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La Peinture allégorique à Pompéi. Le regard de Cicéron (Picard, Paris, 2007) s'inscrit dans le droit fil d'une recherche dont l'essentiel a été développé par Gilles Sauron, il y a maintenant plus de dix ans. Il s'agissait dans Quis deum? (1994) de suivre l'expression plastique ...
Une fiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur La Peinture allégorique à Pompéi de Gilles Sauron.
Chaque fiche de lecture présente une œuvre clé de la littérature ou de la pensée. Cette présentation est couplée avec un article de synthèse sur l’auteur de l’œuvre.
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Seitenzahl: 29
Veröffentlichungsjahr: 2017
Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.
ISBN : 9782341005920
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Ce volume présente des notices sur des œuvres clés de la littérature ou de la pensée autour d’un thème, ici La Peinture allégorique à Pompéi, Gilles Sauron (Les Fiches de lecture d'Universalis).
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La Peinture allégorique à Pompéi. Le regard de Cicéron (Picard, Paris, 2007) s’inscrit dans le droit fil d’une recherche dont l’essentiel a été développé par Gilles Sauron, il y a maintenant plus de dix ans. Il s’agissait dans Quis deum ? (1994) de suivre l’expression plastique des idéologies politiques et religieuses dans la Rome de la fin de la République et au début de l’Empire, dans les années 30 avant J.-C. Le décor urbain et les représentations figurées domestiques ont servi au temps des guerres civiles, puis au début du règne d’Auguste, à exprimer des conceptions du monde divergentes et à mobiliser des troupes. Ces images ont de la sorte participé, à leur manière, aux luttes sanglantes qui opposèrent aristocratie sénatoriale et « populares ».
L’ouvrage invite, cette fois, à découvrir l’histoire d’une révolution iconographique, circonscrite dans le temps et dans l’espace. Elle se confond avec la période de crise qui secoue Rome entre deux dictatures, celle de Sylla et celle de César. Ce moment d’effervescence, qui s’étend sur moins d’un demi-siècle, se laisse découvrir au travers d’une partie des décors qui appartiennent à une phase précoce du « second style pompéien », entre 80 et 40 avant J.-C. L’éruption du Vésuve en 79 avant J.-C., sous le principat de Titus, a miraculeusement conservé ces peintures qui ornaient les riches demeures construites sur le territoire de Pompéi et sur le pourtour de la baie de Naples, pour des membres éminents du sénat romain. Cette série d’images, fort peu nombreuses, ne relève pas toutefois du genre que l’on appelle « mégalographie », selon le terme emprunté à Vitruve : elles ne donnent pas à voir des personnages mis en scène dans une séquence narrative et allégorique, comme dans la fameuse composition monumentale de la villa des Mystères, dont l’interprétation donna lieu à un autre ouvrage de Gilles Sauron, La Grande Fresque des mystères à Pompéi (1998). Cette fois, elles représentent des architectures en partie imaginaires, dont le rapport avec le paysage monumental du temps est problématique.