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À Paris, le Centre Georges-Pompidou présentait, du 15 octobre 2008 au 26 janvier 2009, une exposition consacrée au Futurisme à Paris, significativement sous-titrée, d'après Mikhaïl Larionov, «une avant-garde explosive». Elle se transportera ensuite à Rome (Scuderie al Quirinale) puis à...
À PROPOS DE L’ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS
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Seitenzahl: 28
Veröffentlichungsjahr: 2016
Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.
ISBN : 9782341010160
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Les grandes expositions sont l’occasion de faire le point sur l’œuvre d’un artiste, sur une démarche esthétique ou sur un moment-clé de l’histoire des cultures. Elles attirent un large public et marquent de leur empreinte l’histoire de la réception des œuvres d’art.
Sur le modèle des fiches de lecture, les fiches exposition d’Encyclopaedia Universalis associent un compte rendu de l’événement avec un article de fond sur le thème central de chaque exposition retenue : - pour connaître et comprendre les œuvres et leur contexte, les apprécier plus finement et pouvoir en parler en connaissance de cause ; - pour se faire son propre jugement sous la conduite de guides à la compétence incontestée.
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À Paris, le Centre Georges-Pompidou présentait, du 15 octobre 2008 au 26 janvier 2009, une exposition consacrée au Futurisme à Paris, significativement sous-titrée, d’après Mikhaïl Larionov, « une avant-garde explosive ». Elle se transportera ensuite à Rome (Scuderie al Quirinale) puis à Londres (Tate Modern).
Son objectif était de célébrer le centenaire de ce premier mouvement d’avant-garde du XXe siècle qui se fit connaître, sur le plan littéraire, par le manifeste de F. T. Marinetti, lancé à Paris dans Le Figaro le 20 février 1909. Elle proposait notamment la reconstitution quasi intégrale de la première exposition futuriste qui, à l’instigation de Félix Fénéon, eut lieu dans la capitale, à la Galerie Bernheim Jeune, en février 1912. La qualité plastique des œuvres présentées, la nouveauté des positions théoriques, la contribution majeure du mouvement à l’essor des avant-gardes sont désormais indiscutables. Les futuristes utilisèrent les ressources de la provocation et jouèrent de tous les registres expressifs, exaltant le monde moderne, la civilisation urbaine, les machines et la vitesse. Prétendant à un art total, ils ambitionnèrent de rapprocher l’art et la vie.
Le propos de l’exposition restait ambigu dans la mesure où il entendait réévaluer la place et le statut du futurisme, tel qu’il se présentait à Paris, tout en évoquant la réaction parisienne, souvent hostile, à ce mouvement nationaliste.
La démarche se voulait pourtant didactique et dialectique. Elle pourrait se résumer ainsi : les nouvelles théories scientifiques pénètrent le monde artistique, tant le pointillisme que le cubisme ; les futuristes font « exploser » la peinture tant par les couleurs que par les thèmes ; dans un troisième temps, il en résulte la tentative de synthèse opérée par la Section d’or et l’Orphisme (Apollinaire) qui regroupent Delaunay, Francis Picabia et Marcel Duchamp, dont les tableaux transportés à l’Armory Show de New York (1913) vont par la suite irradier l’avant-garde européenne. De cette synthèse participent les œuvres des cubofuturistes russes et celles des vorticistes anglais, en dialogue avec les Italiens.