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L’
Essai sur l’entendement humain (
An Essay Concerning Human Understanding) de John Locke (1632-1704), paru en 1690 (la même année que ses
Deux Traités sur le gouvernement civil et la seconde
Lettre sur la tolérance), marque sans nul doute une rupture, qui fait de lui le premier philosophe des Lumières : « Entre Platon et Locke, a pu écrire Voltaire, il n’y a rien en philosophie. »
Une fiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur Essai sur l'entendement humain de John Locke
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Seitenzahl: 26
Veröffentlichungsjahr: 2015
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ISBN : 9782852295261
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Ce volume présente des notices sur des œuvres clés de la littérature ou de la pensée autour d’un thème, ici Essai sur l'entendement humain, John Locke (Les Fiches de lecture d'Universalis).
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L’Essai sur l’entendement humain (An Essay Concerning Human Understanding) de John Locke (1632-1704), paru en 1690 (la même année que ses Deux Traités sur le gouvernement civil et la seconde Lettre sur la tolérance), marque sans nul doute une rupture, qui fait de lui le premier philosophe des Lumières : « Entre Platon et Locke, a pu écrire Voltaire, il n’y a rien en philosophie. » Opposé à toute forme de pensée dogmatique, mais ne se satisfaisant pas du scepticisme, Locke impose un style « pratique » qui domine encore aujourd’hui la philosophie anglo-saxonne. En digne successeur de Descartes, il ruine l’hégémonie des belles-lettres qui caractérisait la culture européenne depuis la Renaissance.
John Locke. L'Essai sur l'entendement humain (1690) de John Locke (1632-1704) s'oppose à l'innéisme de Descartes en établissant empiriquement les fondements de la connaissance. Ces thèses ont eu une importance considérable dans la constitution de l'esprit des Lumières. Portrait de John Locke, Boldeian Library, Oxford . (AKG)
John Locke est proche des milieux scientifiques de la Royal Society, qui mettent en œuvre – avec Boyle, Sydenham, Huyghens, Newton – l’observation et l’expérimentation. Tout un travail critique lui paraît nécessaire pour dégager la nouvelle science de conceptions inopérantes et d’obstacles liés à l’emploi de la langue commune. Il s’emploie d’abord à réfuter (livre I : « Des idées innées ») les arguments en faveur de l’innéisme : le consentement universel, l’existence de principes premiers (dans le domaine de la morale en particulier, la prétendue adhésion à un principe supposé inné de la vertu prouve seulement que celle-ci est « avantageuse » à l’homme) ; la connaissance procède pour l’essentiel de l’expérience, dès lors que l’on distingue l’« impression que les objets extérieurs font sur nos sens, et les propres opérations de l’âme concernant ces impressions ».