Le Rosier de Mme Husson - Guy de Maupassant - E-Book

Le Rosier de Mme Husson E-Book

Guy de Maupassant

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Beschreibung

Le Rosier de Mme Husson est le treizième recueil de nouvelles de l'écrivain Guy de Maupassant |1888|.

Guy de Maupassant était un maître de la nouvelle. Cette collection affiche sa diversité vivante, avec des contes qui varient en thème et en ton, allant de la tragédie et de la satire à la comédie et à la farce. Dans un style lucidement direct, il offre un réalisme sans faille et une ironie sceptique. Il dépeint les tromperies, les hypocrisies et les vanités à différents niveaux de la société. La prostitution est décrite avec franchise, tandis que la dureté de la guerre est habilement exposée.
Ses contes ont été télévisés et ont influencé les films, les opéras et la musique rock. Sans illusion mais humain, Maupassant reste notre contemporain.
| Source Introduction par Cedric Watts, M.A., Ph.D. |

Histoires courtes :
Le Rosier de Madame Husson
Un échec
Enragée ?
Le Modèle
La Baronne
Une vente
L’Assassin
La Martine
Une soirée
La Confession
Divorce
La Revanche
L’Odyssée d’une fille
La Fenêtre

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SOMMMAIRE

RECUEIL |13| - LE ROSIER DE MME HUSSON (1888)

LE ROSIER DE MADAME HUSSON

UN ÉCHEC

ENRAGÉE ?

LE MODÈLE

LA BARONNE

UNE VENTE

L’ASSASSIN

LA MARTINE

UNE SOIRÉE

LA CONFESSION

DIVORCE

LA REVANCHE

L’ODYSSÉE D’UNE FILLE

LA FENÊTRE

GUY DE MAUPASSANT

LE ROSIER DE MME HUSSON

RECUEIL |13|

COLLECTION COMPLÈTENOUVELLES

GUY DE MAUPASSANT

P. Ollendorff ,  1902

Raanan Editeur

Livre 830 | édition 1

RECUEIL |13| - LE ROSIER DE MME HUSSON (1888)

Le Rosier de Madame Husson

Un échec

Enragée ?

Le Modèle

La Baronne

Une vente

L’Assassin

La Martine

Une soirée

La Confession

Divorce

La Revanche

L’Odyssée d’une fille

La Fenêtre

LE ROSIER DE MADAME HUSSON

Nous venions de passer Gisors, où je m’étais réveillé en entendant le nom de la ville crié par les employés, et j’allais m’assoupir de nouveau, quand une secousse épouvantable me jeta sur la grosse dame qui me faisait vis-à-vis.

Une roue s’était brisée à la machine qui gisait en travers de la voie. Le tender et le wagon de bagages, déraillés aussi, s’étaient couchés à côté de cette mourante qui râlait, geignait, sifflait, soufflait, crachait, ressemblait à ces chevaux tombés dans la rue, dont le flanc bat, dont la poitrine palpite, dont les naseaux fument et dont tout le corps frissonne, mais qui ne paraissent plus capables du moindre effort pour se relever et se remettre à marcher.

Il n’y avait ni morts ni blessés, quelques contusionnés seulement, car le train n’avait pas encore repris son élan, et nous regardions, désolés, la grosse bête de fer estropiée, qui ne pourrait plus nous traîner et qui barrait la route pour longtemps peut-être, car il faudrait sans doute faire venir de Paris un train de secours.

Il était alors dix heures du matin, et je me décidai tout de suite à regagner Gisors pour y déjeuner.

Tout en marchant sur la voie, je me disais : « Gisors, Gisors, mais je connais quelqu’un ici. Qui donc ? Gisors ? Voyons, j’ai un ami dans cette ville. » Un nom soudain jaillit dans mon souvenir : « Albert Marambot. » C’était un ancien camarade de collège, que je n’avais pas vu depuis douze ans au moins, et qui exerçait à Gisors la profession de médecin. Souvent il m’avait écrit pour m’inviter ; j’avais toujours promis, sans tenir. Cette fois enfin je profiterais de l’occasion.

Je demandai au premier passant : « Savez-vous où demeure M. le docteur Marambot ? » Il répondit sans hésiter, avec l’accent traînard des Normands : « Rue Dauphine. » J’aperçus en effet, sur la porte de la maison indiquée, une grande plaque de cuivre où était gravé le nom de mon ancien camarade. Je sonnai ; mais la servante, une fille à cheveux jaunes, aux gestes lents, répétait d’un air stupide : « I y est paas, i y est paas. »

J’entendais un bruit de fourchettes et de verres, et je criai : « Hé ! Marambot. » Une porte s’ouvrit, et un gros homme à favoris parut, l’air mécontent, une serviette à la main.

Certes, je ne l’aurais pas reconnu. On lui aurait donné quarante-cinq ans au moins, et, en une seconde, toute la vie de province m’apparut, qui alourdit, épaissit et vieillit. Dans un seul élan de ma pensée, plus rapide que mon geste pour lui tendre la main, je connus son existence, sa manière d’être, son genre d’esprit et ses théories sur le monde. Je devinai les longs repas qui avaient arrondi son ventre, les somnolences après dîner, dans la torpeur d’une lourde digestion arrosée de cognac, et les vagues regards jetés sur les malades avec la pensée de la poule rôtie qui tourne devant le feu. Ses conversations sur la cuisine, sur le cidre, l’eau-de-vie et le vin, sur la manière de cuire certains plats et de bien lier certaines sauces me furent révélées, rien qu’en apercevant l’empâtement rouge de ses joues, la lourdeur de ses lèvres, l’éclat morne de ses yeux.

Je lui dis : « Tu ne me reconnais pas. Je suis Raoul Aubertin. »

Il ouvrit les bras et faillit m’étouffer, et sa première phrase fut celle-ci :

— Tu n’as pas déjeuné, au moins ?

— Non.

— Quelle chance ! je me mets à table et j’ai une excellente truite.

Cinq minutes plus tard je déjeunais en face de lui.

Je lui demandai :

— Tu es resté garçon ?

— Parbleu !

— Et tu t’amuses ici ?

— Je ne m’ennuie pas, je m’occupe. J’ai des malades, des amis. Je mange bien, je me porte bien, j’aime à rire et chasser. Ça va.

— La vie n’est pas trop monotone dans cette petite ville ?  

— Non, mon cher, quand on sait s’occuper. Une petite ville, en somme, c’est comme une grande. Les événements et les plaisirs y sont moins variés, mais on leur prête plus d’importance ; les relations y sont moins nombreuses, mais on se rencontre plus souvent. Quand on connaît toutes les fenêtres d’une rue, chacune d’elles vous occupe et vous intrigue davantage qu’une rue entière à Paris.

C’est très amusant, une petite ville, tu sais, très amusant, très amusant. Tiens, celle-ci, Gisors, je la connais sur le bout du doigt depuis son origine jusqu’à aujourd’hui. Tu n’as pas idée comme son histoire est drôle.

— Tu es de Gisors ?

— Moi ? Non. Je suis de Gournay, sa voisine et sa rivale. Gournay est à Gisors ce que Lucullus était à Cicéron. Ici, tout est pour la gloire, on dit : « les orgueilleux de Gisors. » À Gournay, tout est pour le ventre, on dit : « les mâqueux de Gournay. » Gisors méprise Gournay, mais Gournay rit de Gisors. C’est très comique, ce pays-ci.  

Je m’aperçus que je mangeais quelque chose de vraiment exquis, des œufs mollets enveloppés dans un fourreau de gelée de viande aromatisée aux herbes et légèrement saisie dans la glace.

Je dis en claquant la langue pour flatter Marambot : « Bon, ceci. »

Il sourit : « Deux choses nécessaires, de la bonne gelée, difficile à obtenir, et de bons œufs. Oh ! les bons œufs, que c’est rare, avec le jaune un peu rouge, bien savoureux ! Moi, j’ai deux basses-cours, une pour l’œuf, l’autre pour la volaille. Je nourris mes pondeuses d’une manière spéciale. J’ai mes idées. Dans l’œuf comme dans la chair du poulet, du bœuf ou du mouton, dans le lait, dans tout, on retrouve et on doit goûter le suc, la quintessence des nourritures antérieures de la bête. Comme on pourrait mieux manger si on s’occupait davantage de cela !

Je riais.

— Tu es donc gourmand ?

— Parbleu ! Il n’y a que les imbéciles qui ne soient pas gourmands. On est gourmand comme on est artiste, comme on est instruit, comme on est poète. Le goût, mon cher, c’est un organe délicat, perfectible et respectable comme l’œil et l’oreille. Manquer de goût, c’est être privé d’une faculté exquise, de la faculté de discerner la qualité des aliments, comme on peut être privé de celle de discerner les qualités d’un livre ou d’une œuvre d’art ; c’est être privé d’un sens essentiel, d’une partie de la supériorité humaine ; c’est appartenir à une des innombrables classes d’infirmes, de disgraciés et de sots dont se compose notre race ; c’est avoir la bouche bête, en un mot, comme on a l’esprit bête. Un homme qui ne distingue pas une langouste d’un homard, un hareng, cet admirable poisson qui porte en lui toutes les saveurs, tous les arômes de la mer, d’un maquereau ou d’un merlan, et une poire crassane d’une duchesse, est comparable à celui qui confondrait Balzac avec Eugène Sue, une symphonie de Beethoven avec une marche militaire d’un chef de musique de régiment, et l’Apollon du Belvédère avec la statue du général de Blanmont !

— Qu’est-ce donc que le général de Blanmont ?

— Ah ! c’est vrai, tu ne sais pas. On voit bien que tu n’es point de Gisors ! Mon cher, je t’ai dit tout à l’heure qu’on appelait les habitants de cette ville les « orgueilleux de Gisors » et jamais épithète ne fut mieux méritée. Mais déjeunons d’abord, et je te parlerai de notre ville en te la faisant visiter.

Il cessait de parler de temps en temps pour boire lentement un demi-verre de vin qu’il regardait avec tendresse en le reposant sur la table.

Une serviette nouée au col, les pommettes rouges, l’œil excité, les favoris épanouis autour de sa bouche en travail, il était amusant à voir.

Il me fit manger jusqu’à la suffocation. Puis, comme je voulais regagner la gare, il me saisit le bras et m’entraîna par les rues. La ville, d’un joli caractère provincial, dominée par sa forteresse, le plus curieux monument de l’architecture militaire du viie siècle qui soit en France, domine à son tour une longue vallée où les lourdes vaches de Normandie broutent et ruminent dans les pâturages.

Le docteur me dit : « Gisors, ville de 4000 habitants, aux confins de l’Eure, mentionnée déjà dans les Commentaires de Jules César : Cæsaris ostium, puis Cæsartium, Cæsortium, Gisortium, Gisors. Je ne te mènerai pas visiter le campement de l’armée romaine dont les traces sont encore très visibles.

Je riais et je répondis : « Mon cher, il me semble que tu es atteint d’une maladie spéciale que tu devrais étudier, toi médecin, et qu’on appelle l’esprit de clocher. »

Il s’arrêta net : « L’esprit de clocher, mon ami, n’est pas autre chose que le patriotisme naturel. J’aime ma maison, ma ville et ma province par extension, parce que j’y trouve encore les habitudes de mon village ; mais si j’aime la frontière, si je la défends, si je me fâche quand le voisin y met le pied, c’est parce que je me sens déjà menacé dans ma maison, parce que la frontière que je ne connais pas est le chemin de ma province. Ainsi moi, je suis Normand, un vrai Normand ; eh bien, malgré ma rancune contre l’Allemand et mon désir de vengeance, je ne le déteste pas, je ne le hais pas d’instinct comme je hais l’Anglais, l’ennemi véritable, l’ennemi héréditaire, l’ennemi naturel du Normand, parce que l’Anglais a passé sur ce sol habité par mes aïeux, l’a pillé et ravagé vingt fois, et que l’aversion de ce peuple perfide m’a été transmise avec la vie par mon père… Tiens, voici la statue du général.

— Quel général ?

— Le général de Blanmont ! Il nous fallait une statue. Nous ne sommes pas pour rien les orgueilleux de Gisors ! Alors nous avons découvert le général de Blanmont. Regarde donc la vitrine de ce libraire.

Il m’entraîna vers la devanture d’un libraire où une quinzaine de volumes jaunes, rouges ou bleus attiraient l’œil.

En lisant les titres, un rire fou me saisit ; c’étaient : Gisors, ses origines, son avenir, par M. X…, membre de plusieurs sociétés savantes ;

Histoire de Gisors, par l’abbé A… ;

Gisors, de César à nos jours, par M. B…, propriétaire ;

Gisors et ses environs, par le docteur C. D… ;

Les Gloires de Gisors, par un chercheur.  

— Mon cher, reprit Marambot, il ne se passe pas une année, par une année, tu entends bien, sans que paraisse ici une nouvelle histoire de Gisors ; nous en avons vingt-trois.

— Et les gloires de Gisors ? demandai-je.

— Oh ! je ne te les dirai pas toutes, je te parlerai seulement des principales. Nous avons eu d’abord le général de Blanmont, puis le baron Davillier, le célèbre céramiste qui fut l’explorateur de l’Espagne et des Baléares et révéla aux collectionneurs les admirables faïences hispano-arabes. Dans les lettres, un journaliste de grand mérite, mort aujourd’hui, Charles Brainne, et parmi les bien vivants le très éminent directeur du Nouvelliste de Rouen, Charles Lapierre… et encore beaucoup d’autres, beaucoup d’autres…

Nous suivions une longue rue, légèrement en pente, chauffée d’un bout à l’autre par le soleil de juin, qui avait fait rentrer chez eux les habitants.

Tout à coup, à l’autre bout de cette voie, un homme apparut, un ivrogne qui titubait.  

Il arrivait, la tête en avant, les bras ballants, les jambes molles, par périodes de trois, six ou dix pas rapides, que suivait toujours un repos. Quand son élan énergique et court l’avait porté au milieu de la rue, il s’arrêtait net et se balançait sur ses pieds, hésitant entre la chute et une nouvelle crise d’énergie. Puis il repartait brusquement dans une direction quelconque. Il venait alors heurter une maison sur laquelle il semblait se coller, comme s’il voulait entrer dedans, à travers le mur. Puis il se retournait d’une secousse et regardait devant lui, la bouche ouverte, les yeux clignotants sous le soleil, puis d’un coup de reins, détachant son dos de la muraille, il se remettait en route.

Un petit chien jaune, un roquet famélique, le suivait en aboyant, s’arrêtant quand il s’arrêtait, repartant quand il repartait.

— Tiens, dit Marambot, voilà le rosier de Mme Husson.

Je fus très surpris et je demandai : « Le rosier de Mme Husson, qu’est-ce que tu veux dire par là ? »

Le médecin se mit à rire.

— Oh ! c’est une manière d’appeler les ivrognes que nous avons ici. Cela vient d’une vieille histoire passée maintenant à l’état de légende, bien qu’elle soit vraie en tous points.

— Est-elle drôle, ton histoire ?

— Très drôle.

— Alors, raconte-la.

— Très volontiers. Il y avait autrefois dans cette ville une vieille dame, très vertueuse et protectrice de la vertu, qui s’appelait Mme Husson. Tu sais, je te dis les noms véritables et pas des noms de fantaisie. Mme Husson s’occupait particulièrement des bonnes œuvres, de secourir les pauvres et d’encourager les méritants. Petite, trottant court, ornée d’une perruque de soie noire, cérémonieuse, polie, en fort bons termes avec le bon Dieu représenté par l’abbé Malou, elle avait une horreur profonde, une horreur native du vice, et surtout du vice que l’Église appelle luxure. Les grossesses avant mariage la mettaient hors d’elle, l’exaspéraient jusqu’à la faire sortir de son caractère.

Or c’était l’époque où l’on couronnait des rosières aux environs de Paris, et l’idée vint à Mme Husson d’avoir une rosière à Gisors.

Elle s’en ouvrit à l’abbé Malou, qui dressa aussitôt une liste de candidates.

Mais Mme Husson était servie par une bonne, par une vieille bonne nommée Françoise, aussi intraitable que sa patronne.

Dès que le prêtre fut parti, la maîtresse appela sa servante et lui dit :  

— Tiens, Françoise, voici les filles que me propose M. le curé pour le prix de vertu ; tâche de savoir ce qu’on pense d’elles dans le pays.

Et Françoise se mit en campagne. Elle recueillit tous les potins, toutes les histoires, tous les propos, tous les soupçons. Pour ne rien oublier, elle écrivait cela avec la dépense, sur son livre de cuisine et le remettait chaque matin à Mme Husson, qui pouvait lire, après avoir ajusté ses lunettes sur son nez mince :

Pain

quatre sous.

Lait

deux sous.

Beurre

huit sous.

Malvina Levesque s’a dérangé l’an dernier avec Mathurin Poilu.

Un gigot

vingt-cinq sous.

Sel

un sou.

Rosalie Vatinel qu’a été rencontrée dans le bois Riboudet avec Césaire Piénoir par Mme Onésime repasseuse, le vingt juillet à la brune.

Radis

un sou.

Vinaigre

deux sous.

Sel d’oseille

deux sous.

 

Joséphine Durdent qu’on ne croit pas qu’al a fauté nonobstant qu’al est en correspondance avec le fil Oportun qu’est en service à Rouen et qui lui a envoyé un bonet en cado par la diligence.

 

Pas une ne sortit intacte de cette enquête scrupuleuse. Françoise interrogeait tout le monde, les voisins, les fournisseurs, l’instituteur, les sœurs de l’école et recueillait les moindres bruits.

Comme il n’est pas une fille dans l’univers sur qui les commères n’aient jasé, il ne se trouva pas dans le pays une seule jeune personne à l’abri d’une médisance.

Or Mme Husson voulait que la rosière de Gisors, comme la femme de César, ne fût même pas soupçonnée, et elle demeurait désolée, désespérée, devant le livre de cuisine de sa bonne.

On élargit alors le cercle des perquisitions jusqu’aux villages environnants ; on ne trouva rien.

Le maire fut consulté. Ses protégées échouèrent. Celles du Dr Barbesol n’eurent pas plus de succès, malgré la précision de ses garanties scientifiques.

Or, un matin, Françoise, qui rentrait d’une course, dit à sa maîtresse :