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Il faut se figurer, d’un siècle l’autre, ce que représenta la parution de
L’Ombilic des limbes dans la prestigieuse collection Une œuvre, un portrait des éditions de
La Nouvelle Revue française, accompagnée d’un portrait d’Antonin Artaud (1896-1948) par son ami peintre André Masson.
Une fiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur L'Ombilic des limbes d'Antonin Artaud
Chaque fiche de lecture présente une œuvre clé de la littérature ou de la pensée. Cette présentation est couplée avec un article de synthèse sur l’auteur de l’œuvre.
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Seitenzahl: 24
Veröffentlichungsjahr: 2015
Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.
ISBN : 9782852297166
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Photo de couverture : © Monticello/Shutterstock
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Ce volume présente des notices sur des œuvres clés de la littérature ou de la pensée autour d’un thème, ici L'Ombilic des limbes, Antonin Artaud (Les Fiches de lecture d'Universalis).
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Il faut se figurer, d’un siècle l’autre, ce que représenta la parution de L’Ombilic des limbes dans la prestigieuse collection Une œuvre, un portrait des éditions de La Nouvelle Revue française, accompagnée d’un portrait d’Antonin Artaud (1896-1948) par son ami peintre André Masson. Ce n’est pas chose aisée.
L’achevé d’imprimer est du mois de juillet 1925, et le tirage relativement restreint – un peu moins de huit cents exemplaires – comme il est de mise pour cette collection destinée à introduire une voix inconnue. Le visage ici représenté, cette voix poétique constituent donc pour les lecteurs une découverte, même si certains d’entre eux ont déjà reconnu, sous l’étoile qui dissimulait en septembre 1924 l’auteur d’une surprenante Correspondance avec Jacques Rivière (reprise en 1927 dans cette même collection), un jeune acteur membre actif du groupe surréaliste et signataire de bien des déclarations publiques.
Ces textes et poèmes font l’objet dès le départ d’une sorte de malentendu qui n’a rien d’anecdotique : ils intriguent depuis 1923 J. Rivière, rédacteur en chef de la N.R.F., qui ne consent pas à les publier, mais s’émerveille de l’échange de lettres auquel cela donne lieu ; le jeune secrétaire de la revue, Jean Paulhan, les trouve pour sa part remarquables. Finalement, et dans un premier temps, les poèmes paraîtront en volume, les lettres en revue. C’est que l’exigence d’Artaud est déjà tout entière constituée : « Là où d’autres proposent des œuvres je ne prétends pas autre chose que de montrer mon esprit. La vie est de brûler des questions. Je ne conçois pas d’œuvre comme détachée de la vie. Je n’aime pas la création détachée », affirment les premiers mots de L’Ombilic des limbes.
Ce n’est pas tout à fait un poète ni un écrivain qui publie ce livre – faisant suite à Tric-trac du ciel, une courte plaquette de seize pages imprimée en 1923 par le galeriste D.-H. Kahnweiler, il précède d’un mois les soixante-quinze exemplaires du Pèse-nerfs