Erhalten Sie Zugang zu diesem und mehr als 300000 Büchern ab EUR 5,99 monatlich.
"L’œil de Taurus" ouvre les portes d’un univers foisonnant où l’ombre et la lumière s’affrontent dans une danse ancienne et envoûtante. Dragons millénaires, spectres oubliés, pactes scellés dans le sang et la cendre, chaque page résonne comme un écho venu des tréfonds d’un mythe réinventé. Dès le prologue, un souffle épique traverse le récit, porté par une langue riche et baroque. La mémoire vacille, la folie guette et le pouvoir attire comme une flamme fatale. Conte initiatique autant que fresque fantastique, ce roman sonde les zones troubles de l’âme humaine. Jusqu’où l’onirisme peut-il révéler notre dualité profonde ? Et si le plus redoutable des monstres portait un visage familier ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Christian Gouast, déjà reconnu pour son conte enchanteur Ma famille coccinelle publié en 2021 sous le pseudonyme de Christian Ryan, dévoile à présent le troisième tome de son œuvre épique Les mystérieux voyages d’Anan. Un conte fantastique, destiné à un public adulte, qui promet de transporter ses lecteurs dans un monde merveilleux et rempli de mystères.
Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:
Seitenzahl: 143
Veröffentlichungsjahr: 2025
Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:
Christian Gouast
Les mystérieux voyages d’Anan
Tome III
L’œil de Taurus
Roman
© Lys Bleu Éditions – Christian Gouast
ISBN : 979-10-422-7753-6
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Les mystérieux voyages d’Anan, Tome I, La naissance du rêveur, Le Lys Bleu Éditions, 2024 ;
Les mystérieux voyages d’Anan, Tome II, Le temps des Dragons, Le Lys Bleu Éditions, 2025 ;
Les mystérieux voyages d’Anan, Tome III, L'œil de Taurus, Le Lys Bleu Éditions, 2025.
L’homme, créature sauvage, est souvent attaché et dominé par ses pulsions.
Doit-il s’en défaire, ou simplement les apprivoiser ?
Seul l’œil de Taurus, pierre précieuse, a le pouvoir de guérir la bête…
Après avoir été renvoyé des enfers par sheda pour la vengeance du jeune Orgo devenu l’ignoble Suarach, les deux cavaliers maudits Concas et March errèrent toutes les nuits autour du grand lac sombre du mont d’Allèves…
Tous les soirs, les cavaliers sortaient du ventre de l’Orme du sommeil de l’île du lac des morts où ils avaient séjourné durant le jour.
Là, sous les racines de l’immense arbre où se dissimulait une des entrées de l’enfer, dans les profondeurs du lac sombre, là-même où le Fathann prenait une de ses sources, au recueil des morts.
Du crépuscule à l’aube du matin suivant, les deux sombres cavaliers, à la recherche de leurs têtes, traînaient leur folie meurtrière…
Revenant encore du royaume des morts, encore, ils semaient la terreur parmi les villageois et les pauvres gens qui vivaient sur les anciennes terres de leurs familles.
De ce temps passé où les quatre monstrueux cavaliers, alors réunis par l’ambition, l’impatience et la haine, attisées par le sombre Logh, avaient assassiné leurs propres parents…
En ce temps-là, ils s’étaient tous les quatre corrompus par le meurtre et enfin, ils s’étaient associés au Dragon et Mage noir, maître des lieux, du nom de Logh.
Ce mauvais magicien, toujours à l’écoute des paroles de Sheda, connaissait aujourd’hui le bannissement du Tartare des deux cavaliers par son maître.
Dès lors, il avait chargé ses corbeaux et autres bêtes discrètes de suivre et surveiller Cerbère, le chien à trois têtes de sheda, lorsque celui-ci sortait du labyrinthe de l’enfer.
Plus encore, il avait pris contact et passait quelques sombres pactes avec des spectres infernaux pour qu’iceux pistent l’animal. Cela afin qu’ils lui rapportent les faits et gestes du cerbère lorsque celui-ci se trouvait dans le monde souterrain…
Chaque soir, le grand dragon sortait de sa grotte, puis il survolait tous les environs de son domaine. Scrutant dans l’ombre des bois et des forêts la moindre trace du gardien des enfers, il voulait connaître le secret du chien !
Quelques fois, il aperçut les chiens à deux têtes, fils de Cerbère qui venaient harceler les fermages des bourgades environnantes.
Il leur disputa même quelques proies pour provoquer le grand tricéphale, mais jamais le chien royal de sheda ne se montra à sa vue…
Partout, les observateurs du sombre magicien questionnaient la nuit, toujours aucun résultat, personne n’avait vu le mystérieux chien de sheda !
La moindre parcelle autour du lac et aux enfers avait été fouillée régulièrement par les spectres maudits et autres vaporeux au service des brumes du lac noir et de son maître Logh…
La moindre rumeur à exploiter trouvait audience, pourvu que le Fathann soit alimenté. Logh espérait capter au passage une information exploitable en vue de l’accomplissement de ses desseins, mais rien ne fut percé à jour des aléas de Cerbère !
Tout servait au mal suprême pour un dessein caché et de plus en plus sombre pour les humains !
Puis Logh, impatient, eut l’idée d’une formule qui lui permettrait d’apercevoir dans ses transes le maudit chien de sheda…
Il prépara dans le secret de sa caverne son propre breuvage, mais un ingrédient essentiel manquait.
Cet ingrédient était unique, car il s’agissait du Fel de Koìr-Muìrìn, le chaudron personnel du sheda. Le Fel était un feu tiré de la gorge des dragons. Il permettait au chaudron de sheda de créer un jus contaminant qui détruisait toute vie, rendant le consommateur fou et agressif, capable des pires ignominies…
Logh avait compris que seul Koìr-Muìrìn pouvait connaître les secrets du chien, puisqu’il était le maître de la rumeur.
Alors, il prit la décision de retourner aux enfers, car il devait posséder l’autorisation du maître du chaudron.
Il passa donc par les méandres profonds du lac et ceux du Fathann pour rejoindre le Tartare sans passer devant le gardien régulièrement posté à la septième porte.
Puis, à l’instant même où il sortit de la bouche de Koìr-Muìrìn, huitième porte des enfers, il se présenta sous l’apparence du grand et immense dragon noir qu’il était cela devant le maître du Tartare, le sheda en personne…
Il s’inclina et enfin parla à son maître.
— Maître, dit-il au sheda, me voici à nouveau devant toi !
Le dieu des enfers se leva de son trône…
— Approche, père des dragons, dit-il dans le langage des enfers. Et parlant d’une voix aussi profonde et forte que celui-ci, il continua ainsi :
— N’as-tu pas satisfaction de tes domaines d’Allèves, dragon ?
Les sept portes tremblèrent et des irruptions de lahars coulèrent en surface, alors que la dernière dragonne, fille du sheda, déployait son envergure devant le mâle noir…
— Cesse, lui ordonna le maître, alors que la dernière femelle dragonne Dileas-Sheda crachait déjà ses feux sous l’immense chaudron !
Logh souffla aussi son feu sous l’Injuste et dit au sheda :
— Maître, tu sais déjà pourquoi je me présente devant toi. Je ne serais pas ici si tu ne l’avais pas souhaité.
Sheda resta un instant silencieux, puis il se rapprocha du dragon noir, et le fixa de son regard insoutenable…
La femelle, par-dessus l’épaule du dieu, jubilait de tant de puissance autour d’elle. Le maître des enfers repoussa la tête de la dragonne sur le côté, alors que Logh baissait la sienne et qu’il s’accroupissait devant son maître…
— Bien, parla sheda ! J’ai promis à mon fils Suarach la vengeance d’Orgo. Tu ne pourras donc pas savoir où Cerbère cache les têtes de Concas et Marbh. Laisse-les errer sur les terres du mont d’Allèves, partout où ils cherchent, ils sèment la terreur parmi les hommes.
Et cela ! Participe à mon dessein, comprends-tu ?
Sheda prit la gorge du dragon dans sa main griffue. Le dragon paniqua un court instant. Sheda lui parla de si près que leurs gueules se touchaient pratiquement.
En arrière de la scène, Koìr-Muìrìn faisait déborder son lahar putride et ses colonnes d’ossements laissaient rire des crânes baveux alors que leurs os dansaient en claquant leurs vieilles rotules brûlées…
— Cependant, reprit sheda, tu vas soutenir par les airs, avec tous les autres dragons noirs des sept collines, les attaques de mon fils Suarach. Car la cité des vates revient avec son maudit Mont de la clarté comme ils l’appellent !
Les forces du Bien veulent à nouveau se rassembler pour nous vaincre, et nous enfermer en scellant toutes les portes infernales, hahahahahaha… !
Mais nous sommes légion, et ils ne sont que quelques poignées d’hommes corruptibles, et quelques mages que nous avons déjà vaincus par le passé…
Hahahahaha !
À chaque éclat du rire maléfique du sheda, les éruptions jaillissaient par les sept monts et par la bouche de l’Injuste pour retomber sur les terres où vivaient les hommes. Ravageant ou abîmant ainsi leurs cultures et distribuant la mort comme don des enfers aux vices. Puis le chaudron se remplissait de nouveau ! C’est comme cela que Koìr-Muìrìn préparait sans cesse le Fel qui se répandait sur les plaines, les campagnes et dans les villes en surface.
L’enfer, grâce au Tartare et à Koìr-Muìrìn, était comme un furoncle qui suppure en permanence et ne guérit jamais…
Cela à cause de la saleté et de l’humeur qu’elle engendrait dans son creuset…
— En échange de ta patience et de ton aide, continua sheda, je te donnerai la dernière de mes filles, la plus jeune, Dileas-sheda. La dragonne souffla à nouveau son feu sous le terrible chaudron d’airain et une marque nouvelle s’inscrivit dans le cercle des promesses.
Koìr-Muìrìn est la mémoire du Tartare, il est mon témoin depuis les temps les plus anciens.
Cela remonte aux premiers instants de la création, où mes frères m’ont trahi dans l’héritage du père et enfermé en ce lieu. Mais ma vengeance n’aura jamais de fin, car ma haine est éternelle et la peur des hommes alimentera toujours mon chaudron… hahahahahahahaha !
Suis ma volonté, Logh, père des dragons, et j’étendrai ensuite tes territoires bien au-delà, vers les royaumes du nord et de l’ouest d’Allèves. Vous pourrez ainsi régner à nouveau en mon nom 1000 ans terrestres sur ces territoires qui s’étendent jusqu’aux glaces, bien au-delà des mers du nord…
Le chien garde encore les têtes aujourd’hui, pour le sacrifice de sa patte.
Mais quand nous aurons vaincu les armées des vates, je te donnerai moi-même le Fel de l’Injuste !
Et tu pourras récupérer les crânes des deux cavaliers qui seront à ta merci et à tes ordres pour conquérir et perpétuer la Conquête et la Mort contre les humains…
Le grand pouvoir du sheda était de pactiser sur des promesses actées par des faits trompeurs toujours placés dans le futur.
Les grands démons ne craignaient point la signature de ces arrangements, car ils connaissaient leur damnation, l’éternité…
Logh fut satisfait !
Il cracha son plus puissant feu sous le chaudron maléfique et icelui créa aussitôt une éruption tellement forte qu’elle rouvrit le cratère de la huitième porte des enfers.
Sheda se rapprocha de Koìr-Muìrìn, et griffa une nouvelle rune sur son chaudron maléfique. Ainsi, un nouveau pacte venait d’être signé contre la destinée des hommes.
Cela, sous l’endroit même où la huitième colline avait toujours pris place, pour empêcher les feux de l’enfer de submerger les terres humaines de Fel par son énorme bouche, celle de l’injuste.
Seules les forces du Bien, de la Vérité, les vates, les sages, les mages blancs et chamans blancs avaient jusqu’alors pu survivre pendant des millénaires sur la huitième colline sans être corrompus. Cela grâce à leur grande sagesse et à leur grande force. Ils avaient recréé la belle espérance dans le cœur des humains et repoussé le Mal.
Alors que les anciens dieux s’étaient fourvoyés en spéculant à l’Olympe quant à l’avenir des Hommes.
À bord de la Semence, Zamar le luth de Tilsit changea à nouveau sa mélodie et la déesse Conscience émit un chant grave tout en contralto sur la voix mélodieuse et lyrique de Tilsit.
Le son ne s’entendait point comme une musique qui se jouait.
Il s’entendait comme une énergie vibratoire qui accordait naturellement le cœur et l’esprit des élus, tous auprès de Conscience.
— Écoutez, élus ! disait maintenant le chant mélodieux des déesses accompagné par le Luth Magique Zamar !
Tous les temps se sont maintenant écoulés sur le monde que les dieux avaient autrefois créé pour les humains. Ils l’avaient nommé Eadun1…
Le temps de l’affrontement des forces qui s’opposent et qui divisent les êtres, partout sur cette terre, jadis lieu de délices, est arrivé.
La tâche ne sera pas aisée…
Car déjà celui qui était en terre depuis un millénaire a brûlé sa tombe par sa rage vengeresse… Il est aujourd’hui né démon en enfer, et son cœur est dans la main du plus grand des démons, le sheda lui-même ! Ainsi, tous les plus grands démons avec une rage vengeresse inouïe ont été relâchés de ce lieu maudit par la puissance de la haine du dieu maudit…
À cause de cela, les guerres ne cessent, car ils ont tous faim de cette vengeance aveugle, leurs proies favorites sont les humains qui se font écraser par leur haine.
Certains d’entre eux sont à présent contaminés et adulent le maître des enfers.
Ces êtres-là ne sont plus humains, ils ne le savent pas encore, mais leurs âmes ont été capturées par les grands démons et les dragons de sheda et de l’Ignoble.
Ifrinn2, toujours alimenté par le fleuve maudit Fathann*, fleuve des rumeurs, respirait à pleins poumons le soufre et s’étalait dans la cage thoracique de ses hommes déjà morts d’avoir laissé disparaître leur cœur. Ils ne sont maintenant debout que par la magie du sheda qui les manipule pour vaincre toutes les forces vivantes.
Le cœur des hommes, ne l’oubliez pas, est le mets de prédilection du Maître d’Ifrinn…
La marque que l’infâme et de l’ignoble s’est apposée sur ce monde alors que les dieux ont quitté les cieux depuis des siècles et des siècles déjà…
À l’échelle de la vie humaine, cela s’est fait il y a déjà bien longtemps, des centaines, peut-être des milliers de générations sont passées depuis leur départ…
Cela afin de laisser libre les hommes de faire leurs choix d’existence et qu’ils tracent eux-mêmes leur destin commun sur la voie écrite.
Mais l’élévation est difficile et longue pour l’humain, hormis quelques solides bastions comme Vaticano et Le mont de la Clarté, les monts ont été conquis par les dragons dans cette partie d’Eadun3.
Nous ne pouvons pourtant accabler les humains seuls pour toutes leurs faiblesses, car ils sont à l’image des dieux qui les ont créés…
Malheureusement, beaucoup ont succombé aux nombreux charmes du Sheda, se condamnant eux-mêmes par la corruption ou l’abandon de leur propre dignité…
Heureusement, le rêveur qui était protégé dans la terre est aujourd’hui né et présent parmi les élus. Anan rêve de recréer la partition du destin dans le grand livre.
Pour aider Anan, le Grand livre de la destinée doit maintenant être enrichi des philosophes et de leurs savoirs.
Pour que se prépare, enfin, l’avenir dans l’Espérance, que ces hommes dignes de ces savoirs influencent la conscience humaine, afin que celle-ci sorte du gouffre sombre, où elle s’est enfoncée dans ce dernier millénaire, et que ces savoirs deviennent enfin connaissances…
Ces êtres exceptionnels rejoindront donc, dans les écrits du livre sacré, leurs pairs, car ils ont été choisis pour cela, pour transmettre et apprendre à leur semblable les mystères de la connaissance et de la foi, que les prophètes et les plus grands philosophes ont laissés dans les écrits du passé, de la part des dieux anciens…
Cela est ainsi pour qu’au travers de leur enseignement, l’humanité réfléchisse, et qu’elle conserve dans la mémoire de ses peuples les lourds instants de peines qui l’ont empêchée de vivre la paix par la sérénité qui lui avait été conférée au début des temps à l’Eadun…
Soudain, dans la chapelle du ciel, le Livre de l’Histoire s’ouvrit, ses pages brillantes se mirent à se feuilleter comme si un doigt invisible les tournait une à une, recherchant un point d’histoire précis.
Alors que le Livre du destin des hommes se perdait lui-même dans l’histoire, une nouvelle pierre s’éclaira autour du cou d’Anan.
Au même moment, Tilsit étirait les notes de son chant vers les aigus, tandis que Conscience, elle, étirait les siennes dans les graves…
Anan eut une grande émotion, et l’esprit du rêveur se brouilla ; la pierre autour de son cou eut une tache sombre qui commença à l’envahir, et le rêveur ressentit la sensation qu’une main griffue empoignait son cœur…
Nerlim, en digne protecteur de l’enfant, frappa le premier son bâton de mage sur le sol. Puis ce fut le tour d’Arcan. Deux boules d’énergie luminescentes apparurent sur les extrémités des sceptres des deux magiciens, l’une verte sur le bâton d’Arcan, et l’autre bleue sur celui de Nerlim. Leurs lumières fusionnèrent en un éclair dans la chapelle et, aussitôt, une autre lumière d’un bleu turquoise auréola chacun des membres d’un bouclier de lumière protecteur.
Le livre se souleva à nouveau de son socle de cristal, et une de ses pages s’arracha avant de tournoyer dans les airs au-dessus des têtes, puis de s’enflammer en laissant retomber des milliards de particules de ses cendres qui recouvrirent bientôt tout le sol de la chapelle du ciel.
Pendant ce temps, les chants discordants des déesses continuaient leur étrange cacophonie.
Alors, Ocmar et Sin entonnèrent ensemble de leur voix de ténor un nouveau chant qui venait de l’Orient. Zamar le luth écouta les voix et sa musique s’accorda aux voix unies et harmonieuses dans le chant des ténors…
Ce chant, au début, ressemblait à une balade amoureuse. Puis il accéléra et le son joua une cavalcade amoureuse, figurant deux amants qui fuient les tourments qui ne sont pas eux.