La schizophrénie est une frontière entre le bien et le mal - Anthony Salaün - E-Book

La schizophrénie est une frontière entre le bien et le mal E-Book

Anthony Salaün

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Beschreibung

Les mondes actuels empruntent spécialement ici au cinéma une articulation très personnelle de référents utiles. Les comparaisons avec un alien semblent vilipender de liens justifiés, qui commencent et se terminent au centre de la lecture et de son champ immédiat.

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« Plus incertain encore que l’avenir est le passé. »

(proverbe russe)

« Rien n’est plus important que la vertu d’une femme. »

(anonyme)

« Je n’ai pas la vocation de prendre modèle sur les scribouillards aux prétentions littéraires qui jugent dans l’erreur d’allonger leurs textes à des fins inutiles ».

Anthony

Sommaire

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

1

L’un des secrets importants de la science moderne a consisté à considérer l’homme comme un penseur solitaire qui éprouverait souvent le besoin de se reposer. D’où la publication de ce petit texte intermédiaire de mes créations littéraires qui tente d’expliquer le cours de la pensée. Si je tombe dans l’ennui du quotidien, ce n’est pas tant pour me reposer, mais parce que mon cerveau n’a pas de fonction à un moment donné. Il convient à l’esprit éclairé que ce qui va suivre n’est dû qu’aux fantaisies de l’auteur et à la curiosité. C’est aussi une courte étude approfondie de cette existence monotone, que je nommerai préhistorique, car à part les astres de l’Univers, il ne se passe pas grand-chose de génial durant ces temps faibles de l’éphémère durée d’une vie.

En somme, je prolonge à présent une fainéantise grossière commise dès la sortie de mes études et qui s’explique par l’ambiance de mort dans laquelle mon âge adulte débuta.

Tout repose essentiellement sur l’idée fondamentale que plus on avance dans l’âge plus c’est nullissime. Certes, plus on pense vite, plus on se sent vivant. Mais une vérité perceptive est toujours scientifiquement vérifiable. La grande tentation de l’homme moderne est actuellement de considérer son prochain comme un pauvre abruti, pour la raison principale et suffisante qu’il ne pense pas plus vite qu’un escargot. Peut-on affirmer cette hypothèse ?

Ainsi du cerveau, j’affirme, et je le démontre aujourd’hui qu’un simple d’esprit est bienheureux quand l’accélération de sa pensée n’a jamais pu s’acquérir. Une étude sommaire et mathématique permet en effet de considérer ce système de pensée non comme un produit d’intelligence, mais comme ce qui équilibre l’activité cérébrale elle-même.