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Partez à la découverte des jardins, de la révolution industrielle à nos jours avec ce Grand Article Universalis !
Caractériser l'histoire des jardins par une succession de phases stylistiques rattachées à des écoles nationales, comme le voulait l'historiographie fondée au XIXe siècle, n'a guère de pertinence pour les époques postérieures à 1800 : la période contemporaine réclame d'autres grilles d'analyse.
Un ouvrage spécialement conçu pour le numérique afin d’en savoir plus sur les jardins, de la révolution industrielle à nos jours
À PROPOS DES GRANDS ARTICLES D’UNIVERSALIS
La collection des Grands Articles d’Universalis rassemble, dans tous les domaines du savoir, des articles écrits par des spécialistes reconnus mondialement et édités selon les critères professionnels les plus exigeants.
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À PROPOS DE L’ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS
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Seitenzahl: 27
Veröffentlichungsjahr: 2017
Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.
ISBN : 9782341006859
© Encyclopædia Universalis France, 2019. Tous droits réservés.
Photo de couverture : © Kaspars Grinvalds/Shutterstock
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La collection des Grands Articles rassemble, dans tous les domaines du savoir, des articles : · écrits par des spécialistes reconnus ; · édités selon les critères professionnels les plus exigeants.
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Caractériser l’histoire des jardins par une succession de phases stylistiques rattachées à des écoles nationales, comme le voulait l’historiographie fondée au XIXe siècle, n’a guère de pertinence pour les époques postérieures à 1800 : la période contemporaine réclame d’autres grilles d’analyse.
Depuis la révolution industrielle et l’âge des empires coloniaux, l’occidentalisation, le métissage puis la mondialisation ont, comme ailleurs, opéré dans ce domaine. La typologie se diversifie considérablement, tout en étant dominée par les jardins publics comme outil d’aménagement dans des civilisations de plus en plus urbaines. La démocratisation des pratiques rend également la dimension sociale toujours plus prégnante, tandis que s’affirment des figures professionnelles spécifiques, qu’il s’agisse de paysagistes ou d’artistes. Les phases distinguées ici pour plus de clarté se chevauchent en réalité chronologiquement, selon une évolution dont on suivra les étapes jusqu’à la prise en charge actuelle des défis environnementaux qui s’imposent à l’orée du XXIe siècle.
Dès l’Antiquité, on avait aménagé dans les villes des promenades urbaines et des espaces plantés, fragments de nature destinés à l’agrément des habitants. Ces préoccupations s’affirment donc, de longue date, comme inhérentes à la volonté de développer harmonieusement la cité. Les cardinaux de la Renaissance ouvraient déjà leurs villas de Rome « à quiconque s’en veut servir » (Montaigne) et certains jardins royaux, comme celui des Tuileries, accueillaient les promeneurs convenablement vêtus. Par la suite, le désir d’embellissement urbain et l’obsession de la salubrité motivèrent, dans l’Europe des Lumières, le développement de politiques concertées de cet « envers des villes », qu’il s’agisse de promenades installées sur les anciennes fortifications, comme à Dijon ou à Perpignan, ou de vastes zones limitrophes telles le « Jardin anglais » de Munich, commencé en 1789 par Friedrich Ludwig von Sckell, et le Prater à Vienne.
C’est cependant avec la révolution industrielle et son corollaire, l’urbanisation massive, qu’émerge véritablement, dans l’esprit des réformateurs, le thème du « parc public » comme instrument de contrôle sanitaire et social de la croissance urbaine. Ainsi, dès 1829, John Claudius Loudon théorise la nécessité d’une planification globale et propose un schéma utopique où alternent des ceintures concentriques (belts) de zones construites et rurales. Le modèle du jardin ouvert à tous, financé par la plus-value des terrains périphériques, va s’imposer en Angleterre, à l’instar de celui de Birkenhead réalisé par