L’Héritier de Poucerie - Sandra de Rosso - E-Book

L’Héritier de Poucerie E-Book

Sandra de Rosso

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Beschreibung

Il y a bien longtemps, au moyen âge, au temps des chevaliers, la vie n’était pas toujours facile entre les guerres et la vie au château.
Ces gentilshommes ont été dévoués aux services d’une noble cause… la vie est peu de chose.
Nous n’avons pas oublié notre héros, Florimond, il a su surmonter des joies et des peines.
Alors toi qui va lire mon roman, seras-tu prêt à devenir un chevalier comme notre héros au Grand Cœur ?

Public ciblé : Enfants de 8 à 12 ans (conçu également pour la dyslexie)

À PROPOS DE L'AUTRICE

Autrice et collaboratrice d’œuvres.
Sandra est née en Picardie. C’est en région toulousaine qu’elle vit depuis quelques années.
Bénévole à la Croix Rouge depuis 10 ans, passionnée de littérature, elle possède toujours sur elle un petit carnet dans lequel elle note toutes ses inspirations.
Pour elle écrire est avant tout un grand voyage dans lequel les sentiments, les tristesses et les amours se partagent.

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Seitenzahl: 42

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Avant-propos

Le moyen âge, c’est une période souvent qualifiée d’obscure, parce que méconnue, il recouvre plus de mille ans de notre histoire. C’est le temps des chevaliers et des châteaux forts, des seigneurs et des vassaux, de la paysannerie et des premières villes, des tournois et des croisades. On appelle chevaliers les combattants qui ont les moyens d’avoir un armement. Seuls les riches pouvaient devenir chevalier car il fallait beaucoup d’argent pour acheter tout l’équipement (heaume, haubert, armure, bouclier, épée, lance et surtout un cheval). C’est un groupe fermé : seul un fils de chevalier pouvait devenir chevalier.

Dans de nombreux romans de chevalerie, le héros doit accomplir plusieurs exploits, tous plus dangereux les uns que les autres. Florimond, mon héros devra passer des épreuves avant de devenir chevalier, obtenir un objet magique. Il pourrait rencontrer des choses surnaturelles, des signes étranges annonceront peut-être un danger, affronter un ennemi. Tenir une promesse pour venir au combat.

Alors viens avec moi, entre dans l’histoire de Florimond. Pars avec lui à l’aventure pour conquérir toutes ces terres. Pour être fier, pour être chevalier.

Chapitre I

Une vaste demeure surplombait la forêt de Poucerie. Elle semblait inoccupée.

L’atmosphère environnante donnait à ce palais un aspect inquiétant. La mer l’entourait et des vagues venaient s’y fracasser dans un bruit assourdissant et régulier sur des rochers quasi impraticables.

Soudain, un jeune prince vêtu d’une simple tunique, surgit sur son cheval lancé au galop et s’écria :

⸺ Le roi est mort, le roi est mort !

Le roi Philibert III pourrait reposer en paix. Il avait été l’héritier de la couronne en 1500 au décès de son père Henri II. Philibert avait été un bon roi et possédait une fortune colossale. Il aimait organiser de grands banquets et de grands bals pour les braves gens de son royaume. Des magiciens faisaient de nombreux tours qui éblouissaient le peuple en liesse, lors de ces fréquentes festivités.

Le roi avait deux enfants : sa cadette, Prunelle, charmait par sa beauté radieuse et son sourire permanent. L’aîné, Florimond, beau jeune homme de dix-sept ans, ne pensait qu’à une chose : trouver l’amour. 

Le bon roi Philibert irait rejoindre son épouse, Arabella. Il avait eu beaucoup de chagrin quand celle-ci était morte en donnant naissance à sa fille.

Après avoir prévenu les régions voisines du décès de son père, le jeune prince, car c’était bien lui dont la voix avait retenti par monts et par vaux, partit à vive allure sur sa monture vers le château. À son retour, Florimond était anéanti, il devait se faire adouber dans quelques mois, mais la joie qu’il ressentait jadis à cette idée avait disparu.

Le lendemain à l’aube, le soleil se levait sur la mer. Pas de mistral, pas de bruit sur le domaine. C’est alors qu’un chevalier arriva au château. Il devançait un carrosse. On abaissa le pont-levis. Un grand vacarme résonna dans la cour du palais : ce n’étaient que les sabots des chevaux. Quand il descendit de sa monture, les éperons du visiteur faisaient un bruit de clochette. Puis il ouvrit la porte de cette imposante litière. En effet, au temps du moyen âge, ce genre de véhicule que l’on appelait aussi voiture, était utilisé pour les déplacements, et ce n’est qu’au XIIIème siècle que fut inventé le train avant mobile qui permettait ainsi d’effectuer facilement les tournants, pour éviter le long trajet à cheval, les dames et leurs époux voyageaient en litières.

⸺ Annoncez ma venue auprès du jeune Florimond. Je lui apporte une nouvelle importante, dit le cavalier d’un ton grave.

⸺ Très bien mon seigneur, dit le garde en baillant et en sortant des écuries, mais qui dois-je… annoncer ?

C’est alors que le cavalier ôta son heaume et le garde ouvrit de grands yeux.

⸺ Pardon, monseigneur Arthur, je veux dire Votre Majesté, je ne… vous avais pas… bredouilla-t-il en se mettant à genoux.

Le roi était accompagné du chevalier Yvain.

Que pouvaient-ils apporter à Florimond, une bonne ou une mauvaise nouvelle ? Après le décès du roi, les choses n’étaient plus les mêmes au château. Une atmosphère calme et froide régnait dans cette demeure.

Florimond reçut le roi Arthur et le chevalier dans ses appartements. Curieuse de cette venue, Prunelle écoutait discrètement à la porte, mais sursauta et s’enfuit quand elle entendit des pas derrière celle-ci !

Le prince et ses visiteurs sortirent ensemble et dans l’étreinte que lui fit Arthur, Florimond se mit à pleurer. Il était temps pour lui de devenir chevalier, mais avant cela, il lui fallait organiser les funérailles du roi Philibert.

Le lendemain, Florimond envoya plusieurs messagers pour annoncer aux peuples voisins que la cérémonie aurait lieu à la basilique de Fos, située dans les beaux massifs des Maures.