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Nos jeunes héros, devenus adultes, doivent se plier aux changements. Ils doivent s’adapter tant aux événements qui ont façonné leur identité actuelle qu’à leurs propres choix. Entre connaissances et reconnaissances, ils entreprennent un chemin semé d’embûches pour retrouver la gloire de leur passé. Parviendront-ils à retrouver leur élan initial, à recentrer leurs aspirations vers un avenir plus prometteur ? Ou est-ce déjà trop tard pour espérer un tel revirement ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Inspiré par Hajime Isayama, auteur de "L’Attaque des Titans" et passionné de mangas,
Mathieu Gautier décide de faire de son rêve une réalité et signe avec cette première partie du Tome VI de la saga, "L’origine du désastre", son sixième roman.
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Seitenzahl: 678
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Mathieu Gautier
L’origine du désastre
Tome VI
Partie I
Roman
© Lys Bleu Éditions – Mathieu Gautier
ISBN : 979-10-422-1588-0
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2 ans après les événements qui s’étaient déroulés à Agnorta, les membres du groupe de Myuko habitant désormais à Miketchi allaient à nouveau devoir se réunir afin de répondre à une proposition qui était faite dans la ville principale de ce nouveau continent.
Le continent de Miketchi abritait une faune et une flore immense et incomparable avec les autres continents.
Il y avait peu de criminalité dans la ville de Miketchi. Le taux d’incivilité était au plus bas par ici. Sur Agnorta, c’était différent puisqu’il y avait eu beaucoup de changements avec l’apparition de monstres, mais avant le grand désastre c’était plutôt présent, mais abordable, tandis que sur Jaynoto, depuis la construction même de ce continent, l’incivilité était totalement présente quotidiennement.
Sur Miketchi, il n’y avait pas de services publics ni de rappels à la loi, car tout ordre public sous forme de panneau réglementaire était toujours respecté. Il n’y avait donc aucune police pour réprimander les gens qui n’obéissaient pas, car tout simplement il n’y en avait presque aucun sauf de petits délinquants.
Le vélo était le moyen de transport le plus présent dans ce continent. Presque tout le monde en pratiquait.
Le temps était ensoleillé. Pas un seul nuage se profilait à l’horizon. C’était un temps qui pouvait se référer à la saison de l’été.
Tommy avait un peu de remords de la perte de sa maîtresse Maggia il y a deux ans, mais était satisfait de sa position qu’il considérait comme privilégiée en devenant l’assistant de Filna. Du haut de ses douze ans, Tommy s’était remis du chagrin lié à la disparition de Maggia et avait suffisamment grandi pour prendre connaissance de la chose.
Le livret du maître de Maggia avait fini dans un musée de Collections dans les archives de Miketchi pour ne pas être délaissé dans l’oubli. Le groupe de Myuko n’avait plus d’armes et de reliques sauf celle de la lame du courage qui était devenu un emblème avec Glad qui en était le symbole phare.
Tous les survivants et rescapés d’Agnorta s’apprêtaient à sortir du quartier résidentiel. Le fameux jour de l’ouverture et l’accès à l’autre grande partie de la ville allait être annoncé pour eux, après deux années d’attente.
Petit garçonnet (courant vers le quartier résidentiel avec une immense joie) : Il y a le petit port ici, je voulais y aller. J’ai suffisamment attendu longtemps pour vouloir y aller, c’est mon jour ! Je veux voir ce bateau géant de mes propres yeux avec les petits bateaux à côté aussi ! (Grand-père, cette séparation n’a que trop duré, je veux te revoir !)
Petite fillette (suivant le petit garçonnet tout en sautant joyeusement) : Attends-moi petit frère, tu es encore trop petit comme moi. Ne cours pas, ça fait que je sautille comme toi, ce n’est pas sympa. Ta joie communicative me donne une envie de faire des choses qui peuvent me mettre en danger comme passer près des gens et les pousser. Ce n’est franchement pas sympa du tout !
C’était à ce moment de liberté accordée que les membres du groupe de Myuko étaient prêts à explorer cette partie inconnue de la ville du continent. Le groupe avait grandi et cela pouvait se voir sur leurs caractéristiques physiques qui étaient modifiées drastiquement pour certains.
Linny et Glad, en dépit des apparences, n’ont ou n’auraient pas changé, restants comme avant. Les autres aussi, mais leur apparence physique avait changé après ces deux années passées sans se voir ou se revoir.
Nesilia avait des cheveux beaucoup plus longs qu’avant, Myuko s’était coiffé un peu comme Glad pour porter hommage à lui, et Neko s’était coupé les cheveux, donnant lieu à une épaisseur beaucoup plus courte qu’avant pour lui.
Garko avait un peu la même coiffure qu’avant, mais avait laissé une petite barbe en dessous de sa bouche, une barbichette plus significativement parlant.
Ce fameux jour s’était inscrit comme une renaissance pour les survivants d’Agnorta. Le fait d’avoir attendu longtemps dans la partie ouest de la ville pour des prétextes de sécurité était une règle intenable pour beaucoup d’entre eux.
C’était par ici qu’allait se poursuivre l’histoire de nos protagonistes une fois devenus adultes.
Quelque part, dans des ruelles.
Neko (voyant des affichettes accrochées sur des murs de la ville) : Je n’aime pas trop les coups de pubs pour nous dire de venir, mais bon…
Sur l’affichette, il y était écrit avec un symbole vert entouré de bleu : « Rejoignez nos rangs dès maintenant pour une vie prospère ! L’étude des terrains est notre priorité ! Toute personne quelle qu’elle soit est la bienvenue. Peu importe le nombre, il y aura toujours de la place ! Je vous invite à rejoindre la grande place pour y rejoindre notre avènement qui se tiendra incessamment sous peu. »
Neko (douteux) : Je n’aime pas le mot avènement, c’est plutôt négatif. Mais bon, allons plutôt voir ça même si ça ne me branche pas autant que ça… ça vaudrait peut-être le coup d’œil.
Neko se dirigea vers la sortie des ruelles, où celles-ci amenaient à un endroit bien plus vaste.
Les citadins étaient plus ou moins nombreux à Miketchi, c’est-à-dire que le nombre total d’habitants restait stable, sans être ni trop élevé, ni trop bas, mais plutôt à un juste milieu.
Nesilia n’avait pas trouvé chaussure à son pied, elle qui voulait trouver quelqu’un pour la soutenir dans sa douleur encore présente, mais faible, de l’absence de Glad. Myuko n’en était pas capable d’en assurer les frais, lui qui était dans le désespoir, et cela, toujours depuis deux ans. Il n’en pouvait plus de continuer à vivre sans son meilleur ami, et ce, même s’il tenait toujours bon pour poursuivre une vie normale, comme une recherche constante d’espoir se trouvant seulement sur une ligne de vie sans tracas.
Le groupe allait à nouveau se réunir, seulement, cela n’allait pas se faire dans les meilleurs délais. Même s’il faisait beau et que l’ambiance était plutôt prospère et adéquate pour passer une bonne journée, le sentiment que tous avaient dans leur cœur, celle du mal-être, allait leur donner la chair de poule dans les heures à venir. Seulement, cela n’allait pas se dérouler tout de suite, pas au moment de leurs retrouvailles où celles-ci allaient être plaisantes pour eux tous.
Linny n’avait pas donné suite et ne voulait pas revivre tous les malheurs qu’ils s’étaient tous pris sur le continent d’Agnorta il y a maintenant deux ans. Elle vivait dans une maison espacée et aménagée comme elle l’avait souhaitée avec des animaux et un jardin, dans un village autre que la ville où se trouvaient les autres survivants d’Agnorta, dont les autres membres du groupe de Myuko.
Sur une grande place, dans un quartier près du port. Le ciel était d’un bleu éclatant. Le soleil brillait dans toute sa splendeur. Le groupe soudé d’autrefois allait se réunir, même si deux membres manquaient à l’appel, l’un mort lors de l’affrontement final contre le Robot Démon et l’autre qui avait abandonné leur engagement solennel en les délaissant pour partir vivre une vie sans douleur, eux quatre voulaient se retrouver comme avant pour vivre ensemble les futurs évènements parvenant à leur destination.
Myuko (regardant la partie est de la ville) : C’est grand. J’ai hâte de voir ce qu’il y a là-bas. (Hâte de voir ce que sont aussi devenus mes amis aussi. Enfin, s’ils ne m’ont pas abandonné ou oublié… Je perds tout depuis deux ans… Courage, meilleur ami, dignité, envie de vivre, affaires. Mais je tiendrais bon, j’ai fait la promesse à Glad et puis je veux découvrir ce qu’il s’y cache dans cette grande ville. De plus, si je disparais, cela ne ferait que faire du mal aux autres qui m’aiment, s’ils sont là…)
Nesilia (touchant l’épaule de Myuko) : Ça va faire deux ans.
Myuko (se retournant) : Whoah, ça fait longtemps, t’es si belle ! Ah oups, je voulais dire que tu avais changé ! (Oups, je ne voulais pas dire ça, mais c’est vrai aussi, elle est très belle comme ça. Les cheveux longs lui vont bien.)
Nesilia : Deux années se sont écoulées depuis la dernière fois et dès qu’on se retrouve tu n’as pas oublié ta gentillesse d’autrefois. Merci de ta remarque qui me fait grandement plaisir. Tu n’as pas changé toi. Je savais que tu allais être étonné de mon changement. En temps normal, c’est les hommes qui changent plus que les femmes, mais dans ce cas-là, on dirait que c’est l’inverse, ha ha !
Myuko : Je suis toujours fidèle à moi-même.
Nesilia : Je vois ça. Au fait, tu as vu où sont les autres ?
Myuko : Non. Je l’ignore, mais te voir déjà toi c’est super !
Après deux minutes d’attente, le duo voyait Neko venir vers Myuko et Nesilia depuis des ruelles à côté d’eux.
Neko : Tiens, vous voilà, vous deux.
Myuko (voyant Neko venir vers eux) : (Il s’est rasé les cheveux ! Ils changent tous ou quoi ?) Qu’est-ce que ça sera pour Linny et Garko ? Est-ce qu’elle aura des cheveux courts et est-ce que lui aura une autre coiffure et une moustache ou une barbe ? Enfin, déjà, est-ce qu’ils vont venir… ? Ce n’est pas sûr…)
Neko : Vous avez l’âge adulte maintenant. Vous êtes assez grands et matures.
Myuko: Parce qu’on ne l’était pas avant ?
Neko : Si, mais je veux dire que maintenant c’est inutile de me faire des reproches à moi qui étais autrefois adulte, puisque vous êtes dans le même cas que moi maintenant.
Myuko : Mouais, je ne vois pas de quelle remarque tu dis, mais au fait, comment ça se fait qu’on se réunisse tous alors qu’aucun rendez-vous n’était fixé à l’avance ?
Nesilia : Je l’ignore, j’étais juste en train de marcher quand je suis venu te voir pour te passer le bonjour.
Myuko : En même temps avec cette ouverture de cette partie inexplorée de la ville, on allait se retrouver un moment ou à un autre.
Nesilia : J’avoue, ça aurait été fort possible.
Neko : Peut-être que c’est aussi avec ce drôle de message que j’ai vu affiché dans les ruelles derrière moi, où un avènement aurait lieu sur une grande place. Vous l’avez vu ? Ça aurait un lien, je pense.
Nesilia : Ça me dit vaguement quelque chose… Ah si je m’en souviens, j’ai juste entendu des personnes en parler quand je marchais, sinon je n’ai rien vu.
Myuko : Pas moi, je n’ai rien remarqué.
Neko : Ah bon ? Pourtant c’est affiché partout. Pas besoin d’être curieux pour ça. Pour te l’expliquer rapidement, ça dit que c’est comme une expédition d’endroits inconnus qui est proposée. Apparemment, n’importe qui peut venir. (J’imagine que tous les barjots sont prêts à sauter sur cette occasion pour se donner une raison… J’espère que ce n’est pas le cas.)
Myuko : (Je suis à peine arrivé ici aussi. Ce n’est que le début de ma découverte de la ville de ce continent magnifique du peu que j’ai vu depuis ce matin. D’ailleurs, on est toujours en matinée au moment même où je parle dans ma tête.)
Myuko (pointant du doigt les quartiers de la zone est de la ville en ressassant un sujet douloureux que tout le monde voulait oublier pour ne plus avoir mal, sauf lui) : Imaginez si Glad avait vu sa de ses yeux, il serait heureux.
Nesilia : Oui… Tout de même, je suis toujours étonnée qu’on se retrouve tous à peine arrivés ici, dans cette nouvelle partie accessible de la ville. On s’était séparé sans possibilité de se revoir dans la partie ouest d’ici, surtout que cette mission d’expédition que tu dis Neko, n’est pas obligatoire. Vous avez soif d’aventure ?
Neko : J’aimerais connaître l’origine et le tout début de comment le Démon est venu sur Agnorta et vu que je n’ai pas grand-chose à faire, je veux bien partir là-bas. Tout est rose bonbon ici, je veux quelque chose qui évoque l’adrénaline si tu vois où je veux en venir, même si je ne désire pas que ça soit dangereux par-dessus tout. Ça ne m’a pas emballé, mais au moins cette annonce suscite ma curiosité. Disons que j’aimerais juste en savoir un peu plus sur ça. Si ça vous dit, venez avec moi.
Nesilia : Comme je te l’ai dit, moi je veux juste découvrir et en apprendre plus sur les lieux et les cultures étrangères. Et vu que c’est un peu l’une de mes envies alors pourquoi non ?
Neko : C’est vrai.
Myuko (divaguant dans la tristesse) : J’ai songé à revoir Glad dans mes rêves en dormant, et cela plusieurs fois, mais dès que je me réveille je savais bien que ce n’était qu’un songe…
Nesilia (pas fâchée, mais qui préférait oublier ça pour le moment) : Ne parle pas de ça Myuko, réponds à la place à la question de Neko.
Myuko (se souvenant du moment lorsqu’ils devaient partager leurs rêves du futur en haut du canyon lors de leur semaine passée sur Agnorta) : (Glad… Ce dont il rêvait par-dessus tout c’était notre bonheur et il peut à présent être satisfait, car c’est réalisé maintenant. À partir de maintenant je vais te remplacer et faire tout ce que tu voulais en rendant les gens encore plus heureux et la vie de ce continent plus prospère. Je suis sûr que si tu avais encore été de ce monde, déjà tu serais resté avec nous et on ne se serait pas tous volatilisé dans les coins de la ville. Même que Garko et Linny qui ne sont pas là et qu’ils le devraient, le seraient si tu étais là, les empêchant de s’échapper aux souvenirs funestes. Toi tu serais venu à cet appel d’expédition, car tu avais toujours été avec nous. Pas vrai ?)
Neko: C’est quoi ta réponse Myuko ? Tu rêvasses ?
Myuko (camouflant sa peine pour se concentrer moralement sur ce qu’il se passait actuellement, pour ne pas décevoir ses deux amis par son comportement trop distrait, trop rêveur) : C’est un oui affirmatif et convaincu. Je veux explorer et aussi comme toi Neko, découvrir des vérités s’il y en a concernant ce monstre qui nous a pourri la vie il y a deux ans.
Neko : Te revoilà. Je te reconnais bien toi et ta motivation.
Myuko : Ouais… (Pas sûr que cette motivation dure longtemps…)
Nesilia : Si ce n’est pas indiscret, pourquoi t’es-tu coupé les cheveux Neko ?
Neko : Ça me gênait et je ne voulais pas finir à la longueur de ceux de Linny.
Myuko : Pas à ce point-là quand même…
Nesilia : D’ailleurs, en parlant d’elle, où est-elle ?
Alors que Myuko et Neko allaient lui répondre qu’ils n’en savaient rien, Garko les avait surpris en courant derrière eux pour les surprendre.
Garko : Salut les gars !
Myuko : Trop bien, Garko tu es là ! (Lui aussi a changé !)
Neko : Ah, un revenant ? (C’est quoi cette dégaine… Autant Nesilia ça passe, mais pour lui ça ne lui va pas du tout…)
Nesilia (qui se remettait d’une grande peur) : Tu m’as fait flipper à nous surprendre comme ça !
Garko : Hé hé, alors je ne vous ai pas trop manqué ?
Myuko : Si, quand même. Vous me manquiez tous. Je voulais tous vous revoir à l’instant où on s’était tous quitté.
Garko : Pas faux. Je m’en souviens que tu n’en pouvais plus depuis la perte de Glad. C’était comme si le ciel entier t’était tombé sur la tête. Enfin, j’imagine que c’était ça pour nous tous. Elle n’est pas là Linny ?
Nesilia : Justement, tu fais bien de poser cette question, on se demandait où elle était et ça allait être pareil pour toi après son cas.
Myuko : Comment as-tu fait pour nous retrouver Garko ? T’es stylé comme ça avec ta petite barbe.
Garko (se grattant le menton) : À vrai dire, je vous cherchais. Et merci beaucoup pour ce compliment. Tu es le premier à me dire du bien de ce nouveau style. Tout le monde à part toi dit que c’est moche, mais moi je l’aime bien ma barbichette, hé hé !
Neko : Y a de quoi dire ça…
Garko : Hein ? Tu l’apprécies toi aussi ?
Neko : Non, oublie.
Nesilia (qui ne cachait pas son avis comme Neko) : C’est vrai que ça ne te va pas…
Myuko : (Moi je trouve ça plutôt bien. On dirait que je suis le seul à penser ça, ainsi que le principal intéressé…)
Garko (changeant de sujet pour ne pas se vexer) : Sinon pour Linny, je pense qu’elle est sûrement encore dans sa petite habitation du quartier tout à l’ouest d’ici. Peut-être qu’elle dort et souhaite faire la grasse matinée ?
Neko : Tu rigoles ? Aucun des rescapés d’Agnorta n’est resté là-bas. C’est impossible et la connaissant elle aurait filé rapidement dans cette partie de cette ville qu’on ne connaît pas. En plus, toutes nos habitations sont petites et l’intérieur est organisé de sorte à répondre à nos besoins les plus stricts. Et c’est plutôt toi qui devrais faire une grasse matinée vu qu’on sait tous que tu ne dors jamais.
Garko : Ah si, crois-moi que maintenant je dors plus souvent comme je n’avais rien d’autre à faire pendant ces deux ans. Maintenant j’ai pu rattraper tous mes manques de sommeil qu’il me fallait depuis mon adolescence.
Neko (mettant sa main sur son visage) : (Bordel de merde, comment c’est possible… ? Passons à autre chose, ce type pourrait me rendre dingue.)
Nesilia (à Neko) : C’est vrai. Tout est au minimum là-dedans, on se sent tous à l’étroit… (Quel phénomène de cirque ce Garko… Comment fait-il pour ne pas avoir pu dormir sur Agnorta ? C’est impossible, on a tous besoin de sommeil pour se sentir en pleine forme.)
Myuko (à Garko, concernant le cas de Linny) : Peut-être qu’on la croisera ?
Garko : Mouais, je n’y crois pas trop.
Nesilia : Je te le souhaite d’y croire. On s’entend tous bien, aucun de nous ne doit être mis à l’écart.
Neko : Allons-y, j’en ai assez d’attendre. Puisque vous voulez tous la revoir et moi aussi, quand même, revenons sur nos pas.
Le groupe de quatre se mit en route pour aller un peu plus à gauche, là où ils étaient tous pendant deux ans, au cas où Linny pourrait venir et se présenter à eux. Ce qu’ils ignoraient, c’était déjà que Linny ne pourrait pas répondre à leur attente vu qu’elle a déménagé et aussi, des travaux de réagencements avaient été faits concernant le lieu où ils allaient aller, leur laissant plus de temps pour admirer les rénovations plutôt que d’attendre bêtement une chose qui ne se présentera jamais à eux.
Neko (observant la partie ouest de la grande ville de Miketchi qui s’avérait être la capitale du continent) : C’est très rustique. Ils ont fait en sorte de faire plusieurs agencements dans les villes pour que ceux qui aiment un style y aillent. C’est pas mal comme élaboration et plan d’architecture.
Nesilia : Très bien structuré en effet.
Myuko : On voit le port derrière nous. Le bateau qui nous a emmenés ici n’a pas bougé depuis. Pourtant c’est une ville en bord de mer à notre droite, alors qu’ici c’est un tout petit port. Rien à voir avec celui d’Agnorta. En tout cas, c’est fabuleux comme endroit. J’adore déjà.
Nesilia : J’accroche aussi.
Après 10 minutes d’attente, l’impatience se ressentit dans les gestes du quatuor.
Neko : Bon, on ne va pas attendre trois plombes. Allons sur la grande place.
Garko : Bon bah pas de Linny en vue.
Neko : Si on est en retard en plus pour louper l’avènement de l’expédition pour aller dans des territoires inconnus, ce serait dommage. (Tss, même absente, Linny nous cause des problèmes. Rien n’a changé avec elle.)
Myuko: Ah bon ? C’est ici sur la grande place de la ville que ça se déroule ?
Neko : Oui. Désolé de ne pas l’avoir mentionné avant… Je voulais te le dire de façon brève tout à l’heure. Enfin, comme je le dis, on en saura plus une fois sur place.
En marchant vers la grande place.
Garko: C’est flambant neuf les habitations. Je crois que je vais habiter ici.
Myuko : Vu de l’extérieur ça donne envie en effet, mais j’espère alors que l’intérieur n’est pas aussi restreint et mauvais que dans nos habitations déjà préétablies pour nous à l’ouest de la ville.
Neko : Donc ici c’est bien le quartier résidentiel ?
Garko : Oui. C’est écrit sur le panneau à ta droite.
Neko : C’est bien foutu quand même cette ville en bord de mer. Je me demande s’il y a d’autres villes comme celle-ci. Le cadre est très posé aussi. Pendant ces deux ans, on a eu quasiment aucun souci, malgré les conditions de logement déplorable. Honnêtement, c’était quand même mieux que sur Agnorta, aucun problème ne nous pesait sur le dos.
Myuko : C’est vrai et c’est bien d’un côté, mais la bouffe n’était pas terrible aussi… Ceux qui nous fournissaient ont eu sans doute du mal à tous nous nourrir et c’est logique. Ils doivent privilégier le fait de nourrir au mieux leur population que nous qui sommes plus des réfugiés qu’autre chose. Cela dit, comme on a échappé et côtoyé bien des dangers, notre santé et notre besoin pour vivre, dormir et se nourrir est la priorité à placer avant leur population qui a déjà une bonne situation pour nous aider à tenir bon, ce qui n’était pas le cas, mais bon, je n’ai pas à me plaindre à ce niveau-là. C’était quand même acceptable.
Neko : Tu ne devrais même pas avoir à te plaindre Myuko. Nous accepter ici et nous sauver d’un grand malheur et d’un long désespoir sur Agnorta, c’est déjà pas mal. Tout le reste n’est que superflu.
Myuko (un peu en colère) : Ah bon ? Donc si ça te plaît d’être accueilli comme de la merde et d’être maltraité et mal considéré ici, tu serais prêt à accepter ce traitement ? Je te signale que ce n’était pas fameux les conditions de vie ici pour nous au départ et à notre arrivée.
Neko : On se calme. Je ne voulais pas du tout te brusquer. Et puis tu es trop habitué aux coups de chance qu’on avait eus sur Agnorta. C’est normal qu’ils ne mettent pas les moyens pour nous, alors que leur population mérite plus le besoin d’être dans une bonne situation. Je ne vois pas de différence à étayer.
Myuko : Certes, mais ça n’empêche pas de subvenir à nos besoins quoi qu’il arrive, nous qui sommes en danger et qui avons besoin d’aide. Je te rappelle en plus qu’on a subi beaucoup d’évènements traumatisants, la plupart insoutenables, alors il vaut mieux placer les meilleures conditions à nous pour soutenir les survivants qui en ont besoin après leur douloureux séjour passé sur Agnorta.
Neko : Bref, ne continuons pas dans ce débat. Je n’ai pas envie qu’on se confronte. On est amis, pourquoi se battre ? Ce serait bête.
Nesilia (en réponse à Neko lorsqu’il se demandait s’il y avait d’autres villes comme celle où ils se trouvent) : Je ne pense pas, j’ai entendu des bambins parler dans la grande place et il paraît que c’est la seule ville du coin, mais bon, tant que c’est une zone très confortable et où il est bon d’y vivre, il n’y a pas besoin d’en attendre plus à un autre endroit. On a tout ce qu’il nous faut à vrai dire. Même sur Jaynoto, on n’en avait pas autant d’après mes souvenirs.
Myuko : C’est vrai, Nesilia… Je suis épaté de l’endroit. J’aimerais y vivre plus tard comme toi aussi Garko. Ça n’a rien à voir avec Jaynoto, c’est clair et net ! Même si Agnorta n’était pas si mal malgré les ravages du passé, ici c’est fantastique. (Glad… Si seulement tu étais à mes côtés pour le voir…)
Neko : Je te signale qu’on habite déjà ici d’une façon ou d’une autre.
Myuko : Je sais, mais c’est moderne ici par rapport à avant. N’ouvre pas le débat à nouveau alors que c’était toi qui souhaitais le fermer.
Neko : Pas faux, mais je voulais voir ce que tu allais me dire et tu as, ma foi, raison sur ce point.
Des passants regardaient le groupe avec de drôles de regards après leur discussion.
Myuko : On dirait qu’on est des migrants en plus, je n’aime pas me sentir comme ça…
Neko : Détends-toi. Si tu ne fais rien de mal, rien ne va se passer comme tu ne voudrais pas que ça se passe. On ne gêne personne.
Après que les passants les avaient ignorés.
Myuko : (Fiou, j’ai eu peur qu’ils nous posent des questions stressantes… Tiens, mais tous les panneaux qu’on voit sont tous pareils.)
Toutes les inscriptions où le quatuor pouvait déposer leur regard affichaient la même signification.
Myuko : Tous les lieux sont au nom du continent. Plutôt originale comme idée, simple surtout. Ça simplifie les choses. On n’a pas à s’emmêler les pinceaux comme ça.
Garko : C’est vrai. La simplicité est ce qu’il y a de mieux ici. Ça serait même une règle s’il y en avait une de cet ordre-là.
En voyant un panneau qui affichait les différents endroits de la ville, dont surtout le mot « musée » qui y était écrit en grand, Myuko voulait faire part de quelque chose à Nesilia, Neko et Garko.
Myuko : Ah oui pendant que j’y pense, j’ai oublié de vous le dire, la lame du courage est en mémoire à deux légendes : Glad et Maggia. Glad étant surtout la figure de cette arme emblématique et symbolique.
Un recueil de plusieurs pages y repose dans le musée en mémoire de l’histoire d’Agnorta et de sa terrible tragédie vécue par aussi bien les innombrables morts, mais aussi par les survivants comme nous. En quelques mots, il s’agit du livret de la plaine. C’est la première chose que j’ai faite après avoir quitté le quartier où nous étions pendant ces deux longues années. Je me devais intérieurement de le faire. J’ai couru vite et j’ai donné ça en mains propres à Zaina pour qu’elle puisse le faire, pendant que moi je tentais d’explorer cette nouvelle partie de la ville en espérant vous retrouver par la même occasion, comme ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu. Elle me l’a dit, enfin… En réalité, j’ai planifié et fait ça pendant ces deux ans et pas au cours des derniers jours récents, c’est juste que Zaina attendait la confirmation de pouvoir garder ces objets importants aujourd’hui même, et je devais attendre qu’elle me le dise puisqu’on ne pouvait pas se voir pendant ces deux ans pour lui donner en mains propres.
Nesilia : Si je résume bien pour que tout le monde puisse comprendre, tu as dit à Zaina au cours de ces deux années qu’elle devait garder la lame du courage et le recueil afin de la donner à un musée présent en ville dans le but que ça soit des pièces uniques et légendaires ?
Myuko : Oui, et celui qui gardait le musée devait attendre jusqu’à aujourd’hui pour pouvoir dire à Zaina que les objets allaient bien être conservés dans ce musée.
Nesilia : Comment as-tu su qu’il y avait un musée ?
Myuko : J’ai entendu cette information depuis la fenêtre de la maison où j’étais, et cela au cours de la première année. C’est aussi par ce biais que j’ai pu communiquer avec Zaina qui était dans l’habitation présente juste à côté de moi. Cela dit, j’ai dû beaucoup attendre de temps avant de pouvoir entrer en contact avec elle. C’était dur.
Garko : Pourquoi ? L’interdiction était si stricte ?
Myuko : Pas forcément, je ne voulais simplement pas prendre de risques. La raison principale était qu’elle n’était presque jamais à la fenêtre et je n’avais jamais eu la chance de pouvoir lui parler de ce fait. Heureusement comme elle s’y connaissait beaucoup en organisation, je savais que je pouvais compter sur elle. Un jour dans les deux années allait me donner raison puisqu’elle avait fini par se demander si j’allais bien en venant directement à ma rencontre suite à ne plus avoir vu mon ombre se projeter sur sa fenêtre depuis la mienne. Même si j’avais dû redoubler d’ingéniosité pour construire un outil me permettant de tapoter sa fenêtre afin qu’elle puisse me parler… Et c’est aussi en voyant ce panneau près de nous qui m’a fait réagir pour que je puisse vous dire ça sinon j’allais oublier… (Elle m’avait dit autrefois qu’elle serait prête à répondre à mes besoins si ça n’allait pas, mais jamais elle n’allait à sa fenêtre pour m’apporter du soutien…)
Nesilia : Super. Autant te le dire directement, si Maggia était vivante, ça n’aurait pas été au musée qu’on aurait confié ces objets. Ça aurait été à elle, elle qui était un musée entièrement vivant à elle seule.
Myuko : (Elle parle beaucoup d’elle. On voit bien que c’est une figure à ses yeux. C’est vrai aussi… Maggia, tu nous manques tous, surtout moi et Nesilia…)
Myuko (se retenant de ne pas verser de larmes) : (Merde, j’ai soudainement eu des pensées de Glad… J’en peux plus. À chaque fois que je pense à lui, je ne pas m’empêcher d’avoir mes yeux qui sont prêts à écouler des larmes… Heureusement, les autres ne m’ont pas vu, leurs regards sont tournés vers le décor. J’ai eu de la chance. Ils se seraient posé des questions.)
Après cette discussion, le quatuor pouvait reprendre leur chemin jusqu’à arriver à la destination prévue.
En étant arrivé sur la grande place.
Ici, sur la grande place, c’était l’endroit où il faisait bon vivre et où les touristes et habitants affluaient pour parler des nouvelles de leur quotidien et des différents sujets de discussion présents sur le continent. Rien que ça avec des choses nouvelles à leurs yeux, le quatuor était fortement très étonné de ce lieu, et ce, dans le bon sens du terme.
Myuko : Vous avez vu les étals et les marchés présents ici ? C’est trop bien !
Nesilia : Ouais, il y a de tout ici.
Garko (regardant un passant qui portait une drôle de casquette) : Un béret ? Ça ne m’irait pas. Jamais je ne porterai ça. Je ne me vois d’ailleurs pas dans l’optique d’en porter.
Neko : Moi aussi, mais ne regarde pas les gens comme ça ! Tu veux nous faire passer pour des idiots ? (Ouf, ce monsieur ne nous a pas vus. Si ça avait été le cas, on aurait passé pour de gros lourdauds…)
Myuko : On a tous le même avis sur la question, à moins que tu aies un avis contraire Nesilia ?
Nesilia : Non, c’est pareil que vous. Mais ne parlez pas trop fort, on ne doit pas se faire remarquer dès notre arrivée ici.
Homme au bÉret (stressé, avant de continuer son chemin) : (Alors ce sont eux les héros d’Agnorta… ? S’ils sont aussi futés et malins que nous tous, alors nous voilà dans de beaux draps, mais faisons comme si de rien n’était. Passons notre chemin comme diraient tous les autres habitants comme moi de la ville de Miketchi.)
Après quelques minutes d’observation, Myuko avait pu voir un panneau où il était écrit l’endroit sur lequel ils étaient présents, la grande place. Apparemment, il était le seul à l’avoir vu, les autres ayant leur regard trop rivé sur les bâtiments de la grande place, sur des personnes ou sur la mer.
Myuko : J’ai beau regarder partout, la chose que tu dis avoir vu Neko sur une affichette n’est pas présente ici. J’ai seulement vu un grand panneau indiquant qu’on se trouve bien dans la grande place de la ville.
Neko: Patience. Aucun horaire n’a été précisé, peut-être que c’est en début d’après-midi, là où les personnes font leur passe-temps ici ? (Ça disait incessamment sous peu, peut-être que c’est en fin de matinée ? Mais les gens mangent à cette heure-là… ? Peut-être que ça peut leur laisser du temps pour réfléchir ? Serait-on dans la mauvaise place de la ville ou alors cette annonce ne datait pas d’aujourd’hui ? Elle s’est déjà faite avant qu’on arrive ici ? Argh… Trop de questions, mais aucune réponse. Ça me donne mal à la tête. Attendons de voir si les autres pensent comme moi, mais surtout, attendons leur réaction.)
Garko: Tu as raison Neko, c’est probablement à ce moment-là de la journée que les personnes se regroupent et sont plus disponibles pour pouvoir faire l’activité soi-disant prévue aujourd’hui. Mais… De quoi vous parlez, les gars ? Quelle est cette activité ? (Mince, je dois passer pour un gars perché…)
Neko (étant convaincu d’une chose) : À mon avis, si c’est spécialement aujourd’hui que cette annonce est présente, ce doit sûrement avoir un lien avec le fait qu’on puisse accéder à cette partie inconnue de la ville. (Non, je ne me trompe pas, c’est aujourd’hui. Ça ne peut pas être un autre jour, c’est sûr sinon ils ne nous auraient pas accordé l’accès à la partie est, sud et nord de la ville.)
Myuko : Vous pensez qu’ils ont fait ça dans le but qu’on réponde à ce besoin ? (C’est vrai que comme on a aucun boulot ici, faire cette activité comblerait ce manque. Mais quelle est cette activité au juste ? Est-ce uniquement une exploration d’endroits inconnus sans aucun but derrière tout ça, ou bien c’est tout autre chose ? J’espère que ça sera bien.)
Neko (réfléchissant encore) : (Exploration d’endroits inconnus, c’est surtout une étude de terrains qui a été dite pour une vie prospère. Ça veut dire quoi… ? Et si c’était juste une visite guidée de la ville ? C’est ce qui pourrait être le plus logique, mais les mots n’auraient pas été écrits de cette façon, ce n’est pas possible. Les rangs à rejoindre comme c’était dit n’ont rien avoir avec une visite guidée. Qu’est-ce que ça peut bien être, bon sang ? Avec toutes ces hypothèses, je ne peux qu’être curieux. Je veux voir ce que cette affiche a réellement à nous dire. Ça n’a que poussé ma curiosité à mon maximum cette drôle d’annonce étrange.)
Garko : Eh, mais c’est quoi cette activité ? Répondez-moi.
Neko : Ah oui, toi aussi tu n’es pas au courant… Vous n’avez pas l’œil…
Neko répéta ce qu’il avait déjà dit à propos de l’affichette disant de rejoindre des rangs pour une exploration de territoires inconnus.
Garko : Ah bon, je n’ai rien vu. Je préférais vous trouver aussi plutôt que trouver ce drôle de message.
Myuko : Merci de ta confiance Garko. On est les deux seuls à ne rien savoir de ça, même si Neko et Nesilia vous avez quelques idées de quoi il peut s’agir.
Neko: Oh non, j’ai aucune idée et pourtant j’ai beau me creuser les méninges, je ne sais pas ce que c’est… Si en tout cas ça se dévoile aujourd’hui, plus aucune personne ici ne pourra ne pas être au courant de cette nouvelle.
Nesilia : Pareil, j’ignore ce que c’est, même si ça me fait penser à une mission de reconnaissance… Je n’aime pas trop, mais à voir si c’est vraiment ça… Si c’est le cas, je ne déclinerai pas l’envie d’y aller.
Garko : Oh non, ne dis pas ça. Ça ferait flipper en plus si c’était obligatoire.
Neko : Ce n’est pas obligatoire Garko, relax. C’était indiqué que toute personne était la bienvenue. Je n’ai pas non plus vu que des règles étaient à adopter et que des éléments étaient à apporter pour y répondre. Enfin, peut-être qu’on en saura plus après ? J’ai aussi vu qu’apparemment il y aurait toujours de la place pour rejoindre cette organisation si c’en est une. (Une mission suicide ou quoi ce truc… ? C’est vrai que c’est un peu flippant dis comme ça…)
Nesilia : C’est juste une vague idée que j’ai sur la chose Garko. Ne prends pas ça pour de la réalité.
Garko: Ouf alors, tu m’as fait peur. Vous êtes des dingues. Ces soupçons me donnaient de la crainte.
Nesilia : (Je n’ai pas non plus dit que cette idée allait être écartée à 100 %…)
Nesilia : Pour changer de sujet vu que ça nous travaille tous intérieurement, j’avais une question les gars. Qui admirez-vous ? Me concernant, j’admire Maggia et en tant qu’admiratrice, je dois penser à elle et dois rester dans la bonne voie ! Je ne dis pas que je vais dévier dans une mauvaise voie, mais elle avait une manière d’inculquer les choses comme personne d’autre ne savait le faire. Elle était généreuse, aux petits soins, mais surtout à l’écoute des autres, comme Glad aussi. Mais de toute façon c’est pareil et j’ai envie d’avoir la même carrure si j’arrive à son âge déjà, hé hé hé !
Myuko : Moi c’était Glad… Mais aussi Maggia. De toute façon, comme je vous l’ai dit, on avait la même personnalité et je me suis fixé quand on était dans le bateau pour venir ici, de lui ressembler et de le remplacer. Si je vis maintenant, c’est pour lui, pour exaucer tout ce qu’il souhaitait de nous, c’est-à-dire être heureux.
Neko: Cherche pas Myuko, tu ne seras jamais comme lui. Quand quelque chose va t’agacer et qu’un problème se dressera, tu ne t’empêcheras pas de t’énerver sans le résoudre ou alors si tu le fais c’est avec un brin de colère. C’est ce qui figure dans nos gènes donc pas besoin d’essayer de lui ressembler, il était unique. Lui avait une faculté incomparable de déduire les choses avec un flegme à toute épreuve différent de nous, mais bien sûr ça lui arrivait aussi de pousser sa colère, mais en général c’était pour une bonne cause et pour le bien de tous. Il n’avait pas le même comportement débile et inconscient qu’on tous les jeunes en général, mais je ne dis pas qu’on est tous chiants, c’est juste qu’il avait un petit plus par rapport à nous. Ne le prenez pas mal… Et moi me concernant, je n’admire personne. Je ne veux pas dépendre d’une personne pour reproduire les mêmes faits et gestes. Je resterais moi-même quoi qu’il advienne, jusqu’au bout.
Myuko (se reconnaissant dans les mots de son ami) : (C’est vrai. Je peux m’énerver facilement et je n’arrive pas à me contenir des fois. Glad avait un tempérament et un bon cœur. S’il devait recourir à la force ou à la colère, c’était systématiquement en derniers recours. Il nous l’avait prouvé quand on était à quelques pas avant la ville brûlante des Démunisateurs, à toujours réfléchir et à tenter de faire la paix avant…)
Garko (le concernant) : Pas besoin de me le demander, je n’admire personne ou alors uniquement moi, ha ha ha ! En vrai, vaut mieux être soi-même comme tu dis Neko, car après on ne pense plus par soi-même et on agit par dépendance et à mesure qu’on persiste, on est juste complètement détaché de la réalité et on ne voit que par la personne qu’on admire, donc il vaut mieux que je reste ce que je suis. Enfin si, il y des personnes que j’admire, mes parents, mais ça, ça devrait être naturel pour tout le monde.
Nesilia : Qu’aurait pensé Glad ? Il nous aurait sûrement tous admirés…
Tout le monde poussait un grand soupir de tristesse.
Garko : Ce n’est pas pour faire mon crétin meilleur que les autres ni pour comparer, je ne veux pas dire, mais plus d’une fois j’ai vu Glad énervé et triste. Ce n’est pas pour mettre sa réputation en l’air, mais j’aurais aimé ne pas le voir dans cet état.
Myuko : C’est normal, ce sont des choses qui arrivent, personne n’est parfait et nous aussi on ne l’avait pas vu comme ça. Et à quel moment tu l’avais vu dans un état pas normal ?
Garko: C’était un soir, j’étais, enfin, vous savez, il avait tout organisé pour vaincre le Robot Démon et ne voulait jamais nous le montrer.
Myuko : Ah je vois, ce moment dans les grottes… Bref, tout le monde a quelqu’un qu’il admire pour peu que l’on en décide ainsi et qu’on le veuille ou non. Même si on s’admire soi-même, on admire quelqu’un en particulier, comme ça peut être soi pour Garko.
Garko : Quand je disais ça, c’était pour rigoler. Ce sont mes parents que j’admire plus que tout. Ce sont eux qui m’ont montré l’exemple de rester fidèle à mes convictions.
Nesilia : En y repensant, tu as changé Garko. Au départ tu n’étais franchement pas parti pour t’entendre avec nous, et te voilà beaucoup plus sympathique.
Garko : Encore à me juger pour ma petite barbe ?
Neko: Non, on ne parle pas de ça. On parle de ton comportement. Resui et les 7 gardes forestiers ont fait du bon boulot, idem pour Theuira et Mohuna. (Toujours aussi perché quand il le veut, lui aussi.)
Garko : Ne dites pas que c’est eux qui m’ont fait changer radicalement. Ils ont essayé, ça, je ne dis pas non, mais c’est moi qui m’y suis conformé à accepter en me décidant à changer. Il y a une différence flagrante à ce que je sache.
Myuko (rigolant) : Oh le grand mot, tout pour nous faire croire que c’est toi qui as totalement changé de toi-même, sans l’aide des autres, ou alors avec une petite participation de Theuira et compagnie.
Garko (avec étonnement) : C’est pas des conneries ! C’est la vérité, pure vérité !
Neko : Passons, cette discussion pourrait durer des heures sinon. Changeons de sujet. (Un autre un peu plus intéressant au moins.)
Myuko : Tu proposes quoi comme sujet de conversation ?
Neko: Une petite qui sera courte. Vous voulez manger où ? L’heure tourne et j’aimerais être prêt si l’occasion que l’annonce se présente venait à survenir d’ici peu.
Myuko : Pas faux. J’ai vu un coin sympa dans les parages. C’est le seul de visible que j’ai vu ici en plus. Enfin, c’était visible de près… Je vous conseille ça vu que ce serait mieux de rester sur la grande place si l’annonce que tu dis Neko se présentait ici même.
Neko : T’as raison, aller à un autre endroit nous ferait perdre du temps et puis on n’aurait pas de peau en loupant ça, connaissant le taux de malchance élevé que nous avons. Rester ici est la seule condition pour ne louper en aucun cas cet évènement.
Garko : Déjà, êtes-vous certains que c’est le bon endroit ? Je veux dire qu’effectivement c’est une place, mais est-ce la bonne place dans toute la ville ?
Neko : C’est ce que je me disais aussi Garko. C’est problématique.
Myuko : Au pire des cas, on a qu’à regarder si un raffut se manifeste dans les alentours en prêtant attention sur les bruits et l’ambiance de chaque côté de la grande place. Et puis aussi on peut voir si des personnes se déplacent en des foules ou en des mouvements collectifs un peu comme de la panique pour prouver que cet évènement est là. De plus, si c’est inhabituel ou singulier, on n’aura pas de mal à voir des personnes être attirées par ça en courant à droite et à gauche. Je prêterai une vigilance accrue pour observer les environs. Mais de ce que je sache, s’il s’agit vraiment de la grande place comme c’était pourtant bien mis en avant sur un panneau lors de notre arrivée ici, on n’aura pas à réfléchir de trop sur des plans à faire si on est au bon endroit. Dans tous les cas, il ne doit pas y avoir plus de monde ailleurs qu’ici, de ce que je constate. (Je prendrais quand même des précautions pour analyser le moindre mouvement suspect sur la grande place pour nous assurer du bon emplacement s’ils se dévoilaient les personnes mettant leur programme sur des affichettes dans la ville de ce qu’avait pu dire et voir Neko.)
Garko : (Un peu comme des manifestations ou des carnavals ce que dit Myuko ? Mouais, je dois avoir raison moi aussi.)
Nesilia (regardant Myuko) : (On dirait bien Glad à veiller partout et à émettre de bonnes suppositions. Je le reconnaîtrais entre mille. Myuko est donc sur ses traces ? Il faut que je fasse pareil pour Maggia. Devenons des prodiges et des légendes nous aussi !)
Neko (à Myuko) : Bien dit. Soit dit en passant, allons déjeuner. On verra si cette inscription placée un peu partout dans les ruelles est vraie ou fausse. On ne va pas attendre trop longtemps si rien ne dédaigne montrer présence.
En allant un peu plus près vers l’endroit qui se révélait être un endroit fait pour que les gens mangent.
Nesilia (voyant que Myuko avait raison concernant l’endroit qui pouvait être une zone pour pouvoir manger) : Toujours ta déduction et ton flair mis en avant Myuko. (Il doit être midi, il y a déjà du monde et cet endroit semble se remplir à une grande vitesse. Allons-y vite pour avoir une place !)
Le groupe s’était arrêté à une petite terrasse d’une brasserie. Cela semblait être un petit restaurant sur la grande place.
Réputé pour ses spécialités traditionnelles de qualité, ce restaurant était très populaire sur la grande place. Myuko avait décidé avec Neko, Nesilia et Garko d’y aller pour faire leur procédure d’observation en même temps de déguster de nouveaux plats culinaires qu’ils ignoraient tous les quatre. Rien que par une simple demande, ils étaient acceptés dans l’enseigne. Leur accès à ce lieu était beaucoup dû au fait qu’ils faisaient tous partie des rescapés d’Agnorta et que leur présence ici était la priorité accordée pour les accueillir.
Avant de pouvoir s’installer, ils devaient passer commande pour pouvoir s’asseoir sur les chaises de la terrasse et de son extérieur abrité, comme pour dire qu’ils sont bien là pour consommer des produits de l’enseigne et non là pour profiter gratuitement des places ici alors qu’elles sont mises à disposition exprès pour les consommateurs. Voici les détails de leur commande :
Myuko avait pris une pizza et une glace caramel.
Neko avait pris une pizza et une glace vanille.
Garko avait pris un burger et des cupcakes.
Nesilia avait pris une assiette de légumes frais et de salades, et des pancakes.
Pendant le repas, où une carafe d’eau et des morceaux de pain étaient mis à disposition pour eux.
Myuko (rien que l’odeur des plats apportés pour eux) : C’est de bons plats qui nous ont été apportés !
Neko: Tu ne te prives pas de me recopier Myuko. C’est généreux en garnitures à ce que je vois.
Garko (mangeant sans prendre le temps d’observer l’organisation de son assiette) : C’est un régal !
Nesilia : J’ai pris le plat typique de ce que propose le restaurant. Je crois même que c’est le plat du jour en plus !
Myuko (à Nesilia et aux autres) : Régale-toi et bon appétit à vous trois !
Garko : Merci. Petit bémol cependant, les chaises ne sont pas confortables.
Neko : Ne te fais pas prier. Je te ferais remarquer que tu te balances aussi… Tu ferais mieux d’arrêter tout de suite si tu ne veux pas avaler de travers. Mets ta serviette correctement aussi. On n’est pas des singes non plus. Où sont passées tes bonnes manières ?
Garko : Je ne les ai plus depuis longtemps…
Neko : C’est vrai que tu n’as pas tort… (Deux ans passés sans manger d’une manière aussi conviviale… Quand même, faut pas abuser non plus…)
Myuko : Au fait, c’est quoi précisément ton plat Nesilia ?
Nesilia : Une macédoine de légumes. J’ai fait simple.
Myuko (qui avait déjà fini son assiette) : C’est vrai que pour faire simple, tu ne t’es pas mis comme nous à la nourriture plus conséquente et moins saine que ce que tu as dans ton assiette. Quoi qu’il en soit, l’originalité a remporté nos papilles sur ce qu’on mangeait jusque-là. Toutefois, je ne veux pas ressentir de l’amertume, mais j’ai encore faim. Il m’en faut beaucoup plus pour me rendre repu.
Neko : (Déjà fini de manger ? D’habitude c’est le dernier à finir son assiette. S’est-il entraîné pendant ces deux ans à assimiler encore plus de nourritures qu’avant ? En même temps faut dire qu’on a tous la dalle après tous ces plats pas si fameux que ça, servis pendant deux ans… Ici c’est exquis.)
Garko (à Myuko) : Tu as encore si faim que ça ? Tu n’en démords pas depuis que tu es arrivé dans cette partie de la ville qui nous était interdite. D’ailleurs, c’est bien plus grand que ce à quoi je m’attendais. Je m’imaginais que la moitié de la ville qui n’était pas accessible pendant ces deux ans était de la même taille que celle où on était ce matin et durant ces deux ans bien sûr, mais ce n’est pas le cas. On dirait que c’est juste 15 % sur les 100 % qu’on a découvert de cette ville. Pas étonnant qu’on ait faim aussi depuis le temps où on avait oublié ce que ça faisait de dévorer de bons petits plats avec des ingrédients qu’on n’a pas l’habitude de voir, et des bons surtout.
Neko : C’est vrai. Ce n’était que des plats déjà faits et préparés, où les ingrédients étaient toujours les mêmes… On nous a pris pour des étrangers qui devaient fuir leur pays alors que nous étions juste des rescapés qui avaient sauvé le continent et le leur en empêchant ce fléau de venir détruire partiellement et également en grande mesure cette ville. (On nous prenait vraiment pour des animaux enfermés dans un zoo…)
Myuko : Pas faux. On devrait mieux nous respecter quand on voit l’issue à laquelle tout ça s’est terminé. Ça me révolte, mais il n’y a rien à faire. Je ne vais pas pousser ma colère trop loin, surtout comme l’autre fois envers le Commandant qui n’avait pas pu nous présenter une réponse de qualité pour ce à quoi nous nous attendions de lui.
Neko (changeant de sujet) : J’aurai bien aimé voir Linny manger avec nous. Je lui aurais sûrement dit : « Assieds-toi convenablement ! »
Garko : (Peuh, il a changé de bouc émissaire en choisissant moi. Il attribue toutes les leçons de morales sur moi, juste pour ma façon de me comporter ici alors que je ne fais rien qui nuit à leur bien-être…)
Nesilia (à Neko) : Dis pas ça, avec le temps, elle se comporte sans doute mieux qu’il y a deux ans. Je te rappelle qu’on était encore des adolescents et on vient de devenir adultes sauf toi, car tu l’étais déjà avant.
Neko : T’étais là pour le savoir ? Pas sûr de ça, mais c’est probable, on ne sait pas vraiment ce qu’elle aurait fait ici tant qu’elle n’aura pas encore été vue par nous, si cela peut être possible… (En voyant Garko se comporter dans cet endroit, j’ai dû mal à croire qu’elle aurait changé.)
Après le repas qui avait été qualifié de savoureux et de succulent par le groupe.
Nesilia (commençant à s’attacher les cheveux) : Je vais m’attacher les cheveux puis je vous rejoins.
Myuko: Hein ? Mais tu peux t’attacher en marchant avec nous.
Nesilia : Je vais aider à débarrasser pour remercier les personnes qui nous ont apporté ce repas exquis.
Myuko : Ah bon ? Dans ce cas, je viens t’aider.
Myuko (qui avait jeté un rapide coup d’œil derrière lui avant de rejoindre aider Nesilia) : Neko, Garko, attendez-nous sur la place.
Garko: Ouais ça marche, on n’allait pas se tirer sans vous.
Neko : On vous attend bien évidemment. (J’ignore ce qu’ils sont partis faire, mais attendre ici ne nous fera pas de mal.)
Après que tout soit propre, que ce soit des locaux du restaurant, mais aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’endroit.
Neko (voyant Myuko et Nesilia revenir vers lui et Garko) : Vous avez vraiment tout nettoyé ? Ça alors, vous êtes des moutons. (Des pigeons même…)
Myuko : C’est normal, je te ferais remarquer qu’on a mangé gratuitement. C’est la moindre des choses que de remercier comme il se doit celui qui nous a servi. Je trouve ça normal comme bonjour.
Nesilia (à propos du chef du restaurant) : Je suis d’accord avec toi Myuko. Ça lui a plu. Il a trouvé ça génial. Je lui ai dit qu’on va tâcher d’y revenir la prochaine fois.
Garko : Oh non, il ne faut pas que ça recommence comme l’autre fois. Il doit y avoir de l’argent, il nous faut de la monnaie en tout cas. (Ça a sûrement été gratuit pour Myuko et Nesilia parce qu’ils ont aidé à nettoyer, mais pas à moi et Neko qui sommes partis sans même dire au revoir en plus de ne pas débarrasser notre assiette et nos couverts.)
Neko (qui avait tout de suite compris ce à quoi voulait faire allusion Garko) : Ah oui avec l’auberge. Ne reparle pas de ce mauvais souvenir…
Alors que Garko était mal au point de ne pas savoir où se mettre à propos du fait qu’il pensait devoir payer le service offert pour eux avec Neko, Nesilia lui avait dit que ce repas était gratuit pour la première fois, car elle et Myuko avaient aidé à faire un grand travail dans ce restaurant alors qu’ils n’étaient pas du tout obligés, forcés, ou contraints de le faire.
Garko : Donc ça veut dire que vous avez fait tout ce nettoyage pour nous permettre de ne pas devoir exprès payer le repas délicieux que nous avons mangé ?
Nesilia : Non. Il avait dit que c’était gratuit pour notre première fois à passer un midi ici. Le nettoyage que moi et Myuko avons fait n’était qu’une façon de les remercier comme il se devait pour leur accueil et leur bonne nourriture, et surtout par respect et par principe.
Neko : Je vois. Donc pour tous les nouveaux venus le premier repas ici est gratuit, mais par contre ça sera payant pour les prochaines fois. Tout le reste et votre contribution généreuse à les aider n’étaient qu’un bonus pour eux. Je comprends mieux le fonctionnement de ce restaurant. J’aime bien cet aspect et cette idée. Si ça se trouve, c’est la même idée pour tous les restaurants de la ville ? Un repas offert pour la première fois et la suivante est payante ?
Nesilia : Possible. Ah ! J’entends quelque chose et des personnes se rassemblent. Regardez à votre droite !
Myuko (regardant vers là où les regards de tous étaient posés) : C’est vrai, j’avais oublié de regarder autour de nous. J’étais trop concentré sur vos conversations. (Vu que les personnes qui sont habillées d’une manière spéciale en débarquant ici font témoigner de l’évènement qui attire les regards, c’est sans aucun doute ce qu’a dit Neko qui se dévoile aux yeux de tous.)
Garko : Moi de même. (Ça alors, c’est de ça qu’ils parlaient ? Ça a l’air d’intéresser tout le monde.)
Neko : Ah, enfin le moment tant attendu. Un attroupement a lieu sur la grande place et surtout tout à l’est d’ici. Allons-y. (On va enfin voir de quoi ça cause.)
Tous les quatre étaient pressés de voir ce que cette annonce avait à leur dire. En même temps qu’ils se précipitaient pour aller voir ce rassemblement, d’autres personnes qu’eux accouraient aussi dans la même direction, en quête de curiosité.
Les cinq personnes habillées d’une drôle de tenue comme une cape où plusieurs titres étaient affichés dessus attiraient l’attention de tous. Alors qu’ils attendaient pendant une vingtaine de minutes que tous puissent venir ici afin d’écouter ce que le chef de ces cinq membres avait à leur dire, la patience et les questions étaient les principales causes de débat qu’il pouvait y avoir au sein de ce rassemblement.
Neko : Il y a l’air d’y avoir que des jeunes autour de nous. Ils ont l’air d’être dans la même tranche d’âge que nous en plus. Est-ce signe que cette annonce ne s’adresse qu’aux jeunes ?
Myuko : C’est vrai ça, pourquoi que des jeunes comme nous ?
Garko : C’est sûrement que les adultes s’en moquent de cet évènement ? (Moi quand je vois ça, ça ne me donne franchement pas envie de me précipiter à leur écoute à ces personnes étranges, mais bon puisque cet évènement était tant attendu, attendons donc voir ce qu’ils ont à nous raconter.)
Myuko (écoutant des personnes parler près d’eux) : Des personnes disent que c’est nouveau, comme si cette présentation était nouvelle. (Les adultes seraient mis à l’écart… ? Partout où je regarde, ce sont de jeunes adultes comme nous. Il n’y a pas le moindre enfant.)
Nesilia : Vous avez raison. Ça intéresse que les jeunes et puis il n’y a pas que des survivants d’Agnorta comme nous, il y a aussi des inconnus au vu de leurs vêtements et de leurs physiques. Hâte de voir de quoi ça va parler.
Garko (s’impatientant) : J’en ai marre d’attendre. C’est quand que ça commence, bon sang ?
Nesilia : Ah, taisez-vous. L’un d’eux va commencer à parler.
Alors que la tension était à son comble, tout le monde allait attendre ce qu’une des cinq personnes venues ici avait à leur dire.
Je me présente à vous. Je suis Dandelore, le fondateur de ces troupes. Bien que parmi vous, déjà me connaisse pour ma renommée dans la gestion des affaires pour la capitale de Miketchi en tant que maire de la ville et en tant que personne influente, je veux apporter sincérité aux nouveaux.
Dandelore regarda tout le monde pour que chacun soit impliqué dans son discours.
Dandelore (faisant sa déclaration) : Vous êtes la première édition à pouvoir faire cela. Je pense notamment aux survivants d’Agnorta à qui ça a dû être très difficile de surmonter tous ces problèmes. Heureusement que vous avez la chance d’accéder à cette édition.
Dandelore (présentant les troupes de l’espoir) : En ces jours, je déclare l’ouverture gratuite à tous des troupes de l’espoir, faction permettant d’accéder à des zones extérieures de la ville pour mener des études sur des terrains inexplorés, afin de mener à bien des missions de compréhension et de recherches de secrets issus de l’inconnu. Nous sommes ravis de lancer cette action dans le but de répondre à cette quête.
Dandelore : Dans les troupes de l’espoir, il y a cinq hauts gradés, responsables et meneurs dans cette organisation. Ils sont au nombre de cinq, les voici. Il y a moi, Dandelore, le chef responsable et les quatre autres adjoints qui m’accompagnent, Javier, Azelion, Prengton et Field. Comme je l’ai dit juste avant, nous sommes tous des hauts gradés qui sont chargés de veiller au bon déroulement des règles au sein de la communauté des troupes de l’espoir. Je leur donne la parole pour qu’ils puissent se décrire. Pas besoin de passer par moi, vous savez désormais qui je suis. Merci de votre écoute vis-à-vis de mes dires.
Javier : Place aux présentations des plus grands, il serait fastidieux de ne pas le faire. Je me présente, je suis Javier, adjoint de mes autres collègues dans les troupes de l’espoir et je m’occupe principalement de tout ce qui touche en affaires, aussi bien en matière de nourritures que d’objets et de tenues vestimentaires comme nous allons le décrire aussitôt ces présentations faites. Je passe la parole aux autres. Si vous avez une question, n’hésitez pas à me la faire parvenir.
Field : Bonjour tout le monde. Je vois que vous êtes tous des jeunes à venir nous voir. Soit, je suis Field, haut gradé chargé de maintenir un équilibre lors des décisions prises par Dandelore. Je tiens à rajouter à ce qu’avait dit Dandelore à propos des troupes que nous organisons tous, que nous décidons aussi bien des décisions à prendre à l’avance sur ce qui est à venir, que des décisions à prendre sur le vif du moment. Ne soyez pas surpris. En quelques mots, je suis celui qui aime prendre le temps d’analyser les situations pour en tirer de bonnes conclusions. Je suis aussi féru de mécaniques et de sciences.
Prengton (avec de l’angoisse) : Bonjour, j’aide beaucoup Field pour les différentes tâches qu’il peut y avoir au sein des troupes comme pour la gestion des endroits à visiter par exemple, même si cela se décide ensemble entre les cinq hauts gradés. Bien, je passe la parole à Azelion s’il veut bien se présenter.
Azelion (qui refusait de prendre la parole) : Ça ira pour moi. Je n’ai pas mon mot à dire, c’est trop ressemblant aux autres.
Prengton : Euh… Dandelore, tu veux bien prendre la parole à nouveau ?
Dandelore : Oui. J’espère que cette petite présentation avec cette description sur les troupes de l’espoir que nous avons pu établir pour vous vous a assez et suffisamment convaincu pour nous rejoindre. Sachez qu’on ne vous mange pas, ah ah. De nombreux lieux sont à découvrir avec nous. C’est de l’émerveillement qui vous attend.
Rien qu’après ces présentations, tous pouvaient déjà voir ce qui pouvait les attendre s’ils décidaient de rejoindre les troupes de l’espoir comme l’avait expliqué le chef des hauts gradés, Dandelore.
Melancia (jeune femme aux cheveux roses) : Il m’a l’air sympa ce gars.
Bastrid (