Juste un rêve - Stacy Plez - E-Book

Juste un rêve E-Book

Stacy Plez

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Beschreibung

Nouvellement installée à Wellcity aux côtés de sa famille et de sa fidèle amie Aurélie, Émilie voit son quotidien bouleversé par une rencontre inattendue : Alexandre. Élégant, attentionné, incarnant à ses yeux l’idéal amoureux, il semble tout droit sorti de ses rêves les plus secrets. Mais l’évidence se fissure lorsque surgit une vérité inattendue, ébranlant leurs certitudes et menaçant leur lien naissant. Que restera-t-il de ce conte merveilleux lorsque l’illusion s’effondre ? Dans ce roman empreint de sensibilité, où se mêlent subtilement réalisme et onirisme, l’auteure vous entraîne dans une aventure émotionnelle, entre désirs enfouis et vérités révélées.

À PROPOS DE L'AUTRICE 

Stacy Plez, enseignante passionnée de langue espagnole, cultive depuis l’enfance un profond attachement à l’écriture, perçue très tôt comme un exutoire et une forme de liberté. À travers ses mots, elle explore les nuances de l’âme humaine et les émotions silencieuses qui façonnent nos trajectoires. Son premier ouvrage révèle la force d’un amour adolescent, entre illusions et vérités tues.

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Seitenzahl: 46

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Stacy Plez

Juste un rêve

Roman

© Lys Bleu Éditions – Stacy Plez

ISBN :979-10-422-7361-3

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Chapitre 1

Le rêve

Émilie ! Émilie ! Réveille-toi ! J’ai trouvé l’homme de ta vie, il s’appelle Alexandre, il est là, près de toi.

Près de moi ? Je sursautai. Était-ce un rêve ou une réalité ? Non.

Il était bien là : brun, les yeux bleus, oui, c’était bien lui, c’était bien l’homme de ma vie, celui dont je rêvais la présence depuis si longtemps. Mais comment était-il arrivé là ? Quelle était donc cette mystérieuse voix ?

Je ne cherchai pas de réponse, contemplant sa beauté qui m’illuminait, son regard qui m’émerveillait. Je l’invitai, aussi timide que je suis, à venir passer le reste de la nuit à mes côtés, il accepta. Je me rendormis très vite, tellement fatiguée, mais aussi si fascinée par ce garçon.

Au matin, lorsque j’ouvris les yeux, il n’était plus là. Je descendis à la cuisine où ma mère et mon père prenaient le petit-déjeuner.

— Bonjour, il est déjà parti ? demandai-je.

— Qui donc ? s’étonna ma mère.

— Un jeune homme brun avec de superbes yeux bleus, vous ne l’avez pas vu ?

— Un jeune homme ? Tu as dû rêver, ma fille, rétorqua mon père.

— Oui, sûrement, dis-je un peu déçue. Mais cela semblait si réel.

Cherchant la signification de mon rêve, je m’habillai et me préparai à passer mon dernier jour de vacances. Il y a une fête foraine aujourd’hui, je compte y aller avec ma meilleure amie : Aurélie. Ses parents sont morts lors d’un accident de voiture, mes parents l’ont alors recueillie chez nous et, depuis, nous sommes inséparables. En ce qui me concerne, je m’appelle Émilie, j’ai 17 ans, ma famille et moi venons d’emménager ici, à Wellcity, et demain c’est mon premier jour de classe. Cela me démoralise un peu, j’ai comme un drôle de pressentiment, quelque chose qui va m’arriver.

Je n’ai toujours rien trouvé à la signification de mon rêve, d’ordinaire, je ne cherche pas, un rêve reste un rêve, mais celui-là semblait tellement vrai ! Ceci dit, je laissai tomber. Inutile de perdre du temps sur une chose qui n’arrivera sûrement pas, du moins, pas aussi tôt. Aurélie et moi avons passé la matinée à faire les boutiques, mes parents n’ayant pas forcément le temps de préparer à manger, nous mangeâmes à une brasserie dans le centre-ville. Je lui racontai aussi mon rêve et, contrairement à moi, elle trouva une signification qui était tellement évidente que l’on n’y pensait pas forcément. Pour elle, dans un futur très proche, je vais rencontrer l’homme de ma vie tel que celui présent dans mon rêve. Si seulement c’était vrai ! Nous terminâmes de manger. Cette petite balade au sein de la ville nous permit de découvrir l’endroit dans lequel nous venions de nous installer. Pour l’après-midi, nous nous rendîmes à la fête foraine.

— Sympa les fêtes ici. Ça change des petites qu’il y avait dans le village où nous étions avant, me dit Aurélie.

— C’est sûr ! affirmai-je.

— Que faisons-nous maintenant ?

— Je ne sais pas. Quelle chose n’avons-nous pas encore eu l’occasion de faire ?

C’est vrai, il y a tellement de choses, nous arrivons en fin d’après-midi et nous avons déjà presque tout fait : les manèges à sensation, en passant par les tirs à la carabine (oui, certaines filles savent tirer, il ne faut pas se fier aux apparences), nous avons même gagné plusieurs peluches qui commençaient à nous encombrer. Jamais je ne m’étais autant amusée à une fête foraine. Jamais je n’avais vu quelque chose de comparable.

— Là. Regarde ! Les autos tamponneuses. On y va ?

— Oui, mais juste un tour, je n’ai plus assez d’argent pour en faire d’autres par la suite, répondis-je.

— Oui, de toute façon, moi non plus. Il ne me reste que cette pièce.

Nous fîmes alors notre tour, nous nous amusâmes comme des folles, Aurélie et moi, ne sachant pas très bien conduire ce genre d’engin, nous rentrâmes dans je ne sais combien d’autos. Lorsque le tour fut terminé, nous étions épuisées, mais si heureuses. J’avais besoin d’une journée comme celle-ci, elle m’a fait oublier tout le reste : demain les cours, l’angoisse…

— Ah ! Qu’est-ce que j’aimerais recommencer !

— Moi aussi, mais nous n’avons plus suffisamment d’argent.

— Je peux peut-être vous aider, dit une voix si douce, telle une mélodie. Aurélie et moi nous retournâmes. Je n’en revenais pas, j’avais peur de rêver une nouvelle fois.

Chapitre 2

La rencontre