Liberté insaisissable - Andreas Müller - E-Book

Liberté insaisissable E-Book

Andreas Müller

4,7

Beschreibung

Dans ce livre, Andreas fait signe vers la réalité naturelle qui est le vide rempli de tout. C'est la Liberté insaisissable.

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Mentions Légales

Pour

Nikhila and Soham

et

Tony and Claire

Sommaire

Avant-propos

Introduction

Première partie

La fin du "moi"

Sens et signification

Je n'ai pas trouvé

Aucun chemin

Dieu est aveugle

L'ordinaire

Le processus

La promesse

L'illusion de "vous" demeure

Le souffle

La mort

L'hémorragie

L'Au-delà ?

Les religions

Les religions 2

Enseignants & Gourous

A faire

Gourous & enseignants

La conscience

La conscience 2

Ici- et- maintenant (une petite étape)

Les décisions ?

L'approche

Des hauts et des bas

Le besoin du bien

Absolution

Comment ?

Où aller ?

Que faire ?

Rien n'est requis

La réalisation

Le miracle

Pas d'enseignement

La reconnaissance

Deuxième partie

Cela

Tout et rien

Chapitre I

Le monde du "je" apparent

Aucune solution

La fin du "je" apparent.

Les chemins

Illumination

Être ou ne pas être

La mort

Cela ne s'est jamais produit

Et maintenant ?

Troisième partie

Discussion à propos de l'unité – Questions et réponses

Partie n° 4

Les conversations de l'unité – conservations à partir de Mai 2015

FIN

Avant-propos

Cher lecteur

Je suis content que vous ayez acheté ce livre, même s'il ne vous aidera pas. Le dilemme de ce livre est qu'il n'est pas écrit pour vous. Il n'est écrit ni pour vous, ni pour moi, ni pour l'usage de quiconque. C'est simplement "ce qui se produit" - l’apparence de l'unité, le sans-forme apparaissant en tant que livre, un corps, qui l'a apparemment acheté et qui est maintenant devant. C'est tout. c'est le sujet de ce livre : ce qui déjà est, et n'a pas besoin de description. C'est ce qu'il y a de plus ordinaire et de plus évident et pourtant, ce qui semble être le plus caché.

Le message de ce livre décrit une beauté que personne n'a jamais vu, une splendeur qui n'a jamais été expérimentée et une liberté qui n'a jamais été ressentie. Le parfum de liberté peut devenir évident - ou non. Cela n'a pas d'importance. Parce que quoi que ce soit, c'est le Tout apparaissant en tant que "ce qui apparaît".

Le message offert dans ce livre n'est pas personnel. Il n'y a pas de but, pas de sens, il n'y a pas d'"ici" vers "là-bas", pas d'intention, pas de "pour quelque chose". Il ne suit pas un projet.

Cependant, ce message peut révéler une réalité naturelle, une réalité sans limites. Une réalité qui est liberté et oui, en fait, c'est l'amour.

Si vous le cherchez vous ne le trouverez pas. Plus vous cherchez, plus votre quête peut devenir désespérée. Pourtant il n'y a pas de réponse à la quête. Ce qui pourrait être révélé est le fait qu'il n'y a pas de chercheur, que cette quête est illusoire, qu'il n'y a rien à chercher et rien à trouver. ce qui pourrait être révélé est le fait que ce jeu dans son intégralité - le chercheur, la quête et ce qui est cherché - est illusoire. Ce qui pourrait être révélé est qu'il n'y a pas plus de séparation qu'il n'y a de "vous" ni de "moi".

Le Samsara et le Nirvana sont un.

Vivre dans un monde est ce qui apparaît. Être un humain est ce qui

apparaît. Penser est ce qui apparaît, la vie apparaît.

Il n'y a pas de rêve d'échappatoire. Il n'y a pas de réalité séparée de

la réalité naturelle.

Il n'y a pas de progression au-delà, pas de frontière à traverser, pas

d'autre côté.

Il n'y a pas d'autre.

Il n'y a pas plus d'état d'illumination qu'il n'y a d'état de non-illumination. Tous les états sont illusoires. Ce qui est n'est pas

multiple.

Pure unité.

L'un indivisible.

Introduction

Ce que j'ai découvert. Pourquoi j'écris ce livre. Pourquoi tout ceci se produit. Désolé, je ne sais pas. En fait, "je ne sais pas" est un peu superficiel, oui, même léger et ne fait vraiment qu'aborder le message en périphérie. le message de ce livre est qu'il n'y a pas de message. Il se pourrait que vous - ce qui s'éprouve soi-même en tant que quelque chose ( une personne, un homme, une femme, grand, petit , etc) - soyez en quête de réponses. Peut être avez-vous des questions à propos de la vie. Peut-être même des questions soi-disantes profondes. Peut-être souhaitez-vous une méthode, une meilleure façon de traverser ce que vous appeler "la vie". Ou peut-être cherchez-vous, même désespérément : une réponse, "la" réponse. Une solution. Une issue. Peut-être attendez-vous la réponse d'un livre. Peut-être vous attendez-vous à trouver quelque chose dans ces pages. Quelque chose d'utile. quelque chose pour vous. Pour votre vie, votre sort, votre bonheur ou même votre illumination - peu importe la signification que vous lui donnez.

Je peux vous affirmer que cela n'arrivera pas. Vous ne pouvez trouver rien de tout cela, ni dans ce livre, ni nulle part ailleurs, simplement parce qu'il n'y a rien à trouver. Et par dessus tout, il n'y a personne pour chercher. Oui, il n'y a personne pour chercher, parce qu'il n'y a personne en vie. Le sentiment "je suis", le sentiment que vous êtes, que vous êtes réellement quelqu'un, une entité séparée, un être humain qui vit sur une planète appelée Terre, maintenant, en ce moment même, est illusoire. Oui, c'est tout à fait ça, "vous", au sens où vous êtes, au sens où "je suis réellement" est une illusion. Il n'y a pas de "je" et il n'y a pas de "vous". Cette structure énergétique dans son intégralité est une apparence, pas du tout réelle, hormis dans votre propre expérience qui, par conséquent, est également illusoire. C'est ce que j'appelle le rêve : "je suis quelqu'un (une personne) qui est consciente d'elle-même et qui connaît des choses (d'autres personnes, des situations, des sentiments, des sensations, une vie, pour n'en citer que quelques exemples)." J'appellerais ceci le rêve de la séparation. Dans ce rêve, vous êtes séparé de toutes les choses qui vous entourent. Dans votre expérience, c'est absolument clair - je dirais une réalité ressentie, énergétique - que vous êtes réel et que tout ce qui semble être des choses séparées, est aussi réel. "le moi" vit dans une réalité sujet-objet, pas en tant que construction mentale, mais, ainsi que je l'ai déjà mentionné, en tant que réalité énergétique, ressentie. Cette réalité semble opérer au sein de paramètres distincts : le temps ( vous avez un passé, un moment présent et, si Dieu le veut, un futur) et l'espace ( vous êtes ici et non là-bas), le bien et le mal, le statut de celui qui fait et/ou celui de la victime, la responsabilité personnelle, le vrai le faux, le sens, la signification, la cause et l'effet et l'impression d'être sur un chemin - un chemin vers, espérons-le, un meilleur futur.

Ce qui semble aussi faire partie de ce rêve est un sentiment d’incomplétude. C'est le sentiment que "ce qui se produit" n'est pas suffisant. Ce n'est jamais tout à fait ça - en fait peu importe si "ce qui se produit" s'avère agréable ou non, profond ou non. Conjointement avec ce sentiment d'incomplétude, la quête commence. Et alors que "le moi" vit dans un rêve basé sur l'expérience de la réalité, il cherche quelque chose qu'il suppose être réel et satisfaisant : la chance, le bonheur, la paix, l'argent, plus d'argent, un meilleur partenaire, la paix, la paix dans le monde, la paix de l'esprit, la sagesse, la fin du moi, l'illumination, la transcendance, la fin de l'embouteillage, la réponse à la vie, le silence, l'amour parfait, la guérison,... peu importe ce qui est cherché, c'est quelque chose.

Dans le rêve de la séparation, il n'y a pas de découverte. S'éprouver soi-même signifie vivre dans le rêve de "je suis", qui signifie vivre dans un sentiment d'incomplétude, qui veut dire vivre dans une quête de l'unité. Ça ne va pas plus loin. Le "moi" ne peut pas trouver. Il ne trouvera jamais ceci. Jamais. La bonne nouvelle est que toute cette entreprise n'est pas réelle. Oui, vous - dans le sens de "je suis" - n'est pas réel. Y compris tous les paramètres dont votre monde semble être fait. Il n'y a pas de temps, pas d'espace, personne qui agit, pas de responsabilité, pas de sens, pas de signification, pas de cause, pas d'effet, pas de séparation, pas de réalité, pas de d'incomplétude, et par conséquent pas non plus de quête.

La mauvaise nouvelle est que vous n'obtiendrez jamais cela. Vous ne réaliserez, expérimenterez ou ne comprendrez jamais cela. En fait pour réaliser cela , vous devez mourir. Mais en fait, il est alors difficile de parler de réalisation. La libération n'est pas la mort de quelques parties de vous ou de la mort de votre ego, non, c'est la mort de "vous" - la mort du sentiment "je suis". C'est ce que j'appellerais la libération.

La bonne nouvelle à ce propos est que, vous n'existez déjà pas. Ça signifie qu'en fait vous n'avez pas à mourir. Je veux dire, comment quelque chose qui n'existait pas en premier lieu pourrait mourir?

Tout ce qu'il y a c'est l'unité. L'inconnu. Le rien qui apparaît en tant que ce qui apparaît. C'est déjà complet. Ce qui semble manquer - l'unité - n'est pas perdu. En fait, cela n'a jamais été le cas, parce que c'est ceci - ce qui apparaît. C'est lire ces lignes. C'est vous. Mais puisqu'il semble y avoir quelqu'un, une personne - quelqu'un qui expérimente - cela reste insatisfaisant, pas parce que c'est effectivement insatisfaisant, mais parce que c'est expérimenté. Simplement parce que "ce qui est" devient divisé - apparemment - dans une réalité sujet-objet. Simplement parce que il semble y avoir quelqu'un qui expérimente "ce qui se produit" en tant que quelque chose de séparé. Cependant tout cela est aussi l'unité. Cependant tout cela est aussi le rien apparaissant en tant que cet ensemble. C'est le miracle et c'est ce que le "moi" ne comprendra jamais.

La fin du "moi"

La fin du sentiment "je suis" révèle qu'il n'y a pas de "je" qui pourrait prendre fin. Cependant, la libération n'est pas réellement cette révélation, c'est la mort de cette instance apparente. En même temps c'est la fonte de quelque chose qui n'a jamais été séparé. Alors, pour décrire la libération, c'est plutôt un phénomène énergétique que, par exemple, l'effondrement de systèmes de croyance ou la transcendance de la pensée "je". Toutes ces activités semblent prendre place uniquement dans l'expérience du "moi". Dans ce cas elles peuvent provoquer des changements dans la perception du moi, cependant ce n'est pas la soi-disante mort du "moi".

Ce qui meurt avec "je suis" c'est la réalité sujet-objet dans laquelle le moi apparent vit. On pourrait dire, que dans la libération le soi-disant "intérieur" et le soi-disant "extérieur" meurent tous les deux. Toutes les fondations de l'expérience, de la perception et de la conscience s'effondrent et se fondent dans l'inconnu. C'est la fin de la réalité artificielle de la présence et donc la fin des "choses", respectivement le rêve qu'il y a des choses réelles, un processus et ainsi de suite. Car il n'y a jamais eu de "choses". Il n'y a jamais eu de choses séparées. il n'y a jamais eu de "choses à moi" ni aucune autres choses. Ce qui reste est indescriptible. C'est indescriptible, simplement parce qu'il ne reste plus personne pour pouvoir le décrire. Il ne reste plus personne qui expérimente l'unité ( qui d'ailleurs ne serait alors plus l'unité) et qui pourrait encore moins savoir ce que c'est. Oui, il ne reste plus personne pour savoir ce que c'est. C'est la liberté. Ce qui reste c'est la vie telle qu'elle est. Ce qui reste c'est l'inconnu - rien. Insaisissable ordinaire, juteux et saturé, extraordinaire dans sa simplicité. C'est ceci - ce qui déjà est. Ce qui est constamment négligé par le "je".

Ce qui reste c'est lire un livre. C'est la liberté.

Sens et signification

Tout cela n'a aucun sens. Cela peut sembler en avoir un pendant un temps, mais cela n'en a pas. Il n'y a aucune signification dans tout ceci. Il n'y a même aucun sens dans le fait qu'il n'y a aucun sens. Ce qui est - le rien apparaissant en tant que ce qui apparaît (lire ces lignes) ne requiert aucun sens pour être tel que c'est. C'est en fait sa liberté. Vous pouvez lire ce livre sans que ce soit nécessairement utile. Cela n'a pas besoin d'être sensé pour que vous lisiez ces lignes. En fait cela ne peut pas avoir de sens : lire ces lignes est tout ce qui est. C'est tout. C'est le tout. Alors pourquoi cela devrait-il faire sens ? Pour qui ? Rien dans ce livre n'a de signification. Aucune de ces phrases ne signifie quelque chose, dans le sens où vous pourriez l'utiliser. Vous pouvez essayer, mais vous ne pourrez pas. Ce qui est véhiculé ici n'est pas la connaissance. Ce n'est pas écrit pour que vous l'utilisiez afin de rendre votre vie meilleure ou pour que vous deveniez illuminé. L'unité est tout ce qui est - et c'est étonnamment ce qui apparaît. Vous en train de lire ces lignes est l'unité. Vous en train de lire ces lignes est le rien. C'est "ceci".

Qui pourrait avoir besoin d'une quelconque signification à partir de ce qui a été lu. Qui pourrait l'utiliser ? Et pour quoi, si ce qui apparaît est déjà tout ce qui est ?

Je n'ai pas trouvé

Je n'ai pas trouvé ce que je cherchais. Je cherchais l'amour, la paix, l'extase, le soulagement, la félicité - et j'ai échoué. Même s'il semble que j'ai expérimenté beaucoup de ces choses, la quête n'a pas cessé. Je ne suis jamais arrivé définitivement à aucun de ces états. Et tandis que je ne cessais de chercher ce qui m'apporterait - du moins c'est ce que je pensais - l'épanouissement, j'ai disparu. Et comme je disparaissais il devint évident qu'il n'y avait personne pour disparaître. Comme je disparaissais, le rêve que j'ai jamais été là en premier lieu s'évanouit. C'est la libération. L'explosion énergétique, soudaine, "je suis" dans le rien et la constatation que personne n'explose. La fin apparente du moi fut la fin apparente de la quête.

Le chercheur doit échouer. Toute quête doit échouer - il ne peut en être autrement parce que ce n'est pas réel. Rien n'est perdu. C'est pourquoi rien ne peut être trouvé. La séparation est illusoire - rien n'existe, ni le chercheur ni ce qui est cherché. Il n'y a pas de "je suis" et il n'y a pas d'états.

C'est la liberté.

Aucun chemin

Il n'y a aucun chemin pour l'obtenir. Il n'y a pas de chemin pour comprendre ce message. il n'y a pas de chemin pour réaliser ce message. Il n'y a personne pour pouvoir le faire. Celui qui s'éprouve lui-même comme existant, est illusoire. Celui-ci n'existe pas. Celui-ci, également, est l'unité apparaissant en tant que celui qui ne réalisera jamais qu'il est l'unité. Vous pensez que c'est une plaisanterie ? Moi aussi.

Il n'y a pas de chemin pour réaliser l'unité, parce que tout ce qui est est l'unité. Ceci - ce qui se produit apparemment - est la réalisation parfaite de l'unité. C'est déjà réalisé. Le dilemme, dans tout ceci, c'est vous. Mais en fait, puisque vous vous n'existez pas, il n'y a pas de dilemme.

Dieu est aveugle

Dieu est absolument aveugle. C'est pourquoi il ne voit aucune différence. Il ne regarde nulle part. Il exécute cette danse sauvage de l'existence tout en donnant et prenant ce qu'il veut. Il n'y a pas d'équité en cela. Il n'y a pas de "justice" en cela. La seule justice est que toute cette existence est Dieu lui-même. Où que vous soyez né, quoique vous pensiez, quelque soit votre structure émotionnelle, psychologique et physique, c'est Dieu apparaissant en tant que ceci. Quoique vous ayez décidé, quoique vous ayez foiré, et quoique vous ayez réussi, c'est tout ceci. C'est autant Dieu apparaissant en tant que ce qu'il apparaît que le sentiment d'individualité. Aucun n'est réel. Aucun n'est séparé de l'existence et n'a de signification. C'est l'énergie libre, sauvage exécutant sa danse magnifique.

C'est ceci. C'est la danse. Ceci - ce qui apparaît. C'est l'inconnu, sans différenciation, sans connaissance, pure, l’Être innocent - immaculé, non-dirigé, sans but. Flottant ainsi.

Dieu ne voit pas tout. Dieu est tout !

L'ordinaire

Bien que la libération apparente est un changement dramatique dans l'histoire de la personne - c'est sa propre fin - elle révèle quelque chose de très ordinaire : l'un-séparation, qui est la réalité naturelle, non duelle. Important : la réalité est déjà rien et non duelle. Elle n'a pas et ne peut pas être atteinte par vous, en fait, aussi longtemps que vous êtes, vous vivrez dans le rêve de la séparation - et la non-dualité demeurera simplement cachée. C'est le dilemme : la seule chose que " vous" faites - en fait, c'est l'unité qui le fait, c'est de vous éprouver en tant que quelque chose, qui est séparé.

C'est tout ce que fait le "moi" : s'extraire lui-même de "ce qui est ". En faisant ainsi, il divise artificiellement l'unité en une réalité sujet-objet - seulement en apparence, bien sûr, parce que c'est toujours l'unité apparaissant en tant que ceci. C'est le rêve, qui, pour le moi apparent, est une expérience ressentie, dont il ne peut s'échapper. C'est pourquoi, vous ne l'obtiendrez jamais. Vous ne deviendrez jamais libéré. Et pourtant, vous êtes la libération.

Le processus

Soyons clairs à ce sujet : il n'y a pas de processus! Il n'y a pas de processus vers la libération. Si vous voulez y parvenir et que vous insinuez qu'il y a un processus, le processus est - comme tout autre chose - apparent. C'est le moi apparent, qui s'éprouve lui-même comme étant sur un chemin. Sur le chemin apparent, il suppose qu'il est dans un processus de développement. Dans ce rêve de développement, le moi apparent suppose que les choses vont aller de mieux en mieux, ce qui veut dire la convergence vers un état supérieur de conscience, l'illumination, la libération ou plus simplement le prochain changement dans sa carrière. Assez curieusement, tout ceci semble apparemment bien se passer, prouve au "moi" qu'il est sur la bonne voie, avec tout ce qui semble mal se dérouler - ou au moins aller à l'encontre de ses plans - il commence à douter de lui-même et de la voie sur laquelle il suppose être. En fait, c'est amusant la manière avec laquelle le moi ajoute son rêve de développement personnel, alors que les choses se produisent seulement en apparence, en dehors du temps et du bien et du mal. Donc le pire et le meilleur appartiennent aussi au rêve de "je suis" - ils n'ont pas de réalité propre. C'est certain, cela ne s'améliore pas. C'est déjà le mieux qui puisse se produire.

Le changement - qui est aussi apparent - peut prendre des années ou se produire dans l'instant. En fait, bien sûr, l'effondrement final se produit instantanément , mais si ça prend du temps, il semble être un processus - du moins pour le moi apparent. Ce changement n'a rien a voir avec le moi apparent. On ne peut pas le provoquer, ni s'en prémunir ou le ralentir. Rien de ce que vous faites et rien de ce que vous abandonnez, ne fera en sorte que cela se produise. En fait, si l'effondrement du moi se produit, c'est de manière énergétique. C'est quelque chose qui vous arrive à vous! Et pas dans votre expérience. Ça n'arrive pas à la personnalité, à l’ego ou au corps. Non, cela arrive à votre sentiment d'être ! Votre être apparent le plus profond. La "chose" qui s'éprouve lui-même comme vivant... : Vous.

La promesse

Il y a cette grande promesse dans laquelle le moi apparent vit : Un sentiment subtil de "le meilleur reste à venir". Il vit dans ce sentiment profond que sa vie apparente le mène vers une vie qui sera sans aucun doute meilleure. Il suppose qu'il lui arrivera encore quelque chose de "waouh". Quelque chose qui va vraiment le secouer.

Si le "meilleur" ou "ceci" semble être plus près, si tout semble être sur la bonne voie, le moi apparent est très heureux, se félicite que tout se passe bien. Si ça ne marche pas comme il l'espérait, si cette promesse n'est pas tenue, il souffre, même profondément.

C'est un rêve. Rien n'arrivera. Il n'y a pas de futur. il n'y a pas de moment d'après. Lire ces lignes est "ceci". Il n'y a rien d'autre. Ceci est le meilleur. C'est déjà le cas.

L'illusion de "vous" demeure

La libération est la même chose que votre fin, alors vous ne survivrez pas. Vous ne survivrez pas à votre fin, contrairement à ce que le moi croit en quelque sorte. Il veut se perdre pour jouir de sa propre absence.

La libération se produit vraiment pour personne, ce qui signifie que vous ne survivrez pas. Vous ne survivrez pas à la libération. Même si cela sonne un petit peu tragique, ce n'est pas si grave. Parce que lorsque ça se produit, il s'avère que "vous" n'avait jamais existé. Alors il n'y a pas de quoi s'inquiéter.

Le souffle

La libération est la mort. Ce n'est pas une vision pénétrante ou une expérience dans le rêve de "je suis". C'est la fin énergétique de celui qui fait l'expérience.

C'est comme le souffle. Peu importe à quel point le combat a été intense avant, le dernier souffle est totalement paisible. C'est la relaxation totale. Tout le fardeau du "moi" se dissous. Ce n'est pas vous qui vous relaxez. Ce n'est pas vous qui rendez votre dernier soupire - c'est la vie qui vous expire. Et ceci, aussi, est paisible et complet. C'est la mort dans l'inconnu. Personne ne meurt, parce que personne ne vit. La mort n'est pas un moment de mort - c'est l'intemporel. La libération n'est pas un moment de libération - c'est l'intemporel.

La mort