"J'ai voulu faire une plaisanterie" - Anthony Salaün - E-Book

"J'ai voulu faire une plaisanterie" E-Book

Anthony Salaün

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Beschreibung

"Hier, je suis rentré chez moi. J'ai regardé où était passé Chouchou mais je ne l'ai pas trouvée. Les chats sont fugueurs et peut-être qu'elle est sortie sans que je m'en aperçoive. Je suis resté dans ma chambre. Je trouvais cela bizarre qu'un peintre était en train de poncer dans mon couloir. Il avait apporté tout son matériel : « Hé, tu veux un café ? » Il n'a pas entendu quand je lui ai parlé. Je me suis dit qu'il était peut-être sourd. Je me sentais plutôt pas mal, même délivré du poids de la vie. Mais quelque chose m'aérait, je n'avais plus de rendez-vous chez le psychiatre. J'avais sans doute guéri de mon syndrome post-traumatique."

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Seitenzahl: 22

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Sommaire

LE COMPLEXE DU DÉSOEUVRÉ

« J'AI VOULU FAIRE UNE PLAISANTERIE »

DE L'ART POUR LES RÊVES

Rêve n°1

Rêve n°2

Rêve n°3

Rêve n°4

Rêve n°5

Rêve n°6

Rêve n°7

Rêve n°8

Rêve n°9

Rêve n°10

Rêve n°11

Rêve n°12

Rêve n°13

Rêve n°14

Rêve n°15

Rêve n°16

Rêve n°17

Rêve n°18

Rêve n°19

Rêve n°20

Rêve n°21

Rêve n°22

Rêve n°23

Rêve n°24

Rêve n°25

Rêve n°26

Rêve n°27

Rêve n°28

Annexe

LE COMPLEXE DU DÉSOEUVRÉ

Le complexe du désœuvré est un jeu qui permet de montrer que la poursuite de l'individualité ne permet pas toujours d'atteindre la liberté de conscience. Il est une branche des mathématiques dérivé de la théorie des jeux apparue vers 1920.

Donc, deux personnes tributaires d'une disgrâce s'interrogent séparément dans leur conscience et revient au même cas de conscience : si les deux désœuvrés se dénoncent, ils écoperont d'une peine de cœur. Si l'un dénonce l'autre, sans qu'il le dénonce, le premier sera libéré et le second aura une peine de cœur. Si personne ne se dénonce, les deux n'auront pas de peine de cœur.

Afin de modéliser le dilemme, on utilise une matrice, un tableau résumant les gains et les pertes de chaque joueur en fonction de leurs choix. Bien sûr, et en raison des pertes, ne pas dénoncer semble être le meilleur choix.

Pour bien réaliser cette rationalité, prenons un piraté et estimons les choix qui s'offrent à lui grâce à un arbre :

Pirate se tait (pas de peine)

Piraté se tait

Pirate le dénonce

(piraté lourdes pertes)

Piraté s'interroge :

Pirate se tait

(condamnation)

Piraté le dénonce

Pirate le dénonce

(piraté lourdes pertes)

En fonction du choix du piraté, le pirate sera moins sanctionné dans les choix en dénonçant le piraté. Celui qui est coopératif est toujours victime de trahison.

La structure du dilemme du prisonnier peut être formulé par une matrice :

Piraté

ne dénonce pas dénonce

ne dénonce (0,0) (10,0)

pas

Pirate

dénonce (0,10) (10,10)

Voilà, si aucun ne se dénonce, personne n'a de peine de cœur.

Si les deux se dénoncent mutuellement, chacun subit une peine de cœur.

Si l'un dénonce l'autre alors que ce dernier se tait, celui qui a dénoncé est libéré alors que le second subit une peine de cœur.

Raison de mon dilemme du désœuvré :