Love Experience E-Book

Cindy Lou

• Herausgeber: Sudarènes Editions
• Kategorie: Für Kinder und Jugendliche
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2019

Seitenzahl: 330

Beschreibung

Quand on est pris pour cible par le beau gosse du groupe, comment faire pour s'en sortir ?

Alan Scars, le beau gosse du groupe, le rebelle, le bab boy qui ne prenait jamais "non" comme réponse, avait fait de moi sa cible. La société est dotée d'une très belle aptitude à faire croire que les "bad boys" ou vilains garçons sont ceux qui s'en foutent de la loi, qui ont un certain trait mystérieux, mais Alan était une exception à la règle. Pour lui tout était un jeu et tout avançait selon ses ordres et désirs, sauf moi, ce qui l'exaspérait.
Peut-être n'était-il pas un bad boy finalement. Peut-être que le vrai bad boy restait caché et agissait à sa guise, déguisé en agneau. En même temps, il était très facile de confondre le bad et le good boy... Ne pensez-vous pas ?

Au travers d'un roman plein de piquant, découvrez les aventures d'une jeunesse dorée dont les jeux de séductions et les rapports de force font partie d'un quotidien bien rempli !

EXTRAIT

Aujourd'hui après les classes, les filles et moi avions décidés d'aller faire du shopping. Bizarrement comme doté d'un pouvoir magique ou je ne sais quoi, le professeur nous avait surchargé de devoirs pour le lendemain. Bien sûr les garçons avaient gentiment pris la peine de lui informer qu'on ne pourrait pas le faire. Ce à quoi il avait répondu et je cite " ces exercices compteront pour des notes de participation ". Il nous avait bien eu. Cela voulait dire qu'on devait vite en finir.

J'étais tellement excité de faire ce shopping avec Francesca ; notez le sarcasme. Après la gifle, d'hier je n'avais plus eu l'occasion de la voir mais bon passons elle n'allait quand même pas gâcher mon humeur. Pour je ne sais qu'elle raison je m'étais réveillée très contente et je n'étais pas déterminée à laisser cette garçe tout gâcher. Zut ! Plus je pensais à elle, plus mon vocabulaire de gros mots s'élargissait.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Élisa Cindy N.Kikissagbe (Cindy Lou) est née le 26 septembre 1998 à Cotonou au Bénin. Elle étudie actuellement le droit en Angleterre à l'université de Coventry. C'est une fille qui a toujours rêvé de paix dans ce monde et pour plusieurs de ses proches, elle vit dans une bulle, propre à elle et séparée de tous.
Déjà toute petite elle adorait lire et écrire et en classe de seconde partageait ses écrits avec ses camarades de classe. Ainsi après avoir obtenu son baccalauréat en 2013 à 14 ans, elle se lança dans l'écriture de son livre TBBAM rebaptisé Love Experience sur Wattpad. Elle a à présent 9000 abonnés, prés de 10 histoires publiées sur son compte et plus de 2 millions de vue sur son roman Love Experience.

Leseprobe

Love Experience

Prologue

Alan Scars, le beau gosse du groupe, le rebel, le Bad boy qui ne prenait jamais non comme réponse avait fait de moi sa cible.

La société est dotée d'une très belle aptitude à faire croire que les " Bad boys " ou vilains garçons sont ceux qui s'en foutent de la loi, qui ont un certain trait mystérieux, mais Alan était une exception à la règle.

Pour lui tout était un jeu et tout avançait selon ses ordres et désirs, sauf moi, ce qui l’exaspérait.

Chapitre 1

J'avais toujours pensé que les concepts de l'amour et de la popularité étaient superflus. Pour moi tous les hommes étaient au même niveau et devaient apprendre à s'accepter malgré leurs différences. Après tout, il était de connaissance générale que les contraires avaient pour habitude de s’attirer.

Dans mon école, je faisais partie du groupe des populaires et cela ne m'empêchait pas de parler à ceux que certains avaient l'habitude de qualifier de " losers ". Notre groupe était composé de 10 élèves issus d'une classe de 32. Les garçons de mon groupe étaient tous beaux et les filles étaient toutes sexys. Je crois que j'étais la seule à n'être qu'un peu normale. La plupart des filles de l'école tuerait pour sortir avec ne serait-ce qu'un des garçons de mon groupe qui étaient sans réfléchir des playboys et mes amies filles avaient une grande concurrence à leurs pieds.

Si les premiers ne pensaient qu'à jouer avec les filles hors du groupe, et parfois même à l’intérieur, les filles, elles, ne pensaient qu'à dépenser l'argent des garçons. C'est un peu comme ça que je passais mes journées. Bien sur ce n'était qu'une école où l'on pouvait apprendre soit l'anglais soit le français alors je dirai plutôt une partie de mes journées. Parfois je pensais sérieusement que la vie était bizarre.

" Cindy sérieusement tu es trop bizarre ... " Ironique, je pensais, tout en continuant à marcher dans la cour déclenchant les regards de quelques personnes dans ma direction.

" Elyon, cela n'est pas le sujet. Pour le moment j'aimerais me concentrer sur mes études.”

" Nonsense, tu peux très bien faire les deux ensembles.”

Elyon était une des filles de mon groupe convaincue que si je voulais augmenter ma popularité il fallait que je me trouve un copain qui selon ses critères devait être beau, avec un beau sourire, grand de taille etc ... Au début pour elle ce n'était qu'une suggestion mais plus le temps passait, plus elle m'agressait avec la même histoire.

" Que dirais-tu d'Alan ? " Elle me susurra à l'oreille puis afficha un air déçu, face à mon manque de réaction particulière.

" Non .... " Je répondis, plus par habitude.

" De Justin .. Tu sais il a une décapotable et son père va l'acheter le dernier iPhone sortit .... "

Elle continua à parler et je cessais d'écouter. Il y avait ces moments où tout ce que je voulais c'était de lui balancer à la figure '' fiche moi la paix ''. Je n'avais aucune idée de quand le monde avait commencé à tourner autour des détails aussi sordides et inutiles. Elyon, par exemple avait des parents riches, alors le fait qu'elle soit attirée par des garçons juste à cause de leurs biens me surprenait toujours. Mais c'était mon amie et bien que j'étais énormément fatiguée de toutes ces répétitions je me devais de garder mon sang-froid et supporter.

Elle était là à parler quand les élèves de la toute dernière classe, qualifiés de Beginner, sortirent. C'était la première fois qu'on les voyait et Elyon s'arrêtait immédiatement de parler pour les observer. Bien sûr je roulais des yeux, tout en continuant à marcher. Je ne regardais que devant moi, tandis que garçons et filles de la classe, avaient les yeux braqués sur nous. Je les dépassais rapidement déterminée, à stopper tous ces regards.

- Pourquoi perdre mon temps quand je n’étais pas sans ignorer qu’ils étaient presque tous destinés à ma meilleure amie.

" Tu ne l'as pas vu ? Cindy je te parle de la même personne depuis près de vingt minutes.”

" Et moi je te dis depuis vingt minutes que je ne regardais personne de cette classe.”

" Si tu savais ce que tu viens de rater. Tu te rends compte qu'ils étaient tous beaux. Wow cette génération est décidément chanceuse.”

" Comme par hasard tu n'as pas remarqué qu'il y avait aussi des filles ?" Je rétorquais sarcastiquement.

" Oh je n'ai pas fait attention. Ce n'est pas comme si elles sont une menace au cas où un d'eux me plait "

En disant cela, Elyon me fit un sourire au coin tandis qu'on se dirigeait vers notre classe.

Oh j'avais oublié de préciser. Elyon Creer, A.K.A , la fille la plus sexy de ma classe et certainement l'une des plus belle de l'école avait tout ce qu'elle voulait. Gagnante du concours de miss dans notre école et dans presque toutes les autres écoles qu'elle avait fréquentées, et aussi une fille à papa très riche et très intelligente, il y avait juste un truc qu'elle ne tolérait pas : "Quand on ne voyait pas l'amour autour de soi ". Elle même sortait avec William et ce depuis le premier jour où elle avait mît les pieds dans l'école. Elle m'avait avoué que c'était le coup de foudre et depuis ce jour ils faisaient tout ensemble. Lui, était un espagnol blond aux yeux marron clair. Très beau sans mentir. Revenant à notre histoire, elle avait donc décidé de me " caser " selon ses mots. Cela ne voulait pas dire qu’elle s’empêchait de profiter de la vue des beaux garçons qui croisaient son chemin.

" Allô la terre. Cindy m’écoutes-tu ?”

" Oui ... Pourquoi ? Je répondis en sortant de mes pensées. Elle me lança un regard perplexe, mais balaya très vite la situation en se concentrant sur autre chose. Après tout, c’était bien d’Elyon Creer qu’on parlait”

" On ne dirait pas ... À croire que tu es dans un autre monde. Sinon dis-moi, étais-tu contente quand Alan t'as fait un câlin hier ? "

Oh non Seigneur Dieu pas encore.

~~~

" Good afternoon class.”

" Good afternoon Teacher.”

" How are you? So today we're going to talk about …"

Je posais ma tête sur la table et cela suffit pour que mon esprit se mette à vagabonder. Je n'étais pas le genre à être inattentive et tout mais ça m'arrivait souvent.

Je ne suivais pas vraiment mais j'avais un peu conscience que le professeur venait de poser une question. Je regardais l'heure sur la pendule et constata qu'on avait commencé il y avait peu . À ce train-là je me serais déjà endormie avant la fin du cours.

" So, nobody knows the answer ??, Sir"

La porte s'ouvrit et c'est un rayonnant Alan qui entra.

" The answer is pride sir. " Il répondit en se dirigeant vers une place libre.

" What ? " Le professeur demanda, interloqué.

"The answer to what you were asking is pride."

Et avec ça, tout le monde se mît à rire. En passant il me fit un clin d'œil, que ma chère Elyon ne rata pas.Ça c’était du Alan tout craché. Les entrées fracassantes étaient sa signature. Ça et plusieurs autres choses.

À la fin des cours, mon groupe se retrouva au complet. Comme c'était une école où on apprenait les langues, et que nous avions choisi d'y apprendre l'anglais, on avait que quatre heures à y faire. Rectification, on avait quatre longues heures, d'acharnement, de fatigue et de faim à y faire.

- " Cindy ça va ? "

Tous les membres de mon groupe demandèrent en venant s'asseoir à mes côtés. S'il y a une chose que je savais c'est qu’on n’était pas véritablement amis. On était  une bande de prédateurs qui s'associaient plus par nécessité qu'autre chose. Dans chaque école, il y avait une hiérarchie et tant que ceux qui étaient en haut de la pyramide - dans ce cas nous- restaient ensemble, ils ne tomberaient pas. Enfin c'est ce qu'on se disait parce que la vérité était qu'il suffirait d'une brise pour détruire le clan entier.

Des filles, on était cinq ; Coralie la blonde aux yeux clairs qui sortait avec Marc le rigolo du groupe ; Carine sa jumelle ; Elyon ma meilleure amie et Hilary la meilleure amie des jumelles, puis il y avait moi.

Les garçons aussi formaient leur groupe de cinq mais je ne parlais véritablement qu'à Noah mon meilleur ami et Alan qui aux dernières nouvelles était amoureux de moi.

Ce dernier nous rejoint en dernière position, s'arrangeant avec Elyon pour prendre sa place. En s’asseyant, il poussa ma chaise pour qu'elle soit collée à la sienne. Bien entendu je la décollais rapidement. J'ignorais vraiment qui dans ces situations m'énervait le plus : Elyon ou Alan.

Ces deux-là n'avaient décidément pas compris que rien ne pouvait jamais arriver entre ce dernier et moi. On avait peut-être eu un passé mais ce temps était révolu. Il devait apprendre à avancer. Toujours fidèle à lui-même et son comportement saoulant à la base, il me murmura aux oreilles "hey sexy".

- " Hey yourself. " Je répondis en me dégageant de son étreinte.

Le plus loin j'étais, le mieux c'était pour tous les partis investis. Tout serait vachement plus facile s'il comprenait que je n'étais pas intéressée.

Pour plusieurs je refusais l'amour et j'aimais prétendre que c'était vrai. Je n'avais jamais vraiment eu besoin d'homme et j'espérais que cela ne changerait pas de sitôt. Mais la réelle raison pour laquelle je ne m'imaginais pas sortir avec Alan était très simple :je le connaissais. Pas qu'il n'avait pas de bonnes qualités ; loin de là, il était un apollon qui avait tout à ses pieds.

Le copain d'Elyon, qui n'était pas dans notre classe, nous rejoint.

Le fait qu'on soit dans une classe plus ou moins supérieure avait vachement contribué à affermir notre popularité. Et dans son cas, c'était très improbable de trainer avec les populaires et ne pas l’être.

On se mit à discuter de tout et de rien sachant que c'était interdit de demeurer en classe après les cours. Un professeur qui s'était sûrement rendu compte, entra dans la classe et c'est en nous observant d'un mauvais œil qu'il se mit à poser des questions. J'avais déjà mal pour lui parce que je savais que d'une minute à l'autre, une personne du groupe ouvrirait sa bouche et ce serait catastrophique.

- " Sortez !!! Combien de fois dois - je vous expliquer qu'après vous, d'autres élèves ont cours dans cette classe !!"Oh oui, parce que ce n’était pas la première fois. On était sérieusement à plaindre.

- " Le nombre de fois qu'il faudra vieillard." S'exclama Marc, le copain de Coralie. Tout le groupe se mit à rire, suivit par moi, en voyant la tête de l'homme devenir rouge.

Bien entendu, en temps normal je n'aurai pas rigolé, mais la tête de cet homme était juste très drôle.

- "Qui est votre professeur ? Which class is that ?? I'm going- "

Au moment où il commença avec ses menaces, on se leva tous et on se mit à courir vers la sortie en riant.

- " On a échappé belle. " Commenta Carine, une fois qu’on soit hors de danger..

- " Merci à Marc pour ses blagues stupides ! " Un des garçons s’énerva.

- Tu me cherches ? " Marc demanda, sur le point de s'énerver aussi.

En même temps, ce n'est pas comme si personne n'avait rigolé. Ça arrivait souvent que ces garçons s'emportent de la sorte et c'était toujours un beau spectacle à voir. Mais pas aujourd’hui.

- "Bon ça suffit, laissez tomber. " Je déclarais en me mettant entre eux.

Heureusement, Alan vint à mon secours.

- " Elle a raison, cessez vos enfantillages."

C'est le moment que Noah choisit pour changer de conversation.

- " Les gars je rentre chez moi, on se voit demain."

Noah avait une voiture donc quand il le dit, on tourna tous nos têtes en direction de sa voiture, apercevant donc l’objet de sa hâte. C’était une jeune fille qui manipulait son téléphone, anxieusement.

- " N'est-ce pas Alexia ? " Coralie demanda étonnée.

Il rougit tout en hochant la tête. Noah était un petit peu sérieux comparé aux autres; un petit peu juste, parce que oui ils étaient tous les mêmes.

- " Non ! Je voulais l'avoir premièrement. " S'exclama un des garçons.

- " N'y pense même pas. " Répliqua Noah.

Quelques rires étouffés fusèrent autour de moi..

- " Ok. Á toute. " Noah reprit une nouvelle fois avant de se diriger vers sa voiture.

- " Bye. " On eut le temps de crier avant qu'il n'y pénètre.

D'habitude les garçons s'arrangeaient pour toutes nous prendre dans leurs voitures. Mais aujourd'hui, nos programmes ne nous le permettaient pas. Elyon et moi allions faire du shopping donc on décida de prendre congé.

- " On se voit demain alors. " Elyon dit en prenant ma main.

- " Ok à demain. " Les autres répondirent.

On avait tous cette habitude de se faire un bisou à la joue pour se dire au revoir. Quand vint le tour d'Alan il avait ce sourire en coin que je lui connaissais très bien. Signe qu'il avait un truc en tête.

Je choisis de l'ignorer et quand je lui fis la bise, elle se transforma presqu'en baiser. Il avait tourné sa tête et si je n'avais pas été plus rapide, on se serait fait un bisou sur la bouche. C'était la première fois qu'il le faisait et même si je savais ce qu'il ressentait je ne m'étais pas attendu à "ça " de sa part.

- " Mais ça ne va pas ? " Je m'énervais en retirant ma main de celle d'Elyon.

- " Ça va bien, merci de demander même si tu viens juste de me repousser pour la énième fois. "

" Si tu pouvais seulement obtenir le mémo que je n'étais pas intéressée on ne serait pas ici à perdre notre temps."

" J'ai tout mon temps." Il déclara me faisant un clin d'œil avant de s'éloigner vers sa voiture de dernier cri. Nous étions tous riches dans la bande mais il était le plus riche.

- " Vous êtes trop mignon. " me dirent Carine et Elyon avant de commencer une petite dance entre elles. Gamines.

Je ne voyais sérieusement pas ce qui était mignon parce que pour moi c'était limite du harcèlement sexuel.

~

Un peu plus tard ce jour-là, Elyon et moi nous retrouvions dans notre boutique préférée. J'avais tout fait pour éviter le sujet avec ma meilleure amie depuis un bon bout de temps mais j'étais à bout d'idée. Comme on avait voyager pour apprendre l'anglais, les filles et moi on vivait toutes ensemble, à l'exception des jumelles. Les garçons avaient pris une maison mais avec un loft pour chacun. Donc je savais que c'était soit ici, soit en compagnie des autres filles, ce qui ne me plaisait guère sachant que les garçons seraient de la partie ce soir.

- " Alors Cinderella ?"

- " Je n'aime pas vraiment Cendrillon. " Je répondis.

- " Ne change pas de sujet. C'était quoi ces scènes avec Alan ?" Elle revint à la chasse.

- " Il n'arrive pas à se contrôler. Point à la ligne. Et toi de quoi tu parlais avec Willy ? "

- " Willy ? Sérieusement Cindy c'est quoi ce surnom débile? "

- "J'ai rien fait. Tu sais quoi on en reparlera après. J'ai vu un t-shirt qui te plairas sûrement. On devrait aller le voir. "

- " Tu ne t'en sortiras pas comme ça jeune fille." Elyon conclut, ayant un air de défaite.

- " Ok vielle mère. "

En ce moment-là je sus que je venais de me mettre dans une merde pas possible.

Chapitre 2

"C'est la dernière fois que je fais cette erreur."

"C'est la dernière fois que l'on fait cette erreur."

Il était neuf heures et on venait d'arriver en classe. La soirée de la veille, nous avait complètement épuisé. Les garçons avaient finalement dormi chez nous et Coralie avait fait un boucan. Depuis qu'il était réveillé Marc n'avait fait que sourire ce qui était d'ailleurs compréhensible. Le seul qui avait manqué à l'appel était Noah qui était arrivé plus tôt que nous et était assis à côté de sa nouvelle conquête, Alexia.

- " Je vois que le groupe des agités n'est pas d'humeur aujourd'hui. Comment était la fête ?" Nous demanda le professeur.

- " Très bien, je me disais même qu’on aurait dû vous inviter. " Déclara Jacob.

- " Vraiment Mr Heins ? Que diriez - vous si je vous invitais au tableau pour qu'on soit quittes ? "

- " Non merci. " Jacob continua dans sa lancée en rigolant.

- " Tout de suite. " Le professeur conclut en pointant une place vide devant le tableau.

Il se leva, après avoir grogné comme, - l'avait si gentiment remarqué Abi une fille de la classe - un chien. En allant vers le tableau il fit exprès de donner un coup au sac de la fille dont le contenu se renversa, ce qui fit rire quelques élèves. Avais-je déja précisé que les garçons de cette bande étaient immatures ? Non? Bon, vous le savez maintenant.

- " Hier, un professeur s'est plaint de votre comportement. C'est inadmissible dans une de mes classes. "

- " Rendez ceci admissible professeur. " dit Alan en souriant.

Toute la classe éclata de rire.

- " Ceci n'est pas un jeu Mr Scars."

- " Personne n'a dit le contraire sir. " dit Marc.

- " Si vous recommencez ", le professeur continua en les ignorant, " je vous punirai. "

Ils n'apprendaient sans jamais, je pensais en roulant des yeux. Je ne pus cependant  empêcher un sourire en coin de se former sur mes lèvres.

- " On commence quand ? " Jacob demanda, toujours au tableau. Il était évident qu'il parlait de la punition.

- " Dehors !!! Marc,Alan, Jacob et .... Et ... tout le groupe dehors !! "Le professeur s'emporta.

- " Garçons ou filles ? " Demanda Elyon.

- " Dehors !! Si vous voulez sortez, que ce qu'ils veulent vraiment travailler restent. " Il répondit en fouillant son ordinateur, sûrement à la recherche de sa fiche d'élèves pour noter ceux qui allaient sortir, absents.

N'en resta plus que cinq d'une classe de 32 élèves. Cool.

Bien sûr j'en faisais partie. Elyon était partie après m'avoir suppliée et forcée sans succès.

Je tenais à mes études. Comme si faire partir du groupe n'était pas déjà assez.

- " Alors où en étions-nous déjà … »

~~~

- " Gosh j'ai faim. " Je m'exclamais en sortant de la classe à la fin des cours.

Les quatre autres élèves qui faisaient partie de ceux que mes amis appelaient les " losers" me jetèrent un regard, mélangé entre de l’admiration et de la crainte. Souvent ils arrivaient à braver leurs peurs pour venir me parler mais aujourd'hui n'était visiblement pas le cas. En temps normal, j'aurais donc fait le premier pas. Cependant j’avais tellement faim que je ne pensais plus à rien. Étant sûre que les filles m'attendaient au restaurant de l'école, je décidais de m'y diriger.

Comme prédit elles y étaient. Les garçons pour leur part étaient sûrement au bar à l'extérieur. Seulement, elles n'étaient pas seules, ayant à leurs côtés des élèves qui m’étaient inconnus. Sûrement les Beginners. Après trois mois dans cette école, on arrivait à reconnaître le visage des habitués.. En marchant vers eux je sentis quelques regards sur moi. Bien que je n’appréciais pas du tout l’attention, je savais comment gérer mon stress dans ce genre de situation. Gardant ma tête sur mes épaules et ignorant les quelques regards que mon entrée dans le restaurant avait occasionné, je rejoignis mes amis.

" Cindy !!! "

Elyon me sauta presqu'au cou à mon arrivée.

- " “Quoi de neuf?” Je demandais ? "

- " Coucou. "

Il y avait une blonde aux yeux verts, canon de surcroît qui me lança des regards perçants. Une autre aux yeux marrons et cheveux teints en violet qui me sourit et me salua avant de continuer sa conversation avec Carine et Hillary. La troisième était une rousse aux yeux verts qui parlait au téléphone et la quatrième enfin une latina aux yeux bleu clair qui mangeait sans nous prêter attention. Coralie n'était pas là et j'imaginais bien qu'elle soit avec son copain.

La blonde se leva et prit congé en déclarant qu'elle rejoignait les garçons. Je n'eus pas la peine de demander à Elyon la raison de son acte, qu'elle m'apprît que Francesca car c'était son nom en pinçait pour Alan.

- " Et pourquoi je ressens tant de haine venant d’elle à mon égard ?"

- " Alan lui a dit que son cœur était déjà pris par une certaine Cindy." Elyon répondit comme si c’était évident.

- " Il n'a pas fait ça ?! "

- " Si. " Elle répondit.

Même involontairement, Alan trouvait toujours un moyen de me créer des problèmes.

Carine se leva ensuite et demanda si nous étions prêtes à partir ce à quoi tout le monde répondit par l’affimatif et on se leva pour rejoindre les garçons. Sur le chemin, Elyon me prit de côté.

- " Cindy, il y a ce nouveau. Il est genre espagnol comme Francesca et il s’appelle Fernando. "

- " Et ? "

- " Si je n'étais pas avec William, lui il serait à moi. "

Je ne sus si c'était censé être une bonne chose ou une mauvaise. Je ne répondis donc pas. À la limite, l'obsession d'Elyon pour les garçons se devait d'être malsaine.

- " Alors les filles ça va ? " Marc demanda à notre arrivée.

" Ça irait mieux si Alan arrêtait de clamer partout où il allait, qu'il était intéressé par moi." Je grommelais assez fort pour que la fille qui en pinçait pour lui puisse m'entendre. Je voulais qu’elle sache qu’entre Alan et moi, il n’y avait rien. Je voulais qu’elle sache que je lui laissais libre court à continuer dans son élan.

" Oh, Cindy arrête de te plaindre. Estime-toi heureuse qu’il tienne autant à toi." Carine répondît. Apparemment ils m'avaient tous entendus. Elyon n’était décidément pas la seule qui vivait dans cette bulle où les filles se devaient de se sentir chanceuses à chaque fois qu’elles étaient convoitées.

N’étant pas d’humeur pour la réaction d'Alan je décidais d'éviter son regard.

- " Comment était le cours, Cindy ? " Il demanda imperméable aux réactions que ma phrase avait suscité. C’était du Alan tout craché. Rien ne l’atteignait. Enfin presque rien.

Francesca  lança un regard noir de glace tandis que je roulais des yeux.

" Je ne veux pas être là rabat joie du groupe mais nouvelle pourrais-tu arrêter de me lancer des regards mauvais s'il te plaît. Et toi Alan le cours était très bien. Merci." Je déclarais avant de m'asseoir et boire d'un coup ce qu'Elyon me tendait.

Francesca était tellement proche de lui qu'on aurait pu croire qu'elle voulait qu'ils fusionnent.

Elle roula des yeux avant de se coller encore plus à lui, sous nos yeux à tous. Personnellement, je trouvais ça dégeulasse. Bien entendu cela ne semblait pas du tout déranger Alan, qui affichait un fier sourire. Il paraissait fier de lui. Fier d’avoir une fille autant à ses trousses. Et après on me demandait pourquoi je ne voulais pas sortir avec lui.

- " On fait quoi maintenant ? "

C'est à ce moment que je remarquais les trois garçons qui étaient assis en compagnie de mes amis. Celui qui venait de parler remarqua mon regard perplexe et se présenta.

- " Je m'appelle Johan, voilà Simran et Fernando. "

Ils me firent un léger signe des mains avant de retourner à leurs occupations. Le regard de Fernando s'attarda un peu plus sur moi.

- " Que diriez - vous d'aller manger pour commencer ?

" Je demandais tout en prenant mon téléphone.

Ils répondirent presque tous positivement.

Après quelques débats, nous prenions la route de mon restaurant préféré " Starbites ". On se mit en groupe et il était question qu’Alan nous conduisent Elyon, William, Francesca et moi. Et imaginez qui s'asseyait devant ? Roulement de tambour. Francesca.

~~~

Présentement j'étais plus qu’énervée. Non pas parce que Francesca avait passé la grande partie du trajet à flirter avec Alan ; mais parce qu'elle faisait tout pour que je le remarque et que ça m'emmerdait.

Elyon assimila ma nouvelle humeur à de la jalousie mais qu'elle était loin de la réalité. En même temps ça n'avait aucun sens qu'Alan clame haut et fort qu'il m'aimait puis se frottait à chaque opportunité à la nouvelle. Je me félicitais intérieurement d'avoir fait le bon choix en refusant de sortir avec lui. Le taux de "playboyri". Et oui je créais des mots quand j'étais énervée.

- " Tu es un vrai gentleman Al. " J'entendis Francesca (apparemment je connaissais son nom, beurk) roucouler quand Alan ouvrit la portière pour elle quand on fut arrivé.

C'est en levant les yeux au ciel que je claquais la portière. Puis je me dirigeais vers le restaurant n'attendant personne.

J'aimais penser que j'étais très indépendante comme personne et cela me donnait une attitude froide mais j'étais très loin d'être un être froid qui s'en foutait de tout un chacun.

- " Hey Cindy t'as quoi ? " Elyon me demanda en me rattrapant.

- " Je ne me sens pas bien, je vais aux toilettes rapidement je reviens. " Je répondis sans me retourner et toujours énervée.

- " Okay. "

Je me dirigeais vers les toilettes et je décidais de me rincer le visage pour me rafraîchir. À ma sortie, je vis Alan à l'entrée des toilettes.

- " C'est pour femmes ici !"

- " Je m'en étais rendu compte je t'attendais."

- " Tu m'attendais ? "

- " Oui , j'étais venu pour m'assurer que tu t'étais calmée petite jalouse. "

- " Alan je ne suis pas jalouse. "

- " Sûre ? "

- " Sûre. "

- " Alors je ne te laisse pas insensible ? " Dit-il, son éternel sourire en coin scotché au visage.

- " Pas le moins du monde. "

- " Ah oui ? "

Il se rapprocha de moi. Instinctivement je mis mes deux mains entre nous. Alan retira mes mains et se rapprocha encore plus comme s'il voulait m'embrasser. Je commençais par me sentir mal à l'aise et inconfortable. Bon Dieu certaines personnes ne comprenaient donc rien je pensais en fermant mes yeux, essayant de me calmer. Mais il dut apparemment croire que j'attendais un baiser de sa part parce que quand je les rouvris, il me souriait.

" Pas intéressée dis donc ?"

" Tu confonds fermer les yeux pour éviter tes conneries et fermer les yeux dans l'attente d'un baiser de ta part."

- " Je ne te fais pas d'effet ? Hein ? "

- " Tu n'es qu'un idiot Alan. " Je m’exclamais en le poussant avant de me précipiter vers la sortie.

Quand je revins, les autres étaient déjà assis à table et mangeaient. Personne n'avait remarqué mon absence ou ils avaient choisi de l'ignorer. Alan nous rejoint ensuite, ce qui amena plusieurs personnes à nous lancer des regards. Mais il s'assit à côté de Francesca et quand il lui lança son éternel sourire, je sus qu'il avait activé son comportement de player.

- " ..... Nous venons juste de nous rencontrer que diriez - vous qu'on essaye de tous faire connaissance. " J'entendis quand je me décidais à participer à la conversation.

- " Stella et toi vous avez bien fait connaissance à ce que je voix." Déclara Coralie, à l'attention d'un des garçons de notre groupe qui venait de parler, ce qui fit rire tout le monde.

Je n'avais aucune idée de qui était Stella.

J'appris plusieurs choses mais ce qui se démarqua fut le fait que Francesca était sortie avec Fernando et ils s'étaient séparés une semaine avant.

D'abord je ne supportais pas le fait qu'il me regarde de façon appuyée mais savoir qu'il était sorti avec celle qui s'acharnait contre moi était la cerise sur le gâteau.

Malgré tout, nous passions une agréable après midi à parler et à manger. Jusqu'au moment où, sans faire exprès, William lança des grains de riz sur Marc et une bataille de nourriture commença.

Nous fûmes très vite rappelés à l'ordre et après avoir payé la facture, on décida de rentrer nous changer, puis aller à la piscine.

Chapitre 3

Une semaine venait de s'écouler. Une semaine pendant laquelle, nous avions suivis nos cours et profité de notre vie. Le groupe des beginners comme j'aimais les appeler s'était rapproché de nous et nous passions le plus clair de notre temps ensemble.

En ce moment, nous étions tous assis, attendant qu'il soit l'heure de rentrer en classe quand le groupe de nos nouveaux amis nous rejoignit. Simran, un des beginners se rapprocha de moi pour s’asseoir en me glissant un " sexy " en passant. Je lui souris en me rappelant de ce que j'avais porté. Un crop tank et un short high waist ainsi que des sneakers. J'avais laissé mes longues mèches brunes au vent et j'avais mis un maquillage léger qui faisait ressortir mes yeux marrons.

Francesca qui s'était bien rapproché d'Alan, s'assit sur ses jambes et lui fit un bisou sur la joue. C'était un bad boy donc je n'étais pas étonnée.

- " Devinez quoi ? " Une des beginners commença d'une voix forte dans l'optique de capturer notre attention.

- " Quoi ? " Le groupe entier s'ensuit, significatif qu'elle avait réussi à attiser leur intérêt.

- " Il y a une fête demain soir chez un de mes potes Toby et vous êtes tous invités. " Anaïs prit son temps à déclarer, désireuse d'amener un peu de suspense à sa réponse. Sa déclaration eut l'effet escompté, parce qu'on se mît tous à acquiescer de nos têtes.

- " Cool on viendra ! " Marc s’exclama, répondant pour nous tous. Marc était le party savage de notre groupe.

- " Il y a longtemps qu’on n’était pas allé à une fête. " Il dit encore une fois, ce à quoi personne ne crut.

" T'étais à une fête avant-hier avec moi bae." Coralie le coupa en roulant des yeux, ce qui provoqua un fou rire, dans les deux groupes.

- " Je crois qu'on viendra. " Alan affirma, ce qui ramena l'attention sur lui. Francesca eut l'air de remarquer et d'apprécier l'attention car elle se colla plus à lui ... si c'était encore possible.

- " Ok cool alors. On fait le programme ? " Anais répondit.

Je m'excusais et me levais pour aller prendre une bouteille d'eau à boire au restaurant.

J'étais là à commander quand je sentis une présence à mes côtés. Je fus étonnée de voir que c'était Francesca.

- " Toi !! « Elle commença d'une voix qui se voulait terrifiante mais je n'avais rien à cirer. Je pris cependant le temps de regarder ce qu'elle portait : Un col montant avec un short noir, surmonté d'un chocker, d'un chapeau et un sac à dos qui était relativement vide.

- " Moi. " Je répondis mine de rien. Je n'avais vraiment pas envie de lui donner mon temps.

- " Alan est à moi donc tu devrais t'éloigner de lui. “

Je pris la bouteille d'eau et je payais sans rien répondre. Je me dirigeais déjà vers les autres, quand elle m'attrapa le poignet et me tira de son côté. Son étreinte me faisait énormément mal mais je choisis de ne pas le montrer.

- " Lâche moi Francesca. Il serait temps que tu apprennes à arrêter de forcer. "

- " Et toi de te prendre pour la princesse de ce groupe. Tu n'es rien McCoy. " Elle s'écria, couinant presque, tirant toujours sur mon poignet, ce qui eut pour effet de m’énerver.

Si elle connaissait déjà mon nom de famille, j'avais particulièrement le rang de reine dans son monde.

- " Fais ce que tu veux avec Alan c'est ton problème. " Je rétorquais en retirant mes mains de son étreinte. Elle ne s'y attendait pas car elle me lança un regard offusqué.

- " Ne raconte pas des bêtises. Je suis juste venue te prévenir ;éloigne-toi de lui ou tu auras affaire à moi. Pour commencer ne viens pas à cette fête. " Francesca reprit une nouvelle fois, son ton se faisant plus ferme.

Sérieux elle se prenait pour qui à m'interdire à aller à une fête ? Ma mère ? En tout cas je n'étais pas décider à l'écouter. Elle n'était personne pour moi et n'avait aucun droit de mal me parler. Celle qui était venue trouver l'autre avec Alan était-elle, donc elle avait intérêt à se mettre de côté et me laisser en paix.

- " Je ne ferai pas ce que tu me dis Francesca ! " Je criais. Aussitôt, elle me gifla et je ne pus que rester là à la regarder stupéfaite, tellement j'étais surprise par son acte. Mes quelques secondes de choc avaientsuffi pour qu'elle commence par s'en aller- fuir presque.

- " Il serait peut-être temps que tu écoutes ce qu'on te dit. " Elle cria en disparaissant. Il était trop tard pour que je la rattrape et lui inflige ce qu'elle méritait.

Je constatais que le restaurant était désert. Même le serveur n'y était plus.

Pathétique.

Je pris mon téléphone et composais le numéro d' Elyon. Celle-ci décrocha à la première sonnerie.

- " Meu Amor  t'es où ?" Elyon me demanda. En temps normal j'aurais souri vu ma passion pour le portugais, mais les circonstances étaient différentes.

- " Au restaurant. Tu pourrais m'aider à dire aux autres que je rentre."

- " Il y a un problème ? Tu veux que je vienne ?" Elle demanda, commençant à s'inquiéter.

- " Non t'inquiètes pas... On se verra tout à l'heure. "

" Cindy tu es sûre que tu vas bien? " Elle me demanda une fois encore, sentant peut-être mon humeur.

" Babe, je me porte à merveille. Ne t’inquiète pas vraiment. Juste un petit malaise. " Je conclus.

- " Ok ? " Elle répondit mais sa phrase ressemblait plus à une question qu'une affirmation.

- " À tout à l'heure. " Je dis, mettant fin à notre discussion.

- " Bisous. "

- " Bisous. "

Je raccrochais et me dirigeais vers la sortie où je pris un taxi qui m'amena à notre villa. J'avais décidé de m'éloigner de Francesca pour le moment. Je voulais tout sauf séparer les deux groupes. Si elle avait cependant gagner la bataille, la guerre était loin d'être finie.

En entrant dans la villa,  je dépassais le salon , le couloir et pénétra dans ma chambre qui était la première. Je retirais mes chaussures et la sensation de la moquette, moelleuse, me fit du bien. Je sautais sur mon lit dont la couverture blanche était posée de côté.

Ma chambre entière était blanche. J'avais toujours aimé cette couleur parce qu'elle m'aidait à rester posée et calme.

J'allumais la télé ainsi que le climatiseur et je me dirigeais vers le mini frigo pour prendre de la glace au chocolat, ma préférée. C'est vrai que j'avais vraiment agis comme une pleurnicharde quand elle m'avait giflé mais le fait de savoir qu'elle avait raison me faisait le plus mal. Il était clair que j'irais à cette fête.

~~~

- " Qu'est-ce que ça veut dire tu ne veux pas venir à la fête ? "

Les filles et moi étions assises dans notre salon, qui en passant était vraiment spacieux . Il était peint en blanc avec des couleurs ici et là.

- " Je ne pourrai pas, les fêtes ne m'ont jamais intéressées et j'ai des choses à faire ? " Je déclarais, voulant les effrayer pendant une seconde.

- " Comme ? "

- " On a l'examen à écrire bientôt. "

- " Pas avant un mois. "

- " Je dois sortir. "

- " Avec qui? "

- " Quelqu'un .... "

- " Toute la bande sera avec nous. Arrête de mentir. " Coralie rétorqua.

- « Je ne peux pas .... " Je sentais que j'allais me mettre à rigoler d'un moment à un autre.

Il était clair qu'elle se devait de payer pour m'avoir gifler. Je ne devais pas la laisser s'en tirer de la sorte. Alors pourquoi cette peur qui m'habitait ? Je n’en avais aucune idée.

- " Cindy arrête on a déjà tout arrangé. Ne nous fait pas ça."  Elyon, ma meilleure amie me supplia en affichant une moue.

- " S'il te plait. " Ce fut autour de Carine et d'Hillary de me supplier.

Elles commencèrent à faire de gros yeux de chiots et une petite moue.

- " Bon okay. " Je finis par accepter en rigolant.

Elles comprirent que je me foutais d'elles en sautant sur moi puisque j'étais sur mon lit. Puis elles se levèrent en criant.

- " Oui !!!! " Elles s'écrièrent toutes, en esquissant des pas de danse.

- " Demain sera cool, je suis pressée d'y être. " Elyon reprit après un temps.

- " Moi aussi." Coralie affirma en baillant.

- " Il faut qu'on fasse du shopping." Elyon continua.

- " Vous n’y étiez pas allées la dernière fois avec Cindy ? "

On se retourna pour observer qui parlait. C'était Marc qui venait d'entrer dans la pièce.

Il se rapprocha de sa copine et automatiquement ils commencèrent à s'embrasser.

- " Allez dans une chambre. " S'écria Alan qui venait lui aussi d'apparaître.

Marc lui montra son majeur tout en continuant d'embrasser sa copine.

- " T'aimerais être à sa place ? " s'enquit Noah en s'asseyant aux côtés de Nathalie. Alan lui, vint se mettre à côté de moi en me souriant.

Apparemment le groupe était au complet.

- " Pas vraiment. " Il dit à voix haute, avant de se retourner vers moi et me demander si j’allais bien."

- " Oui et toi ? " Je questionnais en retirant une mèche de cheveux qui me dérangeait le visage.

Si Francesca voulait jouer un jeu elle allait tomber sur la réalité.

- " Ça va. " Il répondit en affichant un demi- sourire. S'il était étonné que je ne l'ai pas recalé, il ne le montra pas.

Les autres parlaient toujours entre eux mais Alan se rapprochait un peu plus de moi et se mit à me parler à voix basse.

J'avais tellement envie de le repousser mais je décidais de ne pas le faire.

- " Non chérie tu ne vas pas bien. " Il répondît après quelques secondes.

En temps normal, peut-être que je me serai soucié du fait qu'il avait remarqué que je n'étais pas au top de ma forme. Mais considérant le fait que c'était indirectement sa faute, cela m'énerva encore plus.

En plus faire semblant d'être intéressée n'était pas si facile.