La rencontre - Myriam Salomon - E-Book

La rencontre E-Book

Myriam Salomon

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Beschreibung

Gabriel Beauregard, un mètre quatre-vingts, yeux noisette, la quarantaine évoque force et détermination. Un drame le conduit à Townlake, petite bourgade du Montana où il pense mener une vie tranquille. Alors qu'il exerce son travail de surveillance de la faune en forêt, il est témoin d'un meurtre. Gabriel veut découvrir la vérité et la belle Sofia va l'épauler dans ses recherches. Les tueurs à gage vont bon train et les morts resurgissent ! Gabriel ne sait pas encore qu'il vient de plonger dans son passé... Une première aventure parue en 2007 qui pousse l'auteure a sortir cette nouvelle édition qui continue de se vendre. La série Gabriel Beauregard compte à ce jour 4 épisodes.

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Veröffentlichungsjahr: 2023

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L'AUTEURE

Myriam SALOMON est l'auteure de nombreux ouvrages dont la série thriller Gabriel Beauregard débutée en 2007 et qui comporte avec ce dernier opus 4 épisodes. Mystérieusement, vous ne trouverez plus la seconde aventure pour des raisons personnelles de l'auteure. Myriam s'est essayée depuis 2007 à divers genres littéraires comme l'autobiographie, les nouvelles fantastiques, carnets de voyage et textes intimes. Après un long break de 5 ans où elle a pris le temps de réfléchir à son avenir d'écrivain, elle envisage un second tirage pour ses premiers livres qui ont eu chacun leur succès. Sa prédilection va à la série Gabriel Beauregard qui a gagné le cœur de son lectorat dès le début et continue à apporter son lot de plaisir d'écriture à Myriam aussi. Vous trouverez la trace de tout ceci sur les moteurs de recherche. Voici les titres écrits par Myriam : Les Hirondelles seront toujours là (Autobiographie) 3 Coeur à cris (textes intimistes) Gabriel Beauregard « la rencontre » (thriller) Couleurs de vie (textes intimistes) A la limite du monde (nouvelles fantastiques) L'Ariège à vélo et 10 jours à vélo dans les Cévennes (carnets de voyage) Visions (2e épisode de Gabriel Beauregard) Mémoires amnésiques (3e épisode de Gabriel Beauregard, toujours en vente chez Morrigane Editions) Ils sont partout ! Les cons (humour)

Sommaire

PROLOGUE

PREMIERE PARTIE

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

DEUXIEME PARTIE

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

Chapitre 17

Chapitre 18

Chapitre 19

Chapitre 20

Chapitre 21

Chapitre 22

Chapitre 23

Chapitre 25

TROISIEME PARTIE

Chapitre 26

Chapitre 27

Chapitre 28

Chapitre 29

Chapitre 30

Chapitre 30

Chapitre 31

Chapitre 32

EPILOGUE

PROLOGUE

Le clair de lune illuminait la mousse au pied des arbres dans le sous-bois. Les branches grinçaient sous l’action du vent. Un nuage occulta un bref instant l’astre dans le ciel étoilé. Une chouette se posa dans un froissement d’ailes. Les halos de ses yeux dessinaient un spectre dans la pénombre.

Un carreau fendit l’espace et terrassa une biche. Un homme s’approcha d'un pas lent et sûr. Il portait des vêtements de chasseur et un chapeau. Une arbalète lui barrait la poitrine et un carquois lui recouvrait le dos. Le braconnier s’agenouilla près de sa victime pour lui ôter le projectile d’une main professionnelle. La bête râla dans un dernier sursaut, puis s’affaissa lourdement et définitivement. Avec des gestes précis et méthodiques, l’homme lui ligota les pattes et la hissa sur son épaule droite.

Un hydravion attendait depuis quelques minutes à la surface d’un lac. Le pilote vint à la rencontre du chasseur.

— Tout est OK ? La voix était rauque.

L’autre opina en silence.

— Rentre chez toi.

PREMIERE PARTIE

1

Juin 2007

Townlake, petite contrée de trois mille âmes située dans le Montana aux États-Unis au bord d’un lac longiligne, est surplombée par la chaîne de Big Belt Mountains.

Townlake est distante d’une centaine de kilomètres de Butte qui a prospéré dans les années soixante-dix grâce à l’exploitation du cuivre d’Anaconda. De nos jours, c'est une ville fantôme abandonnée depuis l’épuisement des gisements.

Au nord de Townlake, la plus grande ville est Great Falls et si vous remontez encore cent kilomètres, ce qui en fait deux cent cinquante depuis notre petite communauté, vous tombez sur le Missouri.

Les hivers sont froids dans le Montana, avec une moyenne de moins dix degrés mais en contrepartie, les étés peuvent se prolonger jusqu’à fin octobre, avec des pointes à vingt-deux degrés.

Townlake compte un seul bar digne de ce nom ; ce soir, il est plein à craquer.

Les volutes de fumée de tabac agressent les yeux. Un baby-foot et un billard au tapis usé dont on devine difficilement la couleur d’origine, est à la disposition des clients. Chez Georges, on discute après le boulot, les mariages et les enterrements, on y papote, cancane, pleure, soupire, rit, mange ou encore boit un coup. C’est aussi le lieu des rencontres sportives qu’on suit sur les deux écrans de télévision installés au-dessus du zinc.

Georges est le proprio. Un grand gars dégingandé dont le visage arbore toujours une barbe d’un siècle, porte à longueur d’hiver un pull bleu marine. Il a toujours voulu naviguer sur les grands océans jusqu’à ce qu’il rencontre une fille qui habitait Townlake dans les années 2000. Georges a racheté une vieille bicoque et l’a transformée en bar. L’idylle a duré un an puis sa fiancée est partie avec un autre. Georges a alors décidé de rester. Cela fait maintenant dix ans que son bar accueille tout Townlake.

Pour le jour, c’est le grand loto annuel que Georges organise toujours avant le lancement de la grande saison d’été.

Dans la pièce principale, il règne un brouhaha mêlé de rires et de paroles. Des adolescents bataillent à coups de grains de maïs et cocos séchés qui servent à marquer les numéros lors du tirage du loto. Des personnes déambulent boissons à la main, tandis que d’autres déplacent des chaises et des tables pour essayer de gagner encore un peu de place dans la petite salle de soixante mètres carrés.

Il est vingt-et-une heures trente, la nuit commence à tomber. Un 4x4 se gare sur le trottoir devant le bar. Deux vieux candélabres en fer forgé diffusent une lumière diaphane sur le bitume, tentant d’atténuer les ténèbres.

Le propriétaire du véhicule est Gabriel Beauregard, la quarantaine entamée, barbe naissante, tempes grisonnantes, mince, stetson de cuir, chemise brune et un pantalon en toile de même couleur.

Tout en se frayant un chemin à travers les tables, un gars sur les talons portant une casquette de base-ball, il se rappelle la fois où il est entré la première fois chez Georges en septembre l'année précédente.

Gabriel avait stoppé son 4X4 sur le trottoir attenant au bar. Le débit de boissons était presque désert en début d'après-midi. Un type, âgé d’environ soixante-dix ans, assis à une table lui avait jeté un bref regard. Un autre plus jeune, accoudé au bar, l'avait fixé comme si un martien venait de débarquer. Un troisième gars barbu était debout derrière le bar et son allure était baraquée, approchant les deux mètres. Une télévision, suspendue au-dessus des bouteilles, dégueulait un flot d'infos locales.

— Bonjour. Pourriez-vous m’indiquer le chemin pour se rendre à la cabane forestière ?

Le barman avait semblé surpris.

— La cabane forestière ? Ah ! Oui, je vois ce que vous voulez dire. C’est à trois kilomètres d’ici. Vous retournez d’où vous êtes arrivé, vous passez la ferme d’Antonin et Gaby et deux kilomètres après il y a une piste qui débute sur la droite. La cabane se trouve au bout. Vous pouvez pas vous tromper, la piste ne mène que là-bas.

— Ok, merci.

— Hé ! Vous voulez pas une petite bière avant de repartir par cette chaleur ?

— Plus tard. Merci.

— Mon nom est Georges, je suis le propriétaire du bar. Bienvenue !

Gabriel reprend ses esprits alors qu'il slalome parmi les tablées. Le type qui le suit l'interroge :

— Qu’est-ce t’as fait du chien et du petit ?

— À la maison tous les deux.

— Hé Grégory, par ici ! Les interpelle un homme.

— Salut Léo ! Grégory lui serre la main chaleureusement et Gabriel en fait tout autant et ils s'installent.

— Je vais chercher à boire, lance Léopold qui disparaît aussitôt dans la foule.

— C’est animé, s’exclame Gabriel en riant.

— Le type que tu vois là-bas, c’est Ray. C’est lui qui tire les numéros. Il n’a pas son pareil, tu verras.

Un gars s’approche avec des cartons de loto. Léo revient avec trois chopes de bière.

— Merci Léo.

Soudain, Ray réclame le silence. Des billes en bois numérotées de un à quatre-vingt-dix-neuf sont jetées dans une sorte de panier à salade en métal activité par une manivelle. Ray s'improvise humoriste à travers des blagues basées sur le folklore local.

Un intermède est décidé après une heure de jeu, afin de permettre aux joueurs de se détendre et se réapprovisionner en boissons pour la seconde partie.

Grégory discute avec Léo.

Gabriel gamberge, ressassant l’année qu’il vient de vivre :

Son arrivée, les allusions de Nancy, le meurtre dans la forêt, les récits étranges de Grégory, son agression. Il trouve l’ambiance joviale de la soirée en total décalage avec ces événements. Cette contrée est animée par une ambivalence certaine. Tous ces visages qui rient portent un masque. Aujourd'hui, il sait qu'ils cachent un secret. Mais lequel ?

À nouveau, Gabriel se souvient.