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Partez à la découverte de l'opéra, de Pelléas à nos jours avec ce Grand Article Universalis !
Il en est de l'opéra comme de la symphonie : périodiquement, il fait l'objet d'annonces de décès, consternées ou triomphantes, émanant généralement de compositeurs pour lesquels « les raisins sont trop verts » ou de critiques à l'affût de la sensation. Mais chaque année de nombreuses œuvres lyri...
Un ouvrage spécialement conçu pour le numérique afin d’en savoir plus sur l'opéra, de Pelléas à nos jours
À PROPOS DES GRANDS ARTICLES D’UNIVERSALIS
La collection des Grands Articles d’Universalis rassemble, dans tous les domaines du savoir, des articles écrits par des spécialistes reconnus mondialement et édités selon les critères professionnels les plus exigeants.
Une sélection thématique, effectuée parmi les nombreux articles qui composent l’Encyclopaedia Universalis, permet au lecteur curieux d'en savoir plus sur un sujet précis et d’en faire le tour grâce à des ouvrages conçus pour une lecture en numérique.
À PROPOS DE L’ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS
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Seitenzahl: 30
Veröffentlichungsjahr: 2017
Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.
ISBN : 9782341006514
© Encyclopædia Universalis France, 2019. Tous droits réservés.
Photo de couverture : © Johnkwan/Shutterstock
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La collection des Grands Articles rassemble, dans tous les domaines du savoir, des articles : · écrits par des spécialistes reconnus ; · édités selon les critères professionnels les plus exigeants.
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Il en est de l’opéra comme de la symphonie : périodiquement, il fait l’objet d’annonces de décès, consternées ou triomphantes, émanant généralement de compositeurs pour lesquels « les raisins sont trop verts » ou de critiques à l’affût de la sensation. Mais chaque année de nombreuses œuvres lyriques nouvelles viennent démentir ces prophètes de malheur. Certes, l’évolution du langage musical en général exclut-il désormais les partitions dont l’auditeur, de retour chez lui, peut chantonner tous les airs ; de plus, le cinéma a remplacé l’opéra comme grand spectacle populaire. L’évolution des structures sociales et le poids des fatalités économiques ont joué de leur côté : l’opéra, depuis toujours spectacle de luxe fait pour le plaisir des rois et des cours, puis de la bourgeoisie industrielle du XIXe siècle, avant d’intéresser également les classes plus modestes, est plus que jamais un spectacle ruineux, tributaire du mécénat public ou privé. Le coût des productions a augmenté, l’exigence du public également en matière de spectacle proprement dit ; le disque et le cinéma sont responsables de cette évolution. Il est donc de plus en plus difficile, voire aléatoire, d’investir dans la production d’un opéra nouveau, dont le succès est loin d’être garanti. Les créateurs y ont pallié par des solutions qui tiennent compte de ces impératifs économiques : l’opéra de chambre et le théâtre musical proposent des spectacles plus légers et plus souples, souvent plus proches de la sensibilité actuelle. Il reste que le grand opéra avec orchestre et chœurs demeure le rêve de la plupart des compositeurs d’aujourd’hui, rêve très inégalement comblé suivant les pays. Si, par exemple, les vrais opéras écrits actuellement en France se comptent sur les doigts de la main, c’est surtout par manque de débouchés : ici, les formules de théâtre musical représentent plus souvent un pis-aller, un « opéra du pauvre », qu’un choix entièrement libre. À cet égard, la situation est très différente dans des pays à tradition lyrique plus forte : Italie, Allemagne, Grande-Bretagne et pays d’Europe centrale et orientale...
Sauf indication contraire, les dates qui accompagnent les titres des œuvres sont celles de la création.
Si la musique moderne est née avec le Prélude à l’après-midi d’un faune (1894) – avec le recul du temps, cette césure se confirme, elle est plus décisive même que celle du Sacre du printemps ou des premières œuvres atonales de Schönberg –, il est légitime de faire partir une histoire de l’opéra moderne de Pelléas et Mélisande, dont la première représentation (1902) coïncide presque exactement avec le début du XXe siècle. Parmi les grands compositeurs lyriques de cette époque, il n’en est que très peu dont elle coupe en deux la carrière : seuls les deux derniers des quinze opéras de Rimski-Korsakov, les plus grands d’ailleurs,