Les trois maisons d’Esther - Dr. Brian J. Bailey - E-Book

Les trois maisons d’Esther E-Book

Dr. Brian J. Bailey

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Beschreibung

Les trois maisons d’Esther constituent un guide d’étude qui nous inspire à découvrir la présence intime et éternelle du Roi des rois. Grâce à l’expression biblique habile du Dr Brian J. Bailey et à la perspicacité avec laquelle il nous fait réfléchir, nous pouvons voir comment tous ceux qui acceptent de passer par des temps difficiles de préparation spirituelle, deviennent ceux qui sont appelés, élus et fidèles par Dieu.

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 LES TROIS MAISONS D’ESTHER

Dr. Brian J. Bailey

Cet ouvrage est la traduction française du livre :

« The Three Houses of Esther »

Traduit de l’anglais par Pétrina Kobla GANDONOU

 

Copyright © de l’édition française en 1997

Révisé 2001

Révisé 2007

Révisé 2010

Révisé 2013

 

Copyright © by Brian J. Bailey

1992

 

Tous droits reservés

Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la version Louis Segond, édition de 1910.

 

Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme ou par quelque moyen électronique ou physique sans l'autorisation écrite de l'éditeur, sauf dans le cas de brèves citations dans des articles ou des revues.

 

Édité par :

MINISTÈRES  INTERNATIONAUX  DE  SION  

 

Epub Version  1.1

 

Publié en tant que livre électronique le 06/29/20 au  Burkina  Faso  

 

ISBN  1-59665-311-6

 

Pour plus d’information, veuillez contacter :  

MINISTÈRES INTERNATIONAUX DE SION

06  B.P.  9287  ·  Ouagadougou  06 

 E-mail  : [email protected] 

Site Web  : missionsion.com

DÉDIÉ

Ce livre est dédié au Roi des rois et Seigneur des seigneurs, qui dirige les affaires des hommes, donnant à chacun selon ses oeuvres.

Et à ma chère épouse, Audrey, qui m’a aidé à comprendre et à reconnaître que Ses voies se discernent dans la vérité et dans le jugement et qu’Il fait toutes choses bonnes.

REMERCIEMENTS

Au personnel de la rédaction en anglais : Betsy Caram, Paul Caram, Bonnie Cooper, Cathy Heisey.

Au personnel de la rédaction en français : Antony Bergès, Pétrina Kobla Gandonou, Justin Kropf, Sarah Kropf, Philibert Ouédraogo, Saoudatou Ouédraogo, Christophe SEGLA, Mary D. Topper et T.A. Topper II.

Nos remerciements s’adressent également à tous les bien aimés pour leurs nombreuses heures d’assistance inestimable sans lesquelles ce livre n’aurait pas pu voir le jour. Nous leur adressons notre profonde reconnaissance pour leur diligence, leur créativité et l’excellence de leur travail de compilation pour la gloire de Dieu.

Publié par T.A. et Mary D. TOPPER

CHAPITRE UN

Introduction

L’histoire du livre d’Esther s’est déroulée dans la période où les chapitres 6 et 7 du livre d’Esdras ont été écrits (une durée de 57 ans, de 515 à 458 avant Jésus-Christ).

Israël venait d’être libéré de la captivité Babylonienne par Cyrus, le roi des Perses, mais ce n’était pas tous les Juifs qui avaient choisi de retourner à Jérusalem. Plusieurs étaient restés dans les nations de l’Empire Perse, pratiquement dans toutes les 127 provinces, de l’Inde jusqu’en Ethiopie.

Le monarque qui régnait à l’époque était le roi Assuérus, mieux connu sous son nom séculier Xerxès. Il est le quatrième roi cité dans le livre de Daniel 11 :2 : « ...et quand il sera puissant par ses richesses, il soulèvera tout contre le royaume de Javan [la Grèce]. » Assuérus a effectivement accompli cela, car il forma une armée de 2 500 000 hommes et avec 3 000 navires il attaqua la nation grecque. Au début, il remportait la victoire en détruisant Athènes et en incendiant les Acropoles. Cependant, Thermistocles, le commandant de la flotte Athénienne détruisit la marine perse dans la Baie de Salamis. Dépourvue de renfort naval, l’armée perse subit une défaite cuisante à Platae en 479 avant J.C. par une armée grecque. Ainsi, Assuérus était-il obligé de battre en retraite à Perse où l’historien Héroditus nous raconte qu’il était absorbé par son harem.

Dieu utilise cette situation particulière du roi pour faire réaliser ses desseins, car c’est à cette période précise et dans cette même circonstance que Dieu fît monter au trône une jeune fille nommée Esther comme reine. Esther, dont le nom est le titre de ce livre, est d’office une héroïne car elle a sauvé son peuple, les Juifs, de l’extermination. Elle est également un type de l’Épouse de Christ. Elle est surtout un modèle à émuler par toute jeune fille ou femme en matière de piété, de vertu et de vrai courage.

Ce livre est intitulé « Les trois maisons d’Esther » parce qu’Esther est passée dans trois différentes maisons à savoir : la maison d’adoption qui est la maison de son oncle Mardochée, ensuite la maison des femmes où elle fut purifiée et fut enfin conduite dans la maison du roi où elle fut couronnée reine par le roi Assuérus. Comme nous le verrons, ces trois maisons sont des types de trois étapes spirituelles par lesquelles le Seigneur nous conduira afin d’être considérés dignes de faire partie de cette assemblée qui constitue Son Épouse.

Le livre d’Esther pourrait également être intitulé : « Les trois fêtes » : la fête d’Assuérus, à partir du chapitre 1 au chapitre 2 ; la fête d’Esther, à partir du chapitre 3 au chapitre 7 ; et la fête des Purim, à partir du chapitre 8 au chapitre 10. Ces trois fêtes représentent également les trois fêtes du Seigneur : la Pâque, la Pentecôte et des tabernacles. Il y avait aussi trois hommes : Assuérus, Haman et Mardochée. Assuérus, le roi extrêmement riche est le type même de Dieu le Père. Haman représente Satan, le méchant qui a cherché à faire périr Israël, le peuple de Dieu. Et Mardochée, un type du Seigneur Jésus-Christ, a sauvé le peuple de Dieu et a gouverné dans la justice à côté du roi Assuérus. Il faut comprendre cependant, que lorsque nous parlons de quelqu’un comme étant un type d’un autre, c’est dans le contexte de Hébreux 10 :1 : « ...[une ombre] des biens à venir et non l’exacte représentation des choses... » Les types ne peuvent pas être toujours exacts.

Bien que le nom de Dieu ne soit pas mentionné dans ce livre, Sa main se révèle par les événements qui ont marqué, au fur et à mesure que ce drame se déroulait. Le triomphe du bien sur le mal vient faire connaître ses desseins et nous dire comme à Nebucadnetsar : «…jusqu’à ce que tu saches que le Très Haut domine sur le règne des hommes et qu’il le donne à qui il lui plaît » (Daniel 4 :25).

CHAPITRE DEUX

La première fête

(Esther 1 :1-9)

Cette fête d’Assuérus eut lieu vers 483 avant Jésus-Christ. Comme nous l’avons déjà souligné, Assuérus ou Xerxès est un type de Dieu le Père. En tant que grand roi et riche, Xerxès est comparé à Dieu, de par les richesses de son majestueux royaume et en l’honneur de sa haute majesté. La fête d’Assuérus était essentiellement organisée en l’honneur de tous ses grands officiers et serviteurs ; les commandants de l’armée des Perses et des Mèdes, nobles et gouverneurs de provinces. Cette fête durait cent quatre-vingts jours, suivie d’un plus petit banquet de sept jours pour convier les gens, grands et petits à se rassembler dans la capitale, dans la cour du jardin du palais royal. Ceci, je crois, a une signification spirituelle parce que même au ciel, il existe des rangs et des degrés selon lesquels les saints sont classés et notre position éternelle déterminera dans quel groupe et à quelle proximité du Seigneur nous serons. L’apôtre Paul écrit : « ...même une étoile diffère en éclat d’une autre étoile. Ainsi en est-il de la résurrection... » (1 Corinthiens 15 :41, 42).

Au chapitre 1 :6, l’on a fait cas des teintures multicolores, d’où ressort une vérité spirituelle qui nous permet de comprendre la grandeur de Dieu. Le blanc est le symbole de Son impressionnante pureté et sainteté. Le vert symbolise Sa fécondité. Dans Job 5 : 25, nous lisons : « Tu verras ta postérité s’accroître, et tes rejetons se multiplier comme l’herbe des champs ». Les enfants de Dieu sont donc tellement nombreux. Dans Apocalypse 7 :9, on nous parle : « d’une grande foule que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue ». Le bleu est la couleur qui décrit la Parole de Dieu. [Voir Nombres 15 :38 où il est demandé aux enfants d’Israël de mettre sur les franges de leurs habits, un ruban bleu pour leur rappeler la Parole de Dieu.] Le pourpre parle de Sa royauté (voir Luc 16 :19). L’argent parle de la rédemption. Le rouge parle du salut. Le noir parle du jugement et de la séparation, et l’or nous parle de la divinité.

Nous pouvons ainsi dire que Dieu s’est révélé à travers ces couleurs par Sa divinité, Sa parole, Sa sainteté, Son amour rédempteur et la foule qui a et parviendra à Sa connaissance salvatrice au moyen de Son sang versé. Ces couleurs démontrent également qu’Il est un Dieu séparé des pécheurs. Il est saint, et Il est aussi un Dieu de jugement.

Un autre aspect de la nature de Dieu est révélé par l’ordre du roi d’offrir en abondance du vin royal. Le premier miracle de notre Seigneur était de changer l’eau en vin (Jean 2 :1-11). Le vin, dans ce contexte, est caractéristique de joie. Sa maison de banquet est remplie de grosses ruches de vin (Cantique des Cantiques 2 :4). Nous pouvons nous en boire dans Sa présence, et que celui qui veut s’y approche. Cependant, ce n’est pas obligatoire, et nous buvons selon notre capacité de contenir le Saint-Esprit. C’est selon notre degré de soif et de plaisir que nous sommes remplis de Dieu Lui-même.