Hector Berlioz - Encyclopaedia Universalis - E-Book

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Encyclopaedia Universalis

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Beschreibung

Hector Berlioz n’est pas seulement le compositeur de la Symphonie fantastique et des Troyens. Il nous a aussi laissé une vraie œuvre littéraire et reste un des grands théoriciens de la musique occidentale. Sur tous ces aspects de son génie multiple, le Dossier qui lui est consacré fait le point à partir d’articles empruntés à l’Encyclopaedia Universalis. En allant droit à l’essentiel.

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Seitenzahl: 42

Veröffentlichungsjahr: 2015

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Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.

ISBN : 9782341002288

© Encyclopædia Universalis France, 2019. Tous droits réservés.

Photo de couverture : © Johnkwan/Shutterstock

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Bienvenue dans ce dossier, consacré à Hector Berlioz, publié par Encyclopædia Universalis.

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Hector Berlioz

Situant son œuvre sous le signe de Beethoven et de Shakespeare, Hector Berlioz est le musicien romantique par excellence. En lui donnant une couleur et une profondeur inédites, en en étendant considérablement l’effectif, il a réinventé l’orchestre symphonique, comme en témoignent la Symphonie fantastique, Roméo et Juliette ou encore La Damnation de Faust, « légende dramatique ».

Cet inventeur de formes grandioses mais aussi d’une étonnante subtilité a longtemps été davantage apprécié à l’étranger qu’en France. Comme Liszt, il a fait connaître sa musique en la présentant lors de tournées dans les grandes villes européennes. Écrivain d’exception, il laisse des Mémoires et une Correspondance qui font date.

Si le génie de Berlioz n’a été reconnu que tardivement, des enregistrements d’exception et des événements à la hauteur de l’œuvre ont remédié à cette défiance première : ainsi, en octobre 2003, de la production intégrale au Théâtre du Châtelet de son opéra, Les Troyens, sous la direction de John Eliot Gardiner et dans une mise en en scène de Yannis Kokkos.

E.U.

BERLIOZ HECTOR (1803-1869)

Introduction

L’année 1830, qui vit naître la Symphonie fantastique, est aussi celle de la première de l’Hernani de Victor Hugo, qui est restée dans l’histoire sous le nom de « bataille d’Hernani ». Ce fut un temps où le romantisme français – qui avait pris un bon départ avec Chateaubriand, Charles Nodier et quelques autres – se laissait aller à des manifestations tapageuses et menaçait de verser dans la rhétorique, la démesure et les fausses attitudes.

Ce fut une chance pour la musique française qu’il se soit trouvé un Berlioz pour ne se laisser contaminer par une telle atmosphère que dans les actes de sa vie privée, préservant ainsi dans sa pureté la source de poésie profonde qui était en lui. La France doit à cela de pouvoir mettre en face du grand romantisme allemand, tout intérieur, tout imprégné du mystère des régions obscures d’où il surgissait au jour, une œuvre vécue elle aussi par le dedans, enfantée elle aussi par le rêve.

• Une vie déchirée

Né à La Côte-Saint-André, sur les contreforts des Alpes, Hector Berlioz descendait d’une très ancienne famille bourgeoise.

En 1821, Hector, jeune étudiant en médecine, s’installe à Paris. Il fréquente l’Opéra, entend l’Iphigénie en Tauride de Gluck, est foudroyé par la grâce et, abandonnant la Faculté, se lance à corps perdu dans la musique. Passons sur ses démêlés avec Cherubini, directeur du Conservatoire, où il suit la classe de Reicha et celle de Lesueur, sur la série de ses échecs au concours de Rome, ainsi que sur le succès de sa cinquième tentative.

Le 6 septembre 1827, une troupe de comédiens britanniques vient jouer Hamlet à Paris. Berlioz tombe éperdument amoureux d’Ophélie, en la personne de l’actrice Harriet Smithson. La succession d’extravagances dans lesquelles l’engage cette passion spectaculaire décourage toute description. L’histoire s’étale sur six années, passe par une étape vengeresse où la malheureuse Harriet devient la sorcière animatrice de la nuit de sabbat de la Symphonie fantastique et finit enfin, en 1833, par un mariage.

De ce jour, l’inaccessible Ophélie se transforme en une petite bourgeoise avec qui la vie commune devient rapidement une chaîne... que Berlioz supportera néanmoins pendant neuf ans. Mais dans cette neuvième année, il fait peu à peu, et clandestinement, sortir de chez lui ses matériels d’orchestre et, à l’automne de 1842, il quitte le domicile conjugal et part pour l’Allemagne avec une femme redoutable qui a réussi depuis quelques mois à mettre la main sur lui. Cette femme, vraiment démoniaque, s’appelle Marie Recio, c’est une exécrable cantatrice (« elle miaule comme deux douzaines de chats », écrira-t-il à un ami) et elle fera le malheur de sa vie.

Entre-temps, Berlioz a fait jouer Harold en Italie, le Requiem, Benvenuto Cellini (qui a été un échec à l’Opéra-Comique), et enfin Roméo et Juliette.

• Forcer le succès

À partir de 1842, la vie de Berlioz se partage entre ses voyages à travers l’Europe et la série de ses tentatives désespérées pour élargir, à Paris, un public qui lui est fidèle mais qui ne lui assure pas un succès durable.

En 1846, La Damnation de Faust