Eveillons-nous à la vie et ne nous indignons plus jamais E-Book

Irénée Pache

• Herausgeber: Isca
• Kategorie: Ratgeber
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2023

Seitenzahl: 84

Beschreibung

Nous avons un temps pour l'indignation et un temps pour trouver des solutions. L'indignation est un sentiment humain, mais on ne peut pas toujours s'indigner. La meilleure solution, c'est de s'éveiller à la vie. Pour suivre ce chemin, il faut s'armer d'effort, afin de trouver le moyen de changer d'orientation. Au lieu de s'indigner et de se plaindre, pratiquez la méditation et exercez-vous au silence. Après plusieurs entrainements à la méditation et de pratiquer de longs moments de silence, la solution se trouve en vous-même, car c'est votre propre guide que vous devez suivre pour toujours et vous allez vous émerveiller tous les jours de votre vie.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Irénée Pache est né en 1945. Il commence à s'intéresser à l'écriture dans les années soixante. C'est au début des années soixante-dix qu'il commence à suivre par correspondance le cours d'expression française et de l'art d'écrire à l'école ABC de Paris. Leurs leçons ont été un privilège, d'y avoir reçu le meilleur enseignement, ce qui a été un atout dans la réalisation de plusieurs ouvrages.

Leseprobe

Du même auteur

À la Société des Écrivains

2013 : Échec et mat en coke

2014 : Pensée pour soi-même

2015 : Valses de sable en coke

2018 : Alerte Zermatt en coke

2019 : Bienvenue en 2084

2020 : Des enfants placés, leurs avenirs sacrifiés

2020 : L’énigme du yacht en feu

2021 : Un volcan ambigu

2022 : Mariage sous un cyclone

Aux Éditions Complicités

2018 : Eaux troubles en coke

Irénée Pache

Éveillons-nous à la vie et ne nous indignons plus jamais

© 2022, Irénée Pache.

Reproduction et traduction, même partielles, interdites.Tous droits réservés pour tous les pays.

ISBN 9782940723591

Chapitre 1

Les temps de l’indignation

À notre époque, nous ne voyons que révoltes, émeutes et mécontentement qui augmentent partout dans le monde. C’est devenu une réalité, où l’on nous informe chaque jour des incivilités, des agressions et de nombreux vols. Sans compter le commerce illicite des drogues qui mettent en danger la santé de la jeunesse. Naturellement, ceux qui commettent ces actes contre les honnêtes citoyens semblent bien s’en sortir, tandis que ceux qui sont agressés reçoivent très peu d’aide. Quelle solution pour lutter contre les délinquants qui engendre un sentiment d’insécurité dans la plupart des pays ? Devant le fait accompli concernant les problèmes de la société, c’est l’indignation qui prend racine parmi la population et, surtout, après des agressions gratuites, dont sont victimes des personnes placées au mauvais moment et au mauvais endroit. Ces faits divers peuvent faire basculer la vie d’une ou deux familles et de leurs proches. Ils touchent indirectement un village, une communauté ou le quartier d’une ville. Ces événements dramatiques indignent la population, même en dehors du pays. Car nous sommes dans les temps de l’indignation où souvent les humains sont écrasés par des injustices de toutes sortes, que ce soit l’insécurité, la crise économique ou par le climat qui se dégrade.

C’est souvent dans les grandes villes que l’on voit des foules emplies d’indignation à la suite de l’indifférence pour l’environnement et le climat. Des groupes se forment pour le changement climatique en cherchant à s’émanciper de ses habitudes néfastes pour la nature. Mais ils ne font que repousser le problème car sa mise en pratique est impossible. C’est avec des pancartes demandant un changement radical de nos habitudes de vie. Mais ses demandes et ses slogans ne changeront rien car, après les nombreuses manifestations en faveur de la protection du climat, nous savons d’avance que la plupart des manifestants ne changeront rien à leurs modes de vie.

C’est seulement un petit nombre qui mettra, en pratique dans leur vie quotidienne, des mesures en faveur du climat. C’est toujours ainsi que se passent les belles promesses dont les engagements sont remis à plus tard. Les sentiments d’indignation sont peu à peu retombés et seule une minorité prendra des mesures pour changer son mode de vie en utilisant le moins possible la voiture, au bénéfice des transports publics, et pour les voyages en avion, ce sera seulement en cas de nécessité. Le smartphone utilisé avec excès produit également de la pollution. L’inaction pour la protection du climat et l’augmentation de la précarité fragilisent nos sociétés. Mais souvent, l’indignation massive dans les rues ne fait que dissimuler une action qui tarde à venir. Parfois les indignés peuvent renforcer les démocraties au sein desquelles, à la suite de grande manifestation pour le climat, ce sont les autorités qui prennent des mesures pour améliorer la qualité de l’air en adoptant des aides pour les voitures électriques.

Lors de l’effondrement des grandes banques, l’indignation était à son comble. Au bord de la faillite, la plupart des banques ont été sauvées avec l’argent des contribuables. Nous pouvons nous poser la question de savoir si les crises financières sont provoquées volontairement ou si elles surviennent par le manque de réglementation du système financier, qui semble être très complexe. Même les bons connaisseurs de la finance se sont souvent trompés et n’ont pas vu venir un éventuel effondrement du système. L’indignation, qui a suivi la débâcle, était d’une grande ampleur sur les places publiques. Beaucoup s’indignent des hauts salaires et des bonus que reçoivent les managers. Dans tous les pays, nous voyons les riches qui deviennent toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres.

C’est dans les années 2008-2010 qu’un mouvement mondial des indignés arpente les rues des grandes villes de plusieurs pays. C’est à la suite des faillites de plusieurs grandes banques, dont la plupart ont été sauvées par les contribuables. Il n’y avait pas d’autre choix que de venir en aide à la grande finance, ce qui a provoqué une indignation presque mondiale durant ces années de débâcles financières. L’indignation peut être utile pour dénoncer les parachutes dorés et cela est un message lancé envers ceux qui reçoivent des hauts salaires avec des bonus très souvent excessifs.

Devant les injustices et les inégalités frappantes qui sont parfois insupportables, alors l’indignation devient normale, où elle exprime un sentiment d’abandon et d’échec à mettre en place une société juste et équilibrée. C’est ainsi que l’indignation semble être légitime, vu que les dirigeants reçoivent, en plus de leurs salaires, de gros bonus pour avoir conduit leurs banques à la faillite. Les grandes manifestations ont eu des répercussions sur le contrôle des finances dans le monde entier. C’est ce qui a entraîné une meilleure sécurité de l’épargne des clients, afin qu’ils ne perdent plus leurs économies. Avec ces nouvelles règles, l’indignation envers les grandes banques ne sera plus présente dans les rues et, à nouveau, la sérénité dans les finances sera renforcée grâce à la confiance retrouvée auprès du public.

Très souvent, l’indignation est spontanée ou décidée par quelques personnes cherchant le sens de la vie, en invitant d’autres à les suivre dans la rue. C’est ainsi que le cortège s’appuie sur les slogans du moment qui sont surtout pour la protection du climat ou les droits de l’homme. Naturellement, les slogans ne résolvent pas les problèmes du climat, de la protection de la nature et des problèmes de la société. C’est seulement avec le temps que d’autres se mettront aussi à mettre en œuvre, en toute liberté, la protection de l’environnement.

Dans l’indignation, nous parlons surtout des droits de l’homme, mais jamais nous ne citons les devoirs des humains qui sont aussi importants que les droits de l’homme. Si tous les êtres humains appliquaient les devoirs de l’homme dans son ensemble, les droits de l’homme ne seraient d’aucune utilité. Tous les humains trouveraient leur place dans la société, où l’on ne verrait plus les sans-abris dans la plupart des villes, pas plus que l’indignation s’exprimer sur les places publiques après des agressions gratuites.

L’indignation est devenue, en notre temps, un appel pour se donner une bonne conscience envers les autres, mais en oubliant de chercher en soi-même les solutions dans sa propre vie pour améliorer la protection du climat et de l’environnement. S’indigner dans la rue, en bloquant les véhicules, provient d’une réflexion sur les différentes catastrophes de sécheresse ou d’inondation dans un climat qui change continuellement, cela ressemble à de la confusion. Très souvent, nous cherchons à pousser notre indignation vers une approche bien plus extrême de la réalité. C’est pour cela que, dans la foule, nous apercevons de nombreux visages exaspérés par des réactions démesurées. Car, en réalité, nous sommes limités, malgré la bonne volonté qu’il faut faire quelque chose pour le climat ou l’économie. Mais, pour la protection de l’environnement, il faudra nous attendre à d’autres manifestations.

L’indignation est une émotion partagée par le cortège des indignés, qui baignent dans l’ambiance de la rue. Mais le public, qui sent que c’est la vérité, ne cherche pas souvent à approfondir ses émotions du moment. L’indignation est un sentiment naturel, impulsif ; elle s’exprime sans trop réfléchir au moyen de mettre en pratique les résolutions. Nous indigner dans un but de rétablir une injustice criante, cela peut être une façon de suivre le bon sens, afin de renforcer la démocratie.

Mais posons-nous la question : pourquoi nous indigner du fonctionnement de la finance internationale ? Devant le fait accompli, nous ne pouvons rien n’y changer, ni même corriger les défauts du système qui manque de règles et de contrôles. Pourquoi faut-il nous indigner, et pour quelle cause ? Nous pouvons nous mobiliser pour la défense des opprimés et de ceux qui ont tout perdu. Leurs sorts ressemblent à celui des moutons qui sont attaqués par des loups et se retrouvent à la rue. C’est ainsi que les sans-abris sont de plus en plus nombreux dans tous les pays. Il ne reste que l’indignation, qui est un moyen de résister à l’incompréhension des élites ayant perdu le sens des réalités.