L’origine du désastre - Tome 4 - Mathieu Gautier - E-Book

L’origine du désastre - Tome 4 E-Book

Mathieu Gautier

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Beschreibung

Confrontés par de tempétueuses péripéties générées par un nouvel ennemi ne leur laissant aucun répit, Myuko et son groupe filent en direction d’un territoire très risqué. Ils y feront de curieuses découvertes mettant en avant leurs capacités à survivre dans une nature plus que sauvage.


À PROPOS DE L'AUTEUR 


Inspiré par Hajime Isayama, auteur de L’Attaque des Titans et passionné de mangas, Mathieu Gautier décide de faire de son rêve une réalité et signe avec ce tome de la saga L’origine du désastre son quatrième roman.

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Seitenzahl: 161

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Mathieu Gautier

L’origine du désastre

Tome IV

Roman

© Le Lys Bleu Éditions – Mathieu Gautier

ISBN : 979-10-3778149-9

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Vers le territoire gelé

Le groupe se dirigea comme prévu à l’endroit que Nesilia avait aperçu, après avoir longé tout un muretin tel un long muret enseveli sous des lianes. Ils arrivèrent enfin à la destination prédite par Nesilia, d’où la présence d’une longue route.

NEKO : Tu avais vu juste, Nesilia, bravo.

NESILIA (fixant le sol) : Merci.

Tiens, je ne pensais pas que la route serait si déformée. En même temps, il ne fallait pas trop espérer que ça allait tenir tant d’années. À mesure que le temps passe, si les choses ne sont pas entretenues, alors ça se dégrade. Ça doit être une ancienne civilisation qui a dû bâtir cela.

GLAD : Et ben, il n’en reste pas grand-chose. C’est la seule route. Cette route descendante aboutit à un grand lac implanté à proximité de plateaux gelés.

GARKO : Faut dire qu’on gèle dur. Le brutal changement de température se fait ressentir vite fait.

MYUKO : Quel sacré endroit, ce continent !

LINNY : C’est à la fois merveilleux et horrible par l’histoire de son passé, du malheur qui s’est abattu et dont la menace plane en permanence avec ce Démon. Et il semble propager notre descente en enfer à tous.

MYUKO : J’espérais qu’un village aurait survécu, mais finalement non. Faut croire que la légende disant que rien n’avait échappé au malheur, le scénario écrit dans le livret s’avère réellement vrai.

LINNY (regarde intriguer un vieil homme épuisé, marchant le long de la route à droite, de leur emplacement, à l’aide d’un chien l’accompagnant dans sa douleur) : Que fait cet homme seul, désespéré avec comme seul compagnon de route un chien ?

NEKO : Allons voir.

Face à lui.

VIEIL HOMME (sa voix peinant à passer par les cordes vocales et toussant) : Oh, voilà des enfants ! Vous désirez sûrement en savoir plus sur mon état ou sûrement comment m’aider à surmonter mon épuisement. Hélas, je suis trop âgé et trop malade pour vous aider, laissez-moi vous confier mon chien pour qu’il ne meure pas de désespoir de perdre son guide de haute montagne. Je sens ma vie qui s’échappe. J’aurais pu me nourrir, mais je n’en ai plus la capacité et la force de le faire. Que la chance vous guide à tous. Vous êtes encore trop jeune pour vivre la douleur intense que je ressens… Je vais mourir…

LINNY (choquée) : Non ! On va vous tirer d’affaire ! Je vais vous soigner avec mon sceptre.

VIEIL HOMME : Vous êtes sûr que cette baguette tirée d’un conte de fées fasse l’affaire ? Allons… Je vous suggère de rester dans votre état pour ne pas vous épuiser aussi vite que moi.

LINNY (peinant à employer son pouvoir) : Et zut !

VIEIL HOMME (souriant tristement) : Il est trop tard jeune fille…

Et le vieil homme succomba d’épuisement parce qu’il avait vécu jusqu’ici par manque de vivre.

MYUKO : Et mince… Encore une victime dont on ignore la raison du pourquoi il s’est retrouvé là… On n’a même pas eu le temps de pouvoir le couvrir avec la couverture pour le réchauffer. Son cœur ne bat plus ! Il s’est éteint si vite !

LINNY : Tout est ma faute. Je n’ai pas pu le soigner à temps… Quelle bécasse et cruche je fais, à ne pas avoir pu prendre la couverture au lieu de chercher à faire mon pouvoir qui ne fonctionne pas, sans doute à cause du froid qui paralyse le bon fonctionnement du sceptre !

NESILIA : Pas du tout, tu ne passes pas pour une cruche ! C’est normal que tu aies du mal à employer ce pouvoir. Ce n’est pas en un coup qu’on arrive à tout faire, il faut de l’entraînement, ça s’apprend.

LINNY (gardant moral et sa bonne humeur en voyant le chien, afin de ne pas l’attrister) : Oui c’est vrai. Merci.

NEKO : Sans doute une victime du froid de cette région. On va devoir faire gaffe, se réchauffer suffisamment pour ne pas finir comme lui. D’ailleurs, je ne vois aucune blessure physique, à part qu’il est blanc comme la neige. Il est mort de froid et de faim.

NESILIA (le regardant tristement) : Il a vécu beaucoup d’années en tout cas… C’est dur de voir quelqu’un périr devant soi. (La vie est cruelle…)

GARKO : Euh, désolé de devoir dire ça, mais… On en fait quoi du corps ? On ne va pas le laisser se faire dévorer ou pourrir ici quand même ?

MYUKO (étant désolé) : On va l’enterrer.

NEKO : Et le cabot ?

MYUKO : On le prend. Inutile de le laisser ici. Avec sa fourrure, il résistera au froid. Sauf si le froid persiste, il aura du mal à tenir et à conserver sa force. En temps normal, je l’aurais laissé faire sa vie là où il veut, mais il faut le rassurer et ne pas le laisser planter là avec le danger qui rôde. (D’ailleurs, je ne devrais pas dire de le laisser faire sa vie, car ce n’est pas à moi de choisir, je ne suis pas son maître. Mais comme il vient tout juste de mourir et qu’en plus il nous le confie, je dois respecter ses dernières volontés qu’il désirait de nous faire entendre raison, pour son chien.)

Ils prirent le corps du vieux et le déposèrent dans un trou de neige, creusé à quelques mètres du bord du lac, pour qu’il repose en paix.

GLAD : Je crois que le chien est triste d’avoir perdu son maître et qu’il est très chagriné. Ça me fait témoigner d’une compassion à son égard. C’est que ce que je ressentais en voyant ce malheureux homme qui avait l’air gentil… S’il pouvait encore parler, ce serait pour dire qu’on le prenne sous notre aile.

Garko, voyant le chien creuser encore pour lécher une dernière fois son maître, fut surpris que celui-ci ne montrât aucun signe de mécontentement vis-à-vis du groupe. Il se joignit finalement à eux, car il sentait que son maître voulait qu’il lui survive.

MYUKO : Bon, trêve de bavardage, il est mort. S’il avait encore eu le temps de parler en étant encore présent dans notre monde, il nous aurait dit de nous dépêcher pour ne pas finir comme lui.

NEKO (souriant) : Enfin quelqu’un qui remotive et montre qu’on ne doit pas céder à la dépression. On n’y est pour rien. (Et si c’était encore un coup du Robot Démon ? Non… Je ne dois pas inventer des choses, car si cela avait été lui, il l’aurait blessé physiquement de marques explicites, vu les méthodes qu’exerce ce diable.)

LINNY : Bien dit ! Ce toutou va pouvoir nous aider.

NEKO : Pas sûr. Il sera juste un pot de colle, mais gardons-le. Évitons au maximum d’avoir des victimes que ce soit d’ordre humain ou d’ordre animal.

LINNY (tenant son sceptre avec précaution) : (Gloups… Faut pas qu’il tombe dans le lac, il serait irrécupérable…)

Pendant ce temps, les autres examinent l’entourage.

GLAD (regardant une dernière fois le monticule-tombe) : Bon, prenons ce petit navire.

LINNY (essuyant un panneau couvert de neige) : C’est écrit : Lac de Glavia. Ce doit être le nom de l’endroit sur lequel on se trouve. C’est fou de voir qu’on change de région en à peine quelques mètres de la plaine.

NESILIA : Super ! Une embarcation pour qu’on puisse s’éclipser de ce froid hivernal.

NEKO : Attends, j’évalue vite fait le temps. Je passe faire le tour du bateau, parce que s’il est défectueux, on va couler et se noyer.

Le temps est très gris, il ne neige pas, pas de tempête en vue, il fait froid, mais pas trop non plus pour geler sur place. C’est parti pour explorer, malgré le brouillard. À vrai dire, on n’a pas trop le choix.

GLAD : Merci de ton expertise Neko !

NEKO : Faut toujours prévenir avant de guérir comme on dit.

GLAD (ayant compris le dicton) : Hé hé !

Le groupe se mit donc en route pour traverser le lac gelé obscurci par ce brouillard épais.

Le groupe, dans l’embarcation.

MYUKO : Je m’occupe de pagayer avec Garko, d’accord ?

GARKO (avec le chien qui se serre contre lui, rassuré par son odeur qui lui rappelait un peu celle de son maître) : Ouais.

LINNY : Ce n’est pas de la rigolade, ça n’a rien à voir avec le lac près de la tour de Maggia.

NESILIA : Ah bah là oui ! C’est plus vaste !

Infos annexes

Ce territoire de neige n’est pas à prendre à la légère. Malgré son air calme, se cachent plein de dangers qui peuvent sortir de nulle part à tout moment. Il se nomme : La région glaciale de Glavia.

Le chien de couleur marron et noir, est né dans la région, a été élevé par le guide durant 3 ans, avant qu’il ne meure. Il a rejoint le groupe de Myuko.

Le guide est un vieil homme ayant parcouru diverses montagnes. Le chien a adopté un tempérament discipliné et assidu grâce à lui.

S’étant perdu, il est mort non pas par souci émanant du Robot Démon comme avait pensé Neko, mais par fatigue et par faim.

Que vont-ils rencontrer sur ce lac gelé ?

Que se cache-t-il derrière cet épais brouillard masquant toute visibilité ?

À suivre dans le chapitre 30…

Une tragédie évitée

À l’intérieur du brouillard, après avoir pagayé pendant une dizaine de minutes.

MYUKO : Allez ! On se concentre, on va bien voir où ça va nous mener.

LINNY : Il fait beaucoup plus froid à l’intérieur de cette vapeur.

NEKO : Il ne faut pas se perdre, restons à l’avant pour avancer.

NESILIA : L’eau glacée n’est pas dure à pagayer les gars ?

MYUKO : Non ça va, mais faut user de la force de ses deux bras pour propulser l’embarcation.

GARKO : C’est franchement inconfortable d’être ici, l’atmosphère est pesante, on dirait qu’une menace plane encore sur nous.

LINNY : C’est clair, avec ce brouillard on croirait que des nuages très gris virevoltent autour de nous.

GLAD (faisant signe aux autres de s’éloigner d’un aileron de requin) : Vite, éloignons-nous !

Pendant que le groupe tentait de s’écarter de l’aileron, Glad se rendit compte de son erreur en ayant crié pour avertir les autres.

La barque se mit à tanguer à l’arrivée d’une créature reptile ressemblant à un vélociraptor, qui, ayant entendu les bruits, était venu en sautant hors de l’eau en direction de la barque.

GARKO (s’exclamant) : C’est quoi ça ? On dirait un lézard dinosaure ! Je m’attendais à un requin, mais c’est bien pire !

GLAD : Écartez-vous ! Je vais m’en occuper en le poussant afin qu’il retourne dans l’eau. Vous autres doivent prendre des forces et aussi vous mettre à l’écart. (Il n’est pas si grand que ça, mais ça veut dire que le lac en compte certainement beaucoup.)

NESILIA : Attention ! Je vais t’aider ! Toi Linny ne bouge pas et protège ton sceptre, c’est pas le moment de le perdre.

LINNY : Compris !

Nesilia et Glad essayèrent de piquer la créature en la repoussant, mais elle tenta de les griffer. Heureusement, elle n’y arriva pas et tomba dans l’eau à la suite des coups répétés du duo avec leurs épées. Les autres s’éloignèrent davantage en pagayant et en poussant exprès l’extrémité de la barque pour que le lézard dinosaure tombe.

Après cinq tentatives de coups, la créature fut déstabilisée, tomba dans l’eau et regagna le lac.

MYUKO (voyant Glad confus d’avoir crié tout à l’heure) : T’en fais pas, au bout d’un moment, ils nous auraient aperçus sur leur lac.

GLAD (blessé) : Y a pas moyen de s’entendre avec n’importe quelle créature. Ce territoire leur appartient comme pour les lutins sautillants qui nous avaient fait le même coup dans le sentier… (C’est barbant quand même…)

NEKO (en pagayant) : Avec le brouillard ça ne va pas être facile de se repérer, je suis même sûr et convaincu qu’on est perdu… Et merde !

GLAD : En attendant, je visualise autour de la barque pour voir s’il rapplique avec d’autres de son genre.

GLAD (voyant plusieurs ailerons de retour autour du périmètre de la barque) : Ah, en voilà cinq nous tournant autour cette fois-ci… (C’est reparti…)

GARKO : Ils veulent se venger !

Les lézards dinosaures sautèrent tous simultanément à leur tour pour venir encercler la barque. Leur disposition écartée des uns des autres allait faire couler la barque, mais la réactivité du groupe à les expédier, eux aussi de manière simultanée hors de l’embarcation, avait fait dévier leurs tentatives.

Seulement, deux d’entre eux avaient griffé plusieurs membres du groupe avant de tomber dans l’eau, blessés.

La barque y allait céder, mais deux conditions avaient fait l’échec de ce résultat. L’une était que le poids du groupe et des créatures était entreposé de sorte que la barque ne penche ni à gauche, ni à droite et de devant et de derrière, et que l’autre était que les lézards, occupés à vouloir attaquer les membres du groupe, n’avaient pas griffé le bateau, mais plutôt plusieurs du groupe.

Nesilia avait reçu deux blessures, un coup de griffe qui lui avait juste déchiré un bout du tissu protégeant son bassin et juste une petite égratignure au niveau du bras tandis que Glad avait une partie de son pull au niveau du coude déchiré avec une marque de blessure, car ils étaient exposés aux attaques plus que les autres et malheureusement un lézard avait pu aussi blesser Neko au dos avec une longue traînée de déchirement sur son pull, le blessant légèrement sur son dos.

NESILIA (remarquant ses deux blessures) : Zut ! Si j’avais l’épée qui pouvait s’enflammer, je l’aurais tué sur place !

GLAD : Non c’est mieux comme ça. Qui sait, l’arme aurait enflammé l’embarcation par mauvaise utilisation et on serait à la nage, ce qui réduirait nos chances de survie et avec le froid glacial de l’eau et ses créatures dangereuses de là-dessous, on serait très à mal.

Neko et Myuko avaient pensé la même chose.

GARKO (remarquant les lézards qui rappliquaient à une troisième reprise) : Mais que ! Encore de retour !

NEKO : Tss… Ils sont encore vivants…

MYUKO : Logique, ils sont à l’aise dans l’eau et vu leur nombre on va vite être foutu, il faut vite déguerpir et regagner du terrain pour sortir de la barque, mais avec ce foutu brouillard comment y arriver !

NESILIA (avec une légère inquiétude) : Bon sang, il y a bien moyen qu’on puisse sortir de là quand même ! Le lac n’est pas aussi immense qu’on le pense… C’est pas vrai quand même…

On ne va plus avoir la force de se défendre à chaque coup, il y aura bien un moment où ils vont tous nous griffer et nous faire sombrer au fond ?

LINNY (tenant son sceptre juste avant que les lézards ne sautent encore sur la barque) : Courage ! Je compte sur vous !

GARKO (prêtant main-forte) : Laissez-moi vous aider Nesilia et Glad !

Garko apporta son aide à Nesilia et à Glad pendant que les autres continuaient à pagayer.

Tous les trois armés de leurs épées et l’un de son katana, attaquaient sans relâche, pour défendre la barque qui avait de plus en plus de mal à progresser à la suite des nombreuses attaques des lézards dinosaures.

Après avoir suffisamment contré les lézards, le groupe aperçut un engin situé pas très loin d’eux.

En effet, Myuko, Neko et Linny voyaient une ombre qui se déplaçait au loin, cachée par le brouillard.

LINNY (voyant l’ombre qui se rapprochait peu à peu de leur barque) : On dirait un bateau fantôme. Encore des ennuis ?

Myuko et Neko, exténués à force de pagayer, et les autres fatigués également, firent signe au bateau de venir.

LE GROUPE (avec une lumière les aveuglant) : C’est une illusion ou quoi ?

La lumière du bateau tel un phare éclairant le soir leur parvenait.

Le navire se dévoilait de plus en plus à mesure que la barque rejoignait celui-ci.

DES GENS SUR LE NAVIRE : Des jeunes gens perdus ! Sauvons-les ! Ne les laissons pas s’abandonner à un terrible trépas qui pourrait arriver !

Le groupe peinait à rejoindre le navire, mais celui-ci qui était aidé et secouru par les secouristes via une chaloupe, n’avait pas le choix que celui de se laisser guider.

SECOURISTES DU BATEAU : Vite, emmenons-les. Vous autres, prenez leurs équipements et mettez-les à l’abri pour ne pas compliquer la tâche !

ÉQUIPAGE : Oui !

UN DES MEMBRES DE L’ÉQUIPAGE : (Un sceptre ? C’est bien trop fragile ? Je n’avais jamais vu un objet d’une telle valeur et d’une beauté verdâtre. Mettons-le à l’abri !)

UN DES SECOURISTES (voyant la barque trop secouée par les vagues créées par le navire, qui commençait à se briser en morceaux par les griffures des lézards du lac faites en dessous d’elle à ce moment-là) : Juste à temps ! Leur pauvre petite barquette allait couler !

Le groupe fut hissé par des cordes servant à repêcher les gens perdus, pour sauver les six personnes, y compris le chien.

UN DES SAUVETEURS : Avec un toutou tout petit aussi ! Quel malheur s’est abattu sur eux ? Encore dû aux créatures du lac ? Mince alors…

UN DES MEMBRES DE L’ÉQUIPAGE (remarquant les blessures de Neko, Glad et Nesilia) : Madame Zaïna, ces trois-là sont blessés, sans doute l’œuvre des lézards du lac, espérons que ça ne soit pas grave. Doit-on les prendre en soins ?

ZAÏNA : Oui. Et vite, on ne doit pas perdre nos objectifs de la journée, il nous faut assurer la renommée en sauvant ces malheureux.

MEMBRE DE L’ÉQUIPAGE : On évacue ces blessés à l’intérieur du navire.

NESILIA : Non, ça ira pour moi, merci !

ZAÏNA : Tu es sûr ? Bon. (C’est son propre choix, je ne peux pas aller à son encontre.)

Les sauveteurs se dirigèrent en direction de la cale pour les soigner, Myuko les accompagnait suivi du chien pris en charge par les sauveteurs, afin qu’il puisse se reposer lui aussi pendant que Nesilia, Linny et Garko s’entretenaient avec Zaïna.

NESILIA (méfiante) : Vous êtes sûr que ça va aller pour eux ?

ZAÏNA : Tout à fait, ils sont à la hauteur de leurs capacités, ils vont être sur pied en moins d’une heure.

NESILIA : D’accord, merci.

ZAÏNA : C’est normal. Bon, faisons les présentations. Je suis Zaïna, je suis la chef qui dirige cet équipage et les sauveteurs. J’ai succédé à mon père. Également, j’ai des origines vikings par mon père. Je suis convaincue que c’est faux, mais bon…

On me surnomme souvent la grande corsaire du fait des nombreuses expéditions faites sur les lacs.

NESILIA