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Le succès obtenu par L'Art du nu au XIXe siècle. Le photographe et son modèle, exposition présentée à la Bibliothèque nationale de France du 14 octobre 1997 au 18 janvier 1998 a consacré cet établissement comme un des lieux majeurs de la recherche sur la photographie ancienne...
À PROPOS DE L’ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS
Reconnue mondialement pour la qualité et la fiabilité incomparable de ses publications, Encyclopaedia Universalis met la connaissance à la portée de tous. Écrite par plus de 7 400 auteurs spécialistes et riche de près de 30 000 médias (vidéos, photos, cartes, dessins…), l’Encyclopaedia Universalis est la plus fiable collection de référence disponible en français. Elle aborde tous les domaines du savoir.
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Seitenzahl: 54
Veröffentlichungsjahr: 2016
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Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.
ISBN : 9782341010405
© Encyclopædia Universalis France, 2016. Tous droits réservés.
Photo de couverture : © Bluraz/Shutterstock
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Les grandes expositions sont l’occasion de faire le point sur l’œuvre d’un artiste, sur une démarche esthétique ou sur un moment-clé de l’histoire des cultures. Elles attirent un large public et marquent de leur empreinte l’histoire de la réception des œuvres d’art.
Sur le modèle des fiches de lecture, les fiches exposition d’Encyclopaedia Universalis associent un compte rendu de l’événement avec un article de fond sur le thème central de chaque exposition retenue : - pour connaître et comprendre les œuvres et leur contexte, les apprécier plus finement et pouvoir en parler en connaissance de cause ; - pour se faire son propre jugement sous la conduite de guides à la compétence incontestée.
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Le succès obtenu par L’Art du nu au XIXe siècle. Le photographe et son modèle, exposition présentée à la Bibliothèque nationale de France du 14 octobre 1997 au 18 janvier 1998 a consacré cet établissement comme un des lieux majeurs de la recherche sur la photographie ancienne. Les collections conservées par le département des Estampes et de la Photographie constituent, en nombre et en qualité, probablement l’un des fonds les plus importants au monde. Le dépôt légal qui, dès ses débuts, a touché la photographie comme toute image reproductible, complété par des dons ou des acquisitions, est à l’origine de cette richesse. On commence tout juste à en prendre l’exacte mesure : il a fallu, depuis plusieurs années, le travail patient de conservateurs spécialisés pour inventorier, trier, attribuer et surtout étudier cet ensemble extrêmement divers, où les grands noms côtoient les anonymes, et les sujets classiques des recherches beaucoup plus audacieuses. C’est tout cela qu’a traduit Le Photographe et son modèle, dont l’initiative revient à la Bibliothèque nationale, fédérant autour d’elle deux autres institutions, l’École nationale supérieure des beaux-arts, dont la contribution était naturellement appelée par le thème traité, et le musée Rodin, qui permettait d’illustrer la problématique générale par deux cas précis, ceux des sculpteurs Rodin et Falguière.
On sait combien l’étude du nu a été capitale dans la formation artistique depuis la Renaissance, au point que le nom d’académie désigne tout aussi bien cette pratique que l’institution où elle était enseignée. L’apprentissage du métier de peintre ou de sculpteur fut ainsi, durant plus de trois siècles, synonyme de ces séances d’après le modèle vivant, indifféremment masculin ou féminin. C’était là l’élément central de l’enseignement artistique, le point de départ obligé, un exercice auquel d’ailleurs ne dédaignaient pas de revenir des artistes déjà engagés dans la carrière, tel Géricault retournant dans l’atelier de son maître Guérin alors qu’il avait déjà exposé l’Officier de chasseurs à cheval chargeant ou le Cuirassier blessé quittant le feu. Que la photographie, dès ses débuts, ait fait une large place au nu « académique » n’est donc pas pour surprendre. Les contemporains pouvaient naturellement penser y trouver l’équivalent commode du modèle vivant, permettant de s’affranchir des contraintes que celui-ci entraînait. Les rapprochements effectués au début de l’exposition, notamment avec des dessins du XVIIIe