La Clef des Arcanes - Emanuel Swedenborg - E-Book

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Emanuel Swedenborg

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Beschreibung

«  La Clef hiéroglyphique des arcanes spirituels et naturels par Swedenborg conduit à la connaissance du principe d’amour et de sagesse. C’est aussi la base sur laquelle reposent toute la science philosophique et celle par laquelle on peut connaître les attributs de l’homme, les attributs de Dieu et de l’univers . » - CHENAU
Emanuel Swedenborg est l’une des personnalités les plus énigmatiques du siècle des Lumières à la fois scientifique de renom, théologien et philosophe. Dans cet ouvrage, il met tout son talent pour révéler les principes de sagesse et d’amour contenus en nous et en Dieu loin des doctrines cléricales contraignantes et avilissantes encore en vigueur à notre époque.

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La Clef des Arcanes

La clef hiéroglyphique des arcanes naturels et spirituels par voie des représentations et des correpondances

Emanuel Swedenborg

Traduction parLino de Zaroa

Table des matières

INTRODUCTION

LA CLEF HIÉROGLYPHIQUE DES ARCANES NATURELS ET SPIRITUELS PAR VOIE DES REPRÉSENTATIONS ET DES CORRESPONDANCES

Exemple Ier

Exemple II

Exemple III

Exemple IV

Exemple V

Exemple VI

Exemple VII

Exemple VIII

Exemple IX

Exemple X

Exemple XI

Exemple XII

Exemple XIII

Exemple XIV

Exemple XV

Exemple XVI

Exemple XVII

Exemple XVIII

Exemple XIX

Exemple XX

Exemple XXI

INTRODUCTION

L’ouvrage que je présente aux penseurs, aux hommes de sens, est de l’immortel Swedenborg. Cet auteur est méconnu et méprisé par les amateurs et les propagateurs de la vaine gloire ; mais autant il a été méprisé par ces gens-là, autant il sera estimé et admiré de tous ceux qui sondent leur cœur pour découvrir la vérité. Je le déclare, je suis instruit pour rendre ce témoignage ; je vais donner un aperçu de ce que j’avance ici. Je manquerais de modestie, de discernement, de raison même, si je me permettais de faire son éloge, non parce qu’il est un grand écrivain, mais parce que de son état naturel il est parvenu, par ses qualités, à obtenir du Seigneur la faveur de vivre et de voyager dans le ciel ; vivant sur cette terre, son âme et son esprit se dégageaient de sa matière terrestre ; cela fut ainsi, parce qu’il est dans les décrets de la Providence d’instruire le genre humain des choses spirituelles, célestes, et du but ou des fins pour lesquelles il est créé. Cette science de l’âme, si utile à connaître, est révélée et expliquée d’une manière admirable dans les ouvrages de Swedenborg, mais surtout dans les Merveilles du ciel et de l’enfer, et dans la Sagesse angélique. J’ai voulu, par ce détail, faire comprendre à mes semblables que l’homme avait une meilleure destinée et une place dans le ciel, s’il s’en rendait digne. La Clef hiéroglyphique des arcanes spirituels et naturels par Swedenborg conduit à la connaissance du principe d’amour et de sagesse. C’est aussi la base sur laquelle reposent toute la science philosophique et celle par laquelle on peut connaître les attributs de l’homme, les attributs de Dieu et de l’univers.

J’ai vérifié cet ouvrage important avec un frère éclairé qui est M. Lino de Zaroa, prêtre retiré du principe catholique romain. De tous mes frères qui ont reçu l’influence du ciel et qui agissent avec amour pour la régénération de l’homme, il est à peu près le seul qui ait pu supporter sans rougir la présence du feu qui m’anime pour travailler à la régénération de l’espèce humaine, afin qu’elle se réhabilite avec son créateur. Ce frère a su, comme moi, se dégager de tous les préjugés sociaux, de toutes les routines de la fausse instruction et de la fausse science des théologiens et des prétendus philosophes, qui tiennent, par leur marche inconsidérée, le cœur et l’esprit du monde en captivité pour faire croire à leur pouvoir factice ; leur force n’est que dans le mal et dans les abus de confiance. Nous qui rejetons et méprisons leur pouvoir, notre bonheur, nous le trouvons en Dieu seul. Nous savons que la crainte du Seigneur est la vraie sagesse, et qu’éviter de faire le mal est la parfaite intelligence.

Le principe de la foi nouvelle est dans la raison, c’est la connaissance du Christ comme il est écrit dans l’Évangile de Jean VIII, 19, 28, 32; XIII, 19 ; Marc, XIII, 37.

Or ce que je vous dis, je le dis à tous : veillez. Ici on reconnaît que le Seigneur n’a pas fait de supérieur ni d’inférieur. La liberté de conscience, la faculté d’agir, la foi éclairée, l’esprit raisonnable, sont les attributs qui constituent l’homme raisonnable ; et le jugement sain, mis en pratique, le conduit à la religion, universelle ou à la vraie philosophie. Alors plus d’orthodoxie, plus d’aristocratie religieuse, plus de sectaires qui couvrent Dieu de leur orgueil. Le Christ est le seul guide que nous devons suivre, c’est notre seul bon pasteur — et le seul docteur que nous devons écouter. Par la vraie science, l’on n’admet qu’un seul code, et c’est l’Évangile, car il est facile d’y reconnaître les institutions divines, ou de l’homme universel dont les attributs sont la puissance, l’amour et la sagesse.

Jusqu’à ce jour, on a été dans le doute que l’homme universel était Dieu. On a par cela méconnu la vérité ; car la puissance, ce moteur de la vie, ne peut être partout et opérer partout, si elle n’a un centre qui contient la force motrice et active d’où découlent tous les effets qui composent la création. On dit que l’homme a la forme humaine, c’est une grande faute, car on doit dire que nous avons la forme divine. On comprendra avec le temps que la vérité et la sagesse et l’amour découlent d’un centre parfait qui est l’homme parfait.

Ainsi, nous pouvons connaître et comprendre notre Père, puisqu’il est l’homme exemplaire, le seul qui soit parfait. La puissance active, l’amour, la sagesse sont les attributs qui le constituent. Nous, ses enfants, nous pouvons donc connaître notre essence spirituelle et Dieu lui-même, car nous savons ce que c’est que de produire, ce que c’est que d’aimer, ce que c’est que de conserver. Ainsi l’homme même, dans son état naturel, peut discerner que les choses divines sont exemplaires, que les choses humaines sont les types ou la ressemblance, et apprécier que l’amour et la sagesse sont le miroir de la vie éternelle, dans lequel l’homme sage peut voir le reflet de toutes ses actions délicates.

Tout ce qui est amour, sagesse, affections délicates, est compréhensible à l’homme ; car ce sont des choses rationnelles, et Dieu, par sa providence divine, en le gratifiant de son esprit, l’a aussi pourvu de tout ce qu’il faut pour apprécier les choses divines ou les choses raisonnables.

J’ai voulu aider mon lecteur pour le conduire à se juger lui-même, afin qu’il me connaisse avant de se prononcer. Tout ce qui est dans l’Ordre divin est compréhensible, parce que l’esprit sage reçoit la lumière divine, et l’homme vertueux n’est sage que par le concours de la divinité qui tend toujours le conduire vers sa perfection ; et plus Dieu donne de sagesse, plus il est riche ; mais l’homme ne peut acquérir de sagesse, s’il ne la recherche en Dieu. Puisqu’il en est ainsi, Dieu, qui est amour, ne peut rien refuser à sa créature, parce qu’il l’a faite pour cet effet. C’est également en cela que nous pouvons reconnaître que Dieu nous traite en frères. Le Christ nous l’a prouvé en nous appelant ses frères.

Que l’homme fasse bien attention à ceci : tout ce qui n’est pas compréhensible n’est pas de Dieu. Je vais tâcher de m’expliquer d’une manière sensible, et à la portée de tous. L’opposé de l’être puissance, amour et sagesse, est un ennemi commun, incompréhensible, parce qu’il est opposé à la raison. Il ne se connaît pas lui-même. C’est un être qui ne crée rien, qui produit le désordre et qui détruit, toujours. Je crois donc être rationnel en disant qu’il est impossible, à tout homme raisonnable de comprendre et d’expliquer la vie d’un être qui ne crée rien, qui produit le désordre et qui détruit toujours. Je sais que cet être est Satan ou le diable, que les catholiques romains ont fait et font encore adorer sous le nom du mystère, qu’ils appellent le Dieu incompréhensible. Il est bien évident qu’il n’y a que le principe du mal qui est le mystère, qui veut dire, l’opposé des choses raisonnables. C’est pour cela que, sans s’en apercevoir, les prêtres sont couverts de vêtements noirs qui sont la représentation de leur affection ténébreuse ; car le noir correspond directement aux imperfections et aux princes du mensonge non aux mystères. M. Lino, ancien prêtre, mon frère en la foi nouvelle, est trop éclairé et trop sage pour propager les faussetés. Son cœur droit lui fit rechercher la paix, de sa conscience, et, comme l’a dit le Seigneur, Ev. de Jean, VIII, 32 : Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Maintenant qu’il est véritablement libre, il rend ostensiblement, comme moi, ce témoignage, que Swedenborg a dévoilé le sens intime des Écritures divines, et qu’il a été dirigé par la divine providence pour annoncer la religion spirituelle qui doit s’établir pour préparer le second avènement du Seigneur, ou le règne de Dieu sur la terre. Quiconque lira les ouvrages de Swedenborg, s’il juge de tout ce qu’il lira par l’inspiration de son cœur, sera satisfait de ce que j’avance ici.

Je dois le dire, tous les gens qui ont critiqué et prétendu tuer ou anéantir les ouvrages de Swedenborg, en cherchant à en dégoûter le lecteur, se sont jugés eux-mêmes indignes de la confiance qu’on a pu leur accorder. Ils se sont tués moralement et scientifiquement. Je plains sincèrement ces êtres dégradés qui n’ont de l’homme que l’apparence et la forme extérieure.

En faveur des idées de réforme et contre les abus qui avilissent l’espèce humaine, il y a en France beaucoup de discours, beaucoup de discussions; mais voilà tout ! Les Chambres, l’Institut fourmillent d’expressions humanitaires !!! Le Collège de France surtout est l’écho des organes les plus célèbres à cet effet ; mais leurs auteurs, là, comme autre part, n’ont produit aucun effet que l’écho.

Les théologiens savent bien que leur doctrine a besoin d’être réformée ; mais chez eux la dégradation est tellement enracinée qu’ils veulent bien réformer les autres, mais non eux-mêmes. Ils caressent de préférence leurs passions, leurs affections honteuses; l’hypocrisie est leur manteau favori. Tous les savants de notre époque n’ont qu’une lueur de la vérité, sont trop faibles et manquent de caractère pour prêcher par les exemples, ils ont tous l’orgueil de dire à leurs semblables : Permets que j’ôte la paille qui est dans ton œil.