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La fondation Henri Cartier-Bresson célébrait, du 10 septembre au 21 décembre 2008, le centenaire de la naissance du photographe en confrontant sa vision de l'Amérique à celle qu'en avait son contemporain Walker Evans...
À PROPOS DE L’ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS
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Seitenzahl: 30
Veröffentlichungsjahr: 2016
Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.
ISBN : 9782341009775
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Les grandes expositions sont l’occasion de faire le point sur l’œuvre d’un artiste, sur une démarche esthétique ou sur un moment-clé de l’histoire des cultures. Elles attirent un large public et marquent de leur empreinte l’histoire de la réception des œuvres d’art.
Sur le modèle des fiches de lecture, les fiches exposition d’Encyclopaedia Universalis associent un compte rendu de l’événement avec un article de fond sur le thème central de chaque exposition retenue : - pour connaître et comprendre les œuvres et leur contexte, les apprécier plus finement et pouvoir en parler en connaissance de cause ; - pour se faire son propre jugement sous la conduite de guides à la compétence incontestée.
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La fondation Henri Cartier-Bresson célébrait, du 10 septembre au 21 décembre 2008, le centenaire de la naissance du photographe en confrontant sa vision de l’Amérique à celle qu’en avait son contemporain Walker Evans. Deux regards que rassemble d’abord la volonté de rompre avec les manières d’écoles pour mieux appréhender le réel.
Sur les cent douze auteurs de cent quatorze photographies retenues dans Les Choix d’Henri Cartier-Bresson, l’exposition inaugurale de la fondation H.C.B. de mai 2003, Walker Evans partageait avec Man Ray le privilège d’être présent avec deux images. L’estime et l’influence réciproques qui devaient aboutir à une profonde amitié entre Evans et Cartier-Bresson précèdent leur exposition commune d’avril-mai 1935 à la galerie new-yorkaise Julien Levy, qui présentait aussi les travaux du Mexicain Manuel Alvarez Bravo. La découverte des photographies d’Evans compte parmi les raisons qui ont conforté Cartier-Bresson dans sa vocation de photographe. Evans, quant à lui, découvrait le travail de Cartier-Bresson à la faveur de la première exposition personnelle que la même galerie Julien Levy avait consacrée au jeune Français.
Walker Evans (1903-1975) de cinq ans l’aîné, commence à photographier en amateur à Paris en 1926, pendant ses études littéraires à la Sorbonne. À son retour à New York, en 1927, la photographie qu’il commence à maîtriser va lui offrir une alternative à la carrière littéraire qu’il abandonne. Découvrant Eugène Atget grâce à la photographe Berenice Abbott, il entreprend en 1930 une importante série d’images consacrées aux demeures américaines du XIXe siècle. Sa première commande le mène en 1933 à Cuba, d’où il rapportera les images destinées à illustrer le livre de Carleton Beals, The Crime of Cuba.
Henri Cartier-Bresson (1908-2004) se passionne dès l’enfance pour la peinture qu’il étudie dans l’atelier d’André Lhote. Un séjour d’un an en Côte d’Ivoire lui permet de s’essayer à la photographie, à l’aide d’un appareil à plaque de verre puis d’un Rolleiflex. La découverte en 1932 de l’appareil Leica et des possibilités offertes par sa légèreté et sa maniabilité l’amènera à s’éloigner de la peinture pour cultiver le regard de voyageur qu’il commence à exercer en Italie et en Espagne, puis au Mexique où il accompagne en 1934 une mission ethnographique. Ses premières images de New York datent de 1935.