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La Chartreuse de Parme est, après
Armance (1827) et
Le Rouge et le Noir (1830), le troisième et dernier roman achevé de Stendhal (1783-1842).
Une fiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur La Chartreuse de Parme de Stendhal
Chaque fiche de lecture présente une œuvre clé de la littérature ou de la pensée. Cette présentation est couplée avec un article de synthèse sur l’auteur de l’œuvre.
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Seitenzahl: 32
Veröffentlichungsjahr: 2015
Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.
ISBN : 9782852293991
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Ce volume présente des notices sur des œuvres clés de la littérature ou de la pensée autour d’un thème, ici La Chartreuse de Parme, Stendhal (Les Fiches de lecture d'Universalis).
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La Chartreuse de Parme est, après Armance (1827) et Le Rouge et le Noir (1830), le troisième et dernier roman achevé de Stendhal (1783-1842). Si l’histoire semble inspirée d’une chronique italienne relatant la jeunesse du pape Alexandre Farnese, il ne subsiste aucune trace de la genèse du livre, dont la rédaction fut apparemment improvisée au fil des cinquante-deux jours (du 4 novembre au 25 décembre 1838) durant lesquels l’auteur le dicta à son secrétaire. Salué dès sa parution, en avril 1839, par un long article de Balzac, qui le qualifiait de chef-d’œuvre sans lui épargner de sévères critiques, le livre reçut un accueil plutôt favorable. Il reste que la postérité lui préféra longtemps Le Rouge et le Noir, jugé moins touffu et plus « achevé », l’accès à La Chartreuse étant réservé aux happy few, à qui le livre est dédié.
Le 15 mai 1796, l’armée de Bonaparte entre à Milan. Le lieutenant Robert est logé au château de Grianta, près de Côme, chez le marquis del Dongo qui s’est enfui, laissant seules sa femme et sa jeune sœur, Gina. Deux ans plus tard, le marquis est de retour avec les troupes autrichiennes. La marquise a mis au monde un garçon, Fabrice, fils probable de l’officier français. Éduqué d’abord chez les jésuites à Milan, l’enfant rentre bientôt à Grianta, où le rejoint sa tante, Gina, devenue veuve du comte Pietranea. Les années passent, heureuses, jusqu’en 1815 : Napoléon vaincu, les Autrichiens sont de nouveau à Milan. Fabrice décide d’aller rejoindre l’empereur qui vient de s’enfuir de l’île d’Elbe. Après un court séjour en prison, il assiste, dans la plus grande confusion, à la défaite de Waterloo. De retour en Italie, le jeune homme, dénoncé par son frère, retrouve Gina à Parme. Celle-ci, quoique secrètement éprise de son neveu, devient la maîtresse du futur premier ministre du prince Ranuce-Ernest IV, le comte Mosca, qui lui fait épouser pour la forme le vieux duc Sanseverina. Fabrice, à qui est promis l’archevêché de la ville, est envoyé trois ans à l’Académie ecclésiastique de Naples. Rentré à Parme, il multiplie les aventures amoureuses qui lui valent de graves ennuis : attaqué par un amant jaloux, il tue son rival, l’acteur Giletti.