Les enquêtes d'Anaik Jones - Richard Baster - E-Book

Les enquêtes d'Anaik Jones E-Book

Richard Baster

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Beschreibung

Anaïk Jones a commis un crime impardonnable, il y a huit ans de cela. Purgeant sa peine de prison, l'ancien grand enquêteur de la criminelle est appelé à la rescousse sur une sombre affaire de meurtre. Aidé par la commandante Catarina Chaquès, les deux se lancent dans une enquête où tout le monde est suspect, et chacun est un peu coupable.

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Veröffentlichungsjahr: 2022

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Les enquêtes d'Anaik Jones

Les enquêtes d'Anaik Jones1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.11.12.13.14.15.16.17.18.19.20.Page de copyright

Les enquêtes d'Anaik Jones

1.

Le juge Maxwell n’était pas du genre à se laisser impressionner, des années de carrière le menèrent à cet instant. Trente ans à rendre la justice, et à combattre le mal par le bien. Il aimait à se dire, qu’un jour on se souviendrait de lui, pour autre chose que la décision qu’il s’apprêtait à prendre, tout le travail d’une vie pouvait se retrouver détruite en un instant, celui où, il signerait en bas de cette page. Le stylo dans sa main était un cadeau qui lui tenait beaucoup à cœur, offert par son épouse, avec laquelle, il était marié depuis vingt-huit ans, une petite coquetterie dans le bureau sombre qui lui servait pour rendre certains de ses jugements. Des papiers, le crayon en avait vu et apposer les deux initiales de Maxwell, pour mettre en prison des saloperies qui tuaient par plaisir. Mais l’instant lui parut encore plus compliqué, que tous ceux qu’il vécut. Même les insultes à la prononciation d’une peine, à des questions déplacées, à des explications étranges et peu ragoutantes. Mais arrivait le moment de trop, celui qui allait le précipiter certainement vers la fin de sa carrière, si le plan mal huilé ne fonctionnait pas.

Il relut une quinzième fois le document. Connu pour sa froideur naturelle, et sa non consommation d’alcool, il tenait un verre de bourbon à demi rempli avec un glaçon déjà bien fondu. Il pensait à un petit remontant, lui permettant de prendre plus facilement, la décision audacieuse qui l’attendait. En face d’un beau bureau en acajou, où se plantaient les papiers bien rangés par piles, un ordinateur dernier cri, et un téléphone fixe, se tenait Daniel Franck, la quarantaine, commissaire de police pour la criminelle de la ville. Un homme bien sous tous rapports, commençant déjà à grisonner sur le dessus, il arguait ses doigts sur une petite barbe d’une dizaine de jours. Son physique rappelait partout les flics dans les séries télévisées, on ne pouvait pas louper sa démarche, l’insigne posé délicatement sur sa ceinture de pantalon, l’arme à l’autre extrémité. Recouvert par sa veste en cuir payée une fortune, il y a plusieurs années de cela. Un style décontracté, à la ville comme au travail. Reconnu pour ses bons résultats, et la formation de nouveaux éléments encore plus prometteurs qu’il ne le fut. A ses côtés, Catarina Chaquès attendait la décision du juge. Elle partait défaitiste, se croyant en fâcheuse posture. Face à ce juge, qu’elle connut depuis son arrivée au commissariat, elle ne l’avait jamais vue dans un tel état, à baragouiner tout seul, à rire au nom écrit noir sur blanc sur la feuille. Maxwell, se dit-elle pétait un câble seul dans son coin. Certainement la goutte d’eau qui faisait déborder le vase de tant d’années d’horreur et de menaces. Son carré dépassant les épaules, donnait un visage presque poupon à la jeune femme. Une trentaine d’années, dont huit au service de la police, à arrêter les criminels. Son courage, son sens de la formule, ses nombreuses arrestations la menèrent à la criminelle, comme elle en rêva. Une sorte de consécration, qui depuis plus de quatorze heures commençait à lui peser. Certainement le dernier moment où elle s’allongea dans son lit, à côté de son époux, et à un pas de la chambre de ses enfants. Le téléphone avait sonné en pleine nuit, comme trop souvent, un crime odieux eut encore lieu. Catarina ne s’attendait pas à autant de pression, dans une affaire à laquelle elle allait mettre un terme le plus vite possible. Évitant les disgrâces habituelles, honorée d’être félicitée dans la presse et par ses pairs. Sauf cette fois, la brune aux yeux bleus subissait de plein fouet de nouvelles élections, et une jeune femme assassinée dans l’école où l’aîné du futur maire séjournait, les médias se ruaient sur elle, et les promesses de faire avancer cette enquête le plus vite possible ne valaient plus rien. L’homme d’affaires, à la carrière sulfureuse se décida à agir lui-même. Il voulut envoyer des détectives payés à ses frais, mais la réputation de la police allait en pâtir. Alors, ils en étaient là, dans le bureau du très célèbre juge Maxwell, s’étouffant avec la force de l’alcool, la non habitude des non initiés, pensa Chaquès en continuant de regarder le derrière de la feuille blanche, tenue à bout de doigts par le juge. Elle croisa les jambes, en restant le plus professionnelle possible, mais restée assise sur cette chaise de misère pendant tout ce temps commençait à la peser, elle aurait été mieux sur le terrain à enquêter avec ses deux compagnons d’infortune. Des théories, elle en avait à foison, et s’apprêtait à toutes les vérifier.

— Monsieur le juge, Daniel Franck se décida à intervenir pour gagner un peu de ce temps si précieux pour chacun d’entre eux. Il est temps de prendre une décision.

— Je le sais !

Maxwell termina d’une traite son verre et grimaça à nouveau. Il serra abruptement ses mains, quitte à se rentrer ses ongles dans la peau, et reprit son magnifique stylo, enlevant le capuchon avec précision et lenteur. L’espoir certainement que quelqu’un n’entre pour lui demander d’annuler son ordre, mais personne ne se donna cette peine. Finalement, il reposa de nouveau le stylo et la feuille, regardant sans espoir ses deux interlocuteurs.

— Je ne peux pas !

— Alors que faisons-nous monsieur le juge ? Demanda Franck affalé sur sa chaise.

— Débrouillez vous pour trouver quelqu’un à inculper d’ici ce soir ou demain, je vous couvrirais, et on improvisera en temps voulu. Mais signer cette feuille est plus fort que moi.

— Si je peux me permettre, intervint Catarina, il reste un ancien flic, même après ce qu’il a fait. Son aide sera la bienvenue !

— Madame Chaquès, savez vous ce que ce garçon a fait ?

— Monsieur le juge, j’ai étudié un peu le dossier, Anaïk Jones a été arrêté il y a huit ans pour torture.

— Ce garçon est complètement fou ! Et vous n’en prenez pas conscience. Je l’ai vu, je l’ai assez entendu pour vous l’assurer. Ce Jones est une ordure et sa place est en prison.

— A vos risques et périls monsieur le juge, mais l’homme vous ayant demandé cette faveur est puissant, et n’hésitera pas à vous faire passer au second plan. Je ne suis pas sûr que vous vouliez d’une retraite anticipée tout de suite.

— En effet, commissaire Franck. Vous regardez tous les deux des séries policières à la télévision ?

— Non, monsieur le juge, mais nous sommes pris par le temps, et sans vouloir vous offenser, cette discussion nous pourrons l’avoir une autre fois avec plaisir.

Maxwell n’en avait que faire de la remarque de Catarina et se leva pour se resservir un bourbon, demandant à sa secrétaire d’aller chercher un kilo de glaçons à l’épicerie du coin de la rue, quelle que soit sa décision, elle serait dure à assumer pour tout le reste de sa vie.

— Dans la plupart de celles-ci, les héros sont gangrenés par une vieille histoire de perte familiale, une femme tuée par un tueur psychopathe, et lui faisant tout pour l’arrêter. Ou un enfant qui disparaît, il recherche de manière secrète loin des yeux de tous. Jones est l’un de ses personnages mais en pire !

— C'est-à-dire ?

— Son épouse a été assassinée, il a poursuivi l’assassin et l’a torturé, on est arrivé à temps, Jones n’avait coupé qu’un bras à sa victime. Embarqué il a tout avoué au poste, et a pris quinze ans ferme pour torture. Et maintenant vous voulez faire sortir cette ordure pour mener une enquête comme celle que vous avez. Permettez-moi de penser, que vous êtes fou.

— Les échos disent qu’il est le meilleur enquêteur que cette ville n’ait jamais eu. Est-ce vrai ?

— En partie commandant Chaquès, ce gars a arrêté des criminels sur un simple coup d’œil, même des affaires sans des preuves probantes, il est allé au procès en se mettant l’entièreté de la salle dans sa poche, et menant l’assassin à des peines de prison au-delà de nos espérances. Non pas que j’aime quand quelqu’un reste en prison, mais cela à un côté plus rassurant quand il y est pour un petit moment ! Ce gars est une pointure, détestable envers ses collègues et les suspects, mais adorable pour les enfants et les victimes. Il comprend les maux mieux que personne, trouve les indices mieux que nous trois réunis. Alors oui, pour mener l’enquête, il s’agit du meilleur, il vous trouvera votre assassin en moins de temps qu’il vous en a fallu pour poser le cordeau de la police. Par contre, cela va à mon encontre, il a commis un crime odieux et doit continuer sa punition !

— Nous sommes d’accord avec vous juge Maxwell, mais le temps presse ! Reprit Daniel de volée.

— Alors accrochez-vous, car l’expérience risque d’être violente commissaire !

Maxwell signa le papier avant de le tendre à Franck, et de reprendre une lampée de son bourbon. Assit au fond de son siège, ayant pris conscience de ce qu’il venait de faire, le juge appuya sur son interphone et appela sa secrétaire.

— Francine, prévenez la prison que Franck et Chaquès arrivent dans une demi-heure, que Anaïk Jones soit prêt. Merci Francine !

Le juge se tourna de nouveau vers les deux acolytes prêts à aller à la prison chercher leur prisonnier.

— Nul ne peut savoir si Jones vous aidera, s’il acceptera la proposition, mais s’il l’accepte, je miserais sur toute ma carrière qu’il coincera le criminel ! Bon courage pour votre nouvelle vie monsieur et madame ! 

2.

Quand Catarina Chaquès aperçut Anaïk Jones pour la première fois, la déception fut à la hauteur des attentes. Un mètre quatre-vingt ou un peu moins, pour soixante kilos, des cheveux rasés sur les côtés, et un crâne légèrement éclairci sur le dessus, la calvitie ne faisait que commencer par le frapper, et n’allait pas le lâcher de sitôt. Un long visage, recouvert de taches de rousseur autour du nez, des yeux verts, des oreilles détachées mais étrangement petites par rapport au reste du visage. Son nez tenait une paire de lunettes rondes et noires toutes simples. Elles n’étaient pas droites et rayées sur les côtés. Ne dérangeant pas plus que cela Anaïk. Il avançait sereinement, un pull en laine et un jogging vert kaki l’habillaient. Ses mains se rejoignaient menottées, plusieurs coupures n’avaient pas encore guéri, pire des plaies datant de bien avant cette date ne cicatrisèrent pas encore. Étonnement, se dit Chaquès, il ne sentait pas mauvais, et s’entretenait. Pas un poil de barbe plus long que l’autre, pas de cernes descendant jusqu’au nez, ni de traces de crasses. Il vint s’asseoir face aux deux policiers, sur cette table métallique équipée de quatre sièges. La longue salle servant aux rencontres avec les visiteurs paraissait bien vide à cette heure de la journée. Anaïk n’y passait jamais un instant, seul endroit de la prison lui cachant encore des secrets. Famille, amis, Jones n’en avait plus depuis un long moment, et ce séjour en prison n’arrangeait pas les choses pour retrouver des vieilles connaissances. Et tel qu’était l’animal, il préférait les mots de la solitude, que ceux d’un camarade ne sachant que dire face à lui entre les murs de cette pièce froide et peu accueillante. En s’asseyant, il sourit aux deux sans dire bonjour, plongeant les deux enquêteurs dans une forme de gêne. Ils auraient aimé qu’Anaïk se mette à parler tout seul, mais il allait leur compliquer le travail.

— Menottes ! Hurla-t-il sur le gardien derrière lui, en levant ses mains en l’air.

— Jones tu es toujours prisonnier, pas le droit de les enlever.          

Se retournant vers sa visite du jour, il leur tendit la main droite, et la gauche pour qu’ils puissent lui serrer. Les deux le firent avec précaution.

— Le repas du mardi est assez copieux, pas d’inquiétude sur mon état de forme, je ne vais pas tenter de vous avaler ! Je ne suis pas un monstre ! Ria le criminel.

— Monsieur Jones ! Entreprit Catarina Chaquès.

— Je vous en prie appelez-moi Anaïk.

— Très bien, Anaïk, continua Daniel Franck en sortant un dossier de derrière lui.

— Non restez sur monsieur Jones commissaire ! Je ne me suis pas encore fait une vraie appréciation de votre travail, et de l’ensemble de ce que je vois, alors restez sur Jones ! Merci.

— Comment avez-vous su qu’il était mon supérieur ? Se questionna Catarina.

— Hélas nous vivons dans un pays où les femmes ont souvent des grades moins importants que les hommes. Il est aussi légèrement plus vieux que vous, et se tient de manière grossière, voire vulgaire.

— Je suis encore là Jones ! Je ne veux pas de votre laïus sur comment je suis, mais nous avons besoin de votre aide !

— Vous venez de marquer un temps d’arrêt commissaire sur le mot « aide », cela vous gênerez-t-il de confier une telle enquête à un garçon comme moi ?

— Encore une fois, je ne veux pas discuter de cela avec vous. Je suis ici par décision judiciaire sinon croyez-moi je ne serais pas là !

— Je me doute bien, votre collègue commandante ne le dit pas, mais pense la même chose que vous.

— Ah oui, reprit Catarina perturbée par le comportement de l’ancien flic. Que pouvez-vous me dire sur moi ?

Le gardien derrière eut une moue désapprobatrice, il connaissait ce moment mieux que personne, Anaïk s’apprêtait à la tailler en pièces, elle s’énerverait ne faisant pas avancer l’enquête, partirait ensuite très loin pour pester contre Jones. Le gardien avait ce job depuis plusieurs années et connaissait les petits manèges de son prisonnier. Combien de flics venus pour faire avancer une enquête plus vite, s’embarquèrent dans le jeu de Jones. Ils commençaient toujours de la même façon, une passion dévorante qu’il ne cachait pas, avant d’envoyer plusieurs messages subliminaux, et sa victime tombait toujours dans le panneau. Ils allaient repartir bredouille de cet endroit, plus en ayant perdu du temps qu’une autre avancée majeure. Anaïk se régalait de son comportement, et de celui de ses adversaires.

— Je dirais que vous avez trente-cinq ans, vous êtes avec le même homme depuis plus de quinze ans, et marié, c’est un docteur dans un hôpital ou un flic comme vous. Ce n’est pas votre collègue ici présent, avec qui vous entretenez une grande relation amicale. Votre mari vous l’aimez, et pensez souvent à lui, mais vous êtes tellement la tête dans le guidon avec votre boulot, qu’il ne pourrait pas vous aimer s’il ne faisait pas un métier aussi long que le votre. De plus vous avez deux enfants, l’une datant un peu, je dirais une bonne dizaine d’années, une erreur de jeunesse plus qu’une envie. Et le second est plus récent vu les formes que vous gardez, et l’ampleur des vêtements pour cacher toute marque de vergetures visibles, il a quatre ans peut-être !

Catarina attrapa son gobelet d’eau et lui jeta tout le contenu à la figure, comme représailles de ses insinuations.

— J’ai encore frappé juste à ce que je vois !

— Si vous êtes incapable de m’aider sur cette enquête, je vais vous faire vivre un enfer total auquel vous n’êtes pas prêt !

— Lequel parlez vous miss ? Je suis en prison depuis huit ans, je n’ai ni famille, ni amis, je vais sortir dans six ans et vivre dans un ridicule appartement, et y mourir sans jamais retravailler, alors dites moi ce qui pourrait être pire pour un homme de mon talent ?

— Daniel on s’en va, je ne veux pas traiter avec cette ordure !

Catarina se leva, et s’apprêtait à partir, et se passa une chose que jamais le garde ne vit de ses yeux, Anaïk certainement par pitié par sa victime enclencha le coup de grâce !

— Regardez vous miss, vous préférez prendre tout dans la poire de cette affaire hyper médiatisée, aller parler vous-même à la famille de la victime, et leur dire que vous n’avez pas trouvé l’assassin, que de débattre avec moi. Je ne comprends pas comment on peut libérer un titre de commandant de police à ce genre de personne !

— J’ai terminé major de ma promotion pour les deux grades que j’ai !

La jeune femme était furieuse, en se retournant elle le pointait du doigt, et s’apprêtait à le tuer. Le gardien derrière continuait d’assister impassible à la scène, en se demandant s’il devait intervenir.

— Je le sais commandante Chaquès !

— Comment vous connaissez mon nom ?

— Je me renseigne avant de voir des potentiels clients !

— Alors vous saviez tout depuis le début.

— Non, miss Chaquès, un peu d’extrapolation et beaucoup de vices. Vous attendiez en tripotant votre bague, un signe de stress, vous essayez de penser à autre chose et donc votre mari vous soulage. Je ne vais pas continuer mes explications, car vous n’avez plus d’eau dans votre verre. Maintenant je vous écoute Daniel Franck, que voulez vous m’apprendre sur la nouvelle affaire.

Dans le dossier, une feuille avec la photo d’une jeune femme répondant au nom de Fiona Devainger, âgée de vingt-trois ans. Retrouvée dans un fossé pas loin de son lieu d’étude.

— Nous ne connaissons que cela pour le moment ? Demanda Anaïk.

— Le rapport du légiste devrait bientôt arriver, et pour le reste, je peux vous assurer qu’elle a été tuée par de nombreux coups. Son corps était recouvert d’ecchymoses, nez cassé, vêtements déchirés, doigts brisés. D’une grande violence !

— En effet, même trop violent pour être une simple agression de quartier. Surtout à la vue de l’emplacement de l’école, continua Jones en feuilletant le reste du dossier. Vous avez trouvé sa voiture ?

— Elle n’en avait pas.