Les réflexions endémiques du jardin de Charles Moulin - Carlos Molina - E-Book

Les réflexions endémiques du jardin de Charles Moulin E-Book

Carlos Molina

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Beschreibung

À la suite des déclarations du Président Macron le 4 janvier 2022 au sujet des Français non-vaccinés, Carlos Molina entame une série de réflexions sur les sujets d’actualité en France. Entre les questions de politique sanitaire, de sociologie ou encore de philosophie, l’auteur nous propose ses points de vue, avec la pandémie de Covid-19 comme axe principal. Il dénonce la désinformation à outrance des gouvernants, la manipulation via les médias traditionnels et bien d’autres tares perpétrées par les dirigeants. Les réflexions endémiques du jardin de Charles Moulin - 100 considérations d’une France en pandémie, ce sont des textes écrits dans un langage accessible à tous, pour partager une vision singulière de notre société.


À PROPOS DE L'AUTEUR

Diplômé en droit, Carlos Molina a passé une bonne partie de sa vie au service de la musique. Victime d’une maladie neurologique rare, il s’installe en campagne où, au rythme de son corps, il s’intéresse à tous les sujets susceptibles de lui apprendre de nouvelles choses.

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Carlos Molina

Les réflexions endémiques

du jardin de Charles Moulin

100 considérations

d’une France en pandémie

© Lys Bleu Éditions – Carlos Molina

ISBN : 979-10-377-8624-1

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

À mon héroïne des temps modernes.

À mes trois merveilleux rayons de soleil.

À mon père, in memoriam.

1

5 janvier

Bonjour à tou.te.s.

Le Président Emmanuel Macron, dans une interview du mardi 4 janvier 2022 accordée au journal Le Parisien, a déclaré :

« Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français […] Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout ».

À la lecture de cet extrait, et mettant en relation les deux propos, une idée implicite semble s’y dégager, à savoir : aux yeux du Président, les citoyens français non-vaccinés ne seront bientôt plus considérés comme des Français.

Aussi, je lance un appel qui se veut non partisan, apolitique et avec comme seul souci la garantie du traitement équitable de tous les citoyens de ce pays, dont les choix libres et éclairés concernant leur propre santé ne devraient en aucun cas conditionner leur statut de citoyens.

Je vous en prie, ne tombons pas dans le piège facile et irréfléchi d’une fracture sociale arbitraire et innécessaire, dont les conséquences s’avéreraient assurément désastreuses pour le vivre-ensemble dans ce pays, ô combien nécessaire dans les temps difficiles que nous traversons.

Ainsi, je vous invite à la réflexion sereine, à la recherche de la réconciliation et l’entente mutuelle plutôt qu’à la solution simple mais forcément délétère à moyen terme de l’irréversible division du pays que les propos du Président de la République semblent encourager.

Nous avons tous autour de nous un conjoint, un enfant, un ami, un proche, un collègue de travail qui sera touché tôt ou tard par cette mise à l’écart de la société. Voulez-vous vraiment le condamner à l’exclusion programmée qui sera la sienne sans rien faire pour l’éviter ?

Je vous invite à réfléchir sereinement à la prise de position qui s’impose à nous tous aujourd’hui.

Ainsi, que tout un chacun, en fonction des informations dont il dispose et selon la réflexion qui sera la sienne, arrive aux conclusions qui lui sembleront les plus cohérentes et se prononce en son âme et conscience.

2

6 janvier

Bonjour à tou.te.s.

Pauline Chaniat, chirurgien-dentiste à Auxerre, fait partie des praticiens qui, ayant fait le choix de ne pas se faire vacciner, ont dû cesser leur activité. Afin d’assurer la continuité de soins de sa nombreuse patientèle, elle a trouvé un dentiste prêt à la remplacer, lui étant vacciné et disponible pour le poste.

L’Agence Régionale de Santé a refusé d’accorder la mise en place du remplacement. Pauline Chaniat a essayé ensuite de mettre en location son lieu de travail afin d’au moins faire face partiellement aux énormes charges fixes qui se cumulent. Ceci lui a été aussi refusé par l’administration.

Ce cas est loin d’être unique et l’on recense des situations similaires un peu partout en France.

Tout ceci n’a aucune logique.

Nous méritons mieux que cela.

3

7 janvier

Il y a deux grands fléaux : la peur et l’ignorance.

La peur est irrationnelle et nous soumet malgré nous.

L’ignorance n’est pas une fatalité. Tout le monde peut la terrasser.

Pour combattre l’ignorance, il suffit de lire, compter et réfléchir.

Pour vaincre la peur, il suffit d’avoir combattu l’ignorance.

4

9 janvier

Fermer l’accès à la connaissance est l’outil idéal pour alimenter la soif de savoir.

Plus on occulte l’information, plus on la cherche. Et tôt ou tard on finit par la trouver.

Cacher le réel en prétendant qu’il n’existe pas, c’est comme le petit enfant qui masque son visage derrière ses mains pour disparaître de la pièce.

Le meilleur moyen de chercher la vérité ? Ouvrez tous les robinets, les données couleront à flots. Et ne laissez personne décider à votre place quelle eau sera la plus fraîche.

5

10 janvier

Méfions-nous de ceux qui, face à un problème complexe, vous imposent des solutions simples.

Ils nous renvoient au merveilleux monde de notre petite enfance : en haut ou en bas, rempli ou vide, bon ou mauvais.

La vie d’adulte n’est, hélas, presque jamais si simple.

Donnons donc à nos problèmes d’adultes les solutions appropriées qu’ils demandent.

Si notre solution n’éradique pas le problème, il faudra bien changer de solution ou alors accepter de vivre avec notre problème.

Enfin, si notre problème est un problème d’adultes…

Laissons les enfants en dehors du problème.

Ce n’est pas leur problème.

6

11 janvier

Charte de Biderman de la coercition psychologique.

1)  Isoler la victime : priver la personne des soutiens et liens sociaux qui lui donneraient la capacité de résister. Développer chez la victime une inquiétude intense à propos d’elle-même. Rendre la victime dépendante de l’autorité ;
2)  Monopoliser la perception : fixer l’attention de la victime sur une situation difficile et urgente, forcer son introspection. Éliminer les informations pouvant contredire celles de l’autorité. Punir toutes les actions d’insoumission ;
3)  Induire l’épuisement : affaiblir la volonté de résistance, qu’elle soit physique ou mentale ;
4)  Présenter des menaces : cultiver l’anxiété, le stress et le désespoir ;
5)  Montrer des indulgences occasionnelles : procurer une motivation à respecter les ordres, à obéir et à se soumettre. Empêcher également ainsi l’accoutumance aux privations imposées ;
6)  Démontrer la toute-puissance du pouvoir : suggérer l’inutilité et la futilité de la résistance à l’autorité ;
7)  Dégrader la victime : faire apparaître le prix de sa résistance comme plus dommageable que sa capitulation pour l’estime de soi. Réduire la victime au niveau de la survie animale ;
8)  Exiger des actions stupides et insensées : développer les habitudes de soumission à l’autorité, même pour des ordres totalement stupides, inutiles et infondés. Briser le libre arbitre et les capacités de jugement de la victime.

7

13 janvier

Imaginons que quelqu’un nous dit un jour : « Voilà, à partir d’aujourd’hui, tu dois faire un choix et sélectionner des actions qui te semblent indispensables pour être heureux dans ta vie. Réfléchis bien et note-les sur une liste. »

Tu prends bien le temps de réfléchir et tu les notes sur un papier.

Et qu’ensuite on te dit : « Maintenant, voilà comment cela va se passer. Toutes les actions qui ne sont pas sur la liste te seront enlevées progressivement. Chaque mois, il y aura une action enlevée. Et ainsi jusqu’à ce que tu ne puisses faire que les actions que tu avais marquées sur ta liste ».

Quelles actions choisirions-nous ?

Moi, j’ai bien pris mon temps et je choisirais :

Lire, compter et réfléchir, faire une balade en famille, manger sous un arbre avec des amis, se baigner dans une rivière, cultiver le potager, apprendre le bricolage, observer les étoiles, écouter les oiseaux et savoir les reconnaître, prendre soin de nos animaux, planter des arbres, jouer un peu du piano, chanter avec mes filles, danser avec ma femme, faire la cuisine, aller au marché des fruits et légumes, proposer de l’aide à mon voisin, faire un peu de vélo, acheter du bon pain paysan, fumer une cigarette (une seule !) à la tombée de la nuit, apprendre une langue étrangère, écrire un livre, étudier une partition, écouter du Bach, ramasser des fleurs sauvages, inventer des jeux de mots, faire des puzzles, combattre l’ignorance et vaincre la peur.

Voilà, Monsieur le Président, tout ce qu’on peut faire si jamais quelqu’un nous dit un jour : « Voilà, à partir d’aujourd’hui tu dois faire un choix et sélectionner des actions qui te semblent indispensables pour être heureux dans ta vie. »

8

14 janvier

Il existe une méthode extrêmement efficace pour assurer l’acquisition, la consolidation et la transmission du savoir. Elle consiste tout simplement à « fixer des certitudes », pour ainsi dire.

Au tout début, la certitude doit être acquise. Cela implique une observation, l’expérience préalable d’un phénomène qui, en accord avec la méthode scientifique, doit être observable, isolable et reproductible.

Ensuite, la consolidation pourra venir par la vérification de l’hypothèse initiale, essentiellement par ce qu’on appelle la « relecture par les pairs », où d’autres observateurs extérieurs et impartiaux au possible pourront confirmer, infirmer ou le cas échéant nuancer l’hypothèse de départ et sa première manifestation.

Enfin, la transmission du savoir peut s’effectuer par voie orale ou écrite. L’inconvénient de la première est son aspect éphémère et inévitablement approximatif à chaque étape de la diffusion. L’avantage de la deuxième est la précision et la fixation sur un support plus ou moins durable, donnant à notre « certitude fixée » la possibilité de voyager et se répandre dans le temps et dans l’espace aux meilleures conditions de fiabilité.

Quand les trois étapes se déroulent correctement, notre certitude peut s’installer sereinement et en toute sécurité.

Mais il arrive hélas qu’une ou plusieurs de ces trois étapes ne soient pas respectées, et dans ce cas-là c’est l’impasse : nous nous obstinons à arborer une vérité qui n’en est pas une, nous construisons des raisonnements biaisés en nous basant sur des postulats inexacts, nous bâtissons même parfois de vrais archétypes de la pensée, d’une grande complexité et aux conséquences néfastes lors de la mise en application dans la pratique.

Et là…

On bascule…

Et au lieu de produire de la science…

On produit de la croyance.

Et au lieu de faire de la santé en politique…

On fait de la politique de la santé.

9

16 janvier

Monsieur le Président, Monsieur le ministre de la Santé.

Les autorités sanitaires nationales et internationales s’accordent aujourd’hui à dire que la vaccination contre le Covid-19, bien que protégeant efficacement contre des formes graves chez les personnes à risque, n’empêche pas la contamination ni la transmission, et ce chez les personnes vaccinées comme non-vaccinés, la charge virale des uns et des autres étant équivalente.

Vous pouvez à ce sujet consulter les derniers avis officiels de la Haute Autorité de Santé et du Conseil Scientifique français, ainsi que les positions institutionnelles actuellement publiées de L’OMS, de l’Agence Européenne du Médicament (EMA) et de différents instituts scientifiques à travers l’Europe (Allemagne, Islande, Angleterre, Norvège, Suisse, Finlande, Suède…).

Cette certitude étant fixée désormais dans le consensus scientifique, pouvez-vous nous expliquer pourquoi une personne vaccinée mais positive au test Covid peut :

Monter dans des transports en commun, travailler dans des postes en contact avec le public, retourner au travail ou dans sa classe sans aucun délai d’isolement si elle est cas contact, accéder à n’importe quel lieu public (restauration, sport, spectacle, culture…).

Alors qu’une personne non vaccinée mais négative au test Covid ne peut bénéficier d’aucune de ces situations ?

Je vous saurais gré de bien vouloir tenir compte de cette incohérence majeure que la loi sur le passe vaccinal va instaurer dans notre société, ainsi que des tensions innécessaires qu’un tel dispositif provoquera auprès de millions de français.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, Monsieur le ministre de la Santé, l’expression de mes sentiments distingués.

10

17 janvier

Pour la psychologie sociale, la dissonance cognitive est un phénomène mental qui installe l’incohérence chez un individu devant concilier deux ou plusieurs expressions de pensée, lesquelles s’avèrent incompatibles entre elles et provoquent inévitablement un conflit intérieur difficile à résoudre.

Voyons quelques exemples :

Un fumeur modéré qui allume six cigarettes par jour : il sait qu’il ne devrait pas les fumer, mais il se dit qu’après tout elles l’aident à combattre le stress.

Une épouse au courant des infidélités à répétition de son mari : elle sait que son couple court un grand danger, mais elle se dit qu’avec le temps les choses finiront par s’arranger d’elles-mêmes.

Un entrepreneur alerté de faillite par son comptable : il sait que les chiffres sont mauvais, mais il se dit qu’il doit sûrement avoir une erreur quelque part dans les calculs.

La dissonance cognitive, c’est avant tout se mentir à soi-même. Nous sommes là dans le déni de réalité. Et le mensonge individuel, à force de le répéter inlassablement, de le légitimer encore et encore par la loi du plus grand nombre, peut parfois aboutir au mensonge collectif.

Et un beau jour, sans savoir pourquoi, une bonne partie de la société peut se retrouver à se dire quelque chose mais à savoir le contraire. Exactement comme le fumeur, l’épouse et l’entrepreneur.

Malheureusement, il n’y a pas encore de traitement efficace contre cela.

Les seuls soins précoces que l’on connaisse à ce jour pour combattre la dissonance cognitive ? Lire, compter et réfléchir.

11

18 janvier

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a publié aujourd’hui une photo dans laquelle on voit, en arrêt sur image, un groupe de manifestants contre le passe vaccinal avec un bras étendu vers le haut. D’après lui, ce serait un geste de salutation nazi.

La chaîne de télévision CNews a réagi immédiatement, montrant la même séquence vidéo, cette fois en mouvement. On distingue très clairement les mêmes manifestants qui défilent en chantant « liberté, liberté » et en tapant des mains en l’air. Absolument rien à voir avec le salut hitlérien.

Soutenu dans sa démarche par l’avocat Maître Divizio, le leader du mouvement Les Patriotes et organisateur de la manifestation Florian Philippot a annoncé qu’il va porter plainte contre Monsieur Darmanin, au motif de propos diffamatoires et contravention à la loi régissant la campagne électorale.

C’est trop tard, Monsieur le Ministre. Vous ne pourrez plus arrêter la déferlante de contestation qui est en train de tomber sur votre gouvernement. Je vous souhaite bon courage pour affronter la colère d’un peuple lucide qui se sait lâchement trompé maintenant.

12

19 janvier

Une toute récente conversation avec quelqu’un que j’apprécie énormément m’a fait beaucoup réfléchir toute la journée.

Il était question d’un sujet épineux, de bouillante actualité, dont tout le monde parle sans arrêt. Nous n’étions pas d’accord, mais nous exposions chacun ses arguments sans mépris, sans insultes, sans attaques personnelles (mon Dieu, que cela fait du bien par les temps qui courent !).

Puis tout à coup, je me suis dit : « Mince alors, en fait si nous ne sommes pas d’accord c’est forcément parce que nous n’avons pas les mêmes sources de renseignement ».

Et là j’ai commencé à rêvasser, à me demander ce que c’est qu’une source fiable, pourquoi les miennes seraient plus pertinentes que les siennes, est-ce qu’en fin de compte je serais dans l’erreur depuis le début et lui dans le vrai ?

Puis d’autres questions encore se sont invitées : est-ce possible que trop de connaissances tuent les connaissances ? Peut-on finir par noyer l’objet de notre étude à force de rajouter, rajouter, surenchérir dans les données que l’on cumule dans notre quête de savoir ?

Je n’ai pas encore de réponses à ces questions.

Mais une chose est sûre : même si nous sommes persuadés que notre recherche avance dans la bonne direction, même si tout porte à croire que nous avons compris des choses que d’autres n’ont pas comprises…

N’oublions pas Descartes et son doute méthodique.

En fin de compte, le doute est si salutaire employé à bon escient ! Mais avec modération quand même, n’exagérons rien, il y en a qui bossent et veulent avancer :-)

13

21 janvier

Ce sont d’excellentes nouvelles.

Le variant Omicron est littéralement en train de balayer son prédécesseur, le variant Delta, de la surface de la Terre. On estime qu’à ce jour nous avons sur le continent européen 97 % d’Omicron contre seulement 3 % de Delta.

Depuis son apparition en Afrique du Sud il y a bientôt deux mois, Omicron a laissé, dans l’ordre de propagation, 0 morts dans ce pays, 0 morts en Norvège, 1 mort en Angleterre et 0 morts en France. Quant aux taux de réanimations voire d’hospitalisations, ils sont clairement en train de baisser partout en Europe.

Ce sont d’excellentes nouvelles.

Nous savons aussi, d’après les épidémiologistes et virologues qui se sont exprimés à ce sujet, que la tendance des mutations virales va toujours vers une plus forte contagiosité mais une plus faible virulence. Pour être précis : dans l’histoire des maladies infectieuses, et en particulier dans celle des pathologies respiratoires transmissibles par des coronavirus (particulièrement propices à la création de variants), nous n’avons jamais vu un seul cas de mutation virale qui soit devenue moins contagieuse et plus létale que la précédente. Cela a toujours été le contraire.

Ce sont d’excellentes nouvelles.

Omicron pourra ainsi immuniser l’immense majorité de la population mondiale qui n’est pas à risque. Quant aux personnes à risque (personnes âgées et personnes de tous âges avec comorbidités), ils seront protégés avec des rappels successifs de vaccins, un peu comme les doses annuelles du vaccin contre la grippe.

Ce sont d’excellentes nouvelles pour tout le monde… sauf peut-être pour le gouvernement d’Emmanuel Macron qui, malgré ce contexte de fin imminente de la pandémie, essaie toujours à ce jour de passer en force un passe vaccinal qui arrive au moment où il n’est plus justifié. Je leur souhaite bon courage pour expliquer aux Français les raisons de sa mise en place. Car du courage, croyez-moi, ils vont en avoir besoin.

14

22 janvier

Avec le recul de deux ans, trois dates m’auront particulièrement marqué tout le long de cette crise sanitaire.

La première date a été le 13 février 2021. Le professeur Alain Fischer, directeur de l’Hôpital Necker à Paris et principal conseiller du gouvernement pour la gestion de la campagne vaccinale, a déclaré que « les malades à composante auto-immune n’ont fait partie d’aucun protocole d’essais cliniques sur le vaccin contre le Covid, ce qui implique que malheureusement nous ne savons absolument pas quels effets secondaires ils pourront rencontrer à court, moyen ou long terme ». Cela dit, il conseillait malgré tout la vaccination pour cette tranche de la population (estimée entre 5 et 10 millions de personnes en France à ce jour).

La deuxième date a été le 12 juillet 2021. Emmanuel Macron a fait une allocution télévisée où il annonçait la mise en place d’un passe sanitaire pour la plupart des activités de la vie en société, ainsi que l’obligation vaccinale des soignants, pompiers, gendarmes et autres professions, sous peine d’être suspendus. Cette opération se soldera avec une hausse spectaculaire du nombre de primovaccinés, beaucoup d’entre eux expliquant « qu’ils n’avaient pas le choix car ils voulaient continuer à travailler, aller au restaurant, au cinéma ou voyager ». Sans oublier les 300 000 professionnels soignants (10 % donc des 3 000 000 en France) qui ont été menacés de suspension et dont plus de 100 000 l’ont été effectivement.

La troisième date a été le 4 janvier 2022. Le président Emmanuel Macron a déclaré publiquement deux choses : d’une part, « avoir envie d’emmerder les Français non-vaccinés », et d’autre part que « les non-vaccinés sont des irresponsables et que les irresponsables ne sont pas de citoyens ». Je ne ferai pas ici de commentaires approfondis sur ces déclarations. J’estime voler bien plus haut que ce ramassis de médiocrité, qui n’a pour but que de diviser, stigmatiser et attiser la haine. Et moi je ne mange pas de ce pain-là. Ces paroles présidentielles volent si bas qu’avec mes quatre hernies discales je ne ferai même pas l’effort pour m’abaisser à leur niveau et les entendre, des fois que je me fasse mal au dos pour rien.

Je récapitule :

Le 13 février 2021, j’ai décidé d’essayer de comprendre. Le 12 juillet 2021, j’ai décidé de me positionner d’après ce que j’avais compris. Le 4 janvier 2022, j’ai décidé d’arrêter de me taire et commencer à écrire.

15

24 janvier

Qu’est-ce qui est le plus réparateur face à l’injustice insoutenable : la vengeance, la réconciliation, le pardon ou l’empathie ?

Je ne sais pas.

La vengeance, c’est un cercle sans fin de création de haine. C’est la loi du œil pour œil, dent pour dent. Nous sommes quittes aujourd’hui, demain nous serons de nouveau en conflit. Non, cela ne marchera pas.

La réconciliation est éphémère, d’autres après nous pourront rompre le pacte et raviver les flammes du différend. Cela ne marchera pas non plus.

Est-ce que le pardon inconditionnel envers ceux qui nous ont fait tant de mal nous aidera à tourner la page ?

Est-ce que l’empathie sincère pour ceux qui nous méprisent, nous insultent, nous harcèlent peut nous libérer du cercle de la violence ?

Je ne sais pas. Peut-être. Qui sait ? Nous verrons.

16

25 janvier

Il y a un vieux dicton espagnol qui dit, d’une façon admirablement explicite : « se coge antes a un mentiroso que a un cojo ». En gros, qu’il est encore plus aisé de démasquer un menteur que de rattraper un boiteux dans sa fuite.

J’aime beaucoup mettre cette phrase en perspective avec cette autre expression française : « quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend les escaliers ». J’adore la force de cette image, si puissante et porteuse d’espoir.

C’est à croire que nos sagesses populaires ont toujours accordé beaucoup d’importance à la vertu de la vérité. Être droit, juste, vrai, authentique, sincère, fiable, honnête… Autant de qualificatifs autour de la grande question de la confiance que l’on s’autorise à accorder aux autres. Car oui, sans la confiance (fides ?), aucune société ne saurait être bâtie ni encore moins tenir sur la longueur.

Mais c’est que pour que la confiance règne, il faut la vérité à tous les étages !

Jésus lui-même n’aurait-il pas dit face à Ponce Pilate « Je suis le chemin, la vérité et la vie » ? Certes, mais c’est que l’on oublie souvent de rajouter que Pilate aurait-il répondu à son tour et en latin : « Quid veritas ? », qu’est-ce que la vérité ?

La vérité, je ne sais pas ce que c’est. Peut-être que l’on ne peut pas la définir totalement mais juste la délimiter partiellement. Ce serait déjà pas mal. Cela exclurait déjà les mensonges et les menteurs qui lui rôdent autour. Cela nous ferait de véritables vacances.

17

27 janvier

Le président du Conseil Scientifique, Jean-François Delfressy, a fait hier matin une déclaration pour le moins troublante. Interrogé sur l’efficacité du vaccin contre le Covid et son incapacité avérée pour stopper efficacement la transmission du virus, il a expliqué que « finalement, ce vaccin serait plutôt une sorte de vaccin-médicament ».

Un vaccin-médicament ? C’est une blague, rassurez-nous !

Le bon Louis Pasteur doit certainement se retourner dans sa tombe à l’heure qu’il est. Il n’aurait probablement jamais imaginé que des scientifiques, dans son propre pays, oseraient un jour des formules pareilles pour justifier l’injustifiable. Mais bon, c’est ce qui arrive à chaque fois que la politique se mêle de la science.

Voyons voir :

Un vaccin est un formidable outil de santé publique qui, dans 100 % des cas, a été conçu pour être administré à des personnes qui ne sont pas malades afin d’éviter qu’ils le deviennent.

Un médicament est un tout aussi formidable outil de santé publique qui, lui, a été conçu pour être administré à des personnes qui sont déjà malades afin qu’elles ne le soient plus.

Ce n’est pas du tout la même chose, Monsieur Delfressy. C’est même l’exact opposé. Le vaccin a une fonction préventive, le médicament a une fonction curative.

Ainsi, prenons le cas d’une personne jeune et en bonne santé qui contracte pour la première fois la grippe et en tombe malade. Son médecin traitant lui prescrira-t-il un antiviral ou bien lui fera-t-il faire le vaccin contre la grippe ?

De même, une personne âgée et susceptible d’attraper la grippe va voir son médecin traitant lui demandant une prévention contre cette maladie qui peut s’avérer dangereuse pour elle. Se verra-t-elle lui proposer le vaccin ou un traitement antigrippal ?

Monsieur Delfressy, si vous n’arrêtez pas de raconter n’importe quoi, ne vous étonnez pas que les citoyens, quel qu’il soit leur niveau d’études et de connaissances scientifiques, finissent par ne plus vous faire confiance.

La confiance se construit, se gagne, se mérite, se défend tous les jours en restant droit, honnête, clair et convaincant. La confiance se perd le jour où vous imaginez des pauvres crétins illettrés en face de vous là où en réalité il n’y en avait pas du tout.

18

28 janvier

Pardonnez-les, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Ne tenez pas compte des attitudes haineuses qui prolifèrent en ce moment de la part de gens qui visiblement n’ont pas le niveau pour parler de ce dont ils parlent. Gardez plutôt votre énergie pour échanger avec des personnes raisonnables avec qui l’on peut discuter même si nous ne sommes pas toujours d’accord.

Pardonnez-les, car ils ne savent pas ce qu’ils disent. Ne prêtez pas la moindre attention aux propos délirants et complètement hors-sol de personnes remplies d’aigreur qui ne cherchent qu’à vous monter contre vos familles, vos amis, vos voisins. Plus tard, ils auront honte de leurs dires, et même cacher leurs têtes sous le sable ne suffira plus à apaiser le regret, tellement leur conscience aura été souillée.

Pardonnez-les, car ils ne savent pas ce qu’ils veulent. Il y a des gens tellement perdus, tellement déboussolés, qu’ils seraient prêts à n’importe quoi en échange d’une pseudo-promesse d’un pseudo-retour à une pseudo-normalité. Et tant pis pour le prix à payer, et tant pis pour les boucs émissaires qu’ils feront tomber sans aucune raison valable, et tant pis pour le véritable naufrage moral et intellectuel de toute une partie de la société auquel on assiste déjà, bouche bée, et bras ballants.

19

29 janvier

Je voudrais juste comprendre.

L’année dernière (2021) à la mi-janvier, Santé Publique France publiait dans son observatoire GEODES des chiffres indiquant 25 650 hospitalisations dont 2 842 en soins critiques en France.

Cette année (2022) à la mi-janvier, Santé Publique France publie dans son observatoire GEODES des chiffres indiquant 27 931 hospitalisations dont 3 840 en soins critiques en France.

Cela fait environ deux mille hospitalisations de plus, mais surtout cela fait environ mille admissions en soins critiques de plus cette année que l’année dernière à la même date.

En janvier 2021, la campagne de vaccination avait à peine commencé, et la couverture vaccinale dans le pays était de moins de 10 %.

Aujourd’hui, en janvier 2022, la couverture vaccinale est d’environ 80 % de la population générale.

Je voudrais juste comprendre.

L’université Johns Hopkins publie des cartes de situation épidémique mondiale, dans lesquelles on observe que les pays les plus vaccinés sont ceux avec les plus hauts taux de contamination au Covid-19 (USA, France).

Et vice versa, moins les pays sont vaccinés et moins leur taux de contamination est élevé (Afrique subsaharienne, certains pays d’Asie).

Ces chiffres sont aussi consultables sur l’observatoire international « Our World in Data », qui arrive aux mêmes constatations que l’université Johns Hopkins.

Je voudrais juste comprendre.

Peut-être qu’il y a une explication logique à tout cela et qu’elle n’a pas encore été publiée par les autorités sanitaires nationales et internationales (OMS, EMA…).

Peut-être que ces chiffres officiels sont erronés, biaisés ou mal rapportés par les organismes qui les ont publiés.

Peut-être que pour ma part j’ai mal lu ou mal compris les données qui sont rapportées par ces institutions.

Peut-être.

Je voudrais juste comprendre.

20

Vérité et réconciliation. Autrement, on va dans le mur.

31 janvier

Vérité et réconciliation.

Voilà les deux mots qui nous sortiront de ce labyrinthe flou, irrationnel et complètement injustifiable qu’est devenue la politique de santé publique dans ce pays.

Flou, car très (trop !) souvent manquant de transparence quant aux bases scientifiques de certaines prises de décision. Un exemple récent ? Avant-hier, le ministre de la Santé confirmait que la durée du certificat de rétablissement serait bien de six mois (pour rappel, douze mois en Suisse). Hier, il annonce qu’elle passe à quatre mois. Interrogé à ce sujet, il explique que les données ont changé. Lesquelles ? On ne sait pas, il ne donne pas suite aux questions à ce sujet.

Irrationnel, car malgré la levée partielle, voire la suppression totale, de restrictions chez de plus en plus de pays européens (Danemark, Angleterre, Belgique, Espagne…) ainsi que des données sur le terrain qui indiquent que la gravité de l’épidémie recule, les mesures sanitaires du gouvernement ont tendance à se durcir plutôt qu’à s’alléger.

Injustifiable, car même si l’on sait maintenant que la politique vaccinale n’a malheureusement pas réussi à stopper la transmission, et cela chez les vaccinés comme les non-vaccinés (charges virales équivalentes), le ministre de la Santé s’obstine encore et toujours à interdire la vie sociale à des non-vaccinés négatifs et à l’autoriser sans vérification particulière à des vaccinés positifs.

Vérité et réconciliation.

Autrement, on va dans le mur. Et ce cauchemar a assez duré. À chacun de nous de contribuer, à son modeste niveau, à arrêter de diffuser de fausses informations entendues dans les médias, chez la voisine ou lors d’une conversation avec des amis.

Si chacun vérifie ce qu’il « entend » avant de le « répéter », je mange mon chapeau si nous ne sommes pas sortis d’affaire avant que le coq ne chante trois fois !

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Le mot « complotiste » ne veut plus rien dire.

1er février

Appliqué à la crise du Covid-19, le mot français « complotiste » (les anglo-saxons utilisent « conspiracy », les hispanophones « conspiracionista ») est un terme qui ne veut absolument rien dire de bien précis. Il est trop approximatif pour définir ce dont on parle, et bien souvent il porte une connotation péjorative qui à mon sens le décrédibilise d’entrée de jeu.

Est-il raisonnable de traiter de complotiste aussi bien quelqu’un qui se pose des questions légitimes et sourcées sur la pertinence de la vaccination des enfants que quelqu’un qui affirme que la vaccination ferait pousser un troisième bras derrière le dos ou un troisième testicule ? Est-il juste d’appeler complotiste quelqu’un qui s’inquiète du nombre croissant d’effets secondaires après vaccination consulté sur les registres officiels de pharmacovigilance, tout en traitant de complotiste également quelqu’un qui affirmerait que les reptiliens illuminati sont parmi nous et qu’ils ont provoqué la pandémie afin de réduire la population de moitié d’ici cinq ans ? Ou encore taxer de complotiste quelqu’un qui cherche en toute bonne foi à se renseigner sur les éventuels traitements précoces contre le Covid-19 mais aussi quelqu’un qui déclarerait que des objets métalliques restent collés au bras après l’injection du vaccin ?

Nous voyons bien qu’il s’agit là de démarches intellectuelles bien différentes, avec un niveau de preuves et une légitimité dans le questionnement scientifique extrêmement inégaux.

Pourquoi donc, à ce moment-là, continuer à utiliser ce mot, un vrai lieu commun si primaire et qui en dit long sur la paresse intellectuelle de celui qui l’emploie ?

Sans parler des qualificatifs annexes d’antisémite, extrême droite, illettré, raciste, délinquant, égoïste, mauvais citoyen, déchet de la société et ennemi de la science. Personnellement, quand j’entends tous ces adjectifs associés au mot « complotiste » je ne suis même plus dans la colère : c’est plutôt de la compassion que les auteurs de ces propos ignorants et tellement mal informés m’inspirent aujourd’hui.

Je finirai par deux boutades, à prendre sans rigueur aucune car ce n’est que de l’humour, rien de plus (les citations ne sont pas de moi) :

« Quelle est la différence entre un complotiste et un honnête citoyen bien-pensant ? Eh bien, on ne sait pas exactement : entre six mois et un an ».

« Voir des complots toujours partout est insensé, ne voir de complots jamais nulle part est déraisonnable ».

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Vaccination des 5-11 ans : l’autorité parentale (de nouveau !) piétinée.

3 février

Le gouvernement a confirmé pour la vaccination des 5-11 ans ce qu’il avait déjà mis en place auparavant pour celle des 12-17 ans, à savoir que l’accord d’un seul des parents de l’enfant mineur suffit pour que celui-ci se fasse vacciner.

Autrement dit, un parent qui ne donne pas son accord pour la vaccination de son enfant mineur est légalement mis à l’écart de cette décision.

Juridiquement, cela signifie que des millions de pères et mères de ce pays ont été déchus de l’autorité parentale que le Code civil garantit en France pour la prise de décisions concernant un mineur à leur charge.

Nous rappellerons que l’autorité parentale est enlevée dans de cas de figure très particuliers comme un parent toxicomane, un délinquant récidiviste, violent envers sa progéniture ou d’une façon générale représentant une menace réelle ou potentielle à l’intégrité physique ou morale de son enfant.

Voilà où on en est de la folie ignorante de ce gouvernement qui, non seulement ne fait aucun cas des très nombreux avertissements du monde médical lui indiquant qu’il fait fausse route avec sa politique de santé publique, mais qui en plus pulvérise littéralement des principes légaux incontournables qui servent de socle depuis des lustres au système juridique français.

Heureusement que le bail de l’Élysée arrive très bientôt à échéance, et que normalement à la fin du bail le locataire doit quitter les lieux.

Normalement.

Sauf s’il décide d’ici là de changer aussi la loi sur les contrats de location immobilière.

Avec eux, rien n’est impossible.

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Nouveau principe pour le passe vaccinal : « une infection vaut une injection ». Encore une nouvelle absurdité de plus !

4 février

Point de presse du jeudi 3 février 2022 avec Monsieur Olivier Véran, ministre de la Santé :

—  Monsieur le ministre, pouvez-vous détailler les nouvelles mesures du jour concernant le passe vaccinal ?
— Bien sûr. À partir d’aujourd’hui entre en application le principe « une infection vaut une injection ».
— C’est-à-dire ?
— C’est-à-dire que pour bénéficier du passe vaccinal vous devez : soit avoir reçu trois injections, soit avoir reçu deux injections et avoir été infecté une fois par le virus, soit avoir reçu une injection et avoir été infecté deux fois par le virus. Et le tout dans n’importe quel ordre et avec n’importe quel type de vaccin.
— Donc avoir été infecté par le virus équivaut exactement à avoir reçu une injection pour bénéficier d’une protection immunitaire optimale ?
— Exactement, c’est bien cela.
— Et donc pour les personnes qui ont été infectées trois fois par le virus, le passe vaccinal est également valable, si je vous suis bien ?
— Ah non, pour bénéficier du passe vaccinal, il est impératif d’avoir reçu au moins une injection.
— Mais Monsieur le Ministre, vous venez de dire que l’infection et l’injection sont équivalentes vis-à-vis d’une protection immunitaire optimale ?
— Non, une injection au minimum est impérative.
— Pouvez-vous citer l’étude scientifique sur laquelle vous basez cette nouvelle mesure, s’il vous plaît ?
— Il n’y a pas encore d’étude à ce sujet. Nous suivons pour cela les recommandations du professeur Alain Fischer.
— Et sur quoi le professeur Fischer base-t-il sa recommandation, s’il vous plaît ?
— Sur son avis personnel. Le professeur Fischer pilote la politique de vaccination du gouvernement depuis le début de la crise sanitaire et nous lui faisons confiance à ce sujet.
— Entendu. Je vous remercie, Monsieur le Ministre.

Fin du point de presse du jeudi 3 février 2022 avec Monsieur Olivier Véran, ministre de la Santé.

(Toutes les citations ne sont pas littérales)

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Trois raisons pour ne pas vacciner des enfants et jeunes en bonne santé et sans comorbidités.

5 février

Récapitulons :

1)  Depuis le 1er mars 2020 jusqu’à aujourd’hui 5 février 2022, nous avons à déplorer en France 27 décès d’enfants de 0 à 9 ans et 21 décès de jeunes de 10 à 19 ans avec diagnostic Covid (Sources : Santé Publique France, observatoire GEODES).

Cela fait environ une vingtaine de décès par an d’enfants et jeunes de 0 à 19 ans.

D’après de nombreux rapports des services pédiatriques, ces enfants souffraient pratiquement tous de graves comorbidités en stade avancé ou terminal (malformations cardiaques, leucémies, cancers, maladies infantiles incurables…).

Le Covid-19 est donc, on le sait aujourd’hui, une maladie qui ne concerne pas les enfants et les jeunes en bonne santé sans comorbidités.

2)  Même s’ils restent très rares, le nombre d’effets secondaires graves (myocardites, péricardites, AVC, thromboses, décès…) liés à la vaccination pour cette tranche d’âge est largement supérieur au nombre des victimes du Covid-19 pour les mêmes âges (Sources : ANSM, VAERS, Eudravigilance).
3)  Le fait de vacciner les enfants et les jeunes ne protège pas les adultes ni les personnes âgées de contracter la maladie, car le vaccin ne protège pas de la transmission et chez les vaccinés ou non-vaccinés, la charge virale reste équivalente (Source : Haute Autorité de Santé, Conseil Scientifique, IHU Marseille, OMS, EMA, Institut Pasteur).

Alors, pourquoi s’obstiner à vacciner une population qui :

a) n’est pas à risque de la maladie.

b) prend un risque supérieur au bénéfice du fait de la vaccination.

c) en se vaccinant, elle n’a aucune incidence sur la protection des tranches plus âgées de population ?

Je voudrais juste comprendre.

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En Ottawa, les routiers du Convoi pour la Liberté sont plus déterminés que jamais à défendre leurs revendications.

7 février

Initié il y a plus d’une semaine dans la ville canadienne d’Ottawa, le Convoi pour la Liberté ne semble pas s’essouffler, bien au contraire.

Plus de 150 000 camionneurs venus des quatre coins du Canada se sont installés autour du Parlement, ils ont littéralement bloqué la ville et sont déterminés à y rester tant que des pourparlers avec le gouvernement ne seront pas entamés. Ils demandent le retrait de l’obligation vaccinale généralisée ainsi que l’abrogation totale et définitive du passe vaccinal en place partout dans le pays. Voyant l’immense soutien populaire que le mouvement a suscité, le président du Canada, Monsieur Justin Trudeau, a été exfiltré d’urgence et a quitté la ville. Lui et sa famille se trouvent actuellement dans un lieu inconnu et tenu secret.

Afin de soutenir ce grand mouvement citoyen d’une ampleur sans précédent, une cagnotte sur Internet a déjà récolté plusieurs millions de dollars. Celle-ci permet aux camionneurs de payer leur manque à gagner du fait de ne pas travailler ainsi que leur nourriture et le carburant pour leurs déplacements. Des milliers d’habitants assurent des postes de ravitaillement en eau et nourriture en pleine rue et les distribuent aux routiers.

Pour sa part, le gouvernement a commencé une politique d’interdiction d’accès aux pompes de carburant et aux magasins d’alimentation afin de combattre le mouvement en provoquant une pénurie de nourriture et essence. À cela, les citoyens ont répondu en apportant eux-mêmes aux camionneurs les biens qui leur ont été interdits.

Le mouvement s’est étendu depuis quelques jours à d’autres villes du pays comme Toronto et Québec. Le gouvernement d’Ottawa vient d’ailleurs de décréter l’état d’urgence. Une éventuelle intervention de l’armée est également envisagée dans les villes concernées.

Les camionneurs se disent aujourd’hui plus déterminés que jamais à rester sur place tant qu’ils n’auront pas rencontré Monsieur Trudeau et son gouvernement.

Par ailleurs, leur exemple s’est propagé comme une traînée de poudre partout en Europe, où dans beaucoup de pays des routiers s’organisent en ce moment pour converger à Bruxelles le 14 février prochain et présenter des revendications similaires auprès des institutions de l’Union européenne.

Il est encore temps de donner une issue raisonnable à cette situation sans finir dans le conflit civil dont beaucoup craignent voir l’arrivée. Espérons que les différents gouvernements concernés auront la sagesse de le comprendre.

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Voici dix affirmations sur la pandémie qui à mon avis mériteraient un peu plus de réflexion et devraient pour le moins nous inviter à la prudence.

8 février

Voici dix affirmations sur la pandémie qui à mon avis mériteraient un peu plus de réflexion et devraient pour le moins nous inviter à la prudence :

1) « Tu n’es pas scientifique, donc tu ne peux rien comprendre à la pandémie de Covid-19 ». Quand on n’est pas scientifique soi-même, on peut très bien lire, écouter et interroger les scientifiques et se nourrir de leurs nombreux travaux de divulgation. De plus, la pandémie comporte bien d’autres aspects aussi indispensables à sa compréhension globale (juridique, politique, psychologique, géographique, historique, démographique…).

2) « Tu as tort, le consensus scientifique est unanime ». Ceci est souvent affirmé avec force par ceux qui ne connaissent pas grand-chose d’autre que ce qui va dans le sens de leur position. On appelle cela le biais de confirmation.

3) « Nous avons déjà suffisamment de recul concernant les vaccins Covid, des milliards de personnes sont déjà vaccinées ». Oui, mais le vrai recul vient non seulement du nombre, mais aussi et surtout de la durée d’observation (perspective temporelle). Et celle-ci manque cruellement pour ces vaccins.

4) « Vacciner les jeunes et les enfants est nécessaire pour protéger le reste de la population ». Non, car les vaccins ne protègent pas de la transmission virale et vaccinés comme non-vaccinés peuvent se contaminer et contaminer les autres.

5) « Si tu n’es pas pour la vaccination générale de toute la population, tu es un antisémite, d’extrême droite, illettré, raciste, délinquant, égoïste, mauvais citoyen, déchet de la société et ennemi de la science ». Je crois que ce point se passe de tout commentaire, je refuse de voler si bas.

6) « Si tu es contre le passe vaccinal tu es un antivax