La Lune de miel - Honoré de Balzac - E-Book

La Lune de miel E-Book

Honore de Balzac

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Extrait : "Après la messe de mariage qui, selon l'usage de quelques familles du faubourg Saint-Germain, fut célébrée à sept heures à Saint-Thomas-d'Aquin, le baron Calyste du Guénic et Sabine de Grandlieu montèrent dans une jolie voiture de voyage, au milieu des embrassements, des félicitations et des larmes de vint personnes attroupées ou groupées sous la marquise de l'hôtel de Grandlieu..."À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARANLes éditions LIGARAN proposent des versions numériques de qualité de grands livres de la littérature classique mais également des livres rares en partenariat avec la BNF. Beaucoup de soins sont apportés à ces versions ebook pour éviter les fautes que l'on trouve trop souvent dans des versions numériques de ces textes. LIGARAN propose des grands classiques dans les domaines suivants : • Livres rares• Livres libertins• Livres d'Histoire• Poésies• Première guerre mondiale• Jeunesse• Policier

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PREMIÈRE PARTIELes adultères sous roche
CHAPITRE IDes voyages dans leurs rapports avec le mariage

Après la messe de mariage qui, selon l’usage de quelques familles du faubourg Saint-Germain, fut célébrée à sept heures à Saint-Thomas-d’Aquin, le baron Calyste du Guénic et Sabine de Grandlieu montèrent dans une jolie voiture de voyage, au milieu des embrassements, des félicitations et des larmes de vingt personnes attroupées ou groupées sous la marquise de l’hôtel de Grandlieu.

Les félicitations venaient des quatre témoins et des hommes, les larmes se voyaient dans les yeux de la duchesse de Grandlieu, de sa fille Clotilde qui, toutes deux, tremblaient agitées par la même pensée.

– La voilà lancée dans la vie ! Pauvre Sabine, elle est à la merci d’un homme qui ne s’est pas tout à fait marié de son plein gré.

Le mariage ne se compose pas seulement de plaisirs aussi fugitifs dans cet état que dans tout autre, il implique des convenances d’humeur, des sympathies physiques, des concordances de caractère qui font de cette nécessité sociale un éternel problème. Les filles à marier aussi bien que les mères connaissent les termes et les dangers de cette loterie, voilà pourquoi les femmes pleurent à un mariage, tandis que les hommes sourient. Les hommes croient ne rien hasarder, les femmes savent bien tout ce qu’elles risquent.

Dans une autre voiture qui précédait celle des mariés, se trouvait la baronne du Guénic à qui la duchesse vint dire :

– Vous êtes mère quoique vous n’ayez eu qu’un fils, tâchez de me remplacer près de ma chère Sabine !

Sur le devant de cette voiture, on voyait un chasseur qui servait de courrier, et à l’arrière deux femmes de chambre à qui les cartons et les paquets mis par-dessus les vaches cachaient le paysage. Les quatre postillons, vêtus de leurs plus beaux uniformes, car chaque voiture était attelée de quatre chevaux, portaient tous des bouquets à leur boutonnière et des rubans à leurs chapeaux, que le duc de Grandlieu eut mille peines à leur faire quitter, même en les payant ; le postillon français est éminemment intelligent, mais il tient à ses plaisanteries : ceux-là prirent l’argent, et à la Barrière ils remirent leurs rubans.

– Allons, adieu, Sabine, dit la duchesse, souviens-toi de ta promesse, écris-moi souvent. Calyste, je ne vous dis plus rien, mais vous me comprenez !…

Clotilde, appuyée sur sa plus jeune sœur Athénaïs à qui souriait le vicomte Juste de Grandlieu, jeta sur la mariée un regard fin à travers ses larmes, et suivit des yeux la voiture qui disparut au milieu des batteries réitérées de quatre fouets plus bruyants que des pistolets de tir.

En quelques secondes, le gai convoi atteignit à l’esplanade des Invalides, gagna par le quai le pont d’Iéna, la barrière de Passy, la route de Versailles, enfin le grand chemin de la Bretagne.

N’est-il pas au moins singulier que les artisans de la Suisse et de l’Allemagne, que les grandes familles de France et d’Angleterre obéissent au même usage et se mettent en voyage après la cérémonie nuptiale ?

Les grands se tassent dans une boîte qui roule. Les petits s’en vont gaîment par les chemins, s’arrêtant dans les bois, banquetant à toutes les auberges, tant que dure leur joie ou plutôt leur argent.

Le moraliste serait fort embarrassé de décider où se trouve la plus belle qualité de pudeur, dans celle qui se cache au public en inaugurant le foyer et la couche domestiques comme font les bons bourgeois, ou dans celle qui se cache à la famille en se publiant au grand jour des chemins, à la face des inconnus.

Les âmes délicates doivent désirer la solitude et fuir également le monde et la famille. Le rapide amour qui commence un mariage est un diamant, une perle, un joyau ciselé par le premier des arts, un trésor à enterrer au fond du cœur.

Qui peut raconter une lune de miel, si ce n’est la mariée ? Et combien de femmes reconnaîtront ici que cette saison d’incertaine durée (il y en a d’une seule nuit !) est la préface de la vie conjugale.

Les trois premières lettres de Sabine à sa mère accuseront une situation qui, malheureusement, ne sera pas neuve pour quelques jeunes mariées et pour beaucoup de vieilles femmes. Toutes celles qui se sont trouvées pour ainsi dire gardes-malades d’un cœur ne s’en sont pas, comme Sabine, aperçues aussitôt. Mais les jeunes filles du faubourg Saint-Germain, quand elles sont spirituelles, sont déjà femmes par la tête. Avant le mariage, elles ont reçu du monde et de leur mère le baptême des bonnes manières.

Les duchesses jalouses de léguer leurs traditions, ignorent souvent la portée de leurs leçons quand elles disent à leurs filles : – Tel mouvement ne se fait pas. – Ne riez pas de ceci. – On ne se jette jamais sur un divan, l’on s’y pose. – Quittez ces détestables façons ! – Mais cela ne se fait pas, ma chère ! etc.

Aussi de bourgeois critiques ont-ils injustement refusé de l’innocence et des vertus à des jeunes filles qui sont uniquement, comme Sabine, des vierges perfectionnées par l’esprit, par l’habitude des grands airs, par le bon goût, et qui, dès l’âge de seize ans, savaient se servir de leurs jumelles. Sabine, pour s’être prêtée aux combinaisons inventées par mademoiselle des Touches pour la marier, devait être de l’école de mademoiselle de Chaulieu.

Cette finesse innée, ces dons de race rendront peut-être cette jeune femme aussi intéressante que l’héroïne des Mémoires de deux jeunes mariées, lorsqu’on verra l’inutilité de ces avantages sociaux dans les grandes crises de la vie conjugale, où souvent ils sont annulés sous le double poids du malheur et de la passion.

CHAPITRE IIUne lettre modèle
IÀ madame la duchesse de Grandlieu

Guérande, avril 1838.

« Chère mère, vous saurez bien comprendre pourquoi je n’ai pu vous écrire en voyage, notre esprit est alors comme les roues. Me voici, depuis deux jours, au fond de la Bretagne, à l’hôtel du Guénic, une maison brodée comme une boîte en coco. Malgré les attentions affectueuses de la famille de Calyste, j’éprouve un vif besoin de m’envoler vers vous, de vous dire une foule de ces choses qui, je le sens, ne se confient qu’à une mère.

Calyste s’est marié, chère maman, en conservant un grand chagrin dans le cœur, personne de nous ne l’ignorait, et vous ne m’avez pas caché les difficultés de ma conduite ; mais, hélas ! elles sont plus grandes que vous ne le supposiez. Ah ! chère maman, quelle expérience nous acquérons en quelques jours, et pourquoi ne vous dirai-je pas en quelques heures ?

Toutes vos recommandations sont devenues inutiles, et vous devinerez comment par cette seule phrase : J’aime Calyste comme s’il n’était pas mon mari. C’est-à-dire que si mariée à un autre, je voyageais avec Calyste, je l’aimerais et haïrais mon mari.

Observez donc un homme aimé si complètement, involontairement, absolument, sans compter tous les autres adverbes qu’il vous plaira d’ajouter. Aussi ma servitude s’est-elle établie en dépit de vos bons avis. Vous m’aviez recommandé de rester grande, noble, digne et fière pour obtenir de Calyste des sentiments qui ne seraient sujets à aucun changement dans la vie : l’estime, la considération qui doivent sanctifier une femme au milieu de la famille. Vous vous étiez élevée avec raison sans doute contre les jeunes femmes d’aujourd’hui qui, sous prétexte de bien vivre avec leurs maris, commencent par la facilité, par la complaisance, la bonhomie, la familiarité, par un abandon un peu trop fille, selon vous (un mot que je vous avoue n’avoir pas encore compris, mais nous verrons plus tard), et qui, s’il faut vous en croire, en font comme des relais pour arriver rapidement à l’indifférence et au mépris peut-être.

« – Souviens-toi que tu es une Grandlieu ! » m’avez-vous dit à l’oreille.

Ces recommandations, pleines de la maternelle éloquence de Dédalus, ont eu le sort de toutes les choses mythologiques. Chère mère aimée, pouviez-vous supposer que je commencerais par cette catastrophe qui termine, selon vous, la lune de miel des jeunes femmes d’aujourd’hui.

Quand nous nous sommes y us seuls dans la voiture, Calyste et moi, nous nous sommes trouvés aussi sots l’un que l’autre en comprenant toute la valeur d’un premier mot, d’un premier regard, et chacun de nous, sanctifié par le sacrement, a regardé par sa portière. C’était si ridicule, que, vers la barrière, monsieur m’a débité, d’une voix peu troublée, un discours, sans doute préparé comme toutes les improvisations, que j’écoutai le cœur palpitant, et que je prends la liberté de vous abréger.

– Ma chère Sabine, je vous veux heureuse, et je veux surtout que vous soyez heureuse à votre manière, a-t-il dit. Ainsi dans la situation où nous sommes, au lieu de nous tromper mutuellement sur nos caractères et sur nos sentiments par de nobles complaisances, soyons tous deux ce que nous serions dans quelques années d’ici. Figurez-vous que vous avez un frère en moi, comme moi je veux voir une sœur en vous. »

Quoique ce fut plein de délicatesse, comme je ne trouvai rien dans ce premier speech de l’amour conjugal qui répondît à l’empressement de mon âme, je demeurai pensive après avoir répondu que j’étais animée des mêmes sentiments. Sur cette déclaration de nos droits à une mutuelle froideur, nous avons parlé pluie et beau temps, poussière, relais et paysage, le plus gracieusement du monde, moi riant d’un petit rire forcé, lui très rêveur.

Enfin, en sortant de Versailles, je demandai tout bonnement à Calyste, que j’appelais mon cher Calyste, comme il m’appelait ma chère Sabine, s’il pouvait me raconter les évènements qui l’avaient mis à deux doigts de la mort, et auxquels je savais devoir le bonheur d’être sa femme. Il hésita pendant longtemps. Ce fut entre nous l’objet d’un petit débat qui dura pendant trois relais, moi, tâchant de me poser en fille volontaire et décidée à bouder, lui, se consultant sur la fatale question portée comme un défi par les journaux à Charles X : Le roi cédera-t-il ?

Enfin, après le relais de Verneuil et après avoir échangé des serments à contenter trois dynasties, de ne jamais lui reprocher cette folie, de ne pas le traiter froidement, etc., il me peignit son amour pour madame de Rochefide.

« – Je ne veux pas, me dit-il en terminant, qu’il y ait de secrets entre nous ! »

Le pauvre cher Calyste ignorait-il donc que son amie, mademoiselle des Touches et vous, vous aviez été obligées de me tout avouer, car on n’habille pas une jeune personne, comme je l’étais le jour du contrat, sans l’initier à son rôle. On doit tout dire à une mère aussi tendre que vous. Eh ! bien, je fus profondément atteinte en voyant qu’il avait obéi beaucoup moins à mon désir qu’à son envie de parler de cette passion inconnue. Me blâmerez-vous, ma mère chérie, d’avoir voulu reconnaître l’étendue de ce chagrin, de cette vive plaie du cœur que vous m’aviez signalée ?

Donc, huit heures après avoir été bénis par le curé de Saint-Thomas-d’Aquin, votre Sabine se trouvait dans la situation assez fausse d’une jeune épouse écoutant de la bouche même de son mari la confidence d’un amour trompé, les méfaits d’une rivale ! Oui, j’étais dans le drame d’une jeune femme apprenant officiellement qu’elle devait son mariage aux dédains d’une vieille blonde. À ce récit, j’ai gagné ce que je cherchais ! Quoi ?… direz-vous. Ah ! chère mère, j’ai bien vu assez d’amours s’entraînant les uns les autres sur des pendules ou sur des devants de cheminée pour mettre cet enseignement en pratique ! Calyste a terminé le poème de ses souvenirs par la plus chaleureuse protestation d’un entier oubli de ce qu’il a nommé sa folie.

Toute protestation a besoin de signature. L’heureux infortuné m’a pris la main, l’a portée à ses lèvres ; puis il l’a gardée entre ses mains pendant longtemps. Une déclaration s’en est suivie ; celle-là m’a semblé plus conforme que la première à notre état civil, quoique nos bouches n’aient pas dit une seule parole. J’ai dû ce bonheur à ma verveuse indignation sur le mauvais goût d’une femme assez sotte pour ne pas avoir aimé mon beau, mon ravissant Calyste…

On m’appelle pour jouer à un jeu de cartes que je n’ai pas encore compris. Je continuerai demain.

Vous quittez dans ce moment pour faire la cinquième à la mouche, ceci n’est possible qu’au fond de la Bretagne !…

CHAPITRE IIIComme quoi, selon M. Scribe, le sentiment va vite en voiture

3 mai.

Je reprends le cours de mon Odyssée. La troisième journée, vos enfants n’employaient plus le vous cérémonieux, mais le tu des amants.

Ma belle-mère, enchantée de nous voir heureux, a tâché de se substituer à vous, chère mère, et, comme il arrive à tous ceux qui prennent un rôle avec le désir d’effacer des souvenirs, elle a été si charmante, qu’elle a été presque vous pour moi. Sans doute elle a deviné l’héroïsme de ma conduite ; car, au début du voyage, elle cachait trop ses inquiétudes pour ne pas les rendre visibles par l’excès des précautions.

Quand j’ai vu surgir les tours de Guérande, j’ai dit à l’oreille de votre gendre : – « L’as-tu bien oubliée ? »

Mon mari, devenu mon ange, ignorait sans doute les richesses d’une affection naïve et sincère, car ce petit mot l’a rendu presque fou de joie.

Malheureusement le désir de faire oublier madame de Rochefide m’a menée trop loin. Que voulez-vous ? j’aime, et je suis presque Portugaise, car je tiens plus de vous que de mon père. Calyste a tout accepté de moi, comme acceptent les enfants gâtés, il est fils unique d’abord.

Entre nous, je ne donnerai pas ma fille, si jamais j’ai des filles, à un fils unique. C’est bien assez de se mettre à la tête d’un tyran, et j’en vois plusieurs dans un fils unique.

Ainsi donc nous avons interverti les rôles, je me suis comportée comme une femme dévouée. Il y a des dangers dans un dévouement dont on profite, on y perd sa dignité. Je vous annonce donc le naufrage de cette demi-vertu. La dignité n’est qu’un paravent placé par l’orgueil et derrière lequel nous enrageons à notre aise. Que voulez-vous, maman ?… vous n’étiez pas là, je me voyais devant un abîme. Si j’étais restée dans ma dignité, j’aurais eu les froides douleurs d’une sorte de fraternité qui certes serait tout simplement devenue de l’indifférence. Et quel avenir me serais-je préparé ? Mon dévouement a eu pour résultat de me rendre l’esclave de Calyste.

Reviendrai-je de cette situation ? nous verrons ; quant à présent, elle me plaît. J’aime Calyste, je l’aime absolument avec la folie d’une mère qui trouve bien tout ce que fait son fils, même quand elle est un peu battue par lui.

15 mai.

Jusqu’à présent donc, chère maman, le mariage s’est présenté pour moi sous une forme charmante. Je déploie toute ma tendresse pour le plus beau des hommes qu’une sotte à dédaigné pour un croque-note, car cette femme est évidemment une sotte et une sotte froide, la pire espèce de sottes. Je suis charitable dans ma passion légitime, je guéris des blessures en m’en faisant d’éternelles. Oui, plus j’aime Calyste, plus je sens que je mourrais de chagrin si notre bonheur actuel cessait. Je suis d’ailleurs l’adoration de toute cette famille et de la société qui se réunit à l’hôtel du Guénic, tous personnages nés dans des tapisseries de haute lice, et qui s’en sont détachés pour prouver que l’impossible existe.

Un jour, où je serai seule, je vous peindrai ma tante Zéphirine, mademoiselle de Pen-Hoël, le chevalier du Halga, les demoiselles Kergarouët, etc. Il n’y a pas jusqu’aux deux domestiques qu’on me permettra, je l’espère, d’emmener à Paris, Mariotte et Gasselin, qui me regardent comme un ange descendu de sa place dans le ciel, et qui tressaillent encore quand je leur parle, qui ne soient des figures à mettre sous verre.

Ma belle-mère nous a solennellement installés dans les appartements précédemment occupés par elle et par feu son mari. Cette scène a été touchante.

« – J’ai vécu toute ma vie de femme, heureuse ici, nous a-t-elle dit, que ce vous soit un heureux présage, mes chers enfants. »

Et elle a pris la chambre de Calyste.

Cette sainte femme semblait vouloir se dépouiller de ses souvenirs et de sa noble vie conjugale pour nous en investir.

La province de Bretagne, cette ville, cette famille de mœurs antiques, tout, malgré des ridicules qui n’existent que pour nous autres rieuses Parisiennes, a quelque chose d’inexplicable, de grandiose jusque dans ses minuties qu’on ne peut définir que par le mot sacré.

Tous les tenanciers des vastes domaines de la maison du Guénic, rachetés comme vous savez par mademoiselle des Touches, que nous devons aller voir à son couvent, sont venus en corps nous saluer. Ces braves gens, en habits de fête, exprimant tous une vive joie de savoir Calyste redevenu réellement leur maître, m’ont fait comprendre la Bretagne, la féodalité, la vieille France. Ce fut une fête que je ne veux pas vous peindre, je vous la raconterai. La base de tous les baux a été proposée par ces gars