siècle. Neven, capitaine de navire marchand, rencontre Philippa, la fille du Roi. Alors que les bonnes moeurs de leur époque les séparent, leur rencontre remettra en question l'ensemble des promesses que le jeune homme a pu se faire à lui-même. Mais les apparences sont parfois trompeuses, et l'un d'eux n'est peut-être pas celui ou celle qu'il ou elle prétend être. Alors que leur idylle débute timidement, les dangers qui planent autour du capitaine se rapprochent. Entre trahisons, manipulations, menaces et manigances, nos deux protagonistes arriveront-ils à se sortir de l'engrenage qui semble se déployer autour d'eux ? Eleftheria est une pièce de théâtre inspirée des sous-genres de la fantasy. Plongez dès à présent dans cette épopée accompagnée de son album de musique orchestrale.

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Seitenzahl: 125

Veröffentlichungsjahr: 2025

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La loi du 11 mars 1957 interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective.

Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelques procédés que ce soit, sans le consentement de l'auteur, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.

Toute représentation publique ou privée, quelle qu'elle soit, doit être assujettie d’une demande de droits auprès de l’auteur et de la SACD.

Couverture et quatrième de couverture :

© Elta Marquet – @breliest_

Illustration :

© Morgane Roullon – @morgane.roullon

A Agathe, sans qui le pari fou dAtropos n'aurait pas existé.

Et pour tout le reste.

Atropos : Eleftheria est une expérience unique. Afin de plonger complètement dans l'univers, rendez-vous sur YouTube ainsi que sur les plateformes de streaming pour découvrir l'album du même nom, composé par Elta Rosel.

© Morgane Roullon - @morgane.roullon

Distribution

Rôles principaux :

Neven de Carran, Capitaine de l'Eleftheria

Philippa, fille du Roi

Amalric, Capitaine de navire marchand

Le Roi

Ermeline, confidente de Philippa

Martin, second de Neven

Geoffroy, Capitaine de navire marchand

Arnaud, Capitaine de navire marchand

Frédéric, Capitaine de navire marchand

Rôles secondaires :

Les prétendants

Le bourreau

L’espion

Les marins

Armand,

un serviteur

Les gardes

L’intendant

Sommaire

ACTE I

SCÈNE 1

SCÈNE 2

SCÈNE 3

SCÈNE 4

SCÈNE 5

SCÈNE 6

SCÈNE 7

SCÈNE 8

SCÈNE 9

SCÈNE 10

ACTE II

SCÈNE 1

SCÈNE 2

SCÈNE 3

SCÈNE 4

SCÈNE 5

SCÈNE 6

SCÈNE 7

SCÈNE 8

SCÈNE 9

SCÈNE 10

SCÈNE 11

SCÈNE 12

SCÈNE 13

ACTE III

SCÈNE 1

SCÈNE 2

SCÈNE 3

SCÈNE 4

SCÈNE 5

SCÈNE 6

SCÈNE 7

SCÈNE 8

SCÈNE 9

SCÈNE 10

INTERLUDE DE L’AUTEUR

ACTE IV

άλφα

ACTE IV

βήτα

L’AUTEUR

LA COMPOSITRICE

L’ILLUSTRATRICE

ACTE I

SCÈNE 1

Philippa, Armand, Ermeline, le Roi.

Port-Roy, province d'Ancourt.

Chambre de Philippa.

Entre Armand.

ARMAND

Votre Altesse.

PHILIPPA

Bonjour Armand.

ARMAND

Sa Majesté votre père souhaiterait s'entretenir avec vous.

PHILIPPA

À quel sujet?

ARMAND

Madame, il ne m’a point fait la gentillesse de m'en toucher le mot.

PHILIPPA

Peu importe. Je sais pertinemment de quoi il retourne. Allez donc trouver mon père et indiquez-lui que je ne souhaite point avoir une nouvelle fois cette discussion avec lui.

ARMAND

Mais...

PHILIPPA

Allez lui transmettre ce que je viens de vous dire. Je souhaite rester seule.

ARMAND

Bien Madame.

Armand sort de scène. Entre Ermeline.

ERMELINE

Madame ?

PHILIPPA

Je t’en prie, laisse-moi seule.

Ermeline hoche la tête et recule.

PHILIPPA

Non, attends.

ERMELINE

Je puis me retirer et vous laisser seule à vos pensées si vous le souhaitez. Je ne voudrais pas m’imposer.

PHILIPPA

Je ne sais pas. Excuse-moi.

ERMELINE

Ce qui vous tourmente a-t-il un rapport avec ce que vous m’avez confié il y a quelques jours ?

PHILIPPA

Malheureusement, oui.

ERMELINE

Puis-je vous aider ? Peut-être que si vous alliez dévoiler vos sentiments plus intimes à Sa Majesté, il...

PHILIPPA

Non, Ermeline. Mon père ne veut pas entendre ce que j’ai sur le cœur, et ne semble pas enclin à comprendre que je ne souhaite pas que l’on décide à ma place. Je ne veux plus entendre ses reproches, affirmant que mon arrogance ne lui fera point plier le genou. Je préfère ne plus en parler.

ERMELINE

Bien Madame. Je suis à votre disposition si vous souhaitez vous confier de nouveau.

PHILIPPA

Je te remercie, mais je crois que cela ira pour le moment.

ERMELINE

Je retourne à mes travaux.

PHILIPPA

Va.

Philippa va s’asseoir dans un coin de la scène, pensive. Paraît le Roi.

LE ROI

Je me doutais que je te trouverais ici.

Philippa ne répond pas.

LE ROI

Je suis fortement désemparé que tu ne sois pas venue lorsque je t’ai envoyé chercher.

Silence.

LE ROI

Es-tu obligée de te terrer comme cela dans le silence chaque fois que je t'adresse la parole ?

Nouveau silence.

LE ROI

Philippa, réponds-moi !

PHILIPPA

Peut-être vous répondrais-je le jour où vous saurez porter une oreille à ce que je vous dis, père.

LE ROI

Cesse donc de jouer la barbare avec moi.

PHILIPPA

Vous n’aviez pas encore utilisé ce mot envers moi. Je vois que votre considération pour ma personne n'a pas évolué.

LE ROI

Philippa... Essaie de comprendre ton père. Cela fait des semaines que tes prétendants ont paru au château. Tu es en âge de te marier, mais surtout d'assurer ma descendance. Retire ce regard provocateur de ton visage. Tu es ma fille unique. Il t'incombe de faire en sorte qu'un fils prenne ma place sur le trône à ma mort. Tu ne peux repousser éternellement tes obligations ! Il m’est déjà difficile de me trouver dans cette situation, alors tâche de ne pas la rendre encore plus compliquée qu’elle ne l’est !

PHILIPPA

Je suis navrée, père. Peut-être auriez-vous préféré avoir un garçon plutôt que moi. J’en suis parfaitement désolée. Mais, croyez bien que si j’en avais eu le choix, j’aurais choisi de naître du sexe opposé, ne serait-ce que pour m’épargner vos discours !

LE ROI

Cela suffit ! Surveille ton langage ! Ou bien...

PHILIPPA

Ou bien quoi, votre Majesté ? Vous l’avez dit vous-même : sans moi, vous n’aurez pas de descendance. Veillez donc à faire attention à la façon dont vous vous adressez à moi. Ou je pourrais bien être tentée de fuir votre pays. Vous n’auriez alors plus l’assurance que mon fils prendra votre suite.

Le Roi, en colère, ne répond pas.

PHILIPPA

Je ne désire épouser aucun des prétendants que vous avez pu me présenter jusqu’à aujourd’hui. Vous souhaitez me forcer à un mariage pour votre propre intérêt. Ne croyez-vous donc plus en l'amour depuis le décès de mère ?

LE ROI

Je t’interdis d’utiliser ta mère pour justifier ton comportement !

PHILIPPA

Vous l’aimiez pourtant, n’est-ce pas ? Pourquoi auriez-vous eu le droit à un mariage d’amour, et non moi ?

LE ROI

Nous n’avons pas le temps d’attendre que tu tombes amoureuse. Tu sauras développer un certain attachement pour ton époux avec le temps.

PHILIPPA

Je refuse.

LE ROI

Alors, il me faudra employer la manière forte contre toi. J’ai été patient, Philippa, mais tu ne me laisses pas le choix.

PHILIPPA

Me menacez-vous ?

LE ROI

Je ne fais que rappeler à ma fille que je ne suis pas encore suffisamment âgé pour qu’elle se permette de me tenir tête de la sorte. Dans trois jours, de nouveaux prétendants viendront au château. Tu seras priée de choisir celui que tu épouseras. Dans le cas contraire...

PHILIPPA

Je vous ai dit que je ne le ferai pas.

LE ROI

Dans le cas contraire, tu me donneras cet héritier, que tu le veuilles ou non.

PHILIPPA

Comment comptez-vous vous y prendre ?

LE ROI

L’aile Est de ce château fera l'affaire.

PHILIPPA

Vous n’y songez pas ?

LE ROI

T’ai-je déjà menti ?

PHILIPPA

Père... Vous ne pouvez pas me jeter dans les cachots ! Vous n’imaginez pas ce que vous...

LE ROI

Silence !

Philippa se fige.

LE ROI

Je ne me répéterai pas, alors sois bien attentive à ce que je vais te dire. Tu vas choisir un des prétendants que je te présenterai, ou je n'aurai aucun scrupule à faire de l’aile Est tes nouveaux quartiers. Continue à te croire plus maligne que moi et je peux te promettre que je ferai de ta vie un enfer.

PHILIPPA

Vos menaces ne marchent pas sur moi. Elles n'ont jamais eu l'effet que vous souhaitiez.

LE ROI

Peut-être préfères-tu que je m'assure aussi que l'homme que je te choisirai pour époux te donne bien un fils.

Silence.

LE ROI

Tu m'appartiens, Philippa. Tu m'as toujours appartenu. Je disposerai de tout ce dont j'aurai besoin pour que tu me donnes cet enfant.

PHILIPPA

Jamais vous n'aurez mon âme.

LE ROI

Je n’ai que faire de ton âme. Seul ton corps représente un intérêt.

PHILIPPA

Vous rendez-vous compte de ce que vous annoncez ici à votre propre fille ? N'avez-vous donc aucun honneur ? Aucune once de compassion ? Dois-je entendre de votre voix, de la voix de mon père, que vous ne ferez de mon corps rien d’autre qu’un sac de chair pour arriver à vos fins ?

Le Roi attrape Philippa à la gorge.

LE ROI

Rappelle-toi qui est le Roi et qui prend les décisions ici.

Il lâche le cou de sa fille, qui reprend difficilement sa respiration.

LE ROI

Réfléchis bien à mes conditions et tâches de faire un choix qui nous conviendra à tous deux.

Le Roi sort, laissant Philippa seule. Elle reste un long moment debout, sans bouger, puis tombe à genoux.

SCÈNE 2

Neven, Martin, Amalric, des marins.

Port-Roy, province d'Ancourt.

Port.

Un navire accoste, Une figure en tenue de Capitaine pose le pied sur scène.

MARTIN

Capitaine, la cargaison est prête à être mise à quai, que devons-nous faire ?

NEVEN

Bien. Préparez la livraison des quinze barils de notre premier client. Gardez le reste pour notre future affaire.

MARTIN

Bien Capitaine !

Des marins paraissent sur scène.

NEVEN

Martin ! Que t'ai-je dit à propos du déchargement ?

MARTIN

Vous ne voulez pas que l’on cogne les tonneaux contre le navire.

NEVEN

Alors tâche de ne pas recommencer, suis-je clair ?

MARTIN

Oui Capitaine. C’était une erreur.

Martin sort de scène. Entre Amalric.

AMALRIC

Neven !

Neven lève la tête. Amalric l’approche et lui donne une accolade.

AMALRIC

Comment allez-vous mon ami ?

NEVEN

je ne suis pas votre ami. Tâchez de ne pas m’importuner davantage avec vos grandes accolades.

AMALRIC

(riant)

Vous êtes toujours aussi comique !

NEVEN

Que puis-je faire pour vous ?

AMALRIC

Rien, rien. J’ai appris votre arrivée il y a quelques jours. Comme j’ai moi-même accosté il y a peu, je voulais vous convier à boire un ou deux verres !

NEVEN

Amalric. La dernière fois que nous sommes allés boire ensemble à la taverne, vous avez essayé de faire voler ma cargaison pour la revendre en votre nom. Vous attendrez donc que j’aie envoyé toute cette commande chez mon client et fait sécuriser le reste avant que vous ne m’offriez cette bière.

AMALRIC

Où livrez-vous donc ces barils ?

NEVEN

Les premiers se rendent chez un Seigneur nommé Ulfric, et les seconds s’en vont au domaine de Sa Majesté dès demain.

AMALRIC

Vous livrez donc le Roi.

NEVEN

Cela vous étonne ?

AMALRIC

Je ne doute pas de votre talent en négociation ni de la qualité du vin que vous transportez, mais vous allez certainement vous attirer les foudres des autres marchands. Tout le monde ici sait déjà que quelqu’un fait affaire avec la monarchie. Dès qu’ils apprendront qu’il s’agit de vous, il vous faudra être prudent !

NEVEN

Oh, vous savez, je n'ai que faire des avis de ces messieurs.

AMALRIC

Vous avez tort. Vous êtes un jeune marin, beaucoup de vieux loups de mer n'ont jamais réussi à livrer le Roi. Et la frustration fait faire des choses aux hommes sans que l'on puisse le prévoir.

NEVEN

Je vous prierai de ne pas me qualifier de jeune marin. Ai-je vraiment besoin de vous rappeler que ce bâtiment m’appartient et que j'en suis, de fait, seul maître à bord ?

Apprécieriez-vous que je vous qualifie de la sorte ?

AMALRIC

Pardonnez cette erreur de vocabulaire camarade. Mais, il faut dire qu’avec votre voix, vous ne faites pas vieux.

NEVEN

Peu importe. Bien ! Tout est en ordre de mon côté, vous pouvez m'offrir cette bière. Martin !

Martin reparaît.

MARTIN

Capitaine ?

NEVEN

Amalric va m’offrir une bière à la taverne. Je te laisse le soin de ranger proprement les tonneaux pour le Roi. Fais en sorte que personne d'autre que les matelots ne s'en approchent. Et assure-toi que les hommes du Capitaine ne traînent pas autour de mon vaisseau.

MARTIN

Bien Capitaine !

AMALRIC

Vous êtes alerte pour peu. Je ne risque pas d'envoyer mes hommes voler votre cargaison une seconde fois.

NEVEN

Je suis ravi d’entendre cela, car il fut fâcheux d’avoir dû en tuer plusieurs la dernière fois. Cela m’ennuie. Nous y allons ?

SCÈNE 3

Neven, Almaric, Philippa.

Port-Roy, province d'Ancourt.

Taverne.

Neven et Amalric boivent un verre, assis à une table.

NEVEN

Je dois dire que cette nouvelle bière est meilleure que la précédente.

AMALRIC

Vous avez bien raison ! À ce que l'on m'a dit, la fermentation aurait été différente sur celle-ci.

NEVEN

Alors Amalric, dites-moi, que faites-vous ici ? Vous ne m'attendiez pas, j'espère ?

AMALRIC

Le jour où je vous attendrai, Neven, sera certainement parce qu’il n'y aura plus de vin dans mes propres réserves !

NEVEN

J’ose l'espérer.

AMALRIC

J’ai dû passer par là avant ma livraison pour régler quelques affaires avec un confrère.

NEVEN

Toujours fourré dans les mauvais plans, hein ?

AMALRIC

Mais et vous alors ? Depuis quand un jeune homme comme vous livre-t-il le Roi ?

NEVEN

Depuis peu. Il semble que Sa Majesté ait entendu beaucoup de bien du vin que je transporte. Je ne m’en plains pas, la prime est très bonne !

AMALRIC

(après avoir jeté un coup d'œil autour de lui)

Approchez-vous.

NEVEN

Je ne mange pas de ce pain-là, camarade.

AMALRIC

Ne soyez pas stupide. Nous avons à parler plus bas.

Alors que leur conversation continue, une jeune femme encapuchonnée entre dans la taverne.

AMALRIC

(bas)

Beaucoup d’hommes ont entendu parler de vous ici et attendent votre arrivée avec impatience pour voir à quoi vous ressemblez. Comme je vous le disais, les autres jalousent que vous livriez la famille royale.

NEVEN

(riant)

Amalric, Amalric. Figurez-vous que je ne suis pas aussi naïf que vous le pensez. Je me doute bien de cela ! Mais la colère des autres marins fait actuellement ma fortune !

AMALRIC

Ne faites pas le fier comme cela. Votre arrogance vous perdra.

NEVEN

Peut-être, mais elle fera de moi un homme riche.

AMALRIC

Je n’ai jamais rencontré un Capitaine aussi étrange que vous.

NEVEN

Je vous remercie.

AMALRIC

Et pour dire, à notre rencontre, j’aurais bien pu croire que vous étiez une femme !

NEVEN

Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?

AMALRIC

Votre voix.

NEVEN

Qu’a-t-elle donc, ma voix ?

AMALRIC

Elle est particulièrement raffinée.

NEVEN

Quoi ? Est-ce seulement pour cela ?

AMALRIC

Vous savez ce que l'on dit des personnes aux voix fluettes.

NEVEN

Épargnez-moi vos discours de fond de cale.

AMALRIC

Que ce sont soit des femmes, soit des...

NEVEN

Des ?

AMALRIC

Vous voyez.

NEVEN

Eh bien, vous devez donc être déçu !

AMALRIC

D'où cela vient-il ?

NEVEN

Pourquoi tant de questions sur le sujet ?

AMALRIC

Simple curiosité.

NEVEN

Dans ce cas, je suppose que le fait d'être un homme de lettres avant d'être un marin pourrait constituer une réponse à la hauteur de vos attentes.

AMALRIC

J'ai du mal à vous croire.

NEVEN

Quoi qu'il en soit, je n’aurais certainement pas la même descente que vous si j'étais une femme !

AMALRIC

(riant)

Vous avez bien raison !

NEVEN

Je vous offre la suivante ?

AMALRIC

Je ne suis pas encore suffisamment sur la paille pour accepter.

NEVEN