Le siècle des hyènes - Laura M - E-Book

Le siècle des hyènes E-Book

Laura M

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Beschreibung

Le ressenti tellement actuel et collant à l’actualité d’une femme mûre, active, consciente de son environnement et qui exprime sa colère et ses émotions dans un ouvrage sans filtre. Elle parcourt les différents volets de notre société en y analysant la place de la femme et ce qu’elle devient avec un sentiment de révolte envers les bien-pensants et tous ceux qui croient être seuls à détenir la vérité et nous l’imposent.


À PROPOS DE L'AUTRICE

Laura M., au sortir d’une carrière dans l’esthétique, a écrit un premier livre : "Entrez, déshabillez-vous…", à la demande de ses clients pour exprimer ses sentiments. Elle complète maintenant cette œuvre avec un deuxième volet, plus intime et direct, abordant la femme et la société. Dans ce nouvel ouvrage, elle témoigne de sa vision d’une société fragmentée où la colère domine.

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Seitenzahl: 285

Veröffentlichungsjahr: 2024

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Laura M.

Le siècle des hyènes

Réflexions douces-amères

sur notre époque et sur les femmes…

Essai

© Lys Bleu Éditions – Laura M.

ISBN : 979-10-422-1130-1

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Préface

Je suis tellement excédée d’entendre ce que j’entends, de lire ce que je lis et de voir ce que je vois que j’ai pris ma plume pour régler mes comptes avec quelques spécimens bien particuliers qui me hérissent le poil.

Notre époque est avant tout une énorme régression, une fois de plus, le balancier est allé trop loin et nous retombons dans tous les extrémismes et dans une caricature de société qui devient folle.

D’où sortent ces Cassandres et ces espèces de prédicateurs haineux qui passent leur temps à manipuler les gens, où trouvent-ils ces crétins incultes qui donnent leur avis sur tout, pourquoi sommes-nous condamnés à supporter une médiocrité politique récurrente, des élus stupides et incompétents et une corruption omniprésente ?

En tant que femme, je me sens bien placée pour ressentir et juger les comportements, les déclarations et les influences de mes pairs et je ne vois pas pour quelle raison, je ne me lèverais pas pour le dénoncer.

Comme le disait Ariane Ascaride lors de la remise de son César, « je m’adresse aux femmes vigilantes », mais aussi aux curieuses et aux combattantes permanentes, je mettrais moi aussi mon grain de sel et il ne sera pas moins intéressant que celui de certains animateurs de C8 ou d’autres chaînes, et sûrement plus sensé que les avis et déclarations de crétins professionnels ou élus, chargés de manipuler les foules avec la bénédiction de médias lamentables.

À présent, parlons des femmes…

C’est ainsi que, depuis presque cinq mille ans, des millions d’hommes, de femmes, d’enfants sont nourris de récits religieux maquillés, de mythes réécrits et d’une Histoire où la féminité est sans cesse rabaissée et diabolisée pour nous faire accepter l’inacceptable : La soumission de la femme à l’homme.

Complot (2019) de Nicolas Beuglet.

Chapitre I

La femme dans la société

Les femmes, la féminité et moi, et moi, et moi.. Une longue histoire

J’adore parler de la femme et de tout ce qu’elle représente en bien et en mal, sous toutes ses formes, et toutes ses complexités.

Sujet très et peut-être un peu trop actuel de nos jours, complexe et épineux à mon sens.

Je ne vais pas me faire des amies en écrivant ceci – je le sais bien et ce n’est pas le but –, mais écrire ce livre, c’est livrer ce que je pense au plus profond de moi-même, et constater comment, tant de médiocrité et de méchanceté nous amènent la guerre hommes – femmes.

Dans l’ensemble, je pense que les femmes sont aussi virulentes et plus dures en parole que les hommes face aux problèmes, aux conflits, que ce soit dans le travail ou dans la vie privée, j’écris en connaissance de cause que ce soit dans ma vie personnelle ou dans mon métier qui me permet de côtoyer des hommes et des femmes, ayant droit aux confidences les plus extrêmes.

C’est mon constat et je pense être très réaliste. Attention, je rapporte les paroles et pour ceux qui mélangent tout ou qui interpréteraient à leur sauce, je ne parle pas de violence physique, mais de violence verbale.

Je pense que la femme sait bien là où ça blesse le plus, même entre elles les femmes sont terribles, d’où mon titre, l’homme peut faire du mal verbalement et surtout physiquement, mais je pense que nous piquons plus finement.

Simple précision me concernant je n’ai jamais eu de souci particulier avec les hommes, j’ai peut-être eu de la chance ?

Adolescente je me sentais mieux avec les garçons et j’étais entourée de copains, puis jeune adulte cela n’a pas changé j’étais toujours avec ma cour de garçons, car je me suis toujours mieux entendu avec eux.

Au fil des phrases vous comprendrez le pourquoi de ce choix et de mon analyse, mes amies, mes copines ont souvent voulu m’imiter, ont voulu ma place, rares sont celles qui ont résisté et qui sont restées gentilles et sincères au fil des années avec moi.

Cela me dépasse, envier l’autre surtout quand on est amie, mais c’est la vie on ne peut pas forcer, il y a des amitiés qui s’abîment et puis qui meurent c’est ainsi. Pour être franche, je pense que certaines amitiés valent plus par leur ancienneté que par leur qualité.

J’ai dans mes relations un psychanalyste, un homme brillant, qui m’a expliqué un jour, que de par ma personnalité, ma réussite, mon physique, mon moi tout court, je faisais peur aux femmes.

J’étais bien sûr surprise par son analyse, mais je l’ai vite comprise au fil du temps, et j’ai dû attendre des années pour avoir de vraies amitiés sans jalousie et sans regard de biais.

Je suis une femme, mais je ne suis ni jalouse ni envieuse. Ces comportements me dépassent, j’aime voir les gens heureux, les gens réussir, il y a toujours plus beau, plus riche, plus intelligent, mais il vaut mieux s’accepter comme on est, quitte ensuite à changer ou à améliorer certaines choses. (Pour être sincère, c’est plus facile quand la nature est généreuse que le contraire et comme disait un humoriste acide « Quand je vois à quoi ressemblent certaines personnes, j’ai l’impression que la nature se venge. »)

Alors voilà le résultat, depuis mes 16 ans j’affronte, je ne mâche pas mes mots et j’ai le regard noir si nécessaire.

Cette forme de désamour, de concurrence inutile, car nous sommes différents, notre sexe le prouve même si la tendance non genrée persifle à tort et à travers, mais nous avons les mêmes qualités et les mêmes défauts, je nous trouve complètement complémentaires et pour moi ceci représente équilibre et harmonie et permet de parfaire un duo. Ce n’est pas récent, mais c’est de pis en pis et ce n’est pas bien.

La société se fracture de plus en plus et nous en sommes responsables, nous provoquons cette rupture par nos comportements et nos actes et le plus dommage et moche c’est cette haine et cette grande méfiance que cela provoque entre les hommes et les femmes.

Pas plus tard que ce matin sur CNEWS chez Pascal Praud, j’ai beaucoup aimé les déclarations de Jacques Vendroux qui disait que les hommes étaient bannis, ils deviennent des parias et l’homme blanc hétérosexuel est devenu la cible des hystériques.

C’est tout à fait vrai, il n’exagère pas et je le comprends, faire un compliment à une femme, lui dire qu’elle est jolie maintenant reste périlleux et considéré comme sexiste, selon la journaliste Elisabeth Levy que j’adore par ses propos très cash.

Il faut dire « jolie ET intelligente », ce monde qui nous entoure devient fou si l’on ne peut plus faire un compliment sans avoir peur des réactions débiles des gens, au secours !

La discussion sur ce sujet était très intéressante et animée, voilà un exemple parmi tant d’autres : Si vous abordez une femme dans la rue, voire la draguez, attention aux âmes sensibles, maintenant vous risquez la gifle donc attention, réfléchissez bien avant d’agir.

Ou, même sans gifle, les femmes n’hésitent plus à traiter les hommes de connards et d’abrutis, juste par réflexe et pour se protéger, mais se protéger de quoi ?

Nous provoquons ainsi cette haine des hommes en disant au passage qu’un homme sur deux peut être un agresseur et voilà le résultat, la note est mauvaise.

Ces néo-féministes font beaucoup de mal aux uns et aux autres, tout le monde se méfie de tout le monde, les femmes ont une piètre opinion de l’homme et les rapports ne sont pas prêts de s’arranger avec de tels agissements.

« Hors d’œuvre médiatique… »

J’aime être une femme, j’adore parler d’elles, je ne suis pas féministe, je n’aime pas ce mot qui m’inspire trop de radicalité, de dureté, de n’importe quoi surtout concernant les néo-féministes, tous ces pseudos politiques de gauche ou écolos féministes quand cela les arrange, féministes à mi-temps ou en choisissant leurs sujets.

Le féminisme a bon dos comme aller fouiner dans la vie privée des gens, quelle honte ! Quelle indécence ! Pour qui se prennent-elles, ces politiques féministes radicales pour juger un homme, sont-elles des juges ? Ont-elles une fonction officielle ? Non ? Alors à la niche ! Que les élues écolos féministes s’affairent à régler les problèmes de notre pays, ce pour quoi elles sont payées (Et grassement…) au lieu de proposer de taxer les hommes qui ne partagent pas le ménage.

Il y a féminisme et féminisme, celui qui est un combat pied à pied pour une égalité et celui qui vise à monter les hommes contre les femmes et si la haine des hommes s’est installée, pas pour moi.

Je suis bien consciente qu’il a fallu se battre au fil des ans dans différents domaines et nous en sommes encore aux prémices, mais je conteste et désapprouve simplement la manière dont souvent on traite les histoires, les conflits, les faits, ces interprétations litigieuses entre hommes et femmes.

Beaucoup d’entre nous ne sont pas conscients de la société dans laquelle nous vivons et du statut des femmes, prenons un exemple facile, mais édifiant : Que représente pour vous la date du 31 janvier 2013 ? Non, pas la fin des tickets restaurant de 2012, ce jour-là est emblématique de l’émancipation féminine, car elle correspond à l’abrogation d’une ordonnance datant du 7 novembre 1800, limitant le port du pantalon par les femmes. Il y a encore un sacré toilettage à faire dans les coins…

Mais, que ce soit à la télévision ou sur les réseaux sociaux, on entend à mon goût beaucoup trop parler de problèmes liés aux femmes. Alors oui, les langues se délient, on aborde beaucoup plus facilement et plus librement certains sujets graves comme la violence faite aux femmes, au sexisme, aux abus divers, aux viols, aux agressions verbales, aux mauvaises manières, à la lourdeur des hommes.

C’est bien cette facilité à divulguer, à déballer, à se confier et à dire ces vérités, mais pour moi, le trop est toujours dangereux, les médias et les réseaux sociaux balancent sans aucune preuve en avant -première, s’en donnent à cœur joie, les rumeurs vont bon train, et c’est parti le scandale commence, la vie d’un tel ou une telle peut basculer très rapidement.

Je ne généralise surtout pas, mais je ferai la différence entre certaines plaintes contre certains hommes très médiatisés en ce moment, ils ne sont pas encore jugés par la justice, car celle-ci est bien trop longue, mais déjà jugés par les médias ce qui peut être catastrophique pour leur vie et leur carrière.

Évidemment, comment peut-on continuer à supporter qu’un homme accusé par 35 femmes se permette de dire qu’il a affaire à 35 menteuses ? Comment son entourage et sa famille peuvent supporter cette attitude horrible et insultante ?

Par contre, ce qui me choque au plus haut point, ce sont ces femmes qui au bout de dix ans, voire vingt ans, parlent, portent plainte. Pourquoi pas tout de suite, ou deux ans après l’agression ou « dite agression », et là nous sommes cernées de plaintes, « de demi plaintes » d’aveux à demi avoués, d’interprétations malveillantes, de dires plus ou moins clairs, de rumeurs qui vont crescendo.

Il y a beaucoup trop de négatifs, c’est la tendance, la femme est à l’honneur depuis un certain temps, j’ai la nette impression qu’être une femme s’est compliquée, et que la femme complique tout, surtout dans ces fameux rapports homme-femme.

Le sujet des jours à venir sera « l’homme pose problème à la femme, et la femme pose problème à l’homme ».

Attention je suis bien consciente des problèmes graves que subissent certaines femmes, mais toute cette malveillance, ces déballages de vies privées comme aux USA, dans ces procès de couples ou on vous décrit toute l’intimité de l’un et l’autre n’arrangeront pas les rapports entre l’homme et la femme, les rapports humains en général, bien au contraire.

Nous critiquons les méthodes des USA, cette absence de respect de la vie privée, ces procès à rallonge, mais nous en prenons le chemin, bientôt avec autant d’indécence et d’impudeurs inutiles, ce n’est bon pour personne, et au final, les deux parties souffrent, pour finir il n’y a pas de vrais gagnants dans ces histoires sordides.

Malgré tout ce qui se passe, quand on écoute les infos, il y a du vrai du faux, chacun interprète à sa façon, on juge très facilement. Pour ça, nous sommes très forts, les médias, les réseaux sociaux s’en donnent à cœur joie, mais je trouve que l’homme en prend plein la figure au premier abord face à une femme il aura toujours tort sans preuve, c’est comme ça on plaindra plus facilement une femme, et croyez-moi dans mon métier j’en ai eu des confidences d’hommes et de femmes, des témoignages de divorces, de ruptures très difficiles, de drames.

Regardez chez nos politiques, certaines que je ne nommerai pas pensent que les femmes ont toujours raison, n’importe quoi !

Mon sentiment, très personnel, est que tout ceci n’est pas bon, et même nocif pour notre avenir, de nous monter les uns contre les autres avec toutes ces horreurs dites à la TV, ces mensonges et ces vérités. Les gens sont jugés avant d’être jugés, je trouve ça grave et dangereux pour la vie de quelqu’un qui à cause de déclarations infondées peut tout perdre avec la fameuse descente aux enfers.

Je pense qu’il faut attendre les vrais jugements de la justice, elle seule est habilitée à trancher sur le sort d’un homme ou d’une femme.

Au passage petite parenthèse sur la justice qui est très lente, laxiste et pas toujours juste, alors il faut s’armer de patience face à cette grosse machine qu’il faudrait améliorer et bousculer.

Ne nous laissons pas bouffer par les médias qui nous bassinent jour et nuit, c’est du bourrage de crâne purement et simplement, même si moi aussi j’écoute avec grand plaisir Pascal Praud qui a le mérite de balancer le premier ou presque des vérités. (Mon dieu, je fais un compliment à Pascal Praud, je viens de perdre 50 % de mes lecteurs potentiels..)

Il ose dénoncer des faits graves bien réels en avant-première.

Exemple ces jours-ci avec ce responsable politique de gauche, récemment nommé, et paf ! une pseudoaffaire avec cette femme avec qui il aurait eu un comportement lourd, ou disons que sa nomination a déclenché le début d’une affaire. Est-ce que la personne concernée aurait déposé une plainte s’il n’avait pas été nommé ?

Pas de plainte le dimanche et bingo, le lundi elle porte plainte, subitement un changement d’attitude, et je vire ma veste vite fait bien fait. Vrai ou faux, nous verrons bien, mais ces agissements sont inquiétants.

Ce comportement d’un jour à l’autre s’est transformé en plainte, ils disent demi-plainte maintenant, on marche vraiment sur la tête en ce moment, les rumeurs vont plus vite que les cafards, et nous sommes envahies par toutes ces petites bêtes trop curieuses et dangereuses.

C’est mon constat personnel et intime sur ce sujet qui me tient à cœur, car évidement je suis une femme et tellement heureuse de l’être pour de multiples raisons, mais en aucune façon je ne suis féministe, car justement celles-ci en font trop, sont trop visibles, trop bruyantes, trop virulentes, et pour certaines caricaturales, et je pense que ce n’est pas bon pour les femmes et ce qu’elles représentent, nous sommes fortes naturellement et nous n’avons pas besoin de pseudos avocates avides de surfer sur le thème du jour.

Le top du top l’unique, la plus subtile, la plus ingénieuse, Sandrine Rousseau, l’écoféministe, la féministe de service, elle voulait instaurer un délit de « non-partage des tâches domestiques » ! Elle est sérieuse ? Elle est consciente de cette absurdité, de cette bêtise absolue ? Elle n’a pas précisé les sanctions, qu’on imagine sévères, qui s’en suivront, merci Madame Rousseau, mais c’est dommage de ne pas aller au bout ? Pourquoi ne pas faire tout simplement la liste des tâches familiales et ménagères et prévoir des sanctions pour chaque manquement ?

Titre du programme : « Messieurs, à vos serpillières… »

Elle n’a pas honte de tenir des propos pareils ? Comment contrôler si monsieur a autant repassé que madame ou voir si celui-ci a autant passé l’aspirateur qu’elle, on demande à madame de balancer son mari ? Ou on envoie un huissier ? Pas mal pour l’ambiance et l’avenir du couple.

Quelles sanctions ? Financières avec des amendes ? Qui va les percevoir et au profit de qui ? Des heures de TGI ? Comment peut-on éructer des stupidités pareilles en gardant son sérieux ?

Ce féminisme-là fait peur. C’est un exemple délirant, mais encore quelques idées comme celle-ci et on va à la catastrophe, heureusement qu’elle n’est pas présidente de la République et que finalement ses responsabilités et décisions sont limitées dans un aréopage bien particulier.

En fait, c’est une supercherie, il n’y a pas de propositions ni de programme, il s’agit d’une entreprise de déconstruction de toutes les bases de la société sans en étudier et prévoir les conséquences avec un jusqu’au-boutisme complet.

Notre super féministe et le voile :

Elle compare l’incomparable, le port du voile et porter un crop-top, regardez l’accueil extraordinaire que les femmes lui ont réservé lors de la manifestation en soutien aux Iraniennes à Paris, elle s’est fait huer et n’a eu que ce qu’elle mérite.

Quand on pense qu’en France de plus en plus de femmes portent le voile, quelle régression et quel laxisme de la part de nos gouvernants, sachant qu’en Iran les femmes se battent pour leurs vies et leurs libertés, elles risquent une balle dans la tête parce qu’elles osent protester et ne pas vouloir porter le voile.

Ce morceau de tissu leur coûte la vie, alors pour celles qui n’ont pas encore compris que c’est très grave et irresponsable de ne pas se battre contre ces pratiques abusives et ignobles imposées par ces hommes, je dirai plutôt ces sous-hommes qui font régner la terreur dans ce pays et tant d’autres. Comment imposer des mesures aussi absurdes, moyenâgeuses et injustes si ce n’est par la force et la terreur ?

Le foulard est un bel accessoire de mode et ne doit pas servir à cacher la féminité et les cheveux d’une femme chez nous en France.

Ces pseudos féministes haineuses et décidées à tout déconstruire sont avant tout négatives et s’arc-boutent sur des sujets absurdes (Le Barbecue macho, la côte de bœuf trop virile, la bière symbole de la présence masculine insupportable…) et, heureusement, elles en deviennent ridicules.

Il y a des gens vraiment qui vivent hors sol, comment peut-on avoir des idées pareilles je trouve ça grave et tellement inimaginable.

Pour moi cette féministe la remporte le pompon, elle voulait se faire remarquer c’est réussi, mais à quel prix, le prix du ridicule et plus encore.

Souvenez-vous d’Omar et Fred à la télévision « Le Sav » « Va laver le slip de l’homme ! » Fameux ces dialogues, très drôles, mais cela ne plairait pas à madame la super féministe.

Tant de choses que l’on ne peut plus dire ou faire à cause de ces puritains, de ces extrémistes du féminisme, de ces coincés et à cause de ces gens nous perdons notre naturel, notre spontanéité et notre franchise. L’idée de base est de culpabiliser l’homme, le déstabiliser, lui ôter sa virilité et détruire le genre masculin.

La virilité n’est pas synonyme de violence ni de brutalité, simplement certains hommes dégagent cette impression de force masculine, avec un regard particulier et une allure qui n’est pas celle d’un jeune éphèbe en trottinette un dimanche matin à Paris…

De nos jours il est dur et risqué de rire de tout sans se faire traiter tout de suite de raciste, de nazi et j’en passe, à croire que ces gens malveillants sont à l’affût de tous nos faits et gestes et de nos paroles.

Une amie de passage chez moi voyant que la TV était allumée et diffusait CNews m’a dit en ricanant ; « Dis donc, tu regardes la chaîne des nazis ? » Incroyable ! Est-ce que ces gens-là mesurent leurs paroles et ce que représentent les mots qu’ils utilisent ?

Petite histoire qui est arrivée à ma sœur de cœur, elle rentre dans une boulangerie pour acheter un gâteau qui jadis avait le nom de tête de nègre. Au secours ! elle s’est fait rembarrer par une cliente « mais enfin, il ne faut plus parler comme ça ». Mon amie est restée scotchée !

Ce super gâteau à la meringue et au chocolat avant s’appelait « tête de nègre », devenu maintenant tête au chocolat pour les hypocrites et alors même les réglisses en forme de tête-de-nègre s’appelaient ainsi, pourquoi maintenant il est horrible de dire ceci et de changer, j’appelle cela de la régression. Où est le mal ? Que de polémiques inutiles et de bavardages à tort et à travers.

Encore que je comprenne très bien que l’expression de « tête de nègre » puisse en hérisser plus d’un et rebaptiser un gâteau ne va pas amputer gravement notre culture. Au passage, si vous regardez les séries US, je suis sidérée de voir que dans ces séries, les noirs se traitent constamment de « nigger ou my nigga »… bizarre qu’on laisse passer ça. Est-ce une forme de racisme ?

Encore une fois pourquoi mettre les hommes en concurrence avec les femmes, de nos jours il est prouvé que dans les jeunes couples, les hommes et les femmes se partagent bien les tâches, s’il y a un bébé monsieur change autant les couches que madame, c’est le cas chez mon fils par exemple qui est en télétravail, il est chez lui et le soir il récupère sa fille le premier et il s’en occupe très bien, c’est un vrai papa poule.

Il y a 50 ans, ce n’était pas le cas, les mamans s’occupaient totalement des enfants, tout a bien évolué heureusement et dans le bon sens, bien sûr, il y a toujours des cas d’hommes plus frileux, plus machos, plus réfractaires pour s’occuper d’un enfant très petit et des tâches qui vont avec.

Dans l’ensemble les jeunes couples s’en sortent bien, ils sont organisés, je les trouve très complémentaires, les papas sont aussi à l’aise que les mamans avec leurs nouveau-nés, ils en sont très touchants.

Pour moi la femme est aussi capable que l’homme dans tous les domaines, une femme peut bien évidement faire un métier dit d’homme, par contre très franchement je trouve que certaines professions sont quand même plus difficiles, car elles demandent de la force, plus de risques, en tant que femme je ne me verrai pas faire certains métiers.

Pour de multiples raisons, mais cela est très personnel, il y a des professions comme routier, taxi, mécano, policier, huissier, plombier ou pompier qui paraissent plus difficiles d’accès et d’exercice. Alors, bien entendu, des femmes décidées peuvent tout à fait nous prouver le contraire, mais par exemple devoir aménager une caserne de pompiers parce qu’une femme a décidé de suivre la voie de son père et veut absolument prouver que.. bof bof.

Je préfère des métiers plus féminins, plus adaptés à notre physique, sachant que nous sommes aussi résistantes et capables qu’on homme, mais nous n’avons pas leur force par exemple, changer une roue si vous êtes taxi – même pas en rêve – moi si je crève j’attends un bon samaritain galant prêt à m’aider et je ne touche à rien. Et ça s’est toujours bien passé.

La galanterie c’est magique, croyez-moi, il y a encore beaucoup d’hommes très galants.

Le féminisme de ma génération, comme le disait Carla Bruni lors d’une interview en 2020 (interview de Pascale Clark dans culture médias sur Europe 1) était différent, un certain féminisme qui a ouvert les portes à beaucoup de libertés, mais l’actuel féminisme est tout autre, conclusion le monde va perdre pied, j’adore sa conclusion, c’est exactement ce qui se passe.

Le féminisme actuel « le néo-féminisme » (Me Too) est trop virulent, trop radical, les femmes s’expriment, témoignent, portent plainte, il le faut c’est très bien, mais pour beaucoup de toute façon l’homme est coupable parce que c’est un homme. Les impacts de Me Too ont été spectaculaires et ont surtout énormément contribué à libérer notre parole et à encourager les femmes à parler, raconter, dénoncer, avouer.

Nous savons toutes ce que représente l’épreuve pénible de devoir aller dans un commissariat pour déposer une plainte contre un homme et souvent devoir supporter les regards, l’ambiance pesante et les questions idiotes.

Carla Bruni dit qu’elle est blagueuse dans cette interview, mais comme je la comprends ! Pour moi il n’y avait pas de maladresse, mais maintenant les mots et les phrases sont sortis de leur contexte, les journalistes sont à l’affût et n’attendent que ça, la grosse gaffe, c’est pathétique.

Certains d’entre eux ont l’art et la manière de sortir les phrases de leurs contextes, attention aux interprétations, ils sont très forts pour influencer les réponses, finement et avec une touche d’agressivité, ils font les réponses à votre place, c’est insupportable.

De nos jours il est dangereux et périlleux de parler aux médias, gare aux mots à ne pas prononcer, on nage en plein délire, que de paroles en l’air souvent pour rien, tout le monde y va de son interprétation jusqu’aux conclusions des plus hasardeuses.

Carla Bruni est géniale, elle s’explique parfaitement sur ce sujet et moi je la comprends quand elle dit « je n’ai jamais eu de souci avec cela », pourtant de par son métier elle a beaucoup voyagé seule, la journaliste la croit sans la croire vu son ton ironique. Eh bien oui, ne mettons pas toutes les femmes dans le même sac, moi non plus je n’ai jamais eu de souci, j’ai peut-être eu de la chance aussi, mais je pense qu’il n’y a pas que de la chance dans ces problèmes.

Je pense que certaines femmes ont subi des choses très graves, il est important de le dire, mais prudence, seule la justice est en mesure d’étudier, de trancher, d’analyser les faits, et puis de condamner ou pas.

Moi c’est l’excès qui me dérange, la violence des mots et des conclusions avant même que les personnes aient pu s’exprimer et s’expliquer.

Je trouve d’ailleurs que certaines féministes devraient déjà mieux étudier et observer ce qu’est une femme vraiment, une femme doit déjà ressembler à une femme et chez certaines d’entre elles, on peut avoir un léger doute… Vous allez penser, mais que raconte -t-elle ?

Un miroir de temps en temps, un peu d’humour dans tout ce sérieux, miroir « dis-moi que je suis la plus belle »...... ou dis-moi que je ne suis pas belle, mais fais quelque chose.

Petite anecdote, aujourd’hui au salon j’ai épilé une jeune femme qui avait pris rendez-vous pour se faire épiler le maillot,/pour info dans mon salon nous sommes spécialisées dans l’épilation du maillot intégral/donc cette cliente souhaite faire un maillot normal et elle commence à me dire qu’elle est féministe et que souvent ce sont les hommes qui poussent les femmes à s’épiler intégralement.

Avec moi elle est mal tombée, je lui réponds le plus délicatement possible que c’est faux. Certains hommes aiment bien l’intégral chez leur femme c’est vrai, mais nous faisons avant tout les choses pour nous, on peut aussi vouloir faire plaisir à son compagnon, mais il faut avant tout se faire plaisir à soi.

Donc elle critique ce maillot dit intégral, car elle estime que c’est trop au goût de ces messieurs, mais finalement elle me demande de l’épiler complètement.

Donc mademoiselle la féministe a vite changé d’avis sur la table tout en se confiant à moi comme d’habitude.

Il est strictement faux et simpliste de penser que nous faisons ça pour nos hommes ou que c’est eux qui nous poussent à le faire, et inversement beaucoup d’hommes s’épilent pour faire plaisir à leur femme, et puis par amour et par envie on a envie de faire plaisir c’est normal et naturel.

Encore une belle absurdité, une nouvelle révolution féministe, les poils sous les bras, quelle idiotie ! Il y a quelques années déjà, cette tendance aux aisselles poilues a failli percer avec une actrice célèbre.

Que ce soit dans la vraie vie, ou chez nos stars préférées, vous verrez qu’il y a peu de femmes avec des aisselles poilues, car avec une jolie robe ou un bustier ce n’est pas ni gracieux ni féminin.

Mais il y a toujours quelques influenceuses, ou personnalités connues qui essaient toujours de se faire remarquer avec du déjà vu, elles tentent, mais ça ne marche pas toujours et là, en l’occurrence c’est raté, les poils sur les femmes n’ont pas la cote j’en sais quelque chose, car c’est mon métier.

Ignorons les imbéciles qui provoquent juste pour se faire remarquer aux dépens de la raison et du bon sens avec leurs maigres neurones.. Signaler leur stupidité est une perte de temps et d’énergie.

En général, une femme soignée est épilée, cela me paraît naturel et elle en est plus jolie sauf exception bien sûr, car il faut de tout pour faire un monde, imaginez une jeune femme en jupe avec des poils aux « pattes », quelle image, quelle féminité, pas pour moi.

Sur Instagram, quelle idée cette mode des poils sous les bras, ces femmes manquent à ce point d’imagination, elles s’affichent avec de beaux sous-vêtements et des poils. Que vient faire la liberté là-dedans ? On peut être libre de s’épiler et n’avoir de compte à rendre à personne.

Une femme « normale » doit être féminine, mais selon les nouvelles normes, le mot normal est aboli et aucune règle ou tradition ne résiste à leur rouleau compresseur médiatique.

Ce n’est pas parce que le poil est naturel qu’il faut le garder, chacun est libre de faire ce qu’il veut avec son corps, il faut faire les choses pour soi, il n’y a aucune pression sociale, depuis longtemps les femmes s’épilent et je ne vois pas pourquoi ça changerait pour quelques originales qui veulent se démarquer.

Au passage, l’argument du « naturel » ne tient pas. Sinon, gardons un joli trou dans un sourire avec une dent manquante, des ongles démesurés ou une chevelure à la Sanson ?

En France en tout cas, cela ne fonctionne pas et cette mode farfelue n’est qu’un signe de négligence et de paresse, c’est tellement plus simple, plus pratique de se laisser aller, et les aisselles poilues chez une femme en sont une preuve flagrante.

Au passage petite comparaison amusante, dans mon salon d’esthétique parisien j’ai 70 % d’homme dont beaucoup s’épilent les aisselles pour différentes raisons, l’hygiène, l’esthétique, le confort, les autres parties du corps aussi pour certains et vous voyez, on inverse la tendance, les femmes aiment que leurs hommes soient épilés. Chez mes clients gay aussi, mais j’ai beaucoup plus d’hétéros, tout le monde est content d’être soigné, épilé et avoir la peau lisse.

Comme quoi personne ne force personne, pas de pression sociale, chacun fait ce qu’il veut de son corps, tous ces bavardages sont inutiles, ils ne servent qu’à créer des polémiques pour occuper les gens qui s’ennuient et qui manquent de sujets plus intéressants et utiles.

Il faut apprendre à dire non dans sa vie et à se faire respecter et ne pas se faire influencer et polluer par certaines tendances et mouvances qui ne vous correspondent pas.

Soyez un peu égoïste, faites ce qu’il vous semble bon pour vous, suivez votre intuition première et attention à certaines influences qui peuvent être nocives.

Le poil est un détail certes, mais il est un détail disgracieux pour une femme, il est un sujet intéressant, car tous les 5 ou 10 ans il revient sur la table.

Certaines stars s’affichent avec de magnifiques robes de couturiers et de somptueux bijoux de créateurs, mais il est vrai qu’avec des aisselles poilues l’effet est là, mais très moche et cela gâche toute la magie de la tenue.

Pour moi, cela fait tache, où sont le raffinement et la délicatesse d’une peau lisse mêlée aux belles matières d’une robe avec de gros poils noirs ?

Cette tendance ridicule et inefficace jusqu’à présent amuse la galerie.

Si un jour ces influenceuses et féministes lancent la mode de la moustache, du duvet sur la lèvre supérieure, nous verrons bien si les femmes adoptent cette ineptie puisqu’elles n’ont pas peur du ridicule et finissent par ressembler à un général mexicain.

Déjà que certaines femmes ne prennent pas trop soin d’elles, à la télévision par exemple, le make-up fait ressortir les poils disgracieux sur le visage cela fait désordre, mauvaise image pas très glamour.

Il y a effectivement des standards de beauté, et alors où est le problème ? Pourquoi changer ? Bien au contraire nous devrions pousser et approfondir dans ce domaine, car de nombreuses femmes n’y sont pas encore assez sensibilisées si je me fie à ce que l’on voit dans la rue.

En quoi une femme qui aime sa féminité et son corps, qui prend soin d’elle serait une victime et une potiche ? Ce n’est pas parce qu’elle ne rejoint pas cette horde de harpies hystériques et agressives qu’elle vaut moins que les autres.

Ces mouvements qui s’emploient à dénoncer ce standard de beauté féminin soi-disant imposé par la société qui trouve la beauté naturelle, je ne suis pas du tout d’accord, la beauté n’est pas spécialement naturelle, cela se discute et ce sujet est très intéressant.

Une femme peut être belle naturellement si elle a de la chance, la nature l’a gâtée, mais ce n’est pas parce qu’une femme est naturelle qu’elle est belle, certaines feraient mieux de s’arranger de mieux s’habiller, de choisir une jolie coupe de cheveux, car la coiffure est essentielle, quitte à se faire conseiller par un visagiste.

Par ailleurs, si une femme est naturellement belle, un peu de maquillage et de sophistication ne gâchent rien à ce naturel.

Le naturel à tout prix, poils aux pattes et poils sous les bras, une mini-jupe avec de jolies jambes recouvertes de poils. Quelle image magnifique, si votre mari vous caresse la jambe, il aura l’impression de caresser une petite oursonne.

Peut-être s’inspirent-elles de Cyrano

« Eh bien ! oui, c’est mon vice. Déplaire est mon plaisir. J’aime qu’on me haïsse. »

Je trouve les gens assez négligés, les femmes je le répète ne sont pas assez féminines et soignées, trop de tenue unisexe, la facilité, j’enfile n’importe quoi le matin, aucune recherche, pas envie de se faire belle, cela me dépasse ce manque de respect de soi, d’envie d’être jolie et bien habillée.

Pour beaucoup ce n’est certainement pas important, mais ils ou elles se trompent, la présentation reflète votre personnalité et c’est important et surtout pas superficiel.

Nos amies les féministes devraient montrer l’exemple, être fortes et féminines, belle alchimie.